Page 1 sur 2 • 1, 2
- Invité14Expert
C'est ce qui en est ressortie après avoir vu ma psy. Bon je le savais.
C'est sur que quand on rentre le soir , on a encore du boulot, idem les week end et les vacances...Donc difficile de ne pas penser "élèves"
Mais pour moi cela prend trop de place. Ce n'est pas tant le boulot qui me prend du temps mais comme je suis trèèèèèès anxieuse , je cogite sans cesse, rumine .
J'ai eu des débuts très difficiles dans le métier et cela m'a marqué(pas d'aide de tuteur, chef d'établissements cassants, parents ...). D'où un manque de confiance et ce malgré 10 ans d'ancienneté.
Ici, je lis que beaucoup le monde a des élèves gênants omais moi je me dit tout le temps que c'est de ma faute et je me dévalorise.
Il est vrai que ce métier ne me passionne pas ( en changer? à voir... étant de nature angoissée, ailleurs ne serait peut etre pas mieux...)
Ma psy me dit de trouver d'autres sources d'épanouissement à côté.
Je fais des activités(sport, art floral, broderie..., et je vais commencer la sophrologie) mais il est vrai que dans ce métier, être seule quand on rentre le soir n'est pas toujours facile non plus.
Et vous, arrivez vous à laisser le boulot de côté?
C'est sur que quand on rentre le soir , on a encore du boulot, idem les week end et les vacances...Donc difficile de ne pas penser "élèves"
Mais pour moi cela prend trop de place. Ce n'est pas tant le boulot qui me prend du temps mais comme je suis trèèèèèès anxieuse , je cogite sans cesse, rumine .
J'ai eu des débuts très difficiles dans le métier et cela m'a marqué(pas d'aide de tuteur, chef d'établissements cassants, parents ...). D'où un manque de confiance et ce malgré 10 ans d'ancienneté.
Ici, je lis que beaucoup le monde a des élèves gênants omais moi je me dit tout le temps que c'est de ma faute et je me dévalorise.
Il est vrai que ce métier ne me passionne pas ( en changer? à voir... étant de nature angoissée, ailleurs ne serait peut etre pas mieux...)
Ma psy me dit de trouver d'autres sources d'épanouissement à côté.
Je fais des activités(sport, art floral, broderie..., et je vais commencer la sophrologie) mais il est vrai que dans ce métier, être seule quand on rentre le soir n'est pas toujours facile non plus.
Et vous, arrivez vous à laisser le boulot de côté?
- littlemaryDoyen
Sincèrement, je n'arrive à laisser le boulot de côté que depuis que j'ai des enfants...L'arrivée de BB1 m'a appris à énormément relativiser et à comprendre que j'avais d'autres priorités !
Bon courage !
Bon courage !
- leyadeEsprit sacré
Je suis plutôt d'ac avec ta psy, pendant des années le boulot me minait le soir, du coup je ne faisais rien d'autre, en pensant ne pas en avoir le temps, alors que le cheminement est inverse : à faire deux trois trucs à côté, ça m'a aidé à me vider la tête, à "couper" du boulot une fois rentrée....
Le sport, l'art floral, la broderie, c'est bien, ça ne t'aide pas à penser à autre chose?
Le sport, l'art floral, la broderie, c'est bien, ça ne t'aide pas à penser à autre chose?
- MSFidèle du forum
C'est en effet difficile,tant est si bien que quand je ne travaille pas le WE, j'ai l'impression d'être une mauvaise prof. Contrairement à toi, j'adore mon métier et mes centres d'intérêt y sont reliés ( ciné, lecture...). Je fais quand même du sport.
_________________
Pas de deuxième année d'IUFM!
- Reine MargotDemi-dieu
je dirais qu'avoir qqch à côté c'est vital. je passe 4 ou 5 h avec les élèves par semaine, je fais ce qu'il faut (enfin j'essaie) pour les gérer et faire cours, et en dehors j'ai plein de trucs: agreg, syndicalisme, lecture, ciné...je pense que ça aide à tenir de faire autre chose pour ne pas ressasser, et bien cloisonner les choses.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- margeNiveau 2
Oui, le problème de ce métier est qu'il peut facilement envahir le temps libre, quand on en a...On peut toujours améliorer nos cours, creuser, réfléchir, corriger, sans jamais être satisfait. Personnellement, je regrette que seuls les très gros problèmes de santé qui ont touché mon père l'année dernière m'aient permis de relativiser la place du travail au quotidien (j'ai passé bcp de tps auprès de lui). En d'autres termes, je ne me serais jamais sentie autorisée à limiter la place du travail dans ma vie sans ce drame...
- NestyaEsprit sacré
Moi j'ai Neoprofs pour décompresser. C'est mieux qu'une thérapie, et en plus, c'est gratuit! J'expose mes problèmes sur le forum (voir le post sur les 6e), et après je tourne la page. Je passe beaucoup de temps sur le forum, non pas pour me rassurer mais par plaisir. Je ne sais pas comment je vivrais mes problèmes professionnels si je n'avais le forum pour m'exprimer.
_________________
"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- Invité14Expert
Oui ce forum est génial car on voit qu'on n'est pas seul à avoir tel ou tel situation problème.
Mes activités ne commencent que la semaine prochaine donc j'ai hâte et j'espère que cela va m'aider.
Mais je devrais faire un assez gros travail sur moi pour évacuer ces angoisses et ces ruminations constantes .
Mes activités ne commencent que la semaine prochaine donc j'ai hâte et j'espère que cela va m'aider.
Mais je devrais faire un assez gros travail sur moi pour évacuer ces angoisses et ces ruminations constantes .
- leyadeEsprit sacré
chanig a écrit:
Mais je devrais faire un assez gros travail sur moi pour évacuer ces angoisses et ces ruminations constantes .
Réfléchir aux situations-problèmes est sain, dans le sens où c'est le meilleur moyen d'y trouver des solutions, mais ruminer est stérile : cogiter sur une nouvelle façon de punir tes élèves, oui, remâchonner les soucis en revisualisant la scène dans laquelle Kévin Laffreux a ricané dans ton dos non, ça ne fait pas avancer le schmilblick.
- lulucastagnetteEmpereur
Quand j'ai commencé à bosser, je me suis vite rendue compte que je ne tiendrais pas si je laissais le boulot me bouffer. Je pensais sans cesse au boulot, après une heure, je décortiquais chaque petit incident. Un petit bavardage pouvait me pourrir la soirée. Quand j'y repense, j'en rigole car j'avais une 2nde toute gentille très disciplinée. D'ailleurs je me dis souvent que j'ai eu de la chance de faire mon stage dans ces conditions (vu que ma tutrice était Fantomas).
Maintenant avec le temps je prends beaucoup de recul. J'adore ce job, j'aime le contact avec les élèves, le plus souvent je bosse avec eux dans la bonne humeur sans avoir à faire la police, ça roule quoi. Je me force à déconnecter du boulot dès que je prends la route. J'ai 1h de route pour rentrer chez moi, ça me suffit largement pour passer du boulot à la vie privée.
Je pense que c'est au fil des années et avec l'expérience qu'on apprend à prendre du recul.
Et rien de tel que le sport pour se vider la tête !!
Maintenant avec le temps je prends beaucoup de recul. J'adore ce job, j'aime le contact avec les élèves, le plus souvent je bosse avec eux dans la bonne humeur sans avoir à faire la police, ça roule quoi. Je me force à déconnecter du boulot dès que je prends la route. J'ai 1h de route pour rentrer chez moi, ça me suffit largement pour passer du boulot à la vie privée.
Je pense que c'est au fil des années et avec l'expérience qu'on apprend à prendre du recul.
Et rien de tel que le sport pour se vider la tête !!
- SaraswatiNeoprof expérimenté
Exact, et pas seulement "couper" mais mieux gérer le travail et le temps (ou le temps de travail) je trouve.leyade a écrit:Je suis plutôt d'ac avec ta psy, pendant des années le boulot me minait le soir, du coup je ne faisais rien d'autre, en pensant ne pas en avoir le temps, alors que le cheminement est inverse : à faire deux trois trucs à côté, ça m'a aidé à me vider la tête, à "couper" du boulot une fois rentrée....
Je me laisse facilement envahir, pour ne pas dire déborder, par le boulot.
Pas mentalement par des pb avec des élèves que je ressasserais, car étant TZR j'en ai souvent changé donc j'ai vite appris à laisser de côté les tracas une fois la porte du collège passée. Aujourd'hui ça ne m'affecte plus chez moi, je ne rumine pas sur des gamins pendant des heures.
Mais au niveau du boulot, j'ai l'impression que tant que j'ai du temps devant moi, je bosse, donc je ne suis pas efficace car je traîne. J'ai toujours été lente de toute façon (la preuve, même au bac français je n'ai pas terminé mon commentaire composé !).
Mauvaise gestion du temps = insatisfaction = mauvaise humeur !
Mon remède c'est de faire des choses à côté, je sais que plus j'en fais et mieux je me porte, au moins ça m'évite d'être toujours dans mes cours et copies. Parfois je me dis que j'en fais trop à côté, que je peux pas être partout à la fois, mais ces trucs là me "sauvent" en quelque sorte, et j'apprends à gérer avec le temps qu'il me reste, je suis plus efficace.
Chanig, déjà tu fais une thérapie donc tu vas vite aller mieux, et si tu te tiens bien à tes activités je pense que tu seras beaucoup mieux dans tes pompes dès la semaine prochaine.
- Invité14Expert
Merci pour vos témoignages.
Oui j'ai décidé en juin d'aller voir quelqu'un pour parler de cette "obsession" du boulot.
Comme je le disais, par le passé ,j'ai eu des problèmes de discipline. Je rentrais en pleurant. Mais je n'ai pas vraiment cherché ,à cette époque, des solutions pour améliorer les relations avec les élèves.
En fait, je ne savais pas comment faire car pas du tout à l'aise face à un public. Et forcément, les problèmes ont réitéré les années après.Il m'aura alors fallu du temps pour m'affirmer de plus en plus mais ce passé très "traumatisant" me revient toujours à l'esprit.
Chaque année, j'ai du mal avec une classe ( les autres, je gère pas trop mal) mais chez moi tout prend de l'ampleur .
Mon humeur du soir dépend de ma journée : un souci avec un classe et c'est la soirée gâchée
je sais qu'il va falloir que je décroche de mon boulot si je veux encore continuer à enseigner.
Je précise qu'en 10 ans de carrière , je n'ai pris qu'un arrêt de 1 mois il y a 7 ans pour baisse de moral
Oui j'ai décidé en juin d'aller voir quelqu'un pour parler de cette "obsession" du boulot.
Comme je le disais, par le passé ,j'ai eu des problèmes de discipline. Je rentrais en pleurant. Mais je n'ai pas vraiment cherché ,à cette époque, des solutions pour améliorer les relations avec les élèves.
En fait, je ne savais pas comment faire car pas du tout à l'aise face à un public. Et forcément, les problèmes ont réitéré les années après.Il m'aura alors fallu du temps pour m'affirmer de plus en plus mais ce passé très "traumatisant" me revient toujours à l'esprit.
Chaque année, j'ai du mal avec une classe ( les autres, je gère pas trop mal) mais chez moi tout prend de l'ampleur .
Mon humeur du soir dépend de ma journée : un souci avec un classe et c'est la soirée gâchée
je sais qu'il va falloir que je décroche de mon boulot si je veux encore continuer à enseigner.
Je précise qu'en 10 ans de carrière , je n'ai pris qu'un arrêt de 1 mois il y a 7 ans pour baisse de moral
- HamletteFidèle du forum
littlemary a écrit:Sincèrement, je n'arrive à laisser le boulot de côté que depuis que j'ai des enfants...L'arrivée de BB1 m'a appris à énormément relativiser et à comprendre que j'avais d'autres priorités !
Bon courage !
Idem ! Surtout que la grossesse s'est mal passée, donc j'ai vite revu mes priorités. Aujourd'hui je peux dire que mon travail n'est qu'un travail, alors qu'avant je ne voulais même pas admettre cette vision des choses !
Evidemment, je pense qu'un prof ne parviendra jamais à considérer ses problèmes de boulot comme de simples dossiers à oublier en rentrant chez soi. J'avais écrit un texte là dessus : http://mushroom.mabulle.com/index.php/2008/09/13/156880-des-chemises-cartonnees-a4
Mais il y a un équilibre possible, c'est certain. Et si faire un enfant n'est pas à ton programme, je suis sûre que d'autres choses peuvent devenir tes priorités ; mais je crois qu'il faut quelque chose de fort, de grand, de vraiment important à tes yeux, pas seulement un loisir (même si c'est nécessaire aussi). Un peu d'humanitaire par exemple, un projet altruiste, ou un autre projet personnel vraiment important pour toi.
- DaphnéDemi-dieu
Il faut se discipliner pour ne pas se laisser accaparer par le travail car en plus une grosse partie de notre travail se fait chez nous, on ne coupe pas comme dans d'autres métiers où on va bosser et puis en sortant c'est fini.
J'ai pris l'habitude de laisser les problèmes et soucis du boulot à la porte de l'établissement, une fois que je suis dans ma voiture c'est terminé je suis ailleurs. Et j'aime bien avoir de la route à faire, ça me vide de rouler pour rentrer, parfois on rentre à plusieurs et on rigole un bon coup même des âneries des élèves mais on dédramartise, on voit qu'on a les mêmes problèmes alors on fait avec et on se soutient.
Et c'est vrai qu'une vie de famille, avec le quotidien à gérer fait relativiser.
Et/ou néoprofs ..........aussi
J'ai pris l'habitude de laisser les problèmes et soucis du boulot à la porte de l'établissement, une fois que je suis dans ma voiture c'est terminé je suis ailleurs. Et j'aime bien avoir de la route à faire, ça me vide de rouler pour rentrer, parfois on rentre à plusieurs et on rigole un bon coup même des âneries des élèves mais on dédramartise, on voit qu'on a les mêmes problèmes alors on fait avec et on se soutient.
Et c'est vrai qu'une vie de famille, avec le quotidien à gérer fait relativiser.
Et/ou néoprofs ..........aussi
- snizNiveau 1
La solution idéale pour se vider la tête : la méditation vipassana. Pas facile à pratiquer, pas toujours agréable non plus à pratiquer, mais les effets sont fulgurants. Par contre, il faut prendre sur ses vacances pour l'apprendre vu que ça se déroule en cours de 10 jours dans un centre près d'Auxerre (100% gratuit ! - donation libre à la fin).
Je pratique ça depuis presque deux ans, et ça a complètement transformé ma vie.
L'année dernière j'étais contractuel pour la première fois, et j'ai été jeté dans la fosse sans préparation, sans filet et sans tuteur... J'en ai pas mal bavé avec une classe. Ils disaient mon nom tout fort dans la cour quand je passais... Et pourtant, j'ai réussi à garder la tête froide et à ne pas être stressé du tout chez moi, et toujours arriver devant les élèves avec énergie.
Toutes les infos sont là : http://www.french.dhamma.org/
Je pratique ça depuis presque deux ans, et ça a complètement transformé ma vie.
L'année dernière j'étais contractuel pour la première fois, et j'ai été jeté dans la fosse sans préparation, sans filet et sans tuteur... J'en ai pas mal bavé avec une classe. Ils disaient mon nom tout fort dans la cour quand je passais... Et pourtant, j'ai réussi à garder la tête froide et à ne pas être stressé du tout chez moi, et toujours arriver devant les élèves avec énergie.
Toutes les infos sont là : http://www.french.dhamma.org/
- EoleNiveau 9
littlemary a écrit:Sincèrement, je n'arrive à laisser le boulot de côté que depuis que j'ai des enfants...L'arrivée de BB1 m'a appris à énormément relativiser et à comprendre que j'avais d'autres priorités !
Bon courage !
Idem ! par ailleurs, c'est comme ça que j'ai appris à travailler bien plus vite !
- AbraxasDoyen
Quelques conseils du vieux croulant que je suis…
1. Adopter la solution Daphné : les problèmes purement scolaires, laissez-les au collège en sortant (je conseille bien aux élèves de laisser leurs problèmes personnels à l'entrée, quand ils viennent en classe : en cours, je ne connais que le petit Bond James, pas James Bond — c'est pareil pour nous).
2. Evitez absolument de travailler le soir. Je défie qui que ce soit de baiser le cœur en fête après la correction de trente copies lamentables.
J'ai choisi, dès le début de ma carrière, de travailler le matin — tôt. Les copies, c'est entre trois et six. Avant que les autres ne se lèvent. Le WE aussi — mais dans la journée, je n'en parle jamais, sinon pour lire un bouquin, chercher une référence — des détails qui s'ordonnent tout seuls.
D'ailleurs, le travail annexe d'écriture, c'est aussi la nuit. Splendeur des ombres quand tout ce qui luit c'est l'écran de mon Mac.
1. Adopter la solution Daphné : les problèmes purement scolaires, laissez-les au collège en sortant (je conseille bien aux élèves de laisser leurs problèmes personnels à l'entrée, quand ils viennent en classe : en cours, je ne connais que le petit Bond James, pas James Bond — c'est pareil pour nous).
2. Evitez absolument de travailler le soir. Je défie qui que ce soit de baiser le cœur en fête après la correction de trente copies lamentables.
J'ai choisi, dès le début de ma carrière, de travailler le matin — tôt. Les copies, c'est entre trois et six. Avant que les autres ne se lèvent. Le WE aussi — mais dans la journée, je n'en parle jamais, sinon pour lire un bouquin, chercher une référence — des détails qui s'ordonnent tout seuls.
D'ailleurs, le travail annexe d'écriture, c'est aussi la nuit. Splendeur des ombres quand tout ce qui luit c'est l'écran de mon Mac.
- VioletEmpereur
Excellents conseils sans nul doute Abraxas... mais si mon esprit trouve que vous êtes dans le vrai, mon corps, lui, ne tiendrait jamais s'il devait se lever à 3H tous les matins...c'est bien là mon souci.
Quelle chance ce doit être d'avoir besoin de peu de sommeil !
Quelle chance ce doit être d'avoir besoin de peu de sommeil !
- AbraxasDoyen
Tous les matins, n'exagérons pas. Mais aussi souvent que nécessaire (et même assez souvent par pur plaisir). Mais je me couche tôt — vers 11h.
- VioletEmpereur
Oui, moi aussi je me couche tôt... vers 22H30 ou 23H mais me lever à 6H est déjà difficile...
Je crois que nous ne sommes pas égaux devant le sommeil... j'adorerais n'avoir besoin que de 4 heures pour recharger mes batteries.
Je crois que nous ne sommes pas égaux devant le sommeil... j'adorerais n'avoir besoin que de 4 heures pour recharger mes batteries.
- AbraxasDoyen
Je ne m'en flatte pas : j'en profite, c'est tout. C'est une donnée biologique, comme la couleur des cheveux. Vous tirez une gloire particulière d'être brune — ou blonde ?
- Reine MargotDemi-dieu
Moi non plus je ne pourrais pas me lever à 3h en me couchant pourtant tôt vers 22-23h. Par contre comme Abraxas je suis du matin (et de la journée en général), je travaille mieux le matin, et me lève d'ailleurs à 6h le lundi alors que je n'ai pas cours pour 'lagreg.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- rudieNiveau 5
Chanig,
Je crois me lire moi-même en lisant ton message : prof depuis 10 ans, et un métier qui me "bouffe" littéralement au point que je n'en dors plus la nuit (réveils nocturnes toutes les nuits vers 2 heures du matin et j'ai besoin d'énormément de sommeil) . J'en ai parlé à mon médecin qui m'a conseillé le sport , certes, malgré plusieurs heures de pratique par semaine, je cogite ne supportant pas que tout ne soit pas parfait dans mes cours . Et pourtant j'ai une adorable fille de six ans ! La solution : un petit frère ? Non ! Je ne me sens pas capable de tout gérer et reprendre à zéro . Le travail fera de ma fille un enfant unique ...
Il ne me reste plus qu'à prier pour gagner au loto . L'espoir fait vivre !
Rudie
Je crois me lire moi-même en lisant ton message : prof depuis 10 ans, et un métier qui me "bouffe" littéralement au point que je n'en dors plus la nuit (réveils nocturnes toutes les nuits vers 2 heures du matin et j'ai besoin d'énormément de sommeil) . J'en ai parlé à mon médecin qui m'a conseillé le sport , certes, malgré plusieurs heures de pratique par semaine, je cogite ne supportant pas que tout ne soit pas parfait dans mes cours . Et pourtant j'ai une adorable fille de six ans ! La solution : un petit frère ? Non ! Je ne me sens pas capable de tout gérer et reprendre à zéro . Le travail fera de ma fille un enfant unique ...
Il ne me reste plus qu'à prier pour gagner au loto . L'espoir fait vivre !
Rudie
- DinaaaExpert spécialisé
J'ai connu ça au tout début, ça a duré 2 ans, et puis j'ai eu un fils et je me suis dit qu'entre les gosses et le travail, j'allais bientôt oublier de vivre.
Depuis, c'est radical, je me suis fixé des horaires de travail, et je m'y tiens : 8h30 - 17h30 X 4 jours, ça fait 36h de travail hebdo, comme je suis sensée être à 80% ça me semble largement suffisant ! Je fais mes 14h au collège, le reste c'est aussi au collège ou à la maison (je n'ai pas de temps de transport, ça aide) et je ne perds pas de temps à bavasser en salle des profs le midi : je bosse !
En revanche, je ne fais RIEN le soir, RIEN le mercredi, RIEN le we : j'ai demandé et obtenu mon lundi matin, ce qui me permet de ne vraiment pas penser au collège le we.
Rien de tel que de déconnecter totalement 2 jours pour être dans une forme olympique le lundi.
Depuis, c'est radical, je me suis fixé des horaires de travail, et je m'y tiens : 8h30 - 17h30 X 4 jours, ça fait 36h de travail hebdo, comme je suis sensée être à 80% ça me semble largement suffisant ! Je fais mes 14h au collège, le reste c'est aussi au collège ou à la maison (je n'ai pas de temps de transport, ça aide) et je ne perds pas de temps à bavasser en salle des profs le midi : je bosse !
En revanche, je ne fais RIEN le soir, RIEN le mercredi, RIEN le we : j'ai demandé et obtenu mon lundi matin, ce qui me permet de ne vraiment pas penser au collège le we.
Rien de tel que de déconnecter totalement 2 jours pour être dans une forme olympique le lundi.
- Invité14Expert
Cela fait 3 ou 4 ans que je ne travalle pas après diner. Mais quand je rentre, le soir je bosse jusqu à 19 h00, je travaille aussi tout le mercredi après midi ( chez moi) et bien souvent le sameddi matin et le dimanche matin . Il n'y a pass si longtemps, je bossais tout le samedi et le dimanche matin !
Maintenant, le samedi après midi, c'est shopping ( pour dépenser mes sousous durement gagnés
Mais me lever à 3 h du matin . J'en suis à la moitié de ma nuit!
Maintenant, le samedi après midi, c'est shopping ( pour dépenser mes sousous durement gagnés
Mais me lever à 3 h du matin . J'en suis à la moitié de ma nuit!
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum