- maskNiveau 5
Bonjour
Après observation de séquences de la BDD et proposées par mon manuel, je ressens un certain désarroi en préparant les cours de 3ème. Le fait de ne bosser que par objectifs fait des séquences un étalage de termes techniques....
Genre ma première séquence faite avec le bouquin:
séance 1 le statut du narrateur
séance 2 les points de vue
séance 3 les paroles rapportées
séance 4 le repérage temporel.....
Le tout fait à partir de textes tout de même mais vite oubliés au profit du bilan sur les connaissances à avoir pour le brevet.
Bref j'ai l'impression de complètement oublier mon objectif premier à savoir faire aimer la littérature...
Comment réhabiliter un peu de sensibilité dans ce monde de brutes et de schéma narratif?
Telle est ma question...
En gros, si on a envie de faire une séance sur un texte juste parce qu'il nous plait et est intéressant, comment on appelle la séance? Quel en est l'objectif? Se faire plaisir, ça marche?
Comment faites-vous pour faire aimer la littérature malgré la grammaire de discours (qui pour moi est antithèse de la littérature)
Le débat est lancé
Merci
Après observation de séquences de la BDD et proposées par mon manuel, je ressens un certain désarroi en préparant les cours de 3ème. Le fait de ne bosser que par objectifs fait des séquences un étalage de termes techniques....
Genre ma première séquence faite avec le bouquin:
séance 1 le statut du narrateur
séance 2 les points de vue
séance 3 les paroles rapportées
séance 4 le repérage temporel.....
Le tout fait à partir de textes tout de même mais vite oubliés au profit du bilan sur les connaissances à avoir pour le brevet.
Bref j'ai l'impression de complètement oublier mon objectif premier à savoir faire aimer la littérature...
Comment réhabiliter un peu de sensibilité dans ce monde de brutes et de schéma narratif?
Telle est ma question...
En gros, si on a envie de faire une séance sur un texte juste parce qu'il nous plait et est intéressant, comment on appelle la séance? Quel en est l'objectif? Se faire plaisir, ça marche?
Comment faites-vous pour faire aimer la littérature malgré la grammaire de discours (qui pour moi est antithèse de la littérature)
Le débat est lancé
Merci
- mimi-jolieNiveau 6
Alors moi je mets toujorus en titre : séance 1 : Etude de texte + titre et auteur de l'extrait, et en -dessous éventuellement (mais pas à chaque fois) un objectif, comme repérer le schéma narratif / connaître les différents types de narrateurs, etc...
Si pas d'objectif technique, bah tant pis ! le texte est fait pour lui-même, et son lien avec le thème du chapitre....
Si pas d'objectif technique, bah tant pis ! le texte est fait pour lui-même, et son lien avec le thème du chapitre....
- EsméraldaGrand sage
Pareil que Mimi-Jolie, je mets en titre le titre du texte, l'auteur, éventuellement un objectif ( style L'art de la chute dans Iceberg...) Je pense qu'on n'est pas là pour les noyer sous des termes techniques.
- lilith888Grand sage
mask a écrit:Bonjour
Après observation de séquences de la BDD et proposées par mon manuel, je ressens un certain désarroi en préparant les cours de 3ème. Le fait de ne bosser que par objectifs fait des séquences un étalage de termes techniques....
Genre ma première séquence faite avec le bouquin:
séance 1 le statut du narrateur
séance 2 les points de vue
séance 3 les paroles rapportées
séance 4 le repérage temporel.....
Le tout fait à partir de textes tout de même mais vite oubliés au profit du bilan sur les connaissances à avoir pour le brevet.
Bref j'ai l'impression de complètement oublier mon objectif premier à savoir faire aimer la littérature...
Comment réhabiliter un peu de sensibilité dans ce monde de brutes et de schéma narratif?
Telle est ma question...
En gros, si on a envie de faire une séance sur un texte juste parce qu'il nous plait et est intéressant, comment on appelle la séance? Quel en est l'objectif? Se faire plaisir, ça marche?
Comment faites-vous pour faire aimer la littérature malgré la grammaire de discours (qui pour moi est antithèse de la littérature)
Le débat est lancé
Merci
j'aurais un peu de mal à te répondre, parce que pour moi, aimer et étudier la littérature, c'est justement se détacher de cette sensibilité "naïve" pour en décortiquer les mécanismes. Personnellement, c'est comme ça que j'aime la littérature : à la loupe !
- MSFidèle du forum
Rassure-toi, les nouveaux programmes vont nous permettre plus de flexibilité et la narratologie va passer aux oubliettes.
_________________
Pas de deuxième année d'IUFM!
- AbraxasDoyen
MS a écrit:Rassure-toi, les nouveaux programmes vont nous permettre plus de flexibilité et la narratologie va passer aux oubliettes.
Tout à fait. Mais "aimer la littérature" me paraît un objectif en soi — le seul, peut-être.
- SinonimeNiveau 1
oui Mask c'est tout le problème.. mais finalement, et après quelques années de pratique je trouve que le mieux est "d'exploiter" les outils qu'on nous oblige à utiliser, pour en arriver à faire aimer la littérature aux élèves.......je pense qu'en partant d'à peu près n'importe quoi (les figures de style, les registres, les types de discours ou autres) on peut déboucher sur la beauté et l'intérêt du texte en lui-même, ce qu'on en retire personnellement etc..Moi je ne me gêne pas pour passer à l'aspect humain, en quoi le texte nous touche, nous intérresse.., car après tout la littérature c'est d'abord une affaire de goût non?, une affaire humaine! Personne ne va se lancer dans la lecture d'un livre s'il n'est pas d'abord attiré..Et c'est un plaisir de partager ces considérations là avec les élèves comme avec n'importe qui!
- lilith888Grand sage
MS a écrit:Rassure-toi, les nouveaux programmes vont nous permettre plus de flexibilité et la narratologie va passer aux oubliettes.
je résisterai à l'assaut ! Vive la narratologie !
- AnguaGrand sage
Les titres de mes séances de lecture sont toujours le titre de l'oeuvre/l'auteur (sauf quand je compare plusieurs textes), avec deux parties : la première consacrée à la lecture (vocabulaire, sens...), très "libre" et construite à partir des réflexions des élèves, et la seconde est un point de leçon, où là, on en revient à l'objectif narratologique.
- ThalieGrand sage
J'ai eu les mêmes questionnements que toi Mask et cette année c'est ce que j'ai fait avec mes 3e (j'avais déjà parlé de cela dans le post sur "la séquence nouvelles à chute"). Donc, nous avons étudié une nouvelle de Maupassant Madame Baptiste et nous n'avons rien évoqué de la narratologie depuis lundi mais nous nous sommes posés de nombreuses questions sur les motivations de tous les personnages. Mon titre :
texte n°1 : Madame Baptiste de Maupassant.
Ma dernière séance sera consacrée aux procédés d'écriture de l'auteur pour créer cette vraisemblance et on évoquera :
- la position du narrateur
- le récit cadre
- le retour en arrière et c'est tout !!! Mon texte n'est pas un prétexte, na !
texte n°1 : Madame Baptiste de Maupassant.
Ma dernière séance sera consacrée aux procédés d'écriture de l'auteur pour créer cette vraisemblance et on évoquera :
- la position du narrateur
- le récit cadre
- le retour en arrière et c'est tout !!! Mon texte n'est pas un prétexte, na !
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum