- Cécile3367Niveau 1
Bonjour,
L'idée de passer un jour le concours de Perdir m'a trotté dans la tête a plusieurs reprises au cours de ma déjà longue carrière (28 ans déjà vu que j'ai 51 ans ans et j'ai eu mon CAPES d'hist géo à 23 ans!) mais sans aller jusqu'au bout.
A chaque période où je me suis sentie un peu démotivée dans mon boulot de prof, j'ai toujours fini par réussir "à relancer la machine", en devenant monitrice de formation aux 1ers secours, en changeant d'établissement, en m'impliquant dans un nouveau projet...
Mais voilà! J'ai vécu cette année une fin d'année scolaire un peu particulière (intervention chirurgicale qui a laissé planer le doute d'un possible cancer tant que les analyses n'étaient pas faites - ouf, c'était bénin!!!- et un arrêt maladie d'un mois pour me remettre de tout ça après) qui m'a laissé tout loisir de gamberger.
Une certaine lassitude de mon métier de prof est incontestablement réapparue et tout à coup, l'idée de devenir Perdir m'est revenue en tête. J'ai donc essayé de me renseigner et de me documenter sur le sujet (sites officiels de l'EN, BO, forums, blog, syndicats...).
Le travail tel qu'il est décrit me paraît très intéressant et varié et me plairait beaucoup, me semble-t-il. Je suis très organisée et rigoureuse et j'aime améliorer les choses pour pouvoir fonctionner de façon efficace. Par contre, je n'aime pas trop me mettre en avant et j'ai une résistance au stress assez moyenne ce qui est peut être contre indiqué...
Bien sûr, j'ai la même crainte que beaucoup "d'aspirants" à cette fonction liée au fait que tenter ce concours, c'est m'exposer à me retrouver bien loin de mon académie d'origine (Bordeaux) sauf à être très bien classée si j'ai bien compris. Mes enfants sont grands (une fille de 20 ans qui fait ses études et un garçon de 17 qui passera le bac en 2019 et devrait donc quitter à son tour la maison) et n'ont donc plus vraiment besoin de moi "au quotidien" mais j'ai un mari qui travaille sur Bordeaux et qui ne peut absolument pas envisager de "tout lâcher" juste pour mes beaux yeux! Sans parler de la maison, finie de payer, certes, mais auxquelles nos enfants tiennent comme à la prunelle de leurs yeux.
En plus de cette question de la mobilité qui me fait beaucoup hésiter (forcément quand on a passé de nombreuses années à faire de la route pour aller travailler et qu'on a enfin réussi à obtenir un poste à 10 min de chez soi, se lancer dans ce concours, ce serait aussi accepter de jeter par dessus les moulins son petit confort), j'ai quelques questions supplémentaires:
-J'ai 51 ans. Ne suis-je pas déjà un peu vieille (même si je ne me sens pas vieille du tout dans la tête!) pour me lancer dans une nouvelle carrière de ce type? Aurais-je les mêmes chances que les autres candidats ou mon âge serait-il un handicap? Dans le bilan social 2016 sur les Perdir, j'ai lu que la cohorte la plus importante était plutôt constituée de gens entre 40 et 50 ans.
- Si je me décidais, est-il trop tard pour que je me lance, avec des chances de réussite, dès cette année? Je sais que l'inscription au concours se fait en début d'année scolaire. Ou bien faut-il s'y prendre plus à l'avance?
-La formation académique est-elle indispensable (s'il est trop tard pour s'inscrire par exemple : j'ai vu qu'il y avait souvent une réunion organisée en juin mais étant en arrêt maladie à ce moment là, l'info est passée à la trappe me concernant) ou peut-on s'en passer et s'appuyer uniquement sur les formations proposées par le CNED ou Educadre (sans parler évidemment de lectures personnelles complémentaires). En effet, si j'attends l'année prochaine, je serais d'autant plus "vieille"!
Merci d'avance pour vos conseils et suggestions, ils feront sans doute avancer ma réflexion car pour l'instant, ça tourne et retourne dans ma tête, sans que j'arrive à me décider !
L'idée de passer un jour le concours de Perdir m'a trotté dans la tête a plusieurs reprises au cours de ma déjà longue carrière (28 ans déjà vu que j'ai 51 ans ans et j'ai eu mon CAPES d'hist géo à 23 ans!) mais sans aller jusqu'au bout.
A chaque période où je me suis sentie un peu démotivée dans mon boulot de prof, j'ai toujours fini par réussir "à relancer la machine", en devenant monitrice de formation aux 1ers secours, en changeant d'établissement, en m'impliquant dans un nouveau projet...
Mais voilà! J'ai vécu cette année une fin d'année scolaire un peu particulière (intervention chirurgicale qui a laissé planer le doute d'un possible cancer tant que les analyses n'étaient pas faites - ouf, c'était bénin!!!- et un arrêt maladie d'un mois pour me remettre de tout ça après) qui m'a laissé tout loisir de gamberger.
Une certaine lassitude de mon métier de prof est incontestablement réapparue et tout à coup, l'idée de devenir Perdir m'est revenue en tête. J'ai donc essayé de me renseigner et de me documenter sur le sujet (sites officiels de l'EN, BO, forums, blog, syndicats...).
Le travail tel qu'il est décrit me paraît très intéressant et varié et me plairait beaucoup, me semble-t-il. Je suis très organisée et rigoureuse et j'aime améliorer les choses pour pouvoir fonctionner de façon efficace. Par contre, je n'aime pas trop me mettre en avant et j'ai une résistance au stress assez moyenne ce qui est peut être contre indiqué...
Bien sûr, j'ai la même crainte que beaucoup "d'aspirants" à cette fonction liée au fait que tenter ce concours, c'est m'exposer à me retrouver bien loin de mon académie d'origine (Bordeaux) sauf à être très bien classée si j'ai bien compris. Mes enfants sont grands (une fille de 20 ans qui fait ses études et un garçon de 17 qui passera le bac en 2019 et devrait donc quitter à son tour la maison) et n'ont donc plus vraiment besoin de moi "au quotidien" mais j'ai un mari qui travaille sur Bordeaux et qui ne peut absolument pas envisager de "tout lâcher" juste pour mes beaux yeux! Sans parler de la maison, finie de payer, certes, mais auxquelles nos enfants tiennent comme à la prunelle de leurs yeux.
En plus de cette question de la mobilité qui me fait beaucoup hésiter (forcément quand on a passé de nombreuses années à faire de la route pour aller travailler et qu'on a enfin réussi à obtenir un poste à 10 min de chez soi, se lancer dans ce concours, ce serait aussi accepter de jeter par dessus les moulins son petit confort), j'ai quelques questions supplémentaires:
-J'ai 51 ans. Ne suis-je pas déjà un peu vieille (même si je ne me sens pas vieille du tout dans la tête!) pour me lancer dans une nouvelle carrière de ce type? Aurais-je les mêmes chances que les autres candidats ou mon âge serait-il un handicap? Dans le bilan social 2016 sur les Perdir, j'ai lu que la cohorte la plus importante était plutôt constituée de gens entre 40 et 50 ans.
- Si je me décidais, est-il trop tard pour que je me lance, avec des chances de réussite, dès cette année? Je sais que l'inscription au concours se fait en début d'année scolaire. Ou bien faut-il s'y prendre plus à l'avance?
-La formation académique est-elle indispensable (s'il est trop tard pour s'inscrire par exemple : j'ai vu qu'il y avait souvent une réunion organisée en juin mais étant en arrêt maladie à ce moment là, l'info est passée à la trappe me concernant) ou peut-on s'en passer et s'appuyer uniquement sur les formations proposées par le CNED ou Educadre (sans parler évidemment de lectures personnelles complémentaires). En effet, si j'attends l'année prochaine, je serais d'autant plus "vieille"!
