- Fabiano33Niveau 2
Bonjour à toutes et à tous,
J'ai reçu il y a quelques jours la date de mon entretien pour l'enseignement catholique.
J'aurais aimé recevoir de votre part, des conseils car je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre ce jour là.
Quelles sont les questions que les chefs d'établissements peuvent me poser ?
Je vous remercie d'avance pour tous vos conseils.
J'ai reçu il y a quelques jours la date de mon entretien pour l'enseignement catholique.
J'aurais aimé recevoir de votre part, des conseils car je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre ce jour là.
Quelles sont les questions que les chefs d'établissements peuvent me poser ?
Je vous remercie d'avance pour tous vos conseils.
- CzarNiveau 9
Bonjour,
L’important est l’honnêté. Inutile de vouloir faire semblant (d'avoir tout vu, d'avoir une expérience incroyable, d’être un catho qui va à la messe tous les jours, etc... )
C'est évident (quand on est dans l'enseignement catholique) mais pas forcement pour tous: La religion (ou son absence ) ne va pas impacter sur le recrutement (des élèves et des profs)
Quelques questions souvent posées:
Pouvez vous vous présenter en quelques lignes ?
Pourquoi devenir enseignant ?
Pourquoi dans l'enseignement catholique?
L'idée principale est de voir si tu arrives à parler devant un public, que ton expression est correcte et globalement si on t'imagine de manière positive devant une classe.
Globalement le taux d'acceptation est haut, très haut (90%? plus? )
Un petit lien pour t'aider :
Source: https://sitecoles.formiris.org/?WebZoneID=590&ArticleID=2962
(un extrait ci dessous)
Bon entretien!
L’important est l’honnêté. Inutile de vouloir faire semblant (d'avoir tout vu, d'avoir une expérience incroyable, d’être un catho qui va à la messe tous les jours, etc... )
C'est évident (quand on est dans l'enseignement catholique) mais pas forcement pour tous: La religion (ou son absence ) ne va pas impacter sur le recrutement (des élèves et des profs)
Quelques questions souvent posées:
Pouvez vous vous présenter en quelques lignes ?
Pourquoi devenir enseignant ?
Pourquoi dans l'enseignement catholique?
L'idée principale est de voir si tu arrives à parler devant un public, que ton expression est correcte et globalement si on t'imagine de manière positive devant une classe.
Globalement le taux d'acceptation est haut, très haut (90%? plus? )
Un petit lien pour t'aider :
Source: https://sitecoles.formiris.org/?WebZoneID=590&ArticleID=2962
(un extrait ci dessous)
Que va-t-on me demander ?
L’entretien pour la délivrance de l’accord collégial portera sur
· la présentation personnelle du candidat selon les éléments figurant sur son CV : études, diplômes, engagements divers, loisirs, …
· le projet professionnel : motivation pour le métier d’enseignant, représentations du métier…
· le projet de l’Enseignement catholique : connaissance de ce projet par le candidat, motivation vis-à-vis de ce projet …
Vous êtes assuré :
· d’une confidentialité dans le traitement des dossiers et le suivi des entretiens,
· du respect de la vie privée.
Que va évaluer la commission ?
L’entretien est réalisé par 3 chefs d'établissement. Il est destiné à vérifier
· un engagement du candidat à participer aux formations proposées par l’Enseignement catholique,
· les aptitudes du candidat à enseigner dans un établissement catholique d’enseignement,
· et l’adéquation entre le projet personnel du candidat et le projet de l’Enseignement catholique.
L’entretien prend en compte, par anticipation, les effets attendus de la formation, de la maturation et de l'expérience des stages.
« Les motivations des candidats au métier d'enseignant dans l'Enseignement catholique sont multiples : volonté explicite et positive de participer au développement d'un projet éducatif déjà connu, souhait d'exercer dans un établissement situé à proximité, hasards de l'existence et des parcours professionnels. À chacun des candidats doit être donnée la possibilité de faire un parcours dans l'Enseignement catholique, toutes les demandes méritent d'être entendues. Cependant, il est clair aussi que les chefs d'établissement, individuellement ou collégialement, dans l'exercice des responsabilités et des droits que leur donne la législation, et dans le respect des accords internes organisant l'emploi des professeurs, peuvent refuser le recrutement si les motivations et l'attitude du candidat sont explicitement contraires aux projets éducatifs des établissements. » (Etre professeur dans l’Enseignement catholique (II / 1).
Pour les candidats ayant déjà enseigné, il prend en compte cette expérience.
Bon entretien!
- Fabiano33Niveau 2
Merci beaucoup pour tes conseils.
J'imagine en effet qu'il faut être honnête sans trop en faire.
Je me posais juste comme question ce que je pourrai répondre à la question sur le projet de l'enseignement catholique, j'avais réussi à trouver sur internet que celui-ci a pour but d'accompagner les élèves, de travailler avec les collègues, les parents etc...
J'imagine en effet qu'il faut être honnête sans trop en faire.
Je me posais juste comme question ce que je pourrai répondre à la question sur le projet de l'enseignement catholique, j'avais réussi à trouver sur internet que celui-ci a pour but d'accompagner les élèves, de travailler avec les collègues, les parents etc...
- SashimiNiveau 5
La réponse de Czar est complète, j'ajoute qu'ils m'ont posé pas mal de questions assez précises sur la Pastorale, sur la différence entre l'enseignement public ou privé, sur mes raisons de choisir le privé, sur ma culture religieuse, ... au début j'ai essayé de noyer le poisson (car je suis allée dans le public, n'ai reçu aucune éducation religieuse et ai choisi d'enseigner dans le privé par hasard ...) et puis j'ai vite compris que rien ne vaut la carte de l'honnêteté, en effet (quand ils m'ont demandé si je comptais "enseigner sur les préceptes de Jésus Christ", j'ai bien vu que je ne ferais pas illusion longtemps ... ) Bon, bien sûr il ne faut pas leur dire que tu n'en as rien à battre, mais ils préfèrent que tu sois honnête et que tu te montres curieux d'apprendre. Je te conseille quand même de potasser un peu sur le fonctionnement d'un établissement privé histoire de montrer ta motivation.
Au delà de ça, j'ai eu des questions plus générales comme pourquoi choisir l'enseignement, si je souhaitais passer le Capes, quels étaient mes méthodes d'enseignement et de discipline, mes diplômes, d'expliquer mon CV et certaines expériences professionnelles, ... mais c'est un dialogue.
Au delà de ça, j'ai eu des questions plus générales comme pourquoi choisir l'enseignement, si je souhaitais passer le Capes, quels étaient mes méthodes d'enseignement et de discipline, mes diplômes, d'expliquer mon CV et certaines expériences professionnelles, ... mais c'est un dialogue.
_________________
Suppléante en pointillés depuis octobre 2012 ~ Admise au CAER en avril 2024 ~ Stagiaire 2024-25
Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux !
Mallarmé
- CzarNiveau 9
ha tiens, j'ai eu cette semaine une formation avec une intervention de notre directeur diocésain. (En IdF donc) Si tu veux briller en entretien, et que tu le sens tu peux dire que
- tu préfères utiliser l’appellation "établissement catholique d'enseignement sous contrat avec l’État " plutôt que "établissement privé" cette dernière apellation pouvant donner l'impression que l'on est une entreprise avec du profit à réaliser. (Chaque établissement appartient à une association et n'a donc pas pour objectif de faire du profit)
- L'inspecteur n'est pas un supérieur hiérarchique et si le projet de ton établissement catholique avec ses éventuelles particularités ne lui plait pas et bien... ce n'est pas grave et tu peux continuer.
- tu préfères utiliser l’appellation "établissement catholique d'enseignement sous contrat avec l’État " plutôt que "établissement privé" cette dernière apellation pouvant donner l'impression que l'on est une entreprise avec du profit à réaliser. (Chaque établissement appartient à une association et n'a donc pas pour objectif de faire du profit)
- L'inspecteur n'est pas un supérieur hiérarchique et si le projet de ton établissement catholique avec ses éventuelles particularités ne lui plait pas et bien... ce n'est pas grave et tu peux continuer.
- Fabiano33Niveau 2
Bonjour à toutes et à tous,
Je voulais vous informer que j'ai passé mon entretien la semaine dernière et j'ai reçu cette semaine la bonne nouvelle, en effet j'ai reçu le "pré-accord collégial". J'espère maintenant être appelé prochainement.
Merci pour vos conseils et comme mentionné dans certains commentaires, l'honnêteté et savoir s'exprimer sont vraiment les qualités principales qu'ils recherchent.
Je voulais vous informer que j'ai passé mon entretien la semaine dernière et j'ai reçu cette semaine la bonne nouvelle, en effet j'ai reçu le "pré-accord collégial". J'espère maintenant être appelé prochainement.
Merci pour vos conseils et comme mentionné dans certains commentaires, l'honnêteté et savoir s'exprimer sont vraiment les qualités principales qu'ils recherchent.
- marxNiveau 6
Czar a écrit:ha tiens, j'ai eu cette semaine une formation avec une intervention de notre directeur diocésain. (En IdF donc) Si tu veux briller en entretien, et que tu le sens tu peux dire que
- tu préfères utiliser l’appellation "établissement catholique d'enseignement sous contrat avec l’État " plutôt que "établissement privé" cette dernière apellation pouvant donner l'impression que l'on est une entreprise avec du profit à réaliser. (Chaque établissement appartient à une association et n'a donc pas pour objectif de faire du profit)
- L'inspecteur n'est pas un supérieur hiérarchique et si le projet de ton établissement catholique avec ses éventuelles particularités ne lui plait pas et bien... ce n'est pas grave et tu peux continuer.
Désolé, mais l'IA-IPR est bien l'autorité hiérarchique des professeurs dans les établissements sous contrat. Ces professeurs sont salariés par l'Etat. Ils sont inspectés par l'IA-IPR comme dans le public et les stagiaires du CAFEP etc. sont validés par l'IA-IPR. La mission du professeur est d'enseigner le programme fixé dans sa discipline par le Bulletin Officiel, suivant les consignes des corps d'inspection. Sa mission n'est pas d'obéir aux consignes d'une autorité de tutelle diocésaine ou d'une congrégation religieuse. Il doit simplement respecter le projet de l'établissement c'est-à-dire, y contribuer dans la mesure où sa conscience privée et sa mission de professeur salarié de l'Etat l'autorisent.
Ce n'est que dans un établissement privé hors contrat que les professeurs ont uniquement des comptes à rendre au directeur et à l'autorité diocésaine ou à une congrégation religieuse, peu importe laquelle.
- InvitéInvité
marx a écrit:Czar a écrit:ha tiens, j'ai eu cette semaine une formation avec une intervention de notre directeur diocésain. (En IdF donc) Si tu veux briller en entretien, et que tu le sens tu peux dire que
- tu préfères utiliser l’appellation "établissement catholique d'enseignement sous contrat avec l’État " plutôt que "établissement privé" cette dernière apellation pouvant donner l'impression que l'on est une entreprise avec du profit à réaliser. (Chaque établissement appartient à une association et n'a donc pas pour objectif de faire du profit)
- L'inspecteur n'est pas un supérieur hiérarchique et si le projet de ton établissement catholique avec ses éventuelles particularités ne lui plait pas et bien... ce n'est pas grave et tu peux continuer.
Désolé, mais l'IA-IPR est bien l'autorité hiérarchique des professeurs dans les établissements sous contrat. Ces professeurs sont salariés par l'Etat. Ils sont inspectés par l'IA-IPR comme dans le public et les stagiaires du CAFEP etc. sont validés par l'IA-IPR. La mission du professeur est d'enseigner le programme fixé dans sa discipline par le Bulletin Officiel, suivant les consignes des corps d'inspection. Sa mission n'est pas d'obéir aux consignes d'une autorité de tutelle diocésaine ou d'une congrégation religieuse. Il doit simplement respecter le projet de l'établissement c'est-à-dire, y contribuer dans la mesure où sa conscience privée et sa mission de professeur salarié de l'Etat l'autorisent.
Ce n'est que dans un établissement privé hors contrat que les professeurs ont uniquement des comptes à rendre au directeur et à l'autorité diocésaine ou à une congrégation religieuse, peu importe laquelle.
Je peux me tromper mais il me semble bien que dans le privé le directeur est aussi le supérieur hiérarchique. L'inspecteur, comme dans le public d'ailleurs, est seulement l'expert, qui va évaluer pour les services académiques si le service correspond bien à la mission pour laquelle l’État paye le professeur. C'est un pouvoir d'influence certes mais cela ne correspond pas à la définition de supérieur hiérarchique, personne habilitée à donner directement un ordre.
- NicolatsarNiveau 9
Non le cde dans le privé sous contrat n'est pas du tout un supérieur hiérarchique. Cependant, il peut donner son avis au moment du recrutement.
_________________
Quels enfants léguerons-nous à notre terre ?
- InvitéInvité
Nicolatsar a écrit:Non le cde dans le privé sous contrat n'est pas du tout un supérieur hiérarchique. Cependant, il peut donner son avis au moment du recrutement.
Mais il ne peut pas donner d'ordres directs pour l'organisation du service ? Et s'il ne l'est pas, alors qui ?
- NicolatsarNiveau 9
Il organise le service mais il ne donne pas d'ordre nuance...
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Quels enfants léguerons-nous à notre terre ?
- marxNiveau 6
Tamerlan a écrit: L'inspecteur, comme dans le public d'ailleurs, est seulement l'expert, qui va évaluer pour les services académiques si le service correspond bien à la mission pour laquelle l’État paye le professeur. C'est un pouvoir d'influence certes mais cela ne correspond pas à la définition de supérieur hiérarchique, personne habilitée à donner directement un ordre.
C'est bien l'IPR qui représente l'autorité hiérarchique, il fait des recommandations, donne des instructions, et dispose d'un arsenal de sanctions (redoublement du stage, mutation, blâme, promotion etc.) Le directeur a aussi un pouvoir de sanction (blâme, avertissement), certes il organise les services et surveille que les missions sont faites (ponctualité, investissement...), mais quand il donne des lettres de mission (pour surveiller un examen par exemple) il fait davantage qu'organiser et surveiller.
Quand il y a conflit entre l'autorité de l'IPR et l'autorité du directeur, qui tranche ? Par exemple, si un directeur encourage un professeur de SVT à critiquer le darwinisme pour soutenir le néo-créationnisme devant les élèves, on imagine bien que c'est une faute de l'enseignant s'il obéit au directeur plutôt qu'à l'IPR de SVT qui condamnerait évidemment ce genre d'enseignement idéologique !
Raconter à un entretien de pré-accord qu'on obéira à la direction, plutôt qu'à l'inspection, est vraiment une tentative dangereuse de flatterie ; si les personnes qui conduisent l'entretien sont compétentes, elles seront d'ailleurs éberluées d'entendre une chose pareille. Et ça ne peut conduire qu'à devenir le domestique d'un directeur d'établissement.
- InvitéInvité
Ma foi ( ) si je prend le statut de règlement de l'enseignement catholique je lis :
https://sitecoles.formiris.org/userfiles/files/sitecoles_2394_1_SGEC_2017_350_Statut_CE.pdf
"Dans le respect des textes législatifs et réglementaires, des conventions et des règlements intérieurs, le chef d'établissement :
-exerce l'autorité de l'employeur par délégation écrite du conseil d'administration de l'organisme de gestion sur les personnels de droit privé. Il est chargé de promouvoir leur formation permanente ;
-constitue les équipes de la communauté professionnelle de l'établissement ;
-exerce, comme cosignataire du contrat de l'établissement, l'autorité hiérarchique sur les personnels enseignants sous le contrôle de l'autorité académique.
Donc l'IPR est bien l'expert auprès de l'autorité de contrôle (les services académiques) mais le supérieur hiérarchique direct (la hiérarchie est une chaine) me semble bien, comme dans le public, le chef d'établissement.
https://sitecoles.formiris.org/userfiles/files/sitecoles_2394_1_SGEC_2017_350_Statut_CE.pdf
"Dans le respect des textes législatifs et réglementaires, des conventions et des règlements intérieurs, le chef d'établissement :
-exerce l'autorité de l'employeur par délégation écrite du conseil d'administration de l'organisme de gestion sur les personnels de droit privé. Il est chargé de promouvoir leur formation permanente ;
-constitue les équipes de la communauté professionnelle de l'établissement ;
-exerce, comme cosignataire du contrat de l'établissement, l'autorité hiérarchique sur les personnels enseignants sous le contrôle de l'autorité académique.
Donc l'IPR est bien l'expert auprès de l'autorité de contrôle (les services académiques) mais le supérieur hiérarchique direct (la hiérarchie est une chaine) me semble bien, comme dans le public, le chef d'établissement.
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