PRAG, les chances ?

Bonjour à tous,

Je suis en train de réfléchir à une candidature pour un poste de PRAG et aux vues de la rareté des postes, je m'interroge quant à mes chances... Comment les candidats sont-ils départagés? Aux heureux élus surtout, qu'est-ce qui, selon vous, vous a permis d'être choisi?

Merci pour vos témoignages!

On parle un peu des auditions dans ces messages:
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lolv0736 a écrit:Bonjour à tous,

Je suis en train de réfléchir à une candidature pour un poste de PRAG et aux vues de la rareté des postes, je m'interroge quant à mes chances... Comment les candidats sont-ils départagés? Aux heureux élus surtout, qu'est-ce qui, selon vous, vous a permis d'être choisi?

Merci pour vos témoignages!

Pour ce que j'en ai vu dans les commissions ad hoc auxquelles j'ai participé: on cherche des collègues capables de délivrer des cours de bon niveau, qui ont conscience d'avoir à enseigner à des étudiants (car oui: ça arrive que l'ajustement n'y soit pas, d'où l'intérêt d'avoir déjà une expérience dans le sup), et dont on perçoit aussi qu'il n'y aura aucun problème à travailler avec eux (les conditions étant ce qu'elles sont, c'est également important).

On peut également prendre en compte :
- La cohérence du parcours et du projet professionnel (exemple : rester PRAG vs poste tremplin vers la recherche puis MCF)
- Le profil par rapport au contenu du service.
- La capacité à assurer une fonction de direction d'un programme.
- Certaines compétences sur le plan pédagogique (encadrement de projets d'étudiants, être tuteur académique pour les apprentis).
- Le profil international du candidat : maîtrise d'une langue étrangère (surtout l'anglais) pour faire cours ou au minimum communiquer avec des étudiants étrangers + expérience à l'étranger.
- Evidemment agrégation vs CAPES.

Après cela dépend des matières, de l'attractivité du poste, etc. Certains établissements peuvent être très sélectifs, d'autres non.

Cela peut sembler évident, mais la lettre de motivation est essentielle (Il m'est arrivé de lire certaines choses... Je ne suis pas en lettres mais tout de même !), de même que le caractère soigné ou non du dossier de candidature (une copie de l'arrêté d'échelon pris de travers avec un smartphone c'est n'importe quoi, on s'applique un minimum en faisant un scan correct...). Beaucoup de candidats sont maladroits à l'oral, le stress joue mais il y a souvent un manque de préparation, sans doute car certains enseignants n'ont pas l'habitude de passer ce type d'entretien : méconnaissance des programmes de la composante, mauvaise compréhension des attentes à ce niveau, etc.

Il y a aussi la crainte de recruter des profs-TGV... Il faut donc montrer que l'on se projette un minimum dans le coin où l'on postule.

LaMaisonQuiRendFou a écrit:Beaucoup de candidats sont maladroits à l'oral, le stress joue mais il y a souvent un manque de préparation, sans doute car certains enseignants n'ont pas l'habitude de passer ce type d'entretien : méconnaissance des programmes de la composante, mauvaise compréhension des attentes à ce niveau, etc.

Tu as raison. Cela étant dit, il n'est pas toujours évident de connaître les programmes de la composante qui recrute: c'est en soi un exercice que de lire et comprendre une “maquette” de diplôme. Il faut s'y atteler et, si l'on est sans aucun contact avec quelqu'un qui connaît un peu la musique, c'est difficile.
Il en va de même des potentielles responsabilités administratives: il faut soigneusement lire le profil du poste et ne pas oublier de traiter ce point dans sa présentation (et s'il y a une question là dessus, il faut essayer d'y répondre: quitte à “manifester de la bonne volonté” en reconnaissant qu'on ne voit pas exactement ce que cela implique — car je ne pense pas que ça soit évident pour quiconque avant d'en avoir tâté).