Merci d'avance pour vos conseils et suggestions, ils feront sans doute avancer ma réflexion car pour l'instant, ça tourne et retourne dans ma tête, sans que j'arrive à me décider !
- User17095Érudit
Quelle idée de ne pas être d'une académie déficitaire ! Bordeaux n'est pas l'académie la plus accessible, et elle est étendue... Se retrouver au fin fond des Landes peut être aussi lointain que le 93. Et une fois qu'on y est, c'est pour trois ans, sauf à renoncer au bénéfice du concours et reprendre son poste (il est "gelé" pendant l'année de stage).
Sur le fait de se mettre en avant ou la résistance au stress... la fonction fait la personne hein. C'est la résistance sur la durée qui compte, il faut être capable d'enchaîner quatre semaines de rentrée à 60h hebdo sans faiblir. Il y a un temps de travail conséquent qui peut surprendre, surtout si on est maladroit avec les outils informatiques qui prennent beaucoup de place dans le quotidien d'un adjoint. Avoir une vie personnelle stable et réconfortante est indispensable.
Concernant l'âge... bon 51 ans en tant que chiffre, ce n'est pas un problème. Oui la moyenne est en dessous, mais il faut bien que quelques uns la fassent monter ! Par contre il ne faut pas traîner, peu de jurys seront prêts à te lancer dans une nouvelle carrière à 55 ans.
Il n'est absolument pas trop tard à ce stade de l'année, c'est un concours qui peut être réussi du premier coup - et la formation d'HG permet d'avoir des chances très solides pour l'écrit.
La formation académique est un plus certain, pour se mettre dans le bain, tenir le rythme, rencontrer des interlocuteurs, identifier ce sur quoi travailler. Il est peut être encore possible de t'inscrire, ou de négocier pour le faire à la rentrée ?
La formation CNED est très réputée pour l'écrit, je n'y avais pas eu recours donc je ne saurais dire.
L'alternative pour résoudre le problème de la mobilité, c'est de se proposer pour faire faisant fonction. La première fois peut être compliquée, par exemple en débarquant en cours d'année, mais la deuxième rentrée dans la même établissement est plus simple. Si on assure, ça peut être pérenne... par contre ce sera toujours ingrat sur la rémunération.
Sur le fait de se mettre en avant ou la résistance au stress... la fonction fait la personne hein. C'est la résistance sur la durée qui compte, il faut être capable d'enchaîner quatre semaines de rentrée à 60h hebdo sans faiblir. Il y a un temps de travail conséquent qui peut surprendre, surtout si on est maladroit avec les outils informatiques qui prennent beaucoup de place dans le quotidien d'un adjoint. Avoir une vie personnelle stable et réconfortante est indispensable.
Concernant l'âge... bon 51 ans en tant que chiffre, ce n'est pas un problème. Oui la moyenne est en dessous, mais il faut bien que quelques uns la fassent monter ! Par contre il ne faut pas traîner, peu de jurys seront prêts à te lancer dans une nouvelle carrière à 55 ans.
Il n'est absolument pas trop tard à ce stade de l'année, c'est un concours qui peut être réussi du premier coup - et la formation d'HG permet d'avoir des chances très solides pour l'écrit.
La formation académique est un plus certain, pour se mettre dans le bain, tenir le rythme, rencontrer des interlocuteurs, identifier ce sur quoi travailler. Il est peut être encore possible de t'inscrire, ou de négocier pour le faire à la rentrée ?
La formation CNED est très réputée pour l'écrit, je n'y avais pas eu recours donc je ne saurais dire.
L'alternative pour résoudre le problème de la mobilité, c'est de se proposer pour faire faisant fonction. La première fois peut être compliquée, par exemple en débarquant en cours d'année, mais la deuxième rentrée dans la même établissement est plus simple. Si on assure, ça peut être pérenne... par contre ce sera toujours ingrat sur la rémunération.
- GrypheMédiateur
Cécile3367 a écrit: Je suis très organisée et rigoureuse et j'aime améliorer les choses pour pouvoir fonctionner de façon efficace. Par contre, je n'aime pas trop me mettre en avant
Fonce !
Après, comme dit Pogonophile, une bonne solution peut être de postuler pour faire fonction, ce qui te garantit d'avoir un poste dans ton académie et de garder ton poste à toi.
D'après ce que tu décris, tu pourrais avoir plaisir à exercer des fonctions d'adjoint, puisque c'est de toute façon par là qu'on commence. C'est exigeant en termes de temps de travail, mais c'est un peu moins exposé (ce n'est pas toi qui vas présider les CA, par exemple).
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- krisNiveau 5
même décision à prendre: la mobilité et le confort acquis posent pb! je suis un tout petit peu plus jeune mais il paraît que je suis déjà limite!
- Cécile3367Niveau 1
Merci pour vos réponses, Pogonophile et Gryphe!
Pour ce qui est d'une affectation au fin fond des Landes, ça ne me gênerait pas plus que ça vu que j'habite dans le sud-Gironde, à la campagne, et pas du tout en ville! En fait, là où je vis, je suis plus près du Lot et Garonne et des Landes que de Bordeaux et j'ai commencé dans la région il y a 20 ans en travaillant dans un collège de campagne perdu au milieu de la forêt de pins. Tout ça pour dire que si par extraordinaire, j'arrivais à affectée dans l'académie de Bordeaux, je ne prendrai pas forcément une nomination dans la campagne au milieu des pins comme une punition! Mais comme disait De Funès dans "La Grande vadrouille": "c'est là qu'est l'os!" ....il faudrait d'abord réussir à être affectée dans l'académie de Bordeaux!
Autrement, voici quelques petites questions subsidiaires:
- d'après ce que j'ai compris, certains candidats admis au concours, renoncent à son bénéfice après avoir eu connaissance de leur affectation académique (avec l'idée de le retenter éventuellement et d'obtenir un meilleur classement...bon choix ou pas, les avis sont divergents sur le sujet, tactique risquée en tout cas, je pense). Quand perd-on son poste? Dès l'admission au concours ou seulement après l'affectation effective dans une académie?
- le choix de "faisant fonction" pourrait peut-être en effet me convenir, d'après ce que vous m'en dites. Je me sens en effet plus intéressée pour l'instant par le travail du chef adjoint que par celui du chef-chef. Par ailleurs, j'ai essayé de savoir comment je serai reclassée dans la grille de traitement des PERDIR si jamais je réussissais le concours et il semble que je me retrouverai au dernier échelon de la classe normale qui correspond peu ou prou à celui à l'indice que j'ai actuellement puisque je suis au dernier échelon de la hors classe des certifiés. Et vu mon âge déjà avancé , pas sûre que je puisse vraiment progresser dans l'échelle des traitements et donc passer "hors classe" étant donné que d'après ce que j'ai lu, il faut pour cela avoir d'abord été minimum 8 ans dans la classe normale. Bref, même si il semble que la position de "faisant fonction" soit bien moins intéressante financièrement sur le long terme que celle de titulaire, serait-ce vraiment le cas pour quelqu'un comme moi qui n'a pas 20 ou 25 ans de progression de carrière en perspective, là encore du fait de mon âge?
-Tu dis aussi que, quand on est "faisant fonction", on garde son poste, Gryphe. J'ai essayé de "farfouiller" sur le site de mon rectorat pour en savoir un peu plus sur le sujet mais je n'ai pas réussi à trouver de document "officiel" précisant la chose... je suppose qu'on ne reste pas titulaire de ton poste "ad vitam eternam"...
- Apparemment, d'après ce que j'ai lu, il se pose aussi parfois la question de la "légitimité" quand on est "faisant fonction"...on n'est pas vu de la même façon par les collègues, notamment les profs, quand on a ce statut...ceci étant, j'ai connu dans mon établissement 2 principaux adjoints "faisant fonction" successifs et si ils ont été perçus de façon différente, ça a été surtout lié à leur façon de fonctionner. La 1ère n'a eu que très peu de crédibilité et n'a pas "tenu" toute l'année car elle était complètement perdue, se mélangeait dans les plannings et passait son temps à nous envoyer des docs modifiés et re-re-modifiés...bref, niveau organisation, c'était l'horreur et le 2ème, qui l'a remplacée, a pris le train en marche alors que c'était la 1ère fois qu'il remplissait ce type de fonction et s'en est très bien sorti ce qui lui a permis d'être rapidement beaucoup plus "crédible" que la précédente. Nous avions cependant plus tendance à le considérer comme un collègue prof qui faisait le boulot d'un chef-adjoint (ce qu'il était au final) que comme un "vrai" chef adjoint.
- Je me disais également que, si pour ne pas prendre le risque d'une mutation hors académie, je renonçais au concours et me "contentais" de monter un dossier de "faisant fonction" , il serait peut-être quand même très utile que je me plonge dans la "doc" sur les missions du chef d'établissement et que j'essaie quand même de me former un peu avec le Cned ou autre, histoire, si jamais mon dossier était retenu, de ne pas arriver sur un poste la bouche en coeur, sans connaître grand chose de la fonction. Qu'en pensez vous?
- D'ailleurs, au sujet des missions du chef d'établissement, j'ai trouvé un BO de 2002 très complet sur le sujet. Savez vous si il y a eu depuis une actualisation ou est-ce toujours le texte qui fait référence aujourd'hui? Je ne voudrais pas étudier un document complètement dépassé, ce serait bête!
Pour ce qui est d'une affectation au fin fond des Landes, ça ne me gênerait pas plus que ça vu que j'habite dans le sud-Gironde, à la campagne, et pas du tout en ville! En fait, là où je vis, je suis plus près du Lot et Garonne et des Landes que de Bordeaux et j'ai commencé dans la région il y a 20 ans en travaillant dans un collège de campagne perdu au milieu de la forêt de pins. Tout ça pour dire que si par extraordinaire, j'arrivais à affectée dans l'académie de Bordeaux, je ne prendrai pas forcément une nomination dans la campagne au milieu des pins comme une punition! Mais comme disait De Funès dans "La Grande vadrouille": "c'est là qu'est l'os!" ....il faudrait d'abord réussir à être affectée dans l'académie de Bordeaux!
Autrement, voici quelques petites questions subsidiaires:
- d'après ce que j'ai compris, certains candidats admis au concours, renoncent à son bénéfice après avoir eu connaissance de leur affectation académique (avec l'idée de le retenter éventuellement et d'obtenir un meilleur classement...bon choix ou pas, les avis sont divergents sur le sujet, tactique risquée en tout cas, je pense). Quand perd-on son poste? Dès l'admission au concours ou seulement après l'affectation effective dans une académie?
- le choix de "faisant fonction" pourrait peut-être en effet me convenir, d'après ce que vous m'en dites. Je me sens en effet plus intéressée pour l'instant par le travail du chef adjoint que par celui du chef-chef. Par ailleurs, j'ai essayé de savoir comment je serai reclassée dans la grille de traitement des PERDIR si jamais je réussissais le concours et il semble que je me retrouverai au dernier échelon de la classe normale qui correspond peu ou prou à celui à l'indice que j'ai actuellement puisque je suis au dernier échelon de la hors classe des certifiés. Et vu mon âge déjà avancé , pas sûre que je puisse vraiment progresser dans l'échelle des traitements et donc passer "hors classe" étant donné que d'après ce que j'ai lu, il faut pour cela avoir d'abord été minimum 8 ans dans la classe normale. Bref, même si il semble que la position de "faisant fonction" soit bien moins intéressante financièrement sur le long terme que celle de titulaire, serait-ce vraiment le cas pour quelqu'un comme moi qui n'a pas 20 ou 25 ans de progression de carrière en perspective, là encore du fait de mon âge?
-Tu dis aussi que, quand on est "faisant fonction", on garde son poste, Gryphe. J'ai essayé de "farfouiller" sur le site de mon rectorat pour en savoir un peu plus sur le sujet mais je n'ai pas réussi à trouver de document "officiel" précisant la chose... je suppose qu'on ne reste pas titulaire de ton poste "ad vitam eternam"...
- Apparemment, d'après ce que j'ai lu, il se pose aussi parfois la question de la "légitimité" quand on est "faisant fonction"...on n'est pas vu de la même façon par les collègues, notamment les profs, quand on a ce statut...ceci étant, j'ai connu dans mon établissement 2 principaux adjoints "faisant fonction" successifs et si ils ont été perçus de façon différente, ça a été surtout lié à leur façon de fonctionner. La 1ère n'a eu que très peu de crédibilité et n'a pas "tenu" toute l'année car elle était complètement perdue, se mélangeait dans les plannings et passait son temps à nous envoyer des docs modifiés et re-re-modifiés...bref, niveau organisation, c'était l'horreur et le 2ème, qui l'a remplacée, a pris le train en marche alors que c'était la 1ère fois qu'il remplissait ce type de fonction et s'en est très bien sorti ce qui lui a permis d'être rapidement beaucoup plus "crédible" que la précédente. Nous avions cependant plus tendance à le considérer comme un collègue prof qui faisait le boulot d'un chef-adjoint (ce qu'il était au final) que comme un "vrai" chef adjoint.
- Je me disais également que, si pour ne pas prendre le risque d'une mutation hors académie, je renonçais au concours et me "contentais" de monter un dossier de "faisant fonction" , il serait peut-être quand même très utile que je me plonge dans la "doc" sur les missions du chef d'établissement et que j'essaie quand même de me former un peu avec le Cned ou autre, histoire, si jamais mon dossier était retenu, de ne pas arriver sur un poste la bouche en coeur, sans connaître grand chose de la fonction. Qu'en pensez vous?
- D'ailleurs, au sujet des missions du chef d'établissement, j'ai trouvé un BO de 2002 très complet sur le sujet. Savez vous si il y a eu depuis une actualisation ou est-ce toujours le texte qui fait référence aujourd'hui? Je ne voudrais pas étudier un document complètement dépassé, ce serait bête!
- GrypheMédiateur
A ma connaissance, le BO de 2002 est toujours d'actualité, même s'il a été complété par d'autres textes depuis. (Désolée pour cette réponse aussi laconique à tes interrogations si justes... D'autres passeront sans doute compléter.)
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- User17804Niveau 1
Il me semble qu'il faut tenir compte également de la durée que vous comptez passer en tant que perdir. En dessous de 10 ans, vous risquez de stagner en termes de salaire.
L'idéal serait de faire au moins 15 ans pour avoir le sentiment d'une reconnaissance matérielle eu égard aux responsabilités assurées.
Mais il n'y a pas que l'argent dans la vie !
L'idéal serait de faire au moins 15 ans pour avoir le sentiment d'une reconnaissance matérielle eu égard aux responsabilités assurées.
Mais il n'y a pas que l'argent dans la vie !
- lisette83Érudit
A Versailles, le poste est perdu dès la publication des résultats, ça fait hésiter...
- ProvenceEnchanteur
J'ai vu les dégâts que pouvaient causer des CDE complètement timbrés. Si tu es saine d'esprit et dénuée de malveillance, en plus d'être intéressée par la carrière, je t'encourage à sauter le pas!
- duduche6Niveau 4
lisette83 a écrit:A Versailles, le poste est perdu dès la publication des résultats, ça fait hésiter...
Le poste du prof qui a obtenu le concours perdir à Versailles lui est gardé pendant un an. Si le nouveau métier ne lui plaît pas, il récupère son ancien poste d'enseignant.
- lisette83Érudit
En tout cas, lorsque notre collègue a passé le concours, son poste est passé au mouvement.
Il pouvait être réintégré sur un poste pendant un an mais pas sur le sien.
Il pouvait être réintégré sur un poste pendant un an mais pas sur le sien.
- Cécile3367Niveau 1
lisette83 a écrit:En tout cas, lorsque notre collègue a passé le concours, son poste est passé au mouvement.
Il pouvait être réintégré sur un poste pendant un an mais pas sur le sien.
Ouh la! Les avis ont l'air partagés sur le sujet! De mon côté, je continue de chercher sur le site mon académie mais je n'ai rien trouvé pour l'instant qui m'éclaire sur la façon dont cela fonctionne. Vous croyez que cela peut être différent d'une académie à l'autre?
- GrypheMédiateur
Oui, c'est différent d'une académie à l'autre. Et en plus, c'est typiquement le genre de sujet sur lequel tu ne trouveras pas de note de service. Cela relève plutôt d'usages différents suivant les académies.Cécile3367 a écrit:Vous croyez que cela peut être différent d'une académie à l'autre?
En même temps, l'information est primordiale pour toi. Pour savoir ce qu'il en est dans ton académie, tu peux contacter les services du rectorat et, de manière plus informelle mais tout aussi fiable, essayer de contacter des lauréats de cette année qui pourront te dire ce qu'il en est (un changement des règles du jeu n'étant pas impossible d'un an à l'autre... Mieux vaut l'avoir à l'esprit). Tu peux aussi demander à un syndicat de personnels de direction (on va dire qu'il y en a deux "grands" pour faire court, un réformiste et un légèrement plus contestataire).
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- lisette83Érudit
Oui, à voir d'une année sur l'autre car je croyais aussi avant ce cas que l'on retrouvait le même poste.
- User17095Érudit
Concernant le renoncement au bénéfice du concours dans l'espoir d'un meilleur classement, c'est rarement une tactique payante... Il y a une part d'aléatoire dans tout concours ; or, si on a eu un classement très décevant, c'est qu'on a été reçu de justesse, potentiellement sur un coup de chance qui ne se renouvellera pas forcément. Et si on peut (et doit) se préparer pour les épreuves, il y a une part très importante d'attitude, de positionnement, d'image, qu'il est difficile de travailler. Autrement dit, il me paraît hasardeux d'espérer avoir un meilleur classement avec un peu plus de travail, d'autant plus que tous les jurys ne sont pas prêts à apprécier la tactique.
La question du statut d'un faisant fonction vis à vis des enseignants n'est pas un vrai problème. Déjà, ils n'ont pas besoin de le savoir... ensuite ce qu'ils attendent, ce n'est pas un statut mais une action.
Que tu te diriges vers le concours, les postes de FF, ou les deux, il te sera très utile de rencontrer tes futurs collègues de l'académie, afin qu'ils te racontent leur quotidien, et les usages locaux. Sur les syndicats ça dépend des académies : tu trouveras partout le rouleau compresseur majoritaire dont-il-ne-faut-pas-dire-le-nom (proche de l'UNSA), et puis un ou deux autres plus ou moins représentés (SGEN, ID-FO, paraît-il le SNALC mais il n'est pas visible à Paris, etc.)
Si tu t'entends bien avec l'IA-IPR, il peut aussi être de bon conseil et ouvrir des portes.
La question du statut d'un faisant fonction vis à vis des enseignants n'est pas un vrai problème. Déjà, ils n'ont pas besoin de le savoir... ensuite ce qu'ils attendent, ce n'est pas un statut mais une action.
Que tu te diriges vers le concours, les postes de FF, ou les deux, il te sera très utile de rencontrer tes futurs collègues de l'académie, afin qu'ils te racontent leur quotidien, et les usages locaux. Sur les syndicats ça dépend des académies : tu trouveras partout le rouleau compresseur majoritaire dont-il-ne-faut-pas-dire-le-nom (proche de l'UNSA), et puis un ou deux autres plus ou moins représentés (SGEN, ID-FO, paraît-il le SNALC mais il n'est pas visible à Paris, etc.)
Si tu t'entends bien avec l'IA-IPR, il peut aussi être de bon conseil et ouvrir des portes.