- SphinxProphète
Ce gouvernement, et Philippe l'a dit trèèèèèès clairement à propos du retrait de l'âge pivot pour ouvrir la "concertation", n'accepte de discuter que si on se met d'accord pour dire la même chose que lui. Ne pas mettre de pression sur un gouvernement qui essaie depuis le début de nous tenir à la gorge, mais c'est une blague ???*Ombre* a écrit:
1. La personne m'explique que le gouvernement n'acceptait de discuter que dans un climat apaisé, sans pressions. La suspension des appels à manifester serait donc un préalable à de réelles négociations ;
Le point sur la "vraie" revalorisation possible qu'on nous donnerait là comme ça pour nos beaux yeux me paraît tout aussi utopique. Il a fallu un mois de bras de fer pour que Blanquer accepte de lâcher des clopinettes, et encore, peut-être, et encore, pour les débutants... Ils sont conscients au SNALC que pour ce gouvernement dix euros c'est une aumône dont on devrait s'estimer bien heureux, merci beaucoup monseigneur ?
*Ombre* a écrit:Depuis quand il faut cesser les manifestations pour négocier ?
Ben voilà.
- BrindIfFidèle du forum
Merci Ombre pour ce retour.
- MathadorEmpereur
Surtout que ce n'est pas nouveau: le SNALC avait déjà attendu en novembre l'échec des négociations sur un plan de revalorisation avant d'appeler à la grève à partir du 5 décembre.e-Wanderer a écrit:Il y a toutefois un argument qui n'a pas été donné, et dont je pense que le SNALC ne peut pas l'écrire, même à ses adhérents. Dans un bras de fer qui est scruté par les médias, et face à une forme d'enlisement de la forme traditionnelle grève + manif, il n'est pas forcément absurde de revenir temporairement à la table des négociations. Ça mine par avance les arguments sur les profs jamais contents, toujours dans l'opposition systématique etc. Ça permet de négocier avec le gouvernement en disant : "Vous voyez, nous avons pris des risques avec notre base, qui est furieuse que nous soyons là à discuter avec vous". Ça permet surtout de quitter la table des négociations en claquant la porte (revenir pour mieux partir, en quelque sorte), de façon à créer, sinon le buzz, du moins un événement médiatique sur ce fond désespérément uniforme d'une contestation quotidienne dont le rendement n'est pas celui attendu.
L'autre problème des mandats foisonnants du SNES, c'est que cela permet au ministère de prendre ce qui l'arrange au point où on empire les choses en respectant certains mandats. Et les certifiés ont plus à gagner à être alignés sur les inspecteurs de finances ou les officiers de police que sur les agrégés qu'on aurait omis de revaloriser.ZeSandman a écrit:VicomteDeValmont a écrit:
Le SNES n'a jamais fermé les yeux sur le gel du point d'indice et a toujours défendu la revalorisation des enseignants. Il va même plus loin puisqu'il demande l'alignement des certifiés sur la grille revalorisée des agrégés: qu'en est-il pour le SNALC?
Toujours ces vieilles rengaines sur les agrégés, lassant...
Mais le SNES ne va pas assez loin : il faudrait demander l'alignement des salaires des catégories C et B sur ceux des agrégés...
Franchement le combat de la revalorisation de nos rémunérations ne peut-il se faire sans tacler nos collègues pour le SNES ?
Certes ces derniers ont eu le mauvais goût de bosser et obtenir un concours difficile...
Je trouve plus sain et plus cohérent de demander l'alignement sur les catégories équivalentes des autres ministères, et je crois que c'est la position du SNALC.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- trompettemarineMonarque
Certains l'ont fait : Calvi, hier sur C news, en traitant les professeurs de crétins en passant.Jacq a écrit:Leclochard a écrit:VicomteDeValmont a écrit:
Sur la prime pour 3h, là encore c'est une certaine idée de la profession, le SNES n'étant pas pour le "travailler plus pour gagner plus" de Sarkozy mais pour une augmentation des traitements. Et ce n'est pas le SNES qui décide de supprimer cette prime mais le gouvernement dans sa loi de finance.
Certes... Le SNES l'a cependant approuvé par un vote positif. Il aurait pu s'abstenir ou négocier une contrepartie ou un partage de la somme économisée. J'aurais plutôt proposer une augmentation du niveau de rémunération ou encore une prime dès la 2ème HSA (devenue imposable entre temps, d'ailleurs).
Concrètement: Y a-t-il moins d'heures supp prises en charge depuis que cette mesure a été prise ? Non. Des collègues ont donc perdu du fric parce que des syndicats étaient du côté du patron. Ni plus, ni moins.
Alors, si la prochaine fois, le ministère propose qu'on divise par deux le taux des hsa, réfléchissez de façon pragmatique.
