- User17095Érudit
Question rhétorique bien sûr, l'expression est employée fréquemment, dans des discours syndicaux mais pas uniquement, pour désigner l'inflation de réunions pas très utiles.
Cette notion d'utilité d'une réunion est relative : untel qui trouvera ça très intéressant et constructif, aura pour voisin un collègue qui aura compté chaque seconde.
Le terme, lorsqu'il est employé, implique qu'il s'agit d'une tendance maladive, dont les affligés seraient parfaitement inconscients.
Il est vrai que lorsque je lance une réunion, je me dis qu'elle est nécessaire - à plus forte raison quand, en établissement, on la fait après les cours, et non pas sur leur temps. Elle s'ajoute à une journée déjà chargée, et se glissent entre la fin des cours avec le stress qu'ils engendrent, et le début du temps travail personnel.
Mais il est bien peu probable que tous les participants partagent mon avis sur la nécessité de la réunion : il y en a vraisemblablement qui sortent en se disant "tout ça pour ça, franchement on dirait qu'il a que ça à faire" (pourtant, ce n'est pas une idée pour nous divertir, moi aussi j'ai travaillé et aimerais bien décrocher).
La, ou plutôt les vraies questions, sont donc :
- qu'est-ce qu'une réunion utile, qu'est-ce qu'une réunion inutile, par quoi sont-elles caractérisées ?
- comment rendre ces temps plus efficaces, afin de ne pas les multiplier ?
- si vous estimez qu'il y en a trop, ou de plus en plus, lesquelles devraient ne plus avoir lieu ?
J'exclus bien sûr de ces questions les réunions obligatoires, comme le conseil de classe.
Cette notion d'utilité d'une réunion est relative : untel qui trouvera ça très intéressant et constructif, aura pour voisin un collègue qui aura compté chaque seconde.
Le terme, lorsqu'il est employé, implique qu'il s'agit d'une tendance maladive, dont les affligés seraient parfaitement inconscients.
Il est vrai que lorsque je lance une réunion, je me dis qu'elle est nécessaire - à plus forte raison quand, en établissement, on la fait après les cours, et non pas sur leur temps. Elle s'ajoute à une journée déjà chargée, et se glissent entre la fin des cours avec le stress qu'ils engendrent, et le début du temps travail personnel.
Mais il est bien peu probable que tous les participants partagent mon avis sur la nécessité de la réunion : il y en a vraisemblablement qui sortent en se disant "tout ça pour ça, franchement on dirait qu'il a que ça à faire" (pourtant, ce n'est pas une idée pour nous divertir, moi aussi j'ai travaillé et aimerais bien décrocher).
La, ou plutôt les vraies questions, sont donc :
- qu'est-ce qu'une réunion utile, qu'est-ce qu'une réunion inutile, par quoi sont-elles caractérisées ?
- comment rendre ces temps plus efficaces, afin de ne pas les multiplier ?
- si vous estimez qu'il y en a trop, ou de plus en plus, lesquelles devraient ne plus avoir lieu ?
J'exclus bien sûr de ces questions les réunions obligatoires, comme le conseil de classe.
- MathadorEmpereur
Je crains qu'une partie importante du problème vienne d'ici. Pour prendre un exemple d'actualité, j'ai rarement vu les projets d'établissement susciter un intérêt conséquent chez les enseignants (pour ma part, ce qui m'intéresse le plus est leur mention dans l'article L912-1-1 du Code de l'éducation, qui justifie la vigilance sur tout gadget pédagogique que l'on tenterait de glisser dedans).pogonophile a écrit:Mais il est bien peu probable que tous les participants partagent mon avis sur la nécessité de la réunion : il y en a vraisemblablement qui sortent en se disant "tout ça pour ça, franchement on dirait qu'il a que ça à faire" (pourtant, ce n'est pas une idée pour nous divertir, moi aussi j'ai travaillé et aimerais bien décrocher).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- meevadeborahNiveau 8
Par exemple, la réunion où il y a une quinzaine de personnes pour que le chef demande : "Comment ça se passe le cross ?". Là, le prof d'EPS qui a tout organisé explique, le chef prend des notes et les autres écoutent. Je ne parle pas de l'organisation d'un nouvel événement, mais de la reconduction de quelque chose qui a lieu tous les ans. Idem pour les portes ouvertes par exemple.
Autre exemple, passer deux heures à "débattre" de ce que veut dire "éléments de programmes travaillés" (il y a deux ans), pour que finalement l'année dernière notre nouveau chef supprime la rubrique des bulletins. Bien sûr, on va me dire que c'est après coup qu'on se rend compte que cette réunion était inutile, mais franchement, là, on était nombreux à avoir de fortes présomptions.
Encore un autre exemple, une réunion une question est "mise en balance". Après avoir entendu que personne n'est pour, laisser en suspens la "question". Puis y revenir dans une autre réunion pour dire "je tranche, il faudra faire ce que j'ai présenté la première fois". Merci du temps perdu donc...
Après, toute réunion avec de vrais échanges d'idées serait intéressante. Mais je le mets au conditionnel, parce que le problème, en réunion, c'est que les opinions exprimées sont étonnement plus pauvres qu'en salle des professeurs. A croire que contredire le chef, même quand il nous y invite, pourrait être vu comme une faute professionnelle. Après il est vrai que quand on est pris à parti de manière personnelle, c'est assez désagréable.
Et pour tout te dire pogonophile, je pense boycotter les réunions cette année, après avoir eu quelques mésaventures avec mon chef l'an passé et en ce début d'année.
Autre exemple, passer deux heures à "débattre" de ce que veut dire "éléments de programmes travaillés" (il y a deux ans), pour que finalement l'année dernière notre nouveau chef supprime la rubrique des bulletins. Bien sûr, on va me dire que c'est après coup qu'on se rend compte que cette réunion était inutile, mais franchement, là, on était nombreux à avoir de fortes présomptions.
Encore un autre exemple, une réunion une question est "mise en balance". Après avoir entendu que personne n'est pour, laisser en suspens la "question". Puis y revenir dans une autre réunion pour dire "je tranche, il faudra faire ce que j'ai présenté la première fois". Merci du temps perdu donc...
Après, toute réunion avec de vrais échanges d'idées serait intéressante. Mais je le mets au conditionnel, parce que le problème, en réunion, c'est que les opinions exprimées sont étonnement plus pauvres qu'en salle des professeurs. A croire que contredire le chef, même quand il nous y invite, pourrait être vu comme une faute professionnelle. Après il est vrai que quand on est pris à parti de manière personnelle, c'est assez désagréable.
Et pour tout te dire pogonophile, je pense boycotter les réunions cette année, après avoir eu quelques mésaventures avec mon chef l'an passé et en ce début d'année.
- User20159Esprit éclairé
On en parle des concertations bidons en REP+ ?
Bon chez nous, ça va depuis la rentrée....on s'est tous rendu compte que le nouveau patron a horreur de la réunionite, un bon point pour lui ,
du coup mardi, fin de S2, tout le monde se casse
Bon chez nous, ça va depuis la rentrée....on s'est tous rendu compte que le nouveau patron a horreur de la réunionite, un bon point pour lui ,
du coup mardi, fin de S2, tout le monde se casse
- MathadorEmpereur
Tu veux parler des 1h30 de pondération qui sont réservées dans l'emploi du temps (ce qui est d'ailleurs mathématiquement faux pour les agrégés sans HS et les collègues à temps partiel) ?Ha@_x a écrit:On en parle des concertations bidons en REP+ ?
Seule une lecture tendancieuse du décret n°2014-940 dit Peillon-Hamon justifie une telle pratique.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
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Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- User20159Esprit éclairé
Mathador a écrit:Tu veux parler des 1h30 de pondération qui sont réservées dans l'emploi du temps (ce qui est d'ailleurs mathématiquement faux pour les agrégés sans HS et les collègues à temps partiel) ?
Tu veux qu'on parle de ma pondération ?
Edit : mais que j'aimerai ne faire que 16h30 et avoir une classe en moins.....
- MatheodHabitué du forum
Le gros problème étant que ces temps de réunions ne sont pas payés ... et se rajoute déjà à notre emplois du temps chargé.
Il faut se poser la question de qu'est-ce qu'apporte cette réunion ? Pour moi une réunion est utile lorsqu'on a besoin d'échanges qui s'enchaînent entre plusieurs personnes, lorsqu'on à besoin de dynamisme.
Bien trop souvent dans mon établissement, les réunions reviennent à ... juste écouter des décisions déjà prise par nos chefs. Et lorsque la majorité des enseignants expriment leurs désaccord, continue dans son choix ... Autant ne pas faire de réunion et nous envoyer ses injonctions par message ...
Je pense aussi qu'il y aurait à creuser sur l'utilisation de supports numériques (forum, chat, etc.) pour éviter ces réunions (qui imposent quand même à tout les participants d'être là en même temps). D'un autre côté, ça risque de vite partir dans une surcharge de travail invisible si les enseignants se retrouvent avec plein de choses à consulter / participer.
Et puis il y a la question du thème ... trop souvent ces réunions portent sur des trucs qui intéressent les chefs mais pas les profs ... j'ai envie de dire, les réunions les plus utiles sont souvent celles organisés entre profs.
Il faut se poser la question de qu'est-ce qu'apporte cette réunion ? Pour moi une réunion est utile lorsqu'on a besoin d'échanges qui s'enchaînent entre plusieurs personnes, lorsqu'on à besoin de dynamisme.
Bien trop souvent dans mon établissement, les réunions reviennent à ... juste écouter des décisions déjà prise par nos chefs. Et lorsque la majorité des enseignants expriment leurs désaccord, continue dans son choix ... Autant ne pas faire de réunion et nous envoyer ses injonctions par message ...
Je pense aussi qu'il y aurait à creuser sur l'utilisation de supports numériques (forum, chat, etc.) pour éviter ces réunions (qui imposent quand même à tout les participants d'être là en même temps). D'un autre côté, ça risque de vite partir dans une surcharge de travail invisible si les enseignants se retrouvent avec plein de choses à consulter / participer.
Et puis il y a la question du thème ... trop souvent ces réunions portent sur des trucs qui intéressent les chefs mais pas les profs ... j'ai envie de dire, les réunions les plus utiles sont souvent celles organisés entre profs.
- Ramanujan974Érudit
99 % des réunions pourraient se résumer à envoyer un mail.
Une réunion est importante si l'absence d'un des membres est préjudiciable. Ce qui suppose que les participants y jouent un rôle actif et décisionnaire, ce qui n'est jamais le cas.
Dit comme ça, les conseils de classe sont inutiles. Ce qui en réalité est vrai, puisqu'on écoute la synthèse du PP et que, de toute façon, c'est le CDE qui décide.
Une réunion est importante si l'absence d'un des membres est préjudiciable. Ce qui suppose que les participants y jouent un rôle actif et décisionnaire, ce qui n'est jamais le cas.
Dit comme ça, les conseils de classe sont inutiles. Ce qui en réalité est vrai, puisqu'on écoute la synthèse du PP et que, de toute façon, c'est le CDE qui décide.
- PointàlaligneExpert
Ce sont là d'excellentes questions qu'il faudrait se poser pour optimiser le temps passé ensemble.
Les réunions les plus agaçantes sont celles qui n'ont manifestement pas été préparées et où l'on a l'impression que chacun réfléchit à haute voix...
Ou bien celles qui servent à lire et expliquer le BO - ce que chacun devrait savoir faire...
Ou bien celles où les gens s'écoutent parler...
Ou encore celles qui se veulent atelier d'écriture type projet d'établissement.
Bref, celles où l'on sent que l'on fait tout (et notamment purger de façon non dite des conflits et des tensions) sauf travailler.
Les réunions les plus agaçantes sont celles qui n'ont manifestement pas été préparées et où l'on a l'impression que chacun réfléchit à haute voix...
Ou bien celles qui servent à lire et expliquer le BO - ce que chacun devrait savoir faire...
Ou bien celles où les gens s'écoutent parler...
Ou encore celles qui se veulent atelier d'écriture type projet d'établissement.
Bref, celles où l'on sent que l'on fait tout (et notamment purger de façon non dite des conflits et des tensions) sauf travailler.
- pseudo-intelloSage
Notre chef, qui venait d'arriver et ne pouvait donc pas savoir ce que nous écrivions jusque là, a eu la bonne idée de nous assener une réunion fin septembre pour nous apprendre à mieux rédiger les appréciations sur nos bulletins.
Là, on devrait en avoir une prochainement pour nous inciter à évaluer par compétences.
Effectivement, le projet d'établissement, c'est hyper dispensable, et on finit par être "obligés" d'y assister juste pour surveiller que personne ne mette d'usoine à gaz chronophage dedans... notre projet, normalement, c'est d'instruire les élèves et de les ur permettre de devenir des adultes autonomes et des citoyens éclairés, pointàlaligne.
Mais sinon, après des années d'un CDE qui ne faisait jamais de réunion pour rien, je suis plutôt mal renseignés sur le sujet.
Là, on devrait en avoir une prochainement pour nous inciter à évaluer par compétences.
Effectivement, le projet d'établissement, c'est hyper dispensable, et on finit par être "obligés" d'y assister juste pour surveiller que personne ne mette d'usoine à gaz chronophage dedans... notre projet, normalement, c'est d'instruire les élèves et de les ur permettre de devenir des adultes autonomes et des citoyens éclairés, pointàlaligne.
Mais sinon, après des années d'un CDE qui ne faisait jamais de réunion pour rien, je suis plutôt mal renseignés sur le sujet.
- LagomorpheFidèle du forum
Trois types de réunions peuvent être considérées comme d'emblée inutiles, ce que d'autres ont évoqué précédemment:
- celles qui consistent à écouter un monologue du chef, qui pourra ensuite prétendre que sa décision n'est autre que celle d'un collectif, quand bien même ledit collectif n'a pas de pouvoir de décision (cas typique conseil pédagogique chez nous: une fois les tableaux envoyés aux membres du conseil, la réunion ne consiste qu'en leur lecture, et les questions des disciplines lésées ont pour réponse systématique "on ne peut pas faire autrement" sous une forme ou une autre)
- celles qui prétendent "piloter" les enseignants dans des missions qu'ils ne reconnaissent pas comme les leurs, et qui ne l'étaient officiellement pas lorsqu'ils ont "signé", c'est-à-dire passé le concours. La plupart des "commissions éducatives" traitant du cas d'un élève lourdement perturbateur peuvent être considérées comme un conseil de discipline light sans pouvoir de sanction, donc sans effet. Celles portant sur le cas d'un élève absentéiste ou revenant d'une longue absence, où l'on va demander aux professeurs d'organiser les rattrapages : du boulot en plus qui aurait dû être fait par la SAPEMA. Nous ne sommes pas les professeurs particuliers de chacun de nos 200 élèves, l'enseignement est collectif, et aussi navrés que nous puissions être face aux difficultés d'un élève, le manque chronique de moyens adaptés n'est pas une raison pour nous demander de tout assumer.
- d'une manière générale, toutes les réunions organisées sur le mode constructiviste: on évoque un problème, pas forcément réel dans l'établissement d'ailleurs, et on demande aux professeurs de réfléchir ensemble ou en petits groupes à des solutions. Lutte contre les discriminations, développement durable, égalité filles-garçons, tout semble prétexte à nous demander ce que nous comptons faire: ben rien, sinon appliquer les programmes publiés au B.O. Si le ministère veut qu'une question soit abordée en cours, qu'il prenne ses responsabilités et l'insère dans les programmes officiels. On nous a assez répété qu'on est des fonctionnaires faits pour fonctionner.
- celles qui consistent à écouter un monologue du chef, qui pourra ensuite prétendre que sa décision n'est autre que celle d'un collectif, quand bien même ledit collectif n'a pas de pouvoir de décision (cas typique conseil pédagogique chez nous: une fois les tableaux envoyés aux membres du conseil, la réunion ne consiste qu'en leur lecture, et les questions des disciplines lésées ont pour réponse systématique "on ne peut pas faire autrement" sous une forme ou une autre)
- celles qui prétendent "piloter" les enseignants dans des missions qu'ils ne reconnaissent pas comme les leurs, et qui ne l'étaient officiellement pas lorsqu'ils ont "signé", c'est-à-dire passé le concours. La plupart des "commissions éducatives" traitant du cas d'un élève lourdement perturbateur peuvent être considérées comme un conseil de discipline light sans pouvoir de sanction, donc sans effet. Celles portant sur le cas d'un élève absentéiste ou revenant d'une longue absence, où l'on va demander aux professeurs d'organiser les rattrapages : du boulot en plus qui aurait dû être fait par la SAPEMA. Nous ne sommes pas les professeurs particuliers de chacun de nos 200 élèves, l'enseignement est collectif, et aussi navrés que nous puissions être face aux difficultés d'un élève, le manque chronique de moyens adaptés n'est pas une raison pour nous demander de tout assumer.
- d'une manière générale, toutes les réunions organisées sur le mode constructiviste: on évoque un problème, pas forcément réel dans l'établissement d'ailleurs, et on demande aux professeurs de réfléchir ensemble ou en petits groupes à des solutions. Lutte contre les discriminations, développement durable, égalité filles-garçons, tout semble prétexte à nous demander ce que nous comptons faire: ben rien, sinon appliquer les programmes publiés au B.O. Si le ministère veut qu'une question soit abordée en cours, qu'il prenne ses responsabilités et l'insère dans les programmes officiels. On nous a assez répété qu'on est des fonctionnaires faits pour fonctionner.
- mathmaxExpert spécialisé
Quelques idées en vrac :
- ordre du jour précis communiqué à l'avance
- heures de début et de fin décidées et communiquées à l'avance
- compte-rendu rédigé à l'issue de la réunion
- se demander si cette réunion est indispensable : que se passerait-il en son absence ?
- bilan de la réunion : qu'a-t-elle permis comme gain de temps ou d'efficacité ultérieur ? A-t-elle conduit à une amélioration de l'enseignement,ou à un plus grand bien être des élèves /des personnels ?
- la présence de chacun des participants était-elle utile ? Indispensable ? Nuisible ?
- vérifier qu'aucune décision impliquant des absents n'a été prise.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- ElbertaHabitué du forum
J'aimerais savoir si ces réunions sont obligatoires, et si oui quel est le texte de référence.
J'ai commencé ma carrière avec quasi aucune réunion, je n'étais pas plus nulle et les élèves non plus. Les établissements fonctionnaient et les programmes se faisaient.
L'an dernier on était à presque une réunion par semaine.
Je cherche donc à savoir ce qui a motivé cette inflation de réunions, et si il y a un texte qui le mentionne.
J'ai commencé ma carrière avec quasi aucune réunion, je n'étais pas plus nulle et les élèves non plus. Les établissements fonctionnaient et les programmes se faisaient.
L'an dernier on était à presque une réunion par semaine.
Je cherche donc à savoir ce qui a motivé cette inflation de réunions, et si il y a un texte qui le mentionne.
- Isis39Enchanteur
Le conseil école collège est, à mon sens, une réunion inutile. De part la présence de l'IEN, les profs des écoles n'osent pas vraiment parler.
Je me souviens avec horreur d'un de ces conseils à l'école pas loin. On avait eu beaucoup de mal à s'asseoir aux tables des CE2 (mon collègue d'1m90 en est ressorti avec le dos flingué) et il a fallu écouter religieusement les projets d'école des différentes écoles du secteur.
C'est pourquoi j'ai dit à ma cheffe que je n'irai plus à ces réunions où je ne fais que de la figuration. Je suis au conseil pédagogique, au CA et je suis référent numérique. J'en fais largement assez.
Je me souviens avec horreur d'un de ces conseils à l'école pas loin. On avait eu beaucoup de mal à s'asseoir aux tables des CE2 (mon collègue d'1m90 en est ressorti avec le dos flingué) et il a fallu écouter religieusement les projets d'école des différentes écoles du secteur.
C'est pourquoi j'ai dit à ma cheffe que je n'irai plus à ces réunions où je ne fais que de la figuration. Je suis au conseil pédagogique, au CA et je suis référent numérique. J'en fais largement assez.
- glucheNiveau 10
C'est bien vu, je trouve.Lagomorphe a écrit:Trois types de réunions peuvent être considérées comme d'emblée inutiles, ce que d'autres ont évoqué précédemment:
- celles qui consistent à écouter un monologue du chef, qui pourra ensuite prétendre que sa décision n'est autre que celle d'un collectif, quand bien même ledit collectif n'a pas de pouvoir de décision (cas typique conseil pédagogique chez nous: une fois les tableaux envoyés aux membres du conseil, la réunion ne consiste qu'en leur lecture, et les questions des disciplines lésées ont pour réponse systématique "on ne peut pas faire autrement" sous une forme ou une autre)
- celles qui prétendent "piloter" les enseignants dans des missions qu'ils ne reconnaissent pas comme les leurs, et qui ne l'étaient officiellement pas lorsqu'ils ont "signé", c'est-à-dire passé le concours. La plupart des "commissions éducatives" traitant du cas d'un élève lourdement perturbateur peuvent être considérées comme un conseil de discipline light sans pouvoir de sanction, donc sans effet. Celles portant sur le cas d'un élève absentéiste ou revenant d'une longue absence, où l'on va demander aux professeurs d'organiser les rattrapages : du boulot en plus qui aurait dû être fait par la SAPEMA. Nous ne sommes pas les professeurs particuliers de chacun de nos 200 élèves, l'enseignement est collectif, et aussi navrés que nous puissions être face aux difficultés d'un élève, le manque chronique de moyens adaptés n'est pas une raison pour nous demander de tout assumer.
- d'une manière générale, toutes les réunions organisées sur le mode constructiviste: on évoque un problème, pas forcément réel dans l'établissement d'ailleurs, et on demande aux professeurs de réfléchir ensemble ou en petits groupes à des solutions. Lutte contre les discriminations, développement durable, égalité filles-garçons, tout semble prétexte à nous demander ce que nous comptons faire: ben rien, sinon appliquer les programmes publiés au B.O. Si le ministère veut qu'une question soit abordée en cours, qu'il prenne ses responsabilités et l'insère dans les programmes officiels. On nous a assez répété qu'on est des fonctionnaires faits pour fonctionner.
Pour le 1er type, ce n'est pas toujours un monologue du chef. Parfois, on réfléchit, on propose des choses... et au final, c'est comme si la réunion n'avait jamais eu lieu, le chef a décidé tout seul.
Les réunions qui consistent à nous demander de régler des problèmes créées par l'institution, de type liaison école-collège, sont généralement inutiles et culpabilisantes.
- SphinxProphète
Pour moi une réunion inutile est :
- une réunion purement informative : les informations peuvent être envoyées par mail. Bah oui, dit le chef, mais il y en a qui ne lisent pas. Certes mais il y en a qui n'écoutent pas non plus donc bon... Exemples : le blabla de prérentrée pour donner les chiffres du brevet et de l'orientation. Une réunion d'information sur que faire lors des PPMS.
- Une réunion qui consiste à faire semblant de se concerter alors qu'en fait c'est le chef qui tranche. Exemple : 99% des conseils péda chez moi. On décide des trucs et ensuite on reçoit un compte rendu fait par la direction qui contient non pas ce qu'on a dit mais ce que la direction a dit ou avait prévu de dire. Autre exemple : la constitution des classes. Deux années de suite qu'on vient y passer deux ou trois heures par niveau en fin d'année et à la rentrée on se rend compte qu'il y a eu des modifications derrière notre dos, au mépris par exemple des recommandations du conseil école collège.
- Une réunion où on ne parvient pas à trancher (différend entre la direction et les profs ou entre une moitié des profs et l'autre) et qui se termine par "bon bah vous en discutez avec vous et on en reparle la prochaine fois"). Exemple chez moi : la répartition des IMP. Trois réunions à chaque fois pour parvenir à quelque chose.
