Elève au comportement bizarre : que faire ?

Ernst a écrit:La situation me semble dépasser les compétences de l'enseignant. La première étape consiste à laisser une trace écrite de ces comportements (rapports) afin de prouver l'antériorité en cas d'événements plus graves et afin d'informer sans contestation possible la hiérarchie (ce qui, là, relève bien de notre mission).

Si je fais erreur, alors cela signifie que les enseignants en ULIS sont formés à gérer ce genre de cas. Ce n'est pourtant pas ce que j'ai constaté : les enseignants ULIS que j'ai rencontrés compensaient une formation lacunaire ou inexistante de la part de l'EN par une bonne volonté et des qualités humaines hors de l'ordinaire. Certains étaient aussi d'anciens éducateurs spécialisés, mais qui ne pouvaient déployer leurs méthodes dans le cadre de l'EN.

Thalia de G a écrit:Stered, sebdefifi poste pour sa conjointe PE. C'est donc différent du secondaire.

Journal de Saone et Loire a écrit:Un collectif de parents d’élèves de l’école Lamartine à La Clayette avait décidé de faire entendre leurs voix ce lundi matin devant les grilles de l’établissement. « Nous sommes là pour dire non à cette violence, nous avons peur pour la sécurité de nos enfants », rapportait Charlène, une maman d’élève. « Cette situation est invivable pour tous, nos enfants, l’équipe enseignante, le personnel municipal qui gère le périscolaire… et pour nous parents. Nous avons déjà envoyé des courriers à la mairie, à l’Éducation nationale, poursuivait Anne, une autre maman. Mais là, nous voulons vraiment faire bouger les choses. » Et « nous sommes également là pour montrer notre soutien aux maîtresses, ce sont de très bonnes enseignantes. Elles auraient pu se mettre en arrêt depuis fort longtemps, mais elles ont tenu. Nous leur en sommes très reconnaissants », déclaraient deux autres parents.

Huit élèves sur 104 présents à l’école ce lundi

Ce lundi pour marquer le coup, le collectif de parents avait décidé « d’exercer leur droit de retrait en privant leurs enfants d’une journée de classe. » Seuls 8 enfants répondaient ainsi à l’appel, sur 104 inscrits. « Cela montre que les familles sont inquiètes de la situation, pour ne pas dire en colère pour certaines, rapportait Anne. Nous sommes dans une situation où l’équipe enseignante ne peut plus gérer le problème parce que les cas sont trop compliqués. Nos enfants voient des scènes qu’ils ne devraient pas voir. » Des violences physiques et verbales sont dénoncées. « On a des enfants qui souffrent. Certains sont complètement déstabilisés par cette situation, et doivent avoir un suivi psychologique », poursuivait-elle. Et « on a ces enfants aux comportements inappropriés qui souffrent également, parce qu’ils ne sont pas dans une structure adaptée pour eux », rajoutait Vicky, une maman. « On ne veut surtout pas les stigmatiser, mais on se sent tellement impuissants face à cette situation », s’accordaient à dire plusieurs parents. Dans la matinée, certains d’entre eux ont pu échanger avec Claire Villiers, inspectrice de l’Éducation nationale et Daniel Laroche, le maire de la commune, qui s’étaient rendus sur place. ( lire par ailleurs ) « L’Éducation nationale nous dit qu’elle est au bout de ses possibilités, s’alarme Vicky. Alors on fait comment maintenant ? » .... Des parents ont déjà décidé de retirer leurs enfants de l’école. D’autres ont déjà prévu d’inscrire leurs enfants ailleurs l’année prochaine… »

[L'IEN répond en substance : la situation est douloureuse .. on comprend la colère des parents .. mais on ne peut pas faire grand-chose de plus, on fait des choses, mais c'est long ... trèèèès long ... ].

Stered a écrit:Ta compagne est en école primaire ou collège ? En collège, on a plus de possibilités pour soulager les équipes, si le chef d'établissement est de bonne volonté. En école primaire, hélas...

Verdurette a écrit:Je confirme, hélas...