On peut le comprendre ainsi ou inversement. Être du côté du patron c'est aussi imposer des heures supplémentaires de façon à supprimer des postes parce que c'est le but des heures supplémentaires imposées en nombre. La prime est la contrepartie obtenue pour inciter à accepter les heures supplémentaires et ne pas nous augmenter. En plus ces heures supplémentaires posent un problème d'égalité. Il est plus facile d'accepter des heures supplémentaires pour celui qui est à 15h statutaires et touche la prime à 18h que celui qui est à 18h et la touche à 21h. On peut voir les intérêts des uns ou des autres selon que l'on prend le problème dans un sens ou dans un autre. Le problème d'ailleurs ce sont les heures supplémentaires utilisées de façon à supprimer des postes et ne pas nous augmenter réellement. La CGT avait dû voter dans le même sens que le SNES il me semble.Moonchild a écrit:On peut aussi jeter des manuels périmés. Le gâchis écologique inévitable avec la numérisation est plus importante que le jet de manuels qu'il suffit de ramasser et de mettre au tri ensuite. Enfin les bons apôtres venant devant les média pleurer qu'ainsi on jette la culture et le savoir, que c'est une honte (je ne sais pas si certains l'ont fait mais dans la démesure on pourrait qualifier ces abominables professeurs faisant autodafé de nazis) pour des enseignants, ne s'émeuvent pas lorsque les réformes sacrifient totalement l'enseignement général (au LP) ou disciplinaire. Les technocrates de l'EN et les médias qui les soutiennent feraient mieux de se pencher sur le cas d'élèves de CAP qui n'ont plus que 1h30 de cours hebdomadaires en français ET histoire ET géographie. La honte pour notre pays est là, pas dans un jet symbolique de manuels scolaires (dont le contenu confine au néant en LP).Kimberlite a écrit:Le message sur les manuels: un peu moralisateur... il aurait été plus judicieux de proposer de se tourner vers d'autres actions symboliques (et encore, personnellement, je ne vois pas le problème: le ministère est responsable de ce gâchis monumental, avec des réformes incessantes qui condamnent au pilon des manuels payés avec nos impôts. Gâchis d'argent et gâchis écologique. Que peut-on donc en faire? Les envoyer en Afrique ou les recycles, certes... mais les citoyens ont-ils conscience de ce gâchis? Il me semble que dans certaines manifs, ils ont fait un mur de manuels périmés. Un mur, c'est loin d'être "jeter des livres", non?).
Dans mon précédent message, j'avais oublié le passage sur le jet de manuels et là je trouve que, au nom des "symboles", le bureau du SNALC se montre terriblement timoré alors que cette action - pourtant assez peu radicale - a réussi à obtenir une certaine visibilité. Comme tu le dis, les anciens manuels dont l'obsolescence a été programmée par la réforme des programmes et par le passage au numérique dans certaines régions vont inévitablement finir au pilon ou au recyclage. D'ailleurs, je ne sais pas ce qu'il en est dans les autres matières, mais en maths, les manuels récents sont d'une tellement piètre qualité que les envoyer en Afrique pourrait être considéré comme une tentative de sabotage des systèmes scolaires des pays concernés ; ces bouquins ne valent que le prix du papier recyclé qu'on pourra en tirer. Pourquoi alors ne pas profiter de l'occasion pour que les préfectures, les rectorats et les permanences LREM ne participent à ce recyclage en se transformant temporairement en zone de collecte ?
On peut aussi jeter des manuels périmés. Le gâchis écologique inévitable avec la numérisation est plus important que le jet de manuels qu'il suffit de ramasser et de mettre au tri ensuite. Enfin les bons apôtres venant devant les média pleurer qu'ainsi on jette la culture et le savoir, que c'est une honte (je ne sais pas si certains l'ont fait mais dans la démesure on pourrait qualifier ces abominables professeurs faisant autodafé de nazis) pour des enseignants, ne s'émeuvent pas lorsque les réformes sacrifient totalement l'enseignement général (au LP) ou disciplinaire. Les technocrates de l'EN et les médias qui les soutiennent feraient mieux de se pencher sur le cas d'élèves de CAP qui n'ont plus que 1h30 de cours hebdomadaires en français ET histoire ET géographie. La honte pour notre pays est là, pas dans un jet symbolique de manuels scolaires (dont le contenu confine au néant en LP dans toutes les matières, mêmes professionnelles).
Sur RMC, pour un intervenant non journaliste, nous sommes des "trucs" qui parlent plus d'eux-mêmes que de leurs cours fastidieux au lieu de faire des écrans...
- MoonchildSage
e-Wanderer a écrit:J'ai beaucoup apprécié les interventions de Celeborn que j'ai pu voir à la télé : claires, percutantes.
Pareil pour moi. Et, même si c'est anecdotique et totalement hors-sujet, souvent j'aime bien ses chemises.
e-Wanderer a écrit:Dans un bras de fer qui est scruté par les médias, et face à une forme d'enlisement de la forme traditionnelle grève + manif, il n'est pas forcément absurde de revenir temporairement à la table des négociations.
Sans capacité de nuisance comme à la RATP ou à la SNCF, la forme traditionnelle grève + manif ne peut être efficace que face à un pouvoir qui est, par avance, acquis à l'idée d'un compromis social ; ce n'est plus le cas.
*Ombre* a écrit:Hier, face à une déclaration incompréhensible pour moi, j'ai contacté un membre du bureau du SNALC. Cette personne a accepté de prendre du temps pour me répondre, m'expliquer un choix discutable, sans doute, mais assumé et, avec son autorisation, je vous résume le contenu de la discussion. Je transmets les éléments tels qu'ils m'ont été donnés, sans interférer avec mon opinion sur le sujet, du moins pas dans ce message, pour ne pas tout mélanger.
1. La personne m'explique que le gouvernement n'acceptait de discuter que dans un climat apaisé, sans pressions. La suspension des appels à manifester serait donc un préalable à de réelles négociations ;
2. Elle affirme qu'il y a une véritable possibilité revaloriser nos métiers, bien loin des 50 ou 100 euros bruts mensuels évoqués ;
3. Le Snalc, en tant que syndicat d'enseignants, se place clairement dans la recherche de la meilleure issue pour les personnels de l'EN ;
4. Il affirme tout aussi clairement son intention de reprendre très vite le mouvement si les engagements du gouvernement s'avéraient décevants, avec de nouvelles idées d'actions.
Elle m'a aussi expliqué que cette décision est une tentative de faire au mieux, de tirer quelque chose de positif pour les enseignants avant qu'un essoufflement du mouvement rende la chose impossible. Le bureau a conscience que c'est une décision de compromis, toutes les sections du Snalc n'étant pas sur les mêmes positions à ce sujet, les adhérents encore moins, et donc une décision délicate - la preuve. Encore une fois, il l'a prise dans le souci de défendre au mieux la catégorie professionnelle qu'ils représentent.
Merci pour ton compte rendu.
Le point 1 m'inquiète un peu car il ressemble à une forme de chantage du gouvernement, mais est-un de sa part un signe de domination ou au contraire de fébrilité ?
Le point 4 pose des conditions à cette trêve, mais il demeure néanmoins un problème de calendrier car, d'un côté, il y a la lutte contre la réforme des retraites et, de l'autre, il y a aussi la contestation de la réforme du lycée avec l'échéance clé des premières E3C : accepter une trêve pour négocier dans le cadre de la première revient à laisser passer une occasion symbolique dans le cadre de la seconde. N'y a-t-il pas une tentative opportuniste du Ministère de profiter du contexte de la réforme des retraites pour essayer de limiter les éventuelles perturbations des E3C ?
Sur le fond, le point 2 pourrait paraître le plus prometteur mais c'est paradoxalement celui qui m'inquiète le plus car, en raison des contraintes budgétaires, toute revalorisation substantielle de nos rémunérations sera subordonnée à une redéfinition du métier et j'espère que le SNALC n'acceptera pas de compromis impliquant une augmentation de la charge de travail ou une nouvelle dénaturation de notre profession.
- Not a PandaHabitué du forum
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu.
Qui peut encore sérieusement croire que ce gouvernement est prêt à négocier quoique ce soit ?
Qui peut encore sérieusement croire que ce gouvernement est prêt à négocier quoique ce soit ?
- gauvain31Empereur
Not a Panda a écrit:Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu.
Qui peut encore sérieusement croire que ce gouvernement est prêt à négocier quoique ce soit ?
Le SNALC :lol:
- popNiveau 6
Moonchild a écrit:e-Wanderer a écrit:J'ai beaucoup apprécié les interventions de Celeborn que j'ai pu voir à la télé : claires, percutantes.
Pareil pour moi. Et, même si c'est anecdotique et totalement hors-sujet, souvent j'aime bien ses chemises.e-Wanderer a écrit:Dans un bras de fer qui est scruté par les médias, et face à une forme d'enlisement de la forme traditionnelle grève + manif, il n'est pas forcément absurde de revenir temporairement à la table des négociations.
Sans capacité de nuisance comme à la RATP ou à la SNCF, la forme traditionnelle grève + manif ne peut être efficace que face à un pouvoir qui est, par avance, acquis à l'idée d'un compromis social ; ce n'est plus le cas.*Ombre* a écrit:Hier, face à une déclaration incompréhensible pour moi, j'ai contacté un membre du bureau du SNALC. Cette personne a accepté de prendre du temps pour me répondre, m'expliquer un choix discutable, sans doute, mais assumé et, avec son autorisation, je vous résume le contenu de la discussion. Je transmets les éléments tels qu'ils m'ont été donnés, sans interférer avec mon opinion sur le sujet, du moins pas dans ce message, pour ne pas tout mélanger.
1. La personne m'explique que le gouvernement n'acceptait de discuter que dans un climat apaisé, sans pressions. La suspension des appels à manifester serait donc un préalable à de réelles négociations ;
2. Elle affirme qu'il y a une véritable possibilité revaloriser nos métiers, bien loin des 50 ou 100 euros bruts mensuels évoqués ;
3. Le Snalc, en tant que syndicat d'enseignants, se place clairement dans la recherche de la meilleure issue pour les personnels de l'EN ;
4. Il affirme tout aussi clairement son intention de reprendre très vite le mouvement si les engagements du gouvernement s'avéraient décevants, avec de nouvelles idées d'actions.
Elle m'a aussi expliqué que cette décision est une tentative de faire au mieux, de tirer quelque chose de positif pour les enseignants avant qu'un essoufflement du mouvement rende la chose impossible. Le bureau a conscience que c'est une décision de compromis, toutes les sections du Snalc n'étant pas sur les mêmes positions à ce sujet, les adhérents encore moins, et donc une décision délicate - la preuve. Encore une fois, il l'a prise dans le souci de défendre au mieux la catégorie professionnelle qu'ils représentent.
Merci pour ton compte rendu.
Le point 1 m'inquiète un peu car il ressemble à une forme de chantage du gouvernement, mais est-un de sa part un signe de domination ou au contraire de fébrilité ?
Le point 4 pose des conditions à cette trêve, mais il demeure néanmoins un problème de calendrier car, d'un côté, il y a la lutte contre la réforme des retraites et, de l'autre, il y a aussi la contestation de la réforme du lycée avec l'échéance clé des premières E3C : accepter une trêve pour négocier dans le cadre de la première revient à laisser passer une occasion symbolique dans le cadre de la seconde. N'y a-t-il pas une tentative opportuniste du Ministère de profiter du contexte de la réforme des retraites pour essayer de limiter les éventuelles perturbations des E3C ?