- Une réunion qui n'a pas d'objectif suffisamment clair et défini. Exemple chez moi : le projet d'établissement. La dernière fois qu'on l'a fait il y a cinq ans (autre chef), on a fait deux plénières : une au début pour se répartir les groupes et les tâches et une à la fin pour mettre en commun. En fin d'année dernière, on a fait trois matinées d'affilée au moment du report du brevet, avec à chaque fois plénière au début et à la fin, sans savoir pourquoi (celle du début n'avait jamais d'ordre du jour,la chef y faisait le compte-rendu des jours précédents en énumérant des trucs qu'on n'avait jamais dit, celle de fin servait à dire les deux trucs et demi sur lesquels on avait avancé, tout prenait du retard, on a failli devenir fous). Sachant que c'est elle et non pas nous qui a défini les axes dudit projet d'établissement.
- Je passe les formations réforme en présence des IPR où l'on nous a fait venir (une journée en établissement, deux journées à l'autre bout de l'Île-de-France en RER C) pour nous lire le BO puis refuser de répondre à nos questions ("ah non, l'AP je ne peux rien vous dire, vous devez trouver tout seuls").
Vous l'aurez compris, chez moi on a beaucoup de réunions et elles sont rarement utiles...
L'essence d'une réunion utile c'est que l'on avait justement besoin de se réunir, c'est-à-dire débattre ensemble, pour parvenir à un résultat. Sinon c'est juste une perte de temps.
- une réunion purement informative : les informations peuvent être envoyées par mail. Bah oui, dit le chef, mais il y en a qui ne lisent pas. Certes mais il y en a qui n'écoutent pas non plus donc bon... Exemples : le blabla de prérentrée pour donner les chiffres du brevet et de l'orientation. Une réunion d'information sur que faire lors des PPMS.
- Une réunion qui consiste à faire semblant de se concerter alors qu'en fait c'est le chef qui tranche. Exemple : 99% des conseils péda chez moi. On décide des trucs et ensuite on reçoit un compte rendu fait par la direction qui contient non pas ce qu'on a dit mais ce que la direction a dit ou avait prévu de dire. Autre exemple : la constitution des classes. Deux années de suite qu'on vient y passer deux ou trois heures par niveau en fin d'année et à la rentrée on se rend compte qu'il y a eu des modifications derrière notre dos, au mépris par exemple des recommandations du conseil école collège.
- Une réunion où on ne parvient pas à trancher (différend entre la direction et les profs ou entre une moitié des profs et l'autre) et qui se termine par "bon bah vous en discutez avec vous et on en reparle la prochaine fois"). Exemple chez moi : la répartition des IMP. Trois réunions à chaque fois pour parvenir à quelque chose.
- Une réunion qui n'a pas d'objectif suffisamment clair et défini. Exemple chez moi : le projet d'établissement. La dernière fois qu'on l'a fait il y a cinq ans (autre chef), on a fait deux plénières : une au début pour se répartir les groupes et les tâches et une à la fin pour mettre en commun. En fin d'année dernière, on a fait trois matinées d'affilée au moment du report du brevet, avec à chaque fois plénière au début et à la fin, sans savoir pourquoi (celle du début n'avait jamais d'ordre du jour,la chef y faisait le compte-rendu des jours précédents en énumérant des trucs qu'on n'avait jamais dit, celle de fin servait à dire les deux trucs et demi sur lesquels on avait avancé, tout prenait du retard, on a failli devenir fous). Sachant que c'est elle et non pas nous qui a défini les axes dudit projet d'établissement.
- Je passe les formations réforme en présence des IPR où l'on nous a fait venir (une journée en établissement, deux journées à l'autre bout de l'Île-de-France en RER C) pour nous lire le BO puis refuser de répondre à nos questions ("ah non, l'AP je ne peux rien vous dire, vous devez trouver tout seuls").
Vous l'aurez compris, chez moi on a beaucoup de réunions et elles sont rarement utiles...
L'essence d'une réunion utile c'est que l'on avait justement besoin de se réunir, c'est-à-dire débattre ensemble, pour parvenir à un résultat. Sinon c'est juste une perte de temps.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- JennyMédiateur
Au palmarès des réunions inutiles, les réunions sans ordre du jour qu'on fait parce qu'elles sont inscrites sur un planning de début d'année ou parce qu'il faut rattraper le lundi de Pentecôte ou alors celles qui abordent des questions primordiales comme la déco du sapin de Noël.
Globalement, je trouve que beaucoup de choses peuvent être réglées par mail ou avec des outils collaboratifs (sondages, pad sur l'ENT, fichier partagé pour gérer des plannings). Notre chef actuel les utilise beaucoup et c'est un vrai soulagement. On doit avoir une ou 2 réunions par mois (en REP).
Les réunions que je trouve les plus utiles sont rarement en plénière : une réunion des PP de Tle et de 1re par exemple ou une réunion sur une classe difficile ou sur un thème précis (et y participent les collègues concernés ou intéressés). Pour les infos, une synthèse par email me va très bien.
Globalement, je trouve que beaucoup de choses peuvent être réglées par mail ou avec des outils collaboratifs (sondages, pad sur l'ENT, fichier partagé pour gérer des plannings). Notre chef actuel les utilise beaucoup et c'est un vrai soulagement. On doit avoir une ou 2 réunions par mois (en REP).
Les réunions que je trouve les plus utiles sont rarement en plénière : une réunion des PP de Tle et de 1re par exemple ou une réunion sur une classe difficile ou sur un thème précis (et y participent les collègues concernés ou intéressés). Pour les infos, une synthèse par email me va très bien.
- nc33Niveau 10
J'ai du assister à 3 réunions l'an dernier (et sécher quand ça ne m'intéressait pas).
En général on perd son temps :
Très souvent il est possible de produire une synthèse par mail sur un sujet quelconque et de demander des retours éventuels (et là oui s'il y a visiblement matière à discussion, une réunion peut servir).
Ensuite le public présent est souvent mal ciblé : un sujet donné ne va pas forcément intéresser/concerner tout le monde (même quand il le devrait). En conviant ceux qui le souhaitent, on se retrouve en plus petit nombre et les débats deviennent possibles (avec tout le monde, c'est compliqué).
Enfin si une réunion permet d'organiser des choses entre collègues, il vaut mieux que le chef d'établissement lance les débats, s'absente une heure et revienne récolter les conclusions, sinon sa présence empêche d'avancer.
En général on perd son temps :
Très souvent il est possible de produire une synthèse par mail sur un sujet quelconque et de demander des retours éventuels (et là oui s'il y a visiblement matière à discussion, une réunion peut servir).
Ensuite le public présent est souvent mal ciblé : un sujet donné ne va pas forcément intéresser/concerner tout le monde (même quand il le devrait). En conviant ceux qui le souhaitent, on se retrouve en plus petit nombre et les débats deviennent possibles (avec tout le monde, c'est compliqué).
Enfin si une réunion permet d'organiser des choses entre collègues, il vaut mieux que le chef d'établissement lance les débats, s'absente une heure et revienne récolter les conclusions, sinon sa présence empêche d'avancer.
- PralineNiveau 5
Bonjour,
Je souhaiterais avoir systématiquement les horaires de début et fin de réunion. On a toujours les points qui seront abordés.
Les réunions écoles/collège ne servent à rien et le chef nous a parlé de mettre en place des réunions collège/lycée mais toujours rien pour l’instant.
Les réunions où le chef nous demande notre avis et s’il est différent du sien n’en tient pas compte et se permet même d’envoyer un courrier « suite à vos propositions ...»
Si ce n’est pas négociable, pourquoi nous faire perdre notre temps et surtout pourquoi le chef n’assume pas seul ses choix ?
Je souhaiterais avoir systématiquement les horaires de début et fin de réunion. On a toujours les points qui seront abordés.
Les réunions écoles/collège ne servent à rien et le chef nous a parlé de mettre en place des réunions collège/lycée mais toujours rien pour l’instant.
Les réunions où le chef nous demande notre avis et s’il est différent du sien n’en tient pas compte et se permet même d’envoyer un courrier « suite à vos propositions ...»
Si ce n’est pas négociable, pourquoi nous faire perdre notre temps et surtout pourquoi le chef n’assume pas seul ses choix ?
- ysabelDevin
Je n'ai pas le souvenir d'avoir assisté à une seule réunion, organisée par un CDE, utile…
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- CassiusNiveau 6
Jenny a écrit:Au palmarès des réunions inutiles, les réunions sans ordre du jour qu'on fait parce qu'elles sont inscrites sur un planning de début d'année ou parce qu'il faut rattraper le lundi de Pentecôte ou alors celles qui abordent des questions primordiales comme la déco du sapin de Noël.
Globalement, je trouve que beaucoup de choses peuvent être réglées par mail ou avec des outils collaboratifs (sondages, pad sur l'ENT, fichier partagé pour gérer des plannings). Notre chef actuel les utilise beaucoup et c'est un vrai soulagement. On doit avoir une ou 2 réunions par mois (en REP).
Les réunions que je trouve les plus utiles sont rarement en plénière : une réunion des PP de Tle et de 1re par exemple ou une réunion sur une classe difficile ou sur un thème précis (et y participent les collègues concernés ou intéressés). Pour les infos, une synthèse par email me va très bien.
Quand les autres donnent un jour de RTT, nous venons faire des heures à la productivité quasi-nulle (et le quasi est souvent de trop).
- kioupsPBTHabitué du forum
Les réunions écoles/collège et collèges/lycée que j'ai faites étaient souvent intéressantes (enfin, on en a quand même fait quelques uns bien pourries...). Tout dépend comment c'est mené et avec qui. Mais on exige d'avoir nos deux réunions collèges/lycée annuelles (dans ma matière).
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- Spoiler:
- 2004-2005 : stagiaire en lycée (seconde)
2005-2006 : stagiaire (again !) en collège (4ème)
2006-2008 : TZR en collège à l'année (5-4-3 PP 5ème puis 6-5)
2008-2011 : collège 1 (6-5-3, PP 6ème puis 5ème)
2011-2012 : collèges 2 et 3 (6-4, PP 6ème)
2012-2017 : collège 2 (un peu de tout, PP 6ème)
2017 : agreg interne
2017-2018 : lycée 1 (1S, 1STI2D, seconde)
2018-2019 : lycée 1 (1S, TS, TSTI2D, PP 1S et TS)
- KilmenyEmpereur
La pire des réunions est celle qui a lieu pendant vos cours alors que vous vous battez pour finir le programme coûte que coûte. Pire encore si cette réunion est inutile et pourrait être remplacée par une information écrite.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- OrlandaFidèle du forum
Tout a été dit en amont: la réunion purement informative, dont le contenu se retrouvera dans le mail envoyé à tout le monde est une perte de temps.
Avec la réforme, nous avons eu au lycée notre lot de réunion sur l'organisation du nouveau bac: le CDE n'en savait pas beaucoup plus que la plupart d'entre nous, et se contentait de dérouler un powerpoint pris sur Eduscol que nous avions tous déjà lu. Perte de temps et gros agacement.
Les réunions de liaison 3e/2de sont absolument inutiles. D'une année sur l'autre, nous ne voyons pas venir les mêmes collègues des collèges du bassin, aucune concertation n'est possible, si tant est qu'elle soit réellement utile.
Dernière réunion inutile en date: l'organisation de l'AP en 2de. Le CDE pense que nous devrions organiser nos groupes d'AP en fonction des besoins des élèves d'après les résultats des tests de positionnement. Oui, pourquoi pas, mais les groupes d'AP sont forgés d'après les options prises par les élèves, donc on ne peut pas. Une heure pour se rendre compte que ça ne fonctionnerait pas ainsi, et que donc, on va faire comme on faisait déjà avant la réunion. Une heure de correction perdue ce jour-là, à mon grand déplaisir.
D'une manière générale, toute réunion qui ne porte pas sur le fonctionnement précis de l'établissement, sur une classe précise, et qui n'est pas là pour répondre à un problème qui se pose, est inutile.
Pour la distribution de soupe ministérielle, un mail est amplement suffisant, et préserve ma tension artérielle.
Avec la réforme, nous avons eu au lycée notre lot de réunion sur l'organisation du nouveau bac: le CDE n'en savait pas beaucoup plus que la plupart d'entre nous, et se contentait de dérouler un powerpoint pris sur Eduscol que nous avions tous déjà lu. Perte de temps et gros agacement.
Les réunions de liaison 3e/2de sont absolument inutiles. D'une année sur l'autre, nous ne voyons pas venir les mêmes collègues des collèges du bassin, aucune concertation n'est possible, si tant est qu'elle soit réellement utile.
Dernière réunion inutile en date: l'organisation de l'AP en 2de. Le CDE pense que nous devrions organiser nos groupes d'AP en fonction des besoins des élèves d'après les résultats des tests de positionnement. Oui, pourquoi pas, mais les groupes d'AP sont forgés d'après les options prises par les élèves, donc on ne peut pas. Une heure pour se rendre compte que ça ne fonctionnerait pas ainsi, et que donc, on va faire comme on faisait déjà avant la réunion. Une heure de correction perdue ce jour-là, à mon grand déplaisir.
D'une manière générale, toute réunion qui ne porte pas sur le fonctionnement précis de l'établissement, sur une classe précise, et qui n'est pas là pour répondre à un problème qui se pose, est inutile.
Pour la distribution de soupe ministérielle, un mail est amplement suffisant, et préserve ma tension artérielle.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- LeclochardEmpereur
Peut-être que le terme est apparu avec la multiplication des réunions. Quand j'ai débuté, il y a vingt ans, les réunions se tenaient en fin de journée ou encore le mercredi après-midi. Il s'agissait de conseils de classe ou de discussion autour du projet d'établissement. Puis, insidieusement, elles se sont multipliées avec les réformes: réunions PPRE, réunions école-collège, réunions EPI, réunions des PP de 3ème, réunion pour préparer la journée portes ouvertes, les voyages etc. Ce que j'ai remarqué, c'est que leur horaire s'est déplacé: désormais, elles ont lieu le midi, sauf quand ce n'est pas possible (le conseil de classe et la réunion avec les PE), une façon habile de limiter le mécontentement.
Je crois qu'il y aurait une façon simple de motiver les participants: les indemniser pour chaque heure passée.
Je crois qu'il y aurait une façon simple de motiver les participants: les indemniser pour chaque heure passée.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
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