Classement des établissements par CSP ?

Une amie m'a appris que les établissements étaient classés en fonction des CSP des parents, par un système de lettres où A désigne un établissement avec une majorité de CSP+. Ce classement déterminerait notamment le nombre d'élèves par classe.
C'est sa principale qui lui a vite fait expliqué le système, car elle avait demandé un déclassement, tout d'abord accordé, puis retoqué afin de pouvoir aller jusqu'à 32 élèves par classe (en collège). (alors qu'en B, le nombre serait limité à 28 ou 29).

Sur Internet, je ne trouve nulle part trace de ce système, qui semble différent du classement de 1 à 4 exceptionnelle qui régit les salaires des chefs d'établissement. Quelqu'un en saurait-il plus ?

Le CDE le reçoit. Je ne sais pas s'il est disponible en ligne. Je ne suis pas du tout sûre que le nombre d'élèves par classe corresponde au CSP... Cela ne se vérifie pas pour les établissements que j'ai connus.

Je suppose que ce sont des règles de calcul départementales. Un syndicat siégeant au CTSD t'en dirait sans doute davantage, ou pourrait poser la question aux services techniques du DASEN.

Kilmeny a écrit:Le CDE le reçoit. Je ne sais pas s'il est disponible en ligne. Je ne suis pas du tout sûre que le nombre d'élèves par classe corresponde au CSP... Cela ne se vérifie pas pour les établissements que j'ai connus.

Bonjour,

il me semble surtout que les CSP dans ce cas sont les catégories définies par la DEPP et non l'INSEE...avec une catégorie de "très favorisé" à laquelle appartiennent les enfants de profs notamment.

TrucOuBidule

Merci à tous pour vos réponses.

Je ne sais pas si c'est la même chose, mais dans mon lycée, il y a eu un changement de carte scolaire il y a quelques années, et nous avons depuis beaucoup plus de CSP moyennes et moins de défavorisées. Il y a eu inflation certaine du nombre d'élèves par classe.

Mon collège est passé il y a quelques années de la catégorie C à la catégorie A. Évidemment, les CSP auxquels appartiennent les parents d'élèves n'ont pas changé mais 80% des établissements du département ont été classés ainsi afin de pouvoir augmenter le nombre d'élèves par classe.
Nous avions demandé à l'inspection académique quels chiffres étaient pris en compte pour ce classement. Il y avait bien entendu les CSP des parents mais pas seulement. Le nombre d'élèves vivant dans un quartier sensible, le nombre de redoublants et d'autres critères plus flous (le nombre de livres que possède chaque élève (chiffre obtenu on ne sait pas comment)) étaient aussi pris en compte.

Mon collège aussi (ancienne ZEP) s'est retrouvé classé dans la même catégorie que des collèges favorisés de centre-ville.
Les critères de classement ont été modifiés il y a quelques années. On a été surpris de se voir classés comme "urbain"...
On a bien compris que le seul motif est de nous donner moins de moyens. Un espoir : le nouveau DASEN a été surpris de notre classement et a parlé de le réviser.

Chez nous ce ne sont pas des lettres, nous sommes paraît-il le niveau le plus élevé qui est le "type 6" Le niveau de CSP des parents est paraît-il fondé sur leurs déclarations donc pour ceux qui ne comprennent pas le document et se plantent en indiquant leur code, voilà quoi... Je trouve un peu gonflé de nous mettre dans la catégorie la plus élevée car nous sommes dans un quartier résidentiel avec beaucoup de gosses d'ingénieurs, mais aussi pas mal de mômes qui viennent de la banlieue ultra défavorisée juste à côté. Bref on n'est pas au même niveau que certains établissements de centre-ville. En revanche cela n'a aucune influence sur le nombre d'élèves par classe, qui est en ce moment limité à 30 pour tout le département (on n'a aucun doute que ça va monter, bien sûr )

Donc si je résume, ce n'est pas un classement départemental/régional, ni même académique, mais bien national, puisque nous ne sommes pas dans les mêmes académies, Isis et Malaga. Néanmoins, ça n'a pas l'air complètement harmonisé et l'influence sur le nombre d'élèves par classe n'est pas démontrée.
Par ailleurs, ne le classement, ni les critères, ni les conséquences ne semblent publics. Il y a quand même un énorme problème de transparence là-dedans.