Sur le fond, le point 2 pourrait paraître le plus prometteur mais c'est paradoxalement celui qui m'inquiète le plus car, en raison des contraintes budgétaires, toute revalorisation substantielle de nos rémunérations sera subordonnée à une redéfinition du métier et j'espère que le SNALC n'acceptera pas de compromis impliquant une augmentation de la charge de travail ou une nouvelle dénaturation de notre profession.
Celeborn c'est JRG ?
- mathmaxExpert spécialisé
BrindIf a écrit:Sur les heures sup', si (je n'y étais pas encore) la CGT a voté pour le retrait de la prime, je ne partage pas du tout l'idée.
Plus les heures sup' coûtent cher à l'employeur, moins il va en proposer... Se battre contre les collègues qui veulent travailler plus, ça n'est vraiment pas mon idée. Et si les heures sup' sont bien payées, il y a moins besoin d'en faire pour ceux qui ont vraiment besoin d'une rallonge financière.
Tout à fait. Je suis stupéfaite que ce raisonnement logique n'ait pas réussi à forcer une espèce de barrière idéologique : les heures sup c'est mal ! Le devoir d'un syndicat est de défendre les intérêts de ceux qu'il veut représenter. Et l'intérêt d'un travailleur c'est que son travail soit bien rémunéré. Dans tous les métiers les heures sup sont payées 10% ou 25% que les autres heures. On serait la seule profession où ces heures seraient moins fatigantes ?
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- Thalia de GMédiateur
Oui.pop a écrit:Celeborn c'est JRG ?
C'était ma contribution utile à ce fil.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- MoonchildSage
Not a Panda a écrit:Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu.
Qui peut encore sérieusement croire que ce gouvernement est prêt à négocier quoique ce soit ?
Mais si voyons, le gouvernement s'apprête vraiment à négocier.
- Spoiler:
- popNiveau 6
merci,
j'espère qu'il repassera,
toutes les interventions sur les plateaux télé sont très pertinentes,
d'où mon adhésion au SNALC.
Sinon je pense que les enseignants feront plus facilement des actions que des manifs à Paris. (compliqué et long pour s'y rendre déjà).
Et il n'y pas de communication sur ces actions ou sur les moyens d'avoir ces information, pour les non syndiqués ou même pour certains syndiqués.
Bien sur, chacun peut démarcher et se renseigner.
j'espère qu'il repassera,
toutes les interventions sur les plateaux télé sont très pertinentes,
d'où mon adhésion au SNALC.
Sinon je pense que les enseignants feront plus facilement des actions que des manifs à Paris. (compliqué et long pour s'y rendre déjà).
Et il n'y pas de communication sur ces actions ou sur les moyens d'avoir ces information, pour les non syndiqués ou même pour certains syndiqués.
Bien sur, chacun peut démarcher et se renseigner.
- JacqGuide spirituel
mathmax a écrit:BrindIf a écrit:Sur les heures sup', si (je n'y étais pas encore) la CGT a voté pour le retrait de la prime, je ne partage pas du tout l'idée.
Plus les heures sup' coûtent cher à l'employeur, moins il va en proposer... Se battre contre les collègues qui veulent travailler plus, ça n'est vraiment pas mon idée. Et si les heures sup' sont bien payées, il y a moins besoin d'en faire pour ceux qui ont vraiment besoin d'une rallonge financière.
Tout à fait. Je suis stupéfaite que ce raisonnement logique n'ait pas réussi à forcer une espèce de barrière idéologique : les heures sup c'est mal ! Le devoir d'un syndicat est de défendre les intérêts de ceux qu'il veut représenter. Et l'intérêt d'un travailleur c'est que son travail soit bien rémunéré. Dans tous les métiers les heures sup sont payées 10% ou 25% que les autres heures. On serait la seule profession où ces heures seraient moins fatigantes ?
On tourne en rond. Ce ne sont pas les heures sup qui sont mal c'est l'utilisation des heures sup pour supprimer des postes, bloquant les postes ouverts aux concours (et qu'on ne vienne pas me dire que c'est super parce que les candidats sont mauvais - le "mauvais" vient de la formation bien en amont de la formation supérieure - ou trop peu nombreux et que cela permet de ne pas faire appel à des vacataires, ce qui est totalement faux puisque ce sont là aussi les postes complets supprimés qui conduisent au recrutement de vacataires non formés au détriment de titulaires ou des TZR titulaires) et donc bloquant les possibilités de mutation pour ceux qui sont partis au loin. Oui, que l'on rémunère plus les heures supplémentaires si elles ne sont pas là pour supprimer des postes en aguichant le chaland par une prime. Le travailleur doit être rémunéré, oui, le demandeur d'emploi (ou candidat à un concours) doit pouvoir obtenir un poste. Cette mesure visait à ne pas rémunérer correctement le travailleur en l'obligeant à faire appel aux heures suppl mal payées (même si un peu mieux) et condamnait les postulants à un emploi stable avec un statut correct, sachant que même avec les heures suppl le recours aux contractuels restait le même (c'est même un objectif affiché ce recours aux contractuels, CDIsés ou non).
- Not a PandaHabitué du forum
pop a écrit:merci,
j'espère qu'il repassera,
toutes les interventions sur les plateaux télé sont très pertinentes,
d'où mon adhésion au SNALC.
Sinon je pense que les enseignants feront plus facilement des actions que des manifs à Paris. (compliqué et long pour s'y rendre déjà).
Et il n'y pas de communication sur ces actions ou sur les moyens d'avoir ces information, pour les non syndiqués ou même pour certains syndiqués.
Bien sur, chacun peut démarcher et se renseigner.
Les syndicats arrosent régulièrement nos boîtes académiques pour les grands rendez-vous. Pour les actions plus locales, les informations sont en général transmises par les syndiqués de ton établissement (qui peuvent écrire à l'ensemble des collègues par mail en signant avec leur étiquette syndicale) ou sur les réseaux sociaux.
Les AGs et collectifs locaux/départementaux sont très souvent présents sur beaucoup de réseaux : facebook, twitter, groupes whatsapp, listes de diffusion framabidule, etc...
Se rendre physiquement aux AGs organisées quotidiennement partout en France depuis le début du mouvement aide aussi.
- JacqGuide spirituel
gauvain31 a écrit:Not a Panda a écrit:Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu.
Qui peut encore sérieusement croire que ce gouvernement est prêt à négocier quoique ce soit ?
Le SNALC :lol:
Je ne pense pas, mais penser à en faire partie, oui. Non, nous verrons les habituels jaunes avancer leurs idées d'idiots utiles : temps de concertation sur les emplois du temps en échange d'une baisse des horaires hebdo (ils auront la première partie et pas la seconde), ou la même chose sur l'aide aux devoirs (ils auront l'aide aux devoirs et pas la réduction des horaires), annualisation du temps de travail, responsabilités pédagogiques ou non pédagogiques en plus, au détriment d'autres personnels (COP, Docs, CPE), charges de coordinations, emploi du temps plus allégé sur la semaine (qui permettront le recours aux heures supplémentaires, on y revient) et sur l'année... Avec la CFDT, le SGEN-CFDT, l'UNSA, le SNETAA, on peut tout imaginer, les mesures bobo-pédago à la con qui augmenteront notre temps de travail annuel et donc hebdomadaire, notre temps de présence obligatoire, nos charges de travail etc. Il ne manquera plus que les socialo-macronistes de la FCPE et le tour est joué pour se faire avoir dans tous les domaines et que l'on cède sur tout ce qu'aucun gouvernement veut nous imposer depuis des années.
- popNiveau 6
Not a Panda a écrit:pop a écrit:merci,
j'espère qu'il repassera,
toutes les interventions sur les plateaux télé sont très pertinentes,
d'où mon adhésion au SNALC.
Sinon je pense que les enseignants feront plus facilement des actions que des manifs à Paris. (compliqué et long pour s'y rendre déjà).
Et il n'y pas de communication sur ces actions ou sur les moyens d'avoir ces information, pour les non syndiqués ou même pour certains syndiqués.
Bien sur, chacun peut démarcher et se renseigner.
Les syndicats arrosent régulièrement nos boîtes académiques pour les grands rendez-vous. Pour les actions plus locales, les informations sont en général transmises par les syndiqués de ton établissement (qui peuvent écrire à l'ensemble des collègues par mail en signant avec leur étiquette syndicale) ou sur les réseaux sociaux.
Les AGs et collectifs locaux/départementaux sont très souvent présents sur beaucoup de réseaux : facebook, twitter, groupes whatsapp, listes de diffusion framabidule, etc...
Se rendre physiquement aux AGs organisées quotidiennement partout en France depuis le début du mouvement aide aussi.
En tant que syndiqué je peux transmettre une ou différentes actions dont j'ai connaissance via la boite professionnelle / ent ? Ou il faut être S1 ? ou c'est interdit ?
- DesolationRowEmpereur
Merci Ombre de nous avoir transmis la réponse !
- lemigouNiveau 6
Merci Ombre, pour ton compte rendu.
- BrindIfFidèle du forum
Il faudrait un autre fil pour parler des heures sup'
Tu peux également, sans être syndiqué, proposer une AG sur le temps de pause aux collègues qui le souhaitent, tracter (en signant) dans les casiers, ou demander à ceux qui le veulent de s'inscrire sur une mailing liste.
Je parlais des manifs parisiennes car je trouvais étrange de ne dire qu'il n'y avait quasiment que les "temps forts", mais il y a bien d'autres choses, des rassemblements, des actions, des soirées, des projections de films, etc.
Au nom d'un syndicat, tu peux utiliser le panneau syndical, obligatoire dans ton établissement, et organiser des heures d'info une fois par mois.pop a écrit:En tant que syndiqué je peux transmettre une ou différentes actions dont j'ai connaissance via la boite professionnelle / ent ? Ou il faut être S1 ? ou c'est interdit ?
Tu peux également, sans être syndiqué, proposer une AG sur le temps de pause aux collègues qui le souhaitent, tracter (en signant) dans les casiers, ou demander à ceux qui le veulent de s'inscrire sur une mailing liste.
Il y a demosphere.net, et des groupes par email, whatsapp, signal, etc, qui font tourner les infos. Je me suis inscrite à plusieurs en me rendant à des AG inter établissements, sans couleur syndicale (même si les participants le sont le plus souvent).Sinon je pense que les enseignants feront plus facilement des actions que des manifs à Paris. (compliqué et long pour s'y rendre déjà).
Et il n'y pas de communication sur ces actions ou sur les moyens d'avoir ces information, pour les non syndiqués ou même pour certains syndiqués.
Bien sur, chacun peut démarcher et se renseigner.
