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- lene75Prophète
J'avais répondu
Sauf qu'il me semblait que c'était un report de stage et pas une dispo, mais ça ne change pas grand chose sur le fond.
Après rien n'interdit de repasser l'externe tout en bossant et sans préparation spécifique (j'ai des amis qui l'ont eue comme ça).
Et au bout de 5 ans, il y a l'interne, pour laquelle des préparations sont proposées mais qu'on peut tout à fait avoir sans les préparations. Elle est faite pour pouvoir être obtenue tout en bossant et en ayant une vie de famille, mais on peut aussi obtenir des congés formation pour la préparer spécifiquement (il faut demander pendant plusieurs années pour obtenir le congé).
Pour ce qui est du niveau, je ne crois pas qu'un niveau en licence, et encore moins en master, soit probant, tant c'est différent du concours. En revanche le niveau en prépa est un bon indicateur puisqu'il s'agit du même type d'exercices qu'en prépa. C'est en t'appuyant sur tes acquis de prépa plus que sur ceux de la fac que tu pourras réussir les concours.
Enfin bon, ça reste un pari sur l'avenir, car tout est en train de changer. Cf. la réforme du Capes pour la session 2022, me semble-t-il. Rien ne garantit que l'agrégation ne connaisse pas elle aussi des bouleversements, même si le degré de résistance de l'agrégation est souvent plus élevé que celui du Capes, mais les agrégés, qui coûtent cher, sont dans le collimateur de nos gouvernants.
Sauf qu'il me semblait que c'était un report de stage et pas une dispo, mais ça ne change pas grand chose sur le fond.
Après rien n'interdit de repasser l'externe tout en bossant et sans préparation spécifique (j'ai des amis qui l'ont eue comme ça).
Et au bout de 5 ans, il y a l'interne, pour laquelle des préparations sont proposées mais qu'on peut tout à fait avoir sans les préparations. Elle est faite pour pouvoir être obtenue tout en bossant et en ayant une vie de famille, mais on peut aussi obtenir des congés formation pour la préparer spécifiquement (il faut demander pendant plusieurs années pour obtenir le congé).
Pour ce qui est du niveau, je ne crois pas qu'un niveau en licence, et encore moins en master, soit probant, tant c'est différent du concours. En revanche le niveau en prépa est un bon indicateur puisqu'il s'agit du même type d'exercices qu'en prépa. C'est en t'appuyant sur tes acquis de prépa plus que sur ceux de la fac que tu pourras réussir les concours.
Enfin bon, ça reste un pari sur l'avenir, car tout est en train de changer. Cf. la réforme du Capes pour la session 2022, me semble-t-il. Rien ne garantit que l'agrégation ne connaisse pas elle aussi des bouleversements, même si le degré de résistance de l'agrégation est souvent plus élevé que celui du Capes, mais les agrégés, qui coûtent cher, sont dans le collimateur de nos gouvernants.
- SeiferÉrudit
Une montagnarde a écrit:Bonjour à toutes et à tous,
Actuellement en seconde année de prépa littéraire B/L sur Lyon, issu de TS (mention TB), élève sérieuse, je m'interroge sur mon avenir. Je souhaiterai évoluer vers les métiers de l'enseignement et plus spécifiquement en philosophie dans le secondaire. N'étant pas à la fac, n'étant pas fille de professeurs, n'ayant dans mon entourage aucune personne familière du système universitaire, provenant d'un milieu dit « populaire » totalement ignorant du monde de l'enseignement supérieur, j'avoue éprouver quelques difficultés à envisager mon orientation. Je prépare bien entendu les ENS mais je pense qu'une admission relèverait d'un miracle donc je préfère anticiper le plan B qui consistera, d'après ce que j'entends...à rejoindre l'université en licence 3 ; ... ou à intégrer une Ens sur dossier (plutôt Ens Lyon d'après mon niveau) ; ...ou un peu des deux en étant à la fac de Lyon en licence mais en suivant des cours à l'Ens Lyon en « poussant la porte » ?! Voilà, c'est là que je me perds, je ne saisis pas très bien les subtilités de ces différentes possibilités, les enjeux et les conséquences. Quelqu'un veut-il bien consacrer quelques lignes à m'expliquer ce qui se joue derrière ces différents parcours ? Comment s'articulent la fac et l'Ens ? Je ne dispose que d'informations parcellaires, j'ai l'impression de devoir agencer les pièces d'un puzzle sans même avoir une vue d'ensemble du paysage à reconstituer !
Par ailleurs, à ce stade, mon projet est donc d'enseigner dans le secondaire. On me dit d'envisager un master MEEF pour passer le Capes, puis ensuite tenter l'agrégation. D'autres voix me conseillent plutôt un master recherche ce qui laisserait la porte ouverte à l'enseignement supérieur si cela me tente, et permettrait aussi de viser directement l'agrégation (mais quid du Capes ?!). Là encore, je suis perdue : est-ce que le choix d'un master (MEEF plutôt que Master Recherche) conditionne absolument les concours à passer et les chances de réussite ?
Comme vous en conviendrez, le contenu de mon mail illustre parfaitement le degré de confusion qui règne sur ces questions dans ma tête ! Et encore, je ne parle pas des interrogations liées aux propos que j'entends régulièrement, du style « Professeur de philosophie ? Vu le nombre de postes, c'est uniquement pour les Ens ou les facs parisiennes. Fais plutôt une licence de français. Ou professeur des écoles »...
Bref, si une bonne âme veut bien échanger avec moi pour me guider un peu dans...cette "jungle" ?! Je dois dire que je ressens une grande frustration (voire un peu de colère) à constater combien le beau discours sur l'ascenseur social se heurte à la réalité d'un univers où la maîtrise des codes et la connaissance des arcanes semblent parfois compter autant que le savoir académique et la motivation...
Merci de m'avoir lue, et à bientôt j'espère pour échanger, j'ai vraiment besoin de conseils !
S. 19 ans
Je n'ai pas lu plus loin.
Fuis, loin, vite, maintenant.
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- DesolationRowEmpereur
Je crains bien () que Seifer parle d'or.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Je ne suis même pas certain que les profs de philo soient encore autorisés à enseigner de la philosophie dans le secondaire, alors……
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Si tu vales valeo.
- lene75Prophète
Seifer a écrit:Fuis, loin, vite, maintenant.
Je n'osais le dire...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- SeiferÉrudit
Ce n'est contre la personne qui a créé le topic, mais faut être sacrément aliéné pour vouloir devenir enseignant.e EN FRANCE.
Après si tu comptes passer un concours afin d'avoir la légitimité d'enseigner ailleurs, vas-y, mais sinon arrête les frais maintenant. Je pense vraiment qu'on peut aujourd'hui faire difficilement pire choix que ce métier-là.
Après si tu comptes passer un concours afin d'avoir la légitimité d'enseigner ailleurs, vas-y, mais sinon arrête les frais maintenant. Je pense vraiment qu'on peut aujourd'hui faire difficilement pire choix que ce métier-là.
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- MeerschNiveau 6
Toutes mes excuses alors, je pensais avoir bien vérifié ! D'ailleurs je crois que tu as raison, il s'agit d'un report de stage et non d'une disponibilité, même si effectivement le nom ne change pas grand-chose.lene75 a écrit:J'avais répondu
Sauf qu'il me semblait que c'était un report de stage et pas une dispo, mais ça ne change pas grand chose sur le fond.
lene75 a écrit:Pour ce qui est du niveau, je ne crois pas qu'un niveau en licence, et encore moins en master, soit probant, tant c'est différent du concours.
Sur ce point je ne suis pas d'accord du tout. Les quelques très bons élèves que j'ai connus durant mes années d'étude (à la faculté) ont tous obtenu au moins le Capes (et pour la plupart l'agrégation). Les résultats à la faculté ont très fidèlement préfiguré la réussite aux concours.
Et pour ma part, je n'ai vu aucune différence fondamentale entre les épreuves (écrites, je laisse l'oral de côté) de l'agrégation et du Capes d'une part, et les dissertations et explications de texte réalisés en licence et master d'autre part. C'est très exactement la même chose, à ceci près que les copies de concours sont plus longues et plus développées que le copies d'examens universitaires (du fait que la durée des épreuves est plus longue).
L'idée que les concours existeraient dans une autre dimension est un mythe auquel j'ai personnellement cru et qui m'a inutilement inquiété : je me disais que malgré mes bons résultats les concours étaient peut-être hors de ma portée, parce qu'ils étaient tout à fait différents, etc. Mais c'était complètement faux. C'est exactement la même chose, mais en plus long et noté plus durement.
- lene75Prophète
En fait peut-être que ce que je raconte est périmé :colereage: Ne serait-ce que parce que le nombre de postes n'est plus du tout le même : 26 au Capes et 40 à l'agreg à mon époque, il me semble qu'en ce moment on dépasse la centaine rien que pour le Capes - mais attention, c'est cyclique : le nombre de postes peut diminuer à nouveau dans les années qui viennent, surtout avec les réformes en cours. À mon époque il y avait une grosse différence entre la fac et la prépa / les concours (à part bien sûr pour l'année de préparation aux concours spécialement dédiée à ça), et ce n'est pas une critique concernant la fac : ce qu'on faisait à l'université était beaucoup plus proche de la recherche que ce qu'on faisait en prépa, qui ressemblait beaucoup plus aux concours. Les séminaires à la fac étaient ultra spécialisés, et dans leur immense majorité de l'histoire de la philo, et les examens des interros de cours, par opposition aux cours généralistes en prépa. Mais les choses ont peut-être changé ? À mon époque, en master, on ne suivait que deux séminaires de recherche en plus du travail sur le mémoire, donc 4 examens maxi dans l'année : pas de quoi se préparer aux concours. Après en passant par un master MEEF plutôt qu'un master recherche, c'est peut-être différent, je suppose que ça ressemble plus à ce qui était à l'époque l'année de préparation aux concours. Toujours est-il qu'il est dommage pour quelqu'un qui a fait une prépa de se priver de ce bon indicateur.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- fifi51Fidèle du forum
Je livre un témoignage:
J'ai connu une personne ayant suivi une prépa B\L et qui lors de son cursus voulait faire professeur de philosophie. Finalement, il a fait l'ENSAE et n'était pas mécontent de son choix.
J'ai connu une personne ayant suivi une prépa B\L et qui lors de son cursus voulait faire professeur de philosophie. Finalement, il a fait l'ENSAE et n'était pas mécontent de son choix.
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Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
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