- MathadorEmpereur
En tout cas, tu peux remplir le défi n°1 avec.Iliana a écrit:En ce qui concerne l'item 50, c'est forcément un roman, ou ça peut être une nouvelle ?
Je pense aux Deux Soeurs de Zweig, que j'ai dans ma bibliothèque (en folio à 2 euros, c'est vraiment court).
- FrisouilleEnchanteur
Pointàlaligne a écrit:Poupoutch a écrit:Quelques petites questions sur certains défis :
- Pour le livre traduit du néerlandais, j'en ai un en cours mais en VO. Je peux le compter ? (j'entends bien que c'est dommage, car peu pourraient le lire, mais... J'ai déjà le beaucoup d'auteurs néerlandais et on n'en traduit pas tant que cela.)
- pour le livre sur l'abandon, l'abandon d'un animal, ça fonctionne hein ?
Je dirais que :
-oui
-et oui.
J'entame le défi avec l'effrayante Cosmologie des monstres de Shaun Hamill, qui peut être un "livre qui fait peur" mais que je vais caser en livre contenant une métamorphose, à cause de scènes traumatisantes que je ne spoilerai pas. C'est un livre que les fans de Lovecraft aimeront, et ceux qui ne le connaissent pas apprendront à prononcer chtulu. Mais c'est aussi davantage qu'un livre d'horreur, plus qu'un livre d'hommage au genre et plus qu'un livre à la structure narrative travaillée. Je conseille sa lecture (en plein jour)...
Oh, tu me donnes envie. J'ai découvert cette année Lovecraft et totalement subi une fascination pour son univers. Je n'arrive pourtant pas à analyser à quoi tient la séduction de son écriture.
Je chercherai celui-ci, merci.
Je note également pour le livre d'Elisabeth Gille, je garde un souvenir puissant de Suite française.
Merci!!
- Volo'Neoprof expérimenté
27. Un livre dans lequel se produit une métamorphose - David Diop, Frère d'âme
Sur la forme, j'ai apprécié retrouver les traces de l'écriture africaine qui est très rythmée et très chantante. Des phrases sont scandées, reviennent sans cesse dans le récit au fil de l'ouvrage. Le vocabulaire est plutôt brute et les phrases sont sans détours. Sur le fond, j'ai trouvé cet ouvrage entraînant - ce qui est aussi le fait de sa forme - avec un mélange entre Première Guerre mondiale et tranchées dans le nord de la France, héritage colonialiste et scansion animiste. Par contre, j'ai été assez surpris par la fin qui est, selon moi, précipitée. Alors même que le récit s'installe dans un autre lieu, fait voyager le lecteur, je trouve que Diop précipite en quatre à cinq chapitres la fin de son livre. C'est là que se déroule la métamorphose qui est en lien avec l'animisme.
La lecture est agréable et rapide (petit ouvrage de 140 pages environ).
La lecture est agréable et rapide (petit ouvrage de 140 pages environ).
- PoupoutchModérateur
Et hop ! Défi no 9 achevé. Un roman sur le thème de l'abandon : Les mémoires d'un chat de Hiro Arikawa, aux éditions actes sud.
Bon, il faut passer outre la couverture plutôt moche de ce bouquin, mais ensuite, c'est une bonne lecture de vacances.
Un chat errant raconte comment il a été adopté par un jeune humain, et comment cet humain, qui se voit ensuite forcé de l'abandonner, part avec lui dans un road-trip à la recherche de son futur propriétaire.
Le fait que l'histoire soit racontée du point de vue du chat est amusant. Et, si le livre est plein d'humour, j'ai aussi bien pleuré (je suis une "dingue de chats" comme dit le chat du livre, et je me suis peut-être un peu projetée parfois).
J'ai fini le livre en deux jours, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps, ça se lit vite et c'est une lecture plutôt légère.
Voilà !
Bon, il faut passer outre la couverture plutôt moche de ce bouquin, mais ensuite, c'est une bonne lecture de vacances.
Un chat errant raconte comment il a été adopté par un jeune humain, et comment cet humain, qui se voit ensuite forcé de l'abandonner, part avec lui dans un road-trip à la recherche de son futur propriétaire.
Le fait que l'histoire soit racontée du point de vue du chat est amusant. Et, si le livre est plein d'humour, j'ai aussi bien pleuré (je suis une "dingue de chats" comme dit le chat du livre, et je me suis peut-être un peu projetée parfois).
J'ai fini le livre en deux jours, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps, ça se lit vite et c'est une lecture plutôt légère.
Voilà !
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- DorineHabitué du forum
Volo' a écrit:27. Un livre dans lequel se produit une métamorphose - David Diop, Frère d'âmeSur la forme, j'ai apprécié retrouver les traces de l'écriture africaine qui est très rythmée et très chantante. Des phrases sont scandées, reviennent sans cesse dans le récit au fil de l'ouvrage. Le vocabulaire est plutôt brute et les phrases sont sans détours. Sur le fond, j'ai trouvé cet ouvrage entraînant - ce qui est aussi le fait de sa forme - avec un mélange entre Première Guerre mondiale et tranchées dans le nord de la France, héritage colonialiste et scansion animiste. Par contre, j'ai été assez surpris par la fin qui est, selon moi, précipitée. Alors même que le récit s'installe dans un autre lieu, fait voyager le lecteur, je trouve que Diop précipite en quatre à cinq chapitres la fin de son livre. C'est là que se déroule la métamorphose qui est en lien avec l'animisme.
La lecture est agréable et rapide (petit ouvrage de 140 pages environ).
J'ai également été décue par la fin un peu tirée par les cheveux.
Poupoutch a écrit:Et hop ! Défi no 9 achevé. Un roman sur le thème de l'abandon : Les mémoires d'un chat de Hiro Arikawa, aux éditions actes sud.
Bon, il faut passer outre la couverture plutôt moche de ce bouquin, mais ensuite, c'est une bonne lecture de vacances.
Un chat errant raconte comment il a été adopté par un jeune humain, et comment cet humain, qui se voit ensuite forcé de l'abandonner, part avec lui dans un road-trip à la recherche de son futur propriétaire.
Le fait que l'histoire soit racontée du point de vue du chat est amusant. Et, si le livre est plein d'humour, j'ai aussi bien pleuré (je suis une "dingue de chats" comme dit le chat du livre, et je me suis peut-être un peu projetée parfois).
J'ai fini le livre en deux jours, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps, ça se lit vite et c'est une lecture plutôt légère.
Voilà !
Je note, j'aime beaucoup les chats et pour l'instant, je n'ai rien pour le défi 9.
- Volo'Neoprof expérimenté
Dorine a écrit:Volo' a écrit:27. Un livre dans lequel se produit une métamorphose - David Diop, Frère d'âmeSur la forme, j'ai apprécié retrouver les traces de l'écriture africaine qui est très rythmée et très chantante. Des phrases sont scandées, reviennent sans cesse dans le récit au fil de l'ouvrage. Le vocabulaire est plutôt brute et les phrases sont sans détours. Sur le fond, j'ai trouvé cet ouvrage entraînant - ce qui est aussi le fait de sa forme - avec un mélange entre Première Guerre mondiale et tranchées dans le nord de la France, héritage colonialiste et scansion animiste. Par contre, j'ai été assez surpris par la fin qui est, selon moi, précipitée. Alors même que le récit s'installe dans un autre lieu, fait voyager le lecteur, je trouve que Diop précipite en quatre à cinq chapitres la fin de son livre. C'est là que se déroule la métamorphose qui est en lien avec l'animisme.
La lecture est agréable et rapide (petit ouvrage de 140 pages environ).
J'ai également été décue par la fin un peu tirée par les cheveux.
Je n'ai vraiment pas compris. En plus un chapitre apparaît de nulle part avec un nouveau point de vue à la première personne alors même que le récit est à la première personne. Je n'ai vraiment pas compris l'intérêt et j'ai été perdu. J'ai compris les quatre-cinq derniers chapitres grâce à la toute fin où la révélation est faite sur l'identité du second point de vue.
Poupoutch, c'est le vert de la couverture que tu n'apprécies pas ou la tête de psychopathe du chat ?
Poupoutch, c'est le vert de la couverture que tu n'apprécies pas ou la tête de psychopathe du chat ?
- gregforeverGrand sage
Je suis en train de lire Les Testaments de M.Atwood, la suite de la servante écarlate qu'on m'a offert pour Noël et jusqu'ici ça me plaît bien, d'avoir différents points de vue sur l'histoire, dont Tante Lydia. A mon avis ça peut rentrer dans plein de catégories, si ça tente quelqu'un:
3. Transmettre (ou Hériter). (les testaments)
9. Un roman sur le thème de l'abandon. (§Bébé Nicole)
23. Un livre évoquant un épisode biblique (réécriture ou simple clin d'œil). Plusieurs références directes
25. Un livre qui fait peur. Des épisodes glaçants
28. Femmes fortes. Toutes ou presque!
29. Pardonner (ou pas). (je ne spoile rien!)
30. Silence. (imposé ou choisi)
31. Fin d'un monde.(Galaad/Gilead)
3. Transmettre (ou Hériter). (les testaments)
9. Un roman sur le thème de l'abandon. (§Bébé Nicole)
23. Un livre évoquant un épisode biblique (réécriture ou simple clin d'œil). Plusieurs références directes
25. Un livre qui fait peur. Des épisodes glaçants
28. Femmes fortes. Toutes ou presque!
29. Pardonner (ou pas). (je ne spoile rien!)
30. Silence. (imposé ou choisi)
31. Fin d'un monde.(Galaad/Gilead)
- *Ombre*Grand sage
Volo' a écrit:27. Un livre dans lequel se produit une métamorphose - David Diop, Frère d'âmeSur la forme, j'ai apprécié retrouver les traces de l'écriture africaine qui est très rythmée et très chantante. Des phrases sont scandées, reviennent sans cesse dans le récit au fil de l'ouvrage. Le vocabulaire est plutôt brute et les phrases sont sans détours. Sur le fond, j'ai trouvé cet ouvrage entraînant - ce qui est aussi le fait de sa forme - avec un mélange entre Première Guerre mondiale et tranchées dans le nord de la France, héritage colonialiste et scansion animiste. Par contre, j'ai été assez surpris par la fin qui est, selon moi, précipitée. Alors même que le récit s'installe dans un autre lieu, fait voyager le lecteur, je trouve que Diop précipite en quatre à cinq chapitres la fin de son livre. C'est là que se déroule la métamorphose qui est en lien avec l'animisme.
La lecture est agréable et rapide (petit ouvrage de 140 pages environ).
J'ai beaucoup aimé cet ouvrage. Il y a de vraies trouvailles sur le plan linguistique, aux effets poétiques saisissants. Par exemple, le narrateur est un tirailleur sénégalais qui traduit tout littéralement et, dans sa bouche, le no man's land devient "la terre à personne" pour laquelle il faut aller se battre et mourir, révélant l'absurdité et l'horreur de cette guerre des tranchées. Et, comme tu le dis, toute cette prose scandée, fondée sur la formule, qui évoque l'art des griots.
- DorineHabitué du forum
Je suis d'accord avec toi, Ombre, l'écriture est originale, l'histoire touchante mais la fin déstabilisante. En discutant avec les collègues, on a constaté qu'on avait des interprétations différentes.
- EloahExpert spécialisé
J'ai terminé The Wicked Deep de Shea Ernshaw pour le défi 22 (un livre en français dont le titre est dans une autre langue) et je vous le conseille ! C'est un roman jeunesse bien écrit (bien traduit), avec une plume souvent poétique. La narratrice est une adolescente qui vit seule avec sa mère sur une île isolée près d'un port dont la population augmente fortement chaque année en juin pour la Swan Season. En effet, une légende vieille de près de 200 ans raconte que trois sœurs, accusées de sorcellerie et exécutées, reviennent hanter le petit port chaque année pour se venger des hommes qui les ont persécutées. Elles s'emparent du corps de trois jeunes filles et charment de jeunes hommes jusqu'à les attirer dans la mer où ils se noient. La narratrice, qui souffre de la disparition inexpliquée de son père, ne supporte plus de voir cette Swan Season arriver, de savoir que des jeunes hommes vont encore mourir.
Ce roman n'a pas été le coup de cœur attendu mais une lecture plaisante dont l'atmosphère est assez immersive.
La couverture du livre est superbe !
Ce roman n'a pas été le coup de cœur attendu mais une lecture plaisante dont l'atmosphère est assez immersive.
La couverture du livre est superbe !
- selampruNiveau 6
Pour le défi 10 ( un roman dont l'histoire se passe sur plusieurs continents), j'ai lu Civilizations de Laurent Binet, une uchronie qui prend place au début du premier millénaire et imagine que les Vikings poursuivent leur conquête jusqu'à l'Amérique du Sud. De ce fait la découverte de ce continent par Christophe Colomb presque cinq siècles plus tard ne se déroule pas comme prévue et donne lieu à une inversion dans l'Histoire: le Nouveau Monde part à la conquête de l'Ancien.
J'ai bien aimé l'idée de départ inspirée d'un jeu vidéo, les trouvailles linguistiques et les nombreuses références littéraires et historiques (même si une partie d'entre elles m'a échappé), déjà présentes dans ses précédents ouvrages ainsi que la variété des formes du récit: journal, lettres, poèmes, polyohonie narrative. Cependant le récit s'essouffle un peu et j'ai été gênée par les incohérences des personnages Incas qui se comportent comme des Occidentaux. J'aurais aimé en apprendre davantage sur la civilisation inca, j'avais adoré Azteca de Gary Jennings.
J'ai bien aimé l'idée de départ inspirée d'un jeu vidéo, les trouvailles linguistiques et les nombreuses références littéraires et historiques (même si une partie d'entre elles m'a échappé), déjà présentes dans ses précédents ouvrages ainsi que la variété des formes du récit: journal, lettres, poèmes, polyohonie narrative. Cependant le récit s'essouffle un peu et j'ai été gênée par les incohérences des personnages Incas qui se comportent comme des Occidentaux. J'aurais aimé en apprendre davantage sur la civilisation inca, j'avais adoré Azteca de Gary Jennings.
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Poupoutch a écrit:Et hop ! Défi no 9 achevé. Un roman sur le thème de l'abandon : Les mémoires d'un chat de Hiro Arikawa, aux éditions actes sud.
Bon, il faut passer outre la couverture plutôt moche de ce bouquin, mais ensuite, c'est une bonne lecture de vacances.
Un chat errant raconte comment il a été adopté par un jeune humain, et comment cet humain, qui se voit ensuite forcé de l'abandonner, part avec lui dans un road-trip à la recherche de son futur propriétaire.
Le fait que l'histoire soit racontée du point de vue du chat est amusant. Et, si le livre est plein d'humour, j'ai aussi bien pleuré (je suis une "dingue de chats" comme dit le chat du livre, et je me suis peut-être un peu projetée parfois).
J'ai fini le livre en deux jours, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps, ça se lit vite et c'est une lecture plutôt légère.
Voilà !
Je l'avais repéré chez C**** celui-là, il me tente bien ! Et la tête du chat psychopathe ... C'est vendeur ??
Merci du retour en tout cas !
- HarkonnenNiveau 2
Hop, je valide mon premier défi de l'année, le 36 (l'or et la boue) avec L'alchimiste de Paulo Coelho. Il était enfoui dans ma PAL mais je l'ai ressorti hier après l'avoir aperçu dans le classement des romans par les lecteurs du Monde.
Le moins que l'on puisse dire est que je suis particulièrement dubitatif et pris d'une certaine déception –pour ne pas dire d'une déception certaine.
L'écriture est simple, peut-être trop : les poncifs s'enchaînent sans discontinuer. On me l'avait présenté comme un conte philosophique à la portée comparable à celle du Petit Prince, j'ai eu l'impression qu'en dehors de quelques rares passages poétiques, le livre ne décollait pas d'un centimètre.
Bref, je l'ai lu au calme et me suis ennuyé, mais peut-être passé-je à côté de quelque chose... Dans le doute, je profiterai un jour ou l'autre d'un trajet quelconque pour le relire.
Le moins que l'on puisse dire est que je suis particulièrement dubitatif et pris d'une certaine déception –pour ne pas dire d'une déception certaine.
L'écriture est simple, peut-être trop : les poncifs s'enchaînent sans discontinuer. On me l'avait présenté comme un conte philosophique à la portée comparable à celle du Petit Prince, j'ai eu l'impression qu'en dehors de quelques rares passages poétiques, le livre ne décollait pas d'un centimètre.
Bref, je l'ai lu au calme et me suis ennuyé, mais peut-être passé-je à côté de quelque chose... Dans le doute, je profiterai un jour ou l'autre d'un trajet quelconque pour le relire.
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L'âme sûre ruse mal.
- DorineHabitué du forum
Je viens de finir Pourquoi tu danses quand tu marches? C'est une autobiographie : l'auteur, Abdourahman Waberi, raconte son enfance à Djibouti, son handicap dû à la poliomyélite, sa passion pour l'écriture, son arrivée en Normandie...
Il s'adresse à sa fille et répond à la question qu'elle lui pose et qui correspond au titre du livre.
C'est bien écrit, se lit vite mais sans plus.
- Je peux l'utiliser pour le défi 8 (il se déroule bien sur plusieurs années).
- C'est valable pour le 10 : 2 continents, l'Afrique avec Djibouti et l'Europe avec la France et l'Italie.
- Je peux le relier également au défi 20 puisqu'il parle d'écriture.
J'attends de voir mes autres lectures pour trancher.
Il s'adresse à sa fille et répond à la question qu'elle lui pose et qui correspond au titre du livre.
C'est bien écrit, se lit vite mais sans plus.
- Je peux l'utiliser pour le défi 8 (il se déroule bien sur plusieurs années).
- C'est valable pour le 10 : 2 continents, l'Afrique avec Djibouti et l'Europe avec la France et l'Italie.
- Je peux le relier également au défi 20 puisqu'il parle d'écriture.
J'attends de voir mes autres lectures pour trancher.
- *Ombre*Grand sage
Enfin lu, pour le défi "titre avec un gros mot", Fuck America, d'Edgar Hilsenrath, qui traînait depuis longtemps dans ma PAL, depuis, en fait, que j'avais lu Le Barbier et le Nazi, véritable chef d'oeuvre selon moi, un récit hallucinant, picaresque, burlesque, sur la Shoah. Il fallait oser.
Fuck America est moins abouti, mais reste un récit décapant et touchant à la fois, largement autobiographique. Le récit commence par la demande désespérée de visa qu'adresse en 38 au consulat américain M. Bronsky, juif allemand. Il essuie un refus motivé par la politique des quotas. Le narrateur, son fils, commente la scène : Mon père a alors prononcé les deux seuls mots d'anglais qu'il connaissait : Fuck America. La suite, c'est le ghetto, les persécutions.
Des années plus tard, le narrateur a enfin gagné les États-Unis. Il y côtoie d'autres émigrés qui subissent le déclassement : d'anciens avocats, médecins, obligés de vivre en faisant le taxi ou le serveur. Bronsky lui-même vivote entre putes et clodos : comment épouser le "rêve américain", le culte de la réussite, quand on a été nié dans son humanité et qu'à 20 ans on a déjà tout perdu ? Cette question grave est traitée sur le mode léger, et même burlesque, à travers les scènes de la vie d'un propre à rien plus préoccupé du prochain coup qu'il va tirer que de son prochain petit boulot. Au moment où je me disais que j'allais commencer à me lasser de ces histoires de bite, le récit glisse dans le souvenir qui, pour être traité sur un mode dérisoire, n'en est que plus poignant. Je ne connais vraiment qu'Hilsenrath pour aborder la Shoah sur ce ton. Et outre ce thème présent dans toute son oeuvre, on trouve, dans ce récit désenchanté, une satire caustique de la société américaine.
Bilan : Je recommande.
Fuck America est moins abouti, mais reste un récit décapant et touchant à la fois, largement autobiographique. Le récit commence par la demande désespérée de visa qu'adresse en 38 au consulat américain M. Bronsky, juif allemand. Il essuie un refus motivé par la politique des quotas. Le narrateur, son fils, commente la scène : Mon père a alors prononcé les deux seuls mots d'anglais qu'il connaissait : Fuck America. La suite, c'est le ghetto, les persécutions.
Des années plus tard, le narrateur a enfin gagné les États-Unis. Il y côtoie d'autres émigrés qui subissent le déclassement : d'anciens avocats, médecins, obligés de vivre en faisant le taxi ou le serveur. Bronsky lui-même vivote entre putes et clodos : comment épouser le "rêve américain", le culte de la réussite, quand on a été nié dans son humanité et qu'à 20 ans on a déjà tout perdu ? Cette question grave est traitée sur le mode léger, et même burlesque, à travers les scènes de la vie d'un propre à rien plus préoccupé du prochain coup qu'il va tirer que de son prochain petit boulot. Au moment où je me disais que j'allais commencer à me lasser de ces histoires de bite, le récit glisse dans le souvenir qui, pour être traité sur un mode dérisoire, n'en est que plus poignant. Je ne connais vraiment qu'Hilsenrath pour aborder la Shoah sur ce ton. Et outre ce thème présent dans toute son oeuvre, on trouve, dans ce récit désenchanté, une satire caustique de la société américaine.
Bilan : Je recommande.
- adumbrateNiveau 10
Volo' a écrit:Pour le nature writing, je l'ai compris comme toute lecture se rapprochant du transcendalisme donc à piocher dans les "récits de nature". Dans les connus tu as Krakauer avec Into The wild. Je pensais me rapprocher de Whitman, de mon côté. J'ai beaucoup aimé ses poésies.[/justify]
Merci, je ne voyais pas du tout ce que c'était. Je viens même de voir qu'il s'agit d'un mini-genre à part entière.
Sinon, j'ai lu :
- 31. Fin d'un monde. La Chute d'Hyperion, Dan Simmons : C'est de la SF pure et dure (la suite d'Hypérion, qui présentait les personnages des pèlerins). Dans le futur, l'humanité a colonisé tout un tas de planète et se compte par centaines de milliards. Une guerre éclate (et l'ennemi n'est pas forcément celui que l'on croit) qui menace l'humanité d'extinction. En parallèle de cette guerre, 7 pèlerins sont envoyés sur Hypérion pour "affronter" le Gritch, un monstre qui voyage dans le temps, est invincible et dispose de lames d'argent. Plusieurs mondes sont amenés à périr, et le monde de l'humanité telle qu'elle le connaissait, lui aussi, périra.
Je ne suis pas une grande lectrice de SF, même si j'aime les questionnements que ce genre implique, donc j'ai parfois trouvé ça quelque peu indigeste (beaucoup de jargon spatial, notamment) et le récit est complexe. J'ai quand même eu moins de mal à rentrer dans la lecture que pour le volume précédent (je m'étais attachée à certains personnages comme Sol et bébé Rachel). L'histoire est bien construite et soulève des questions on ne peut plus d'actualité (pouvoir destructeur des humains dans leur expansion...). J'ai bien aimé la façon dont tout s'agence à la fin, mais ça reste le genre de lectures dans lesquelles je ne peux me lancer que de temps en temps.
- 27. Un livre dans lequel se produit une métamorphose. La Tempête des échos, Christelle Dabos (La Passe-miroir, tome IV). Je rejoins les avis évoqués plus hauts : c'était assez décevant
- Spoiler:
- (en fait, je ne me suis pas vraiment intéressée à l'intrigue dieu/dilleux et tout ce qui l'entoure, donc au-delà du deuxième volume, j'ai été beaucoup moins convaincue par l'histoire). En définitive, je trouve un peu dommage que l'héroïne semble passer son temps dans des espaces clos (la demeure de son fiancé puis celle d'Archibald sur le Pôle, l'école des apprentis puis le centre sur Babel), alors que c'est un univers riche qu'on a envie d'explorer
- ValorNiveau 9
J'inaugure le défi lecture 2020 avec :
41. Un livre dont le titre contient un nom de pays ou de continent: Laurent Gaudé, Nous, L'Europe, banquet des peuples.
Un long poème en vers libre, à tonalité souvent épique, sur la construction de l'Europe au gré des avancées sociales ou industrielles, des unions et des conflits, des heures glorieuses ou moins glorieuses.
Certains passages sur les deux guerres mondiales et la colonisation sont touchantes et puissantes à la fois, grâce notamment à un souffle et à un rythme particuliers. La note d'espoir finale nous "rappelle qu'une mémoire commune, même douloureuse, est un ferment d'avenir" (cf. 4ème de couverture de l'édition Actes Sud).
Une belle lecture pour commencer l'année. A lire à voix haute, c'est mieux!
41. Un livre dont le titre contient un nom de pays ou de continent: Laurent Gaudé, Nous, L'Europe, banquet des peuples.
Un long poème en vers libre, à tonalité souvent épique, sur la construction de l'Europe au gré des avancées sociales ou industrielles, des unions et des conflits, des heures glorieuses ou moins glorieuses.
Certains passages sur les deux guerres mondiales et la colonisation sont touchantes et puissantes à la fois, grâce notamment à un souffle et à un rythme particuliers. La note d'espoir finale nous "rappelle qu'une mémoire commune, même douloureuse, est un ferment d'avenir" (cf. 4ème de couverture de l'édition Actes Sud).
Une belle lecture pour commencer l'année. A lire à voix haute, c'est mieux!
- Dadoo33Grand sage
*Ombre* a écrit:Enfin lu, pour le défi "titre avec un gros mot", Fuck America, d'Edgar Hilsenrath, qui traînait depuis longtemps dans ma PAL, depuis, en fait, que j'avais lu Le Barbier et le Nazi, véritable chef d'oeuvre selon moi, un récit hallucinant, picaresque, burlesque, sur la Shoah. Il fallait oser.
Fuck America est moins abouti, mais reste un récit décapant et touchant à la fois, largement autobiographique. Le récit commence par la demande désespérée de visa qu'adresse en 38 au consulat américain M. Bronsky, juif allemand. Il essuie un refus motivé par la politique des quotas. Le narrateur, son fils, commente la scène : Mon père a alors prononcé les deux seuls mots d'anglais qu'il connaissait : Fuck America. La suite, c'est le ghetto, les persécutions.
Des années plus tard, le narrateur a enfin gagné les États-Unis. Il y côtoie d'autres émigrés qui subissent le déclassement : d'anciens avocats, médecins, obligés de vivre en faisant le taxi ou le serveur. Bronsky lui-même vivote entre putes et clodos : comment épouser le "rêve américain", le culte de la réussite, quand on a été nié dans son humanité et qu'à 20 ans on a déjà tout perdu ? Cette question grave est traitée sur le mode léger, et même burlesque, à travers les scènes de la vie d'un propre à rien plus préoccupé du prochain coup qu'il va tirer que de son prochain petit boulot. Au moment où je me disais que j'allais commencer à me lasser de ces histoires de bite, le récit glisse dans le souvenir qui, pour être traité sur un mode dérisoire, n'en est que plus poignant. Je ne connais vraiment qu'Hilsenrath pour aborder la Shoah sur ce ton. Et outre ce thème présent dans toute son oeuvre, on trouve, dans ce récit désenchanté, une satire caustique de la société américaine.
Bilan : Je recommande.
Je ne participe pas au défi. Cependant, merci Ombre de me faire découvrir ces deux ouvrages et cet auteur.
Je les ai du coup commandés et les lirai cet été.
- FrisouilleEnchanteur
Harkonnen a écrit:Hop, je valide mon premier défi de l'année, le 36 (l'or et la boue) avec L'alchimiste de Paulo Coelho. Il était enfoui dans ma PAL mais je l'ai ressorti hier après l'avoir aperçu dans le classement des romans par les lecteurs du Monde.
Le moins que l'on puisse dire est que je suis particulièrement dubitatif et pris d'une certaine déception –pour ne pas dire d'une déception certaine.
L'écriture est simple, peut-être trop : les poncifs s'enchaînent sans discontinuer. On me l'avait présenté comme un conte philosophique à la portée comparable à celle du Petit Prince, j'ai eu l'impression qu'en dehors de quelques rares passages poétiques, le livre ne décollait pas d'un centimètre.
Bref, je l'ai lu au calme et me suis ennuyé, mais peut-être passé-je à côté de quelque chose... Dans le doute, je profiterai un jour ou l'autre d'un trajet quelconque pour le relire.
C'est à peine mieux que du roman de gare ce livre...
Ça ne vaut pas le coup de la relecture à mon avis.
Vous semblez tous plébisciter Fuck America (et donc aussi surtout le 1er de cet auteur), merci de la découverte !
- lulucastagnetteEmpereur
*Ombre* a écrit:Enfin lu, pour le défi "titre avec un gros mot", Fuck America, d'Edgar Hilsenrath, qui traînait depuis longtemps dans ma PAL, depuis, en fait, que j'avais lu Le Barbier et le Nazi, véritable chef d'oeuvre selon moi, un récit hallucinant, picaresque, burlesque, sur la Shoah. Il fallait oser.
Fuck America est moins abouti, mais reste un récit décapant et touchant à la fois, largement autobiographique. Le récit commence par la demande désespérée de visa qu'adresse en 38 au consulat américain M. Bronsky, juif allemand. Il essuie un refus motivé par la politique des quotas. Le narrateur, son fils, commente la scène : Mon père a alors prononcé les deux seuls mots d'anglais qu'il connaissait : Fuck America. La suite, c'est le ghetto, les persécutions.
Des années plus tard, le narrateur a enfin gagné les États-Unis. Il y côtoie d'autres émigrés qui subissent le déclassement : d'anciens avocats, médecins, obligés de vivre en faisant le taxi ou le serveur. Bronsky lui-même vivote entre putes et clodos : comment épouser le "rêve américain", le culte de la réussite, quand on a été nié dans son humanité et qu'à 20 ans on a déjà tout perdu ? Cette question grave est traitée sur le mode léger, et même burlesque, à travers les scènes de la vie d'un propre à rien plus préoccupé du prochain coup qu'il va tirer que de son prochain petit boulot. Au moment où je me disais que j'allais commencer à me lasser de ces histoires de bite, le récit glisse dans le souvenir qui, pour être traité sur un mode dérisoire, n'en est que plus poignant. Je ne connais vraiment qu'Hilsenrath pour aborder la Shoah sur ce ton. Et outre ce thème présent dans toute son oeuvre, on trouve, dans ce récit désenchanté, une satire caustique de la société américaine.
Bilan : Je recommande.
Coucou ombre !
Je n'ai pas lu les deux titres dont tu parles, mais j'ai tenté il y a quelques mois "Terminus Berlin" du même auteur et le livre m'est tombé des mains au bout de 50 pages. C'est pourtant rarissime que je ne finisse pas un livre ! Il faudra que j'essaye "Le Barbier" alors !
- HarkonnenNiveau 2
Frisouille a écrit:Harkonnen a écrit: Bref, je l'ai lu au calme et me suis ennuyé, mais peut-être passé-je à côté de quelque chose... Dans le doute, je profiterai un jour ou l'autre d'un trajet quelconque pour le relire.
C'est à peine mieux que du roman de gare ce livre...
Ça ne vaut pas le coup de la relecture à mon avis.
D'où la tentation de le relire dans le métro.
Mais bon, si vous me confirmez que ce n'est pas moi qui ai raté quelque chose, je suis rassuré et m'en vais de ce pas le ranger.
- *Ombre*Grand sage
Harkonnen, je confirme ce que dit Lulu : L'Alchimiste ressemble au Petit Prince comme les petites phrases toutes faites qui traînent sur Instagram ressemblent à de la philo. Ce n'est qu'une fable lourdement appuyée pour personnes en quête de recettes magiques de bonheur. Un des premiers best-sellers de cette veine "feel good" tout en bons sentiments - dont on sait malheureusement qu'ils ne suffisent pas à faire la bonne littérature. Ne perds pas ton temps à le relire pour y chercher ce qui ne s'y trouve pas.
Lulu, si tu ne dois lire qu'un seul Hilsenrath pour redonner sa chance à cet auteur, je te recommande avant tout Le Barbier et le Nazi.
Lulu, si tu ne dois lire qu'un seul Hilsenrath pour redonner sa chance à cet auteur, je te recommande avant tout Le Barbier et le Nazi.
- celitianSage
Début le 25/12, deux livres attendaient depuis longtemps dans ma Kindle, ils peuvent convenir à plusieurs défis (pour les deux, le 20- Un livre qui parle d'écriture(s), et le 29) Pardonner (ou pas)), pour l'instant :
* 35) Un livre traduit de l'hébreu : Histoire d'une vie Aharon Appelfeld
Récit très poignant sur des étapes de la vie de l'auteur, son enfance, sa vie dans une forêt après l'évasion d'un camp de concentration, son exil en Palestine et la création de son œuvre.
J'ai beaucoup aimé ses mots sur les langues, la culture, l'éducation ; par contre, ma méconnaissance des écrivains israéliens a compliqué la bonne compréhension de certains passages.
* 38) Un livre dont le titre mentionne un vêtement ou un accessoire vestimentaire : La fourrure d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre
Une fille découvre l'autobiographie de cette mère détestée, après son suicide, apparaît alors une vie extraordinaire de call-girl chez Mme Claude à écrivaine reconnue puis décriée.
Roman très agréable à lire. J'ai beaucoup aimé l'ambiance des années 1970, la description de la bourgeoisie, la vie parisienne littéraire ou politique.
Par contre, je ne suis pas certaine de le garder longtemps en tête.
* 35) Un livre traduit de l'hébreu : Histoire d'une vie Aharon Appelfeld
Récit très poignant sur des étapes de la vie de l'auteur, son enfance, sa vie dans une forêt après l'évasion d'un camp de concentration, son exil en Palestine et la création de son œuvre.
J'ai beaucoup aimé ses mots sur les langues, la culture, l'éducation ; par contre, ma méconnaissance des écrivains israéliens a compliqué la bonne compréhension de certains passages.
* 38) Un livre dont le titre mentionne un vêtement ou un accessoire vestimentaire : La fourrure d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre
Une fille découvre l'autobiographie de cette mère détestée, après son suicide, apparaît alors une vie extraordinaire de call-girl chez Mme Claude à écrivaine reconnue puis décriée.
Roman très agréable à lire. J'ai beaucoup aimé l'ambiance des années 1970, la description de la bourgeoisie, la vie parisienne littéraire ou politique.
Par contre, je ne suis pas certaine de le garder longtemps en tête.
- selampruNiveau 6
J'ai terminé pour le défi 14 ( un livre coréen ) Ma mémoire assassine de Kim Young-Ha. C'est le journal intime d'un tueur en série, poète et philosophe, qui découvre qu'il est atteint de la maladie d'Alzheimer. C'est à la fois drôle et touchant. Je ne connaissais pas du tout cet auteur, une belle découverte.
- OudemiaBon génie
Défi 6, titre à la forme négative : François Cheng L'éternité n'est pas de trop
Je suis allée hier à la bibliothèque, avec la liste du défi à la main, il était sur un présentoir, et hop
Excellent choix, c'est un livre magnifique que j'ai lu presque d'une traite, mais qui mérite d'être repris et savouré. La lecture est très facile, mais il y a beaucoup sous cette simplicité apparente d'une histoire amoureuse à la fin de la dynastie Ming (et comme je suis bon public, j'ai pris le prologue au sérieux mais j'ai un doute...).
J'ai vu ce que vous disiez à propos de L'alchimiste, ça me rassure parce que je n'en pensais pas mieux !
Je suis allée hier à la bibliothèque, avec la liste du défi à la main, il était sur un présentoir, et hop
Excellent choix, c'est un livre magnifique que j'ai lu presque d'une traite, mais qui mérite d'être repris et savouré. La lecture est très facile, mais il y a beaucoup sous cette simplicité apparente d'une histoire amoureuse à la fin de la dynastie Ming (et comme je suis bon public, j'ai pris le prologue au sérieux mais j'ai un doute...).
J'ai vu ce que vous disiez à propos de L'alchimiste, ça me rassure parce que je n'en pensais pas mieux !
- HarkonnenNiveau 2
Deuxième défi validé, le 41 (un livre dont le titre contient un nom de pays ou de continent), avec Argentine de Joël Houssin, livre acheté au hasard pendant la dernière promo sur les Folio SF –je sais, je suis un odieux consumériste qui mérite d'être battu avec un tuyau à gaz jusqu'à ce que mort s'ensuive– et qui depuis traînait sur une étagère.
C'est une histoire de science-fiction aux faux airs de Mad Max. Tout se passe dans une ville au beau milieu du désert, aussi paumée que ses habitants, sur laquelle essaient vainement de régner un paquet de caïds divers et variés. L'auteur, avec une écriture âpre et assez crue, parvient peu à peu à transformer l'espace en temps, les distances immenses en heures qui se suivent et se ressemblent. J'en ai presque oublié la sensation de déjà-vu qui m'a habité tout du long.
Somme toute, une petite lecture sympathique même si elle ne me laissera pas un souvenir impérissable.
C'est une histoire de science-fiction aux faux airs de Mad Max. Tout se passe dans une ville au beau milieu du désert, aussi paumée que ses habitants, sur laquelle essaient vainement de régner un paquet de caïds divers et variés. L'auteur, avec une écriture âpre et assez crue, parvient peu à peu à transformer l'espace en temps, les distances immenses en heures qui se suivent et se ressemblent. J'en ai presque oublié la sensation de déjà-vu qui m'a habité tout du long.
Somme toute, une petite lecture sympathique même si elle ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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