Je parlais des manifs parisiennes car je trouvais étrange de ne dire qu'il n'y avait quasiment que les "temps forts", mais il y a bien d'autres choses, des rassemblements, des actions, des soirées, des projections de films, etc.
- Dame JouanneÉrudit
Pour l'instant, les heures supps c'est quand même totalement gagnant pour l'état. D'ailleurs c'est bien pour ça que la deuxième heure obligatoire est passée. Oui, cela empêche de créer des postes et cela en supprime un paquet (je suis bien placée pour le savoir), mais d'autant plus qu'elles coûtent actuellement globalement moins cher. Actuellement, il ne s'agit même plus d'agicher quelques boulimiques d'heures supps, comme c'était le cas il y a 10 ans, mais de considérer que tous les titulaires peuvent faire 2 h de plus que leur service, heures en moyenne moins payées qu'une heure normale. Les rectorat calculent leur DHG ainsi : il y a pour chaque établissement un nombre d'heure supp qui correspond grosso modo à une 1 à 2h supp faite par chaque professeur de l'établissement. C'est un système bien rodé maintenant. Et continuer de sous payer les heures supplémentaires ne peut que contribuer à ce qu'il perdure.Jacq a écrit:mathmax a écrit:BrindIf a écrit:Sur les heures sup', si (je n'y étais pas encore) la CGT a voté pour le retrait de la prime, je ne partage pas du tout l'idée.
Plus les heures sup' coûtent cher à l'employeur, moins il va en proposer... Se battre contre les collègues qui veulent travailler plus, ça n'est vraiment pas mon idée. Et si les heures sup' sont bien payées, il y a moins besoin d'en faire pour ceux qui ont vraiment besoin d'une rallonge financière.
Tout à fait. Je suis stupéfaite que ce raisonnement logique n'ait pas réussi à forcer une espèce de barrière idéologique : les heures sup c'est mal ! Le devoir d'un syndicat est de défendre les intérêts de ceux qu'il veut représenter. Et l'intérêt d'un travailleur c'est que son travail soit bien rémunéré. Dans tous les métiers les heures sup sont payées 10% ou 25% que les autres heures. On serait la seule profession où ces heures seraient moins fatigantes ?
On tourne en rond. Ce ne sont pas les heures sup qui sont mal c'est l'utilisation des heures sup pour supprimer des postes, bloquant les postes ouverts aux concours (et qu'on ne vienne pas me dire que c'est super parce que les candidats sont mauvais - le "mauvais" vient de la formation bien en amont de la formation supérieure - ou trop peu nombreux et que cela permet de ne pas faire appel à des vacataires, ce qui est totalement faux puisque ce sont là aussi les postes complets supprimés qui conduisent au recrutement de vacataires non formés au détriment de titulaires ou des TZR titulaires) et donc bloquant les possibilités de mutation pour ceux qui sont partis au loin. Oui, que l'on rémunère plus les heures supplémentaires si elles ne sont pas là pour supprimer des postes en aguichant le chaland par une prime. Le travailleur doit être rémunéré, oui, le demandeur d'emploi (ou candidat à un concours) doit pouvoir obtenir un poste. Cette mesure visait à ne pas rémunérer correctement le travailleur en l'obligeant à faire appel aux heures suppl mal payées (même si un peu mieux) et condamnait les postulants à un emploi stable avec un statut correct, sachant que même avec les heures suppl le recours aux contractuels restait le même (c'est même un objectif affiché ce recours aux contractuels, CDIsés ou non).
- Marie LaetitiaBon génie
*Ombre* a écrit:Maintenant, mes réflexions sur ce que m'a dit cette personne.
- Concernant 1 et 4, je trouve le pari bien risqué. Ma défiance ne va pas au Snalc, mais au gouvernement. Depuis quand il faut cesser les manifestations pour négocier ? Je pense que le gouvernement escompte qu'il sera bien difficile ensuite de faire repartir un mouvement qui n'a déjà que trop duré à son goût, et je crains qu'il ait raison.
- Je n'ai pas les chiffres de la revalorisation envisagée, mais comme d'autres, quand j'essaie d'estimer le montant réel nécessaire ne serait-ce que pour compenser la réforme des retraites, je suis dubitative.
- Concernant le point 3, je reconnais que je me retrouve face à mes propres contradictions. Le Snalc est un syndicat du corps enseignant, il défend les personnels qu'il représente. Et j'étais très heureuse qu'il le fasse toutes ces dernières années. La CGT est un syndicat engagé dans la lutte sociale, mais, du coup, ce n'est pas lui qui va se faire entendre sur les différentes réformes de l'EN ou les conditions de travail des enseignants. Lisibilité nulle de ce côté. Le Snalc tient ses positions de façon parfaitement cohérente. Le problème, c'est qu'avec la réforme des retraites, on n'est plus dans le contexte des réformes de l'EN, mais dans un bouleversement social terrible, que, personnellement, je ne parviens pas à accepter. Et même en formant l'hypothèse que les négociations aboutiraient à une solution réellement satisfaisante pour les enseignants, si c'est au prix d'une société toujours plus injuste, d'un accroissement des inégalités et d'une paupérisation de toute une partie de la population, je ne suis pas satisfaite. J'arrive à un point de la réflexion où je me dis que le combat que je mène aujourd'hui excède celui que peut porter une syndicat de corps, et qu'il faut sans doute que, pour ce combat-là, je me tourne vers d'autres structures.
En tout cas, pour ma part, je reste mobilisée.
Merci pour tes messages de clarification, *Ombre*. La position du Snalc est ainsi plus compréhensible, même quand on ne la partage pas. Et je suis assez d'accord avec tes doutes exprimés dans tes deux premiers paragraphes.
Pour le reste, je rappellerai quand même une chose: la situation actuelle des retraites d'une part non négligeable de la population, les agriculteurs, les artisans et les commerçants. Actuellement, la retraite d'un artisan ou commerçant tourne dans les faits à 300-400€/mois en moyenne, sans avoir souvent pu capitaliser quoi que ce soit, parce que leur boutique est devenu invendable. Entre le centre des villes désertés au profit des zones commerciales extérieures et les charges fluctuantes et ahurissantes imposées par les caisses sociales, il faut être fou ou ignorant pour s'installer à son compte comme commerçant donc pour reprendre une boutique.
Par ailleurs, même si c'est déplaisant, jusqu'ici, les enseignants avaient plus de chance à la retraite que les salariés touchant le même montant de rémunération qu'eux tout au long de leur carrière.
Donc parler d'un accroissement des inégalités, d'une lutte sociale pour défendre un modèle, il y a là-dedans du faux. Quant à la paupérisation générale, de toute façon, avec ou sans réforme, on y va. On peut se bercer d'illusions en pensant qu'il suffit de faire marcher la planche à billet pour financer les dépenses, on peut crier "de l'argent, il y en a", ça ne changera pas la réalité. Et je dis cela en n'étant pas favorable à cette réforme pour autant.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- SphinxProphète
BrindIf a écrit:
Il y a demosphere.net, et des groupes par email, whatsapp, signal, etc, qui font tourner les infos. Je me suis inscrite à plusieurs en me rendant à des AG inter établissements, sans couleur syndicale (même si les participants le sont le plus souvent).
Je parlais des manifs parisiennes car je trouvais étrange de ne dire qu'il n'y avait quasiment que les "temps forts", mais il y a bien d'autres choses, des rassemblements, des actions, des soirées, des projections de films, etc.
Tu parles des actions engagées par la base, c'est bien aussi mais je parlais de ce à quoi appelaient les syndicats sur leurs sites nationaux. Tout le mois de décembre si j'avais voulu à me rendre à une de ces AG je n'aurais pas su faire (je n'ai d'ailleurs appris leur existence que début janvier, et pourtant j'essaie de me renseigner) : aucune info dans mon établissement puisque aucun de nous n'est délégué syndical, pourtant nous sommes plusieurs à être syndiqués lambda, rien dans mon coin, or je ne pouvais pas aller très loin puisque je n'ai pas de voiture et qu'il n'y avait pas de transports... Je le redis, en tant que syndiquée mouton lambda, je n'ai vu que ce qui était annoncé sur les sites web, à savoir les "temps forts" (souvent annoncés au dernier moment d'ailleurs). Et la presse, puisque c'est de communication et de visibilité qu'il était question dans mon message, n'en voit pas plus que moi. Les AG secrètes annoncées par Signal, en soi ça ne se voit guère...
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- MathadorEmpereur
Sauf que lorsqu'on choisit de passer un concours de la fonction publique d'État c'est généralement pour faire une carrière complète et bénéficier de la pension civile afférente. Les comparaisons ne sont donc pertinentes que sur l'ensemble des payes et des pensions de retraite.Marie Laetitia a écrit:Par ailleurs, même si c'est déplaisant, jusqu'ici, les enseignants avaient plus de chance à la retraite que les salariés touchant le même montant de rémunération qu'eux tout au long de leur carrière.
Qui est prêt à être recruté dans les corps enseignants pour une paye ridicule si ce n'est pour les avantages statutaires et la progression de carrière escomptée ? Au vu des statistiques récentes des concours, pas grand monde.
On pourrait réduire autrement les dépenses liées aux retraites en supposant que cela fût nécessaire. En plafonnant leur montant, par exemple.Marie Laetitia a écrit:Donc parler d'un accroissement des inégalités, d'une lutte sociale pour défendre un modèle, il y a là-dedans du faux. Quant à la paupérisation générale, de toute façon, avec ou sans réforme, on y va. On peut se bercer d'illusions en pensant qu'il suffit de faire marcher la planche à billet pour financer les dépenses, on peut crier "de l'argent, il y en a", ça ne changera pas la réalité. Et je dis cela en n'étant pas favorable à cette réforme pour autant.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Not a PandaHabitué du forum
Sphinx a écrit:BrindIf a écrit:
Il y a demosphere.net, et des groupes par email, whatsapp, signal, etc, qui font tourner les infos. Je me suis inscrite à plusieurs en me rendant à des AG inter établissements, sans couleur syndicale (même si les participants le sont le plus souvent).
Je parlais des manifs parisiennes car je trouvais étrange de ne dire qu'il n'y avait quasiment que les "temps forts", mais il y a bien d'autres choses, des rassemblements, des actions, des soirées, des projections de films, etc.
Tu parles des actions engagées par la base, c'est bien aussi mais je parlais de ce à quoi appelaient les syndicats sur leurs sites nationaux. Tout le mois de décembre si j'avais voulu à me rendre à une de ces AG je n'aurais pas su faire (je n'ai d'ailleurs appris leur existence que début janvier, et pourtant j'essaie de me renseigner) : aucune info dans mon établissement puisque aucun de nous n'est délégué syndical, pourtant nous sommes plusieurs à être syndiqués lambda, rien dans mon coin, or je ne pouvais pas aller très loin puisque je n'ai pas de voiture et qu'il n'y avait pas de transports... Je le redis, en tant que syndiquée mouton lambda, je n'ai vu que ce qui était annoncé sur les sites web, à savoir les "temps forts" (souvent annoncés au dernier moment d'ailleurs). Et la presse, puisque c'est de communication et de visibilité qu'il était question dans mon message, n'en voit pas plus que moi. Les AG secrètes annoncées par Signal, en soi ça ne se voit guère...
Aie, c'est vraiment dommage quand on voit la semaine folle qu'on vient de finir, dans mon bassin en tout cas, avec tellement d'actions chaque jour qu'on a dû sélectionner pour ne pas s'éparpiller.
- BrindIfFidèle du forum
Non, effectivementSphinx a écrit:BrindIf a écrit:
Il y a demosphere.net, et des groupes par email, whatsapp, signal, etc, qui font tourner les infos. Je me suis inscrite à plusieurs en me rendant à des AG inter établissements, sans couleur syndicale (même si les participants le sont le plus souvent).
Je parlais des manifs parisiennes car je trouvais étrange de ne dire qu'il n'y avait quasiment que les "temps forts", mais il y a bien d'autres choses, des rassemblements, des actions, des soirées, des projections de films, etc.
Tu parles des actions engagées par la base, c'est bien aussi mais je parlais de ce à quoi appelaient les syndicats sur leurs sites nationaux. Tout le mois de décembre si j'avais voulu à me rendre à une de ces AG je n'aurais pas su faire (je n'ai d'ailleurs appris leur existence que début janvier, et pourtant j'essaie de me renseigner) : aucune info dans mon établissement puisque aucun de nous n'est délégué syndical, pourtant nous sommes plusieurs à être syndiqués lambda, rien dans mon coin, or je ne pouvais pas aller très loin puisque je n'ai pas de voiture et qu'il n'y avait pas de transports... Je le redis, en tant que syndiquée mouton lambda, je n'ai vu que ce qui était annoncé sur les sites web, à savoir les "temps forts" (souvent annoncés au dernier moment d'ailleurs). Et la presse, puisque c'est de communication et de visibilité qu'il était question dans mon message, n'en voit pas plus que moi. Les AG secrètes annoncées par Signal, en soi ça ne se voit guère...
Il me semble que les 1res AG où je me suis rendue étaient annoncées dans le même courriel que l'appel à la grève par mon syndicat.
Là j'ai rencontré des collègues de lycées proches du mien, qui m'ont informé de plus, et ainsi de suite.
Mais c'est clair qu'au niveau densité des établissements scolaires, et accessibilité à vélo, Paris a une place à part.
- BrindIfFidèle du forum
Certes, mais ce projet ne fait rien de plus pour eux, à ce que je sache... Le fait d'avoir un mininum mensuel autour de 1000 euros pour une carrière complète était déjà dans le projet de 2003, c'est le gouvernement actuel qui choisit de ne mettre cela en place (il ne manque que le décret).Marie Laetitia a écrit:Pour le reste, je rappellerai quand même une chose: la situation actuelle des retraites d'une part non négligeable de la population, les agriculteurs, les artisans et les commerçants. Actuellement, la retraite d'un artisan ou commerçant tourne dans les faits à 300-400€/mois en moyenne, sans avoir souvent pu capitaliser quoi que ce soit, parce que leur boutique est devenu invendable. Entre le centre des villes désertés au profit des zones commerciales extérieures et les charges fluctuantes et ahurissantes imposées par les caisses sociales, il faut être fou ou ignorant pour s'installer à son compte comme commerçant donc pour reprendre une boutique.
...mais une rémunération plus basse que les salariés de même niveau de formation. La retraite "chanceuse" (drôle d'expression, ces retraites se méritent) était une compensation pour encourager des personnes diplômées à faire ce choix de carrière.Par ailleurs, même si c'est déplaisant, jusqu'ici, les enseignants avaient plus de chance à la retraite que les salariés touchant le même montant de rémunération qu'eux tout au long de leur carrière.
En Belgique, où ils ont refusé cette réforme, l'affirmation de départ de l'intersyndicale était que la retraite devait permettre de couvrir les frais d'EPAD.Quant à la paupérisation générale, de toute façon, avec ou sans réforme, on y va. On peut se bercer d'illusions en pensant qu'il suffit de faire marcher la planche à billet pour financer les dépenses, on peut crier "de l'argent, il y en a", ça ne changera pas la réalité. Et je dis cela en n'étant pas favorable à cette réforme pour autant.
C'est une façon d'envisager les choses tellement différente de celle qui est abordée dans les médias français !
Il ne s'agit pas forcément de faire marcher la planche à billet, mais de constater qu'il n'y a pas tant d'urgence à réformer, que des alternatives solides et pas si coûteuses existent, et que des montants comparables à ce qui sera nécessaire d'ici une dizaine d'années pour maintenir le principe du système actuel sont déjà budgétisés chaque année pour d'autres objectifs, donc oui, on parle bien de choix de société.
- 15 octobre 2013 : grève contre la réforme des retraites à l'appel des féndération SUD, FO et CGT.
- Force ouvrière lance une pétition contre le projet de réforme des retraites
- Grève contre la réforme des retraites à partir du 05/12.
- Grève unitaire du 17 décembre 2019 contre la réforme des retraites
- Journée de mobilisation le 11 juin
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum