- Volo'Neoprof expérimenté
Je n'ai pas vu passer de sujet à ce propos. Je trouve l'article édifiant : France Info
"Ils voulaient mettre le feu. On a réussi à les arrêter, mais je ne refais plus ça, je ne me mets plus en danger." Une soixantaine d'enseignants et de membres du personnel éducatif du lycée André-Malraux, à Montataire, dans l'Oise, sont réunis en assemblée générale, lundi 2 décembre, dans une grande salle bordée de rideaux rouges. Les visages sont fermés, les paupières fatiguées et la colère dans les voix peine à dissimuler leur angoisse. Un jeune professeur s'emporte : "Est-ce qu'on est des enseignants ou une garde républicaine, sérieusement ?" S'ils sont réunis cet après-midi-là dans le lycée déserté par ses élèves, c'est que quatre jours plus tôt, le jeudi 28 novembre, ils ont assisté à l'intrusion d'un groupe de "casseurs" dans l'établissement. "Pendant près de deux heures", ils se sont retrouvés à gérer des scènes d'émeutes, "sans aucune consigne de la direction", dénoncent-ils.
[...]
Aucune consigne ni alerte
"Dès 7h10 [jeudi 28 novembre], des jeunes sont arrivés habillés tout en noir sur le parvis pour en découdre avec la police", rapporte Eric*, enseignant à André-Malraux. "Au moment de la récréation du matin, les casseurs et certains élèves ont commencé à caillasser et à insulter la police. Les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs sommations, puis à des tirs de gaz lacrymogène."
[...]
Le droit de retrait dénié aux enseignants
Dès l'après-midi de ce jeudi 28 novembre, la rectrice de l'académie, Stéphanie Dameron, se rend sur les lieux pour s'entretenir avec la direction, puis avec les enseignants. Le rectorat déploie ses équipes mobiles de sécurité pour s'assurer que la situation est revenue au calme et une cellule d'écoute médico-psychologique est mise en place par le CHU. Une partie du personnel éducatif, sous le choc, entend alors exercer son droit de retrait, mais le rectorat et la direction temporisent. Cette dernière décide alors de suspendre les cours, le temps de débattre de l'incident et de s'organiser.
En assemblée générale dès le lendemain, les professeurs s'accordent sur leurs demandes. Parmi celles-ci : l'obtention d'une date pour les travaux de sécurisation de l'établissement, notamment du portail d'entrée ; la communication de l'identité des lycéens qui ont participé à l'intrusion ; une reprise des cours progressive avec un accueil de chaque niveau à des heures différentes. "Dès le vendredi après-midi, on arrive à la conclusion qu'on ne peut pas reprendre les cours. On décide alors d'exercer notre droit de retrait. La direction fait la sourde oreille et annule les cours du lundi suivant pour que nous puissions 'continuer la discussion'", rapporte un professeur.
Mardi 3 décembre, les cours reprennent sans rentrée échelonnée, sans accueil général des élèves par la direction et sans communication claire sur l'identité des casseurs. Le matin même, vers 10 heures, un attroupement sur le parvis requiert de nouveau l'intervention de la police et un départ d'incendie non loin du gymnase de l'établissement conduit un professeur à donner l'alerte. En début d'après-midi, une enseignante est menacée par une élève de sa classe, qui l'accuse de l'avoir "balancée". Une vingtaine de professeurs concluent que les conditions de sécurité ne sont décidément pas réunies. Une délégation d'enseignants se rend alors chez la proviseure pour déposer les fiches notifiant l'exercice de leur droit de retrait. "Elle les a refusées, témoigne un professeur. Elle a dit qu'il n'y avait pas de danger et que l'exercice de ce droit de retrait n'était pas pertinent."
"Je n'ai pas refusé de prendre les feuilles ! J'ai dit aux enseignants que nous allions échanger, qu'ils avaient eu de mauvaises informations, et qu'il n'y avait pas de raison d'exercer leur droit de retrait", répond Marie-Hélène Pauly. Même embarras au rectorat, où l'on tente d'expliquer que les conditions de l'exercice du droit de retrait n'étaient pas réunies : "La directrice a donc considéré qu'il s'agissait d'une grève." Pourtant, le Code du travail est très clair. Un salarié confronté à un "danger grave et imminent" a le droit d'arrêter son activité sans l'accord de son employeur. Il n'est pas tenu de la reprendre tant que la situation de danger persiste. La proviseure, elle-même juriste, botte en touche : "Avez-vous d'autres questions ?"
- User12958Niveau 5
Régulièrement on a droit à ce genre d'article... pas de "Une" du JT de 20 h ? Pas de journalistes ou d'hommes politiques invités en prime pour se scandaliser ? Pas de soutien national ? bah non... comme d'habitude... La question du collègue dans l'article : "Est-ce qu'on est des enseignants ou une garde républicaine, sérieusement ?" mérite d'être posée.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Si reportage ce soir au jt de France 2
- dryadeNiveau 8
Je viens de le lire également, c'est effarant.
Le danger était palpable, avec des élèves qui faisaient des reproches à leurs profs, et la réaction de la proviseure est scandaleuse.
Je trouve que la violence monte. Je repense au message qu'une collègue a reçu ce week-end, et qui m'a choquée (il faudrait répondre en instantané aux élèves, y compris le week-end).
Tout cela ne sent pas bien bon.
Le danger était palpable, avec des élèves qui faisaient des reproches à leurs profs, et la réaction de la proviseure est scandaleuse.
Je trouve que la violence monte. Je repense au message qu'une collègue a reçu ce week-end, et qui m'a choquée (il faudrait répondre en instantané aux élèves, y compris le week-end).
Tout cela ne sent pas bien bon.
- Volo'Neoprof expérimenté
Guermantes729 a écrit:Si reportage ce soir au jt de France 2
Je suis allé voir le JT. Ils évoquent certes l'événement mais pour conclure que tout va bien dans le meilleur des mondes puisque la directrice académique a dit qu'elle allait clôturer le parvis et mettre un portique !
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Ah je n'ai pas ressenti les choses ainsi mais plutôt (et ce n'est pas mieux) un catalogue énoncé d'événements sans analyse explication et encore moins de solutions. Comme toujours au jt. Ils en ont parlé j'imagine qu'ils sont au max
- Volo'Neoprof expérimenté
Guermantes729 a écrit:Ah je n'ai pas ressenti les choses ainsi mais plutôt (et ce n'est pas mieux) un catalogue énoncé d'événements sans analyse explication et encore moins de solutions. Comme toujours au jt. Ils en ont parlé j'imagine qu'ils sont au max
On est d'accord. Je suis resté sur ma faim avec la fin du "reportage" où ils donnent la parole à la directrice académique.
- EsméraldaGrand sage
Je travaille pas très loin, j'en avais très vaguement entendu parler, c'est dire que ce n'est guère médiatisé. J'espère que les collègues vont ameuter la presse...
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Volo' a écrit:Guermantes729 a écrit:Ah je n'ai pas ressenti les choses ainsi mais plutôt (et ce n'est pas mieux) un catalogue énoncé d'événements sans analyse explication et encore moins de solutions. Comme toujours au jt. Ils en ont parlé j'imagine qu'ils sont au max
On est d'accord. Je suis resté sur ma faim avec la fin du "reportage" où ils donnent la parole à la directrice académique.
Oui tu as raison, c'est une façon de "clore" en donnant la parole à "l'autorité", genre "tout est réglé" :/
- KagomeHabitué du forum
Je ne comprends pas que cela ne fasse pas la UNE immédiate de tous les journaux.
Je ne comprends pas le silence du sinistre Blanquer.
Je ne comprends pas que les collègues ne soient pas décorés pour leur courage d'enseigner dans des conditions pareilles, dans le mépris le plus total. Je suis admirative : comment tenir dans des conditions pareilles ? Comment ? Est-on vraiment en France, en 2019 ?! Et le pire en effet, c'est que ce n'est pas la 1ere fois.
Enfin, si je comprends là, pour une fois, j'aimerai faire l'autruche.
Je ne comprends pas le silence du sinistre Blanquer.
Je ne comprends pas que les collègues ne soient pas décorés pour leur courage d'enseigner dans des conditions pareilles, dans le mépris le plus total. Je suis admirative : comment tenir dans des conditions pareilles ? Comment ? Est-on vraiment en France, en 2019 ?! Et le pire en effet, c'est que ce n'est pas la 1ere fois.
Enfin, si je comprends là, pour une fois, j'aimerai faire l'autruche.
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Makenaï Zettaï
- ErgoDevin
Montataire... je ne comprends pas qu'on n'en ait pas davantage parlé, en effet. Avant le reportage du JT de Fr2, je n'avais pas vu passer l'info. Quant aux conditions du droit de retrait qui ne seraient pas réunies...
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- JacqGuide spirituel
"Nous n'étions pas dans une situation d'intrusion dans le lycée, estime, malgré les faits rapportés, la cheffe d'établissement. Nous étions dans une période de confusion."
Pas d'intrusion ? Il faut une ceinture d'explosif et une kalachnikov pour que l'on considère qu'il y a intrusion ? Qu'elle soit honnête et indique qu'ils n'ont pas eu le temps de la déclencher, l'alarme, mais pas qu'il n'y a pas intrusion. VIRÉE !
"En début d'après-midi, une enseignante est menacée par une élève de sa classe, qui l'accuse de l'avoir "balancée". Une vingtaine de professeurs concluent que les conditions de sécurité ne sont décidément pas réunies. Une délégation d'enseignants se rend alors chez la proviseure pour déposer les fiches notifiant l'exercice de leur droit de retrait. "Elle les a refusées, témoigne un professeur. Elle a dit qu'il n'y avait pas de danger et que l'exercice de ce droit de retrait n'était pas pertinent."
"Je n'ai pas refusé de prendre les feuilles ! J'ai dit aux enseignants que nous allions échanger, qu'ils avaient eu de mauvaises informations, et qu'il n'y avait pas de raison d'exercer leur droit de retrait", répond Marie-Hélène Pauly. Même embarras au rectorat, où l'on tente d'expliquer que les conditions de l'exercice du droit de retrait n'étaient pas réunies"
Bande d'enfoirés, surtout au rectorat, le cul derrière leurs bureaux ! TOUS VIRÉE ! Ils pensent aux personnels et aux élèves ?
"Les proviseurs sont missionnés pour trois ans, souligne un professeur. L'objectif, c'est de ne pas faire trop de bruit, de mettre le couvercle sur la Cocotte-Minute pour qu'il n'y ait pas d'écho négatif qui remonte au rectorat, dans l'espoir d'être ensuite nommé dans un meilleur lycée. Ils ont une vision carriériste, une approche de gestionnaire."
Pas tous, mais oui....
Pas d'intrusion ? Il faut une ceinture d'explosif et une kalachnikov pour que l'on considère qu'il y a intrusion ? Qu'elle soit honnête et indique qu'ils n'ont pas eu le temps de la déclencher, l'alarme, mais pas qu'il n'y a pas intrusion. VIRÉE !
"En début d'après-midi, une enseignante est menacée par une élève de sa classe, qui l'accuse de l'avoir "balancée". Une vingtaine de professeurs concluent que les conditions de sécurité ne sont décidément pas réunies. Une délégation d'enseignants se rend alors chez la proviseure pour déposer les fiches notifiant l'exercice de leur droit de retrait. "Elle les a refusées, témoigne un professeur. Elle a dit qu'il n'y avait pas de danger et que l'exercice de ce droit de retrait n'était pas pertinent."
"Je n'ai pas refusé de prendre les feuilles ! J'ai dit aux enseignants que nous allions échanger, qu'ils avaient eu de mauvaises informations, et qu'il n'y avait pas de raison d'exercer leur droit de retrait", répond Marie-Hélène Pauly. Même embarras au rectorat, où l'on tente d'expliquer que les conditions de l'exercice du droit de retrait n'étaient pas réunies"
Bande d'enfoirés, surtout au rectorat, le cul derrière leurs bureaux ! TOUS VIRÉE ! Ils pensent aux personnels et aux élèves ?
"Les proviseurs sont missionnés pour trois ans, souligne un professeur. L'objectif, c'est de ne pas faire trop de bruit, de mettre le couvercle sur la Cocotte-Minute pour qu'il n'y ait pas d'écho négatif qui remonte au rectorat, dans l'espoir d'être ensuite nommé dans un meilleur lycée. Ils ont une vision carriériste, une approche de gestionnaire."
Pas tous, mais oui....
- tchanq'Neoprof expérimenté
Jacq a écrit: "Nous n'étions pas dans une situation d'intrusion dans le lycée, estime, malgré les faits rapportés, la cheffe d'établissement. Nous étions dans une période de confusion."
Pas d'intrusion ? Il faut une ceinture d'explosif et une kalachnikov pour que l'on considère qu'il y a intrusion ? Qu'elle soit honnête et indique qu'ils n'ont pas eu le temps de la déclencher, l'alarme, mais pas qu'il n'y a pas intrusion. VIRÉE !
Elle joue vraiment sur les mots et c'est ignoble car il semblerait en effet que certains de agresseurs soient des élèves du lycée. Et ça n'excuse pas ce comportement !
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Failure is not an option
- JacqGuide spirituel
Esméralda a écrit:Je travaille pas très loin, j'en avais très vaguement entendu parler, c'est dire que ce n'est guère médiatisé. J'espère que les collègues vont ameuter la presse...
Ergo a écrit:Montataire... je ne comprends pas qu'on n'en ait pas davantage parlé, en effet. Avant le reportage du JT de Fr2, je n'avais pas vu passer l'info. Quant aux conditions du droit de retrait qui ne seraient pas réunies...
J'ai d'anciens collègues qui ne travaillent pas très loin.
L'un deux me confiait dernièrement que presque tous les jours il y avait des incidents aux alentours d'établissements proches, proche Seine St-Denis, à Creil, dans le Sud de l'Oise (voitures brûlées aux abords, ou renversées, des agressions, bastons ou affrontements) et qu'il n'y avait jamais aucune information qui circulait. Omerta complète. Via son syndicat je pense, il est assez bien renseigné.
Il enseigne depuis aussi longtemps que moi (plus si l'on compte ses années de contractuel), il a été "habitué" à des zones difficiles dès l'origine et sait comment y faire. Mais entre cette omerta, cette pression de plus en plus fort et l'inconséquence de leurs directions successives, je sens clairement le dépit monter de plus en lui.
En fait il faut que des films circulent sur le net pour que les médias accordent un de temps (qui leur est compté, il faut bien défendre la majorité en place) pour un évènement de cette ampleur. Mais ils sont sans doute rassurés puisqu'au rectorat "tout va bien", on va faire une petite réunion. Et puis le ministre est tellement fort qu'avec l'Ecole de la confiance, on est en sûreté.
- ErgoDevin
Mais c'est ça que je trouve fou: j'ai enseigné à Creil pendant quatre ans. Alors certes, je n'ai plus vraiment de contact avec mes anciens collègues, à part quelques trucs sur les réseaux sociaux, mais j'aurais pensé voir ce type d'infos et même pas, ou très peu en tout cas. C'est bien ça qui m'inquiète, donc, on est là sur un événement très grave, géré n'importe comment et ça met un temps fou à sortir.Jacq a écrit:
J'ai d'anciens collègues qui ne travaillent pas très loin.
L'un deux me confiait dernièrement que presque tous les jours il y avait des incidents aux alentours d'établissements proches, proche Seine St-Denis, à Creil, dans le Sud de l'Oise (voitures brûlées aux abords, ou renversées, des agressions, bastons ou affrontements) et qu'il n'y avait jamais aucune information qui circulait. Omerta complète. Via son syndicat je pense, il est assez bien renseigné.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- JacqGuide spirituel
Parce qu'avec Castaner et Blanquer tout doit aller mieux dans les médias.
- Dame JouanneÉrudit
Je viens de prendre connaissance de l'article : c'est juste hallucinant... et effrayant. Et l'absence de réaction de la direction et celle bien molle du rectorat : c'est en dessous de tout. On a l'impression que ce qui prime sur tout, même sur la sécurité des professeurs et des élèves, c'est que cela ne fasse pas de vague. "les conditions du droit de retrait n'étaient pas réunies" Mais que leur faut-il? Des blessés graves? Des morts?
- JacqGuide spirituel
Dame Jouanne a écrit: [...] "les conditions du droit de retrait n'étaient pas réunies" Mais que leur faut-il? Des blessés graves? Des morts?
Oui je pense. Un mort. Une marche blanche. Blanquer qui fait sa pub. Là les médias seraient là.
Ce sont tous les établissements proches qui devraient exercer leur droit de retrait !
- roxanneOracle
Celui qui en a le plus parlé , c’est Morandini à 12 heures , c’est dire où on en est.
- OrlandaFidèle du forum
roxanne a écrit:Celui qui en a le plus parlé , c’est Morandini à 12 heures , c’est dire où on en est.
Mais comment le sais-tu?
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- JacqGuide spirituel
roxanne a écrit:Celui qui en a le plus parlé , c’est Morandini à 12 heures , c’est dire où on en est.
... à la rubrique faits divers, avec les chiens écrasés !
- ycombeMonarque
Le droit de retrait un droit qui leur pose problème. On l'a bien vu avec le retrait des cheminots suite à l'accident du TER sans contrôleur.Dame Jouanne a écrit:Je viens de prendre connaissance de l'article : c'est juste hallucinant... et effrayant. Et l'absence de réaction de la direction et celle bien molle du rectorat : c'est en dessous de tout. On a l'impression que ce qui prime sur tout, même sur la sécurité des professeurs et des élèves, c'est que cela ne fasse pas de vague. "les conditions du droit de retrait n'étaient pas réunies" Mais que leur faut-il? Des blessés graves? Des morts?
Même avec un mort, tu en trouveras pour t'expliquer que le mort est mort mais que toi, tu n'es pas menacé là en ce moment et donc tu ne peux pas utiliser le droit de retrait.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- Manu7Expert spécialisé
Aux yeux de certains élèves la différence entre CRS et prof est très mince... Nous sommes les méchants.
- DhaiphiGrand sage
Heureusement que d'autres prétendent que ce sont des gentils : les uns instruisent leurs contemporains et les autres assurent leur sécurité.Manu7 a écrit:Aux yeux de certains élèves la différence entre CRS et prof est très mince... Nous sommes les méchants.
Vous en connaissez, n'est-ce pas ?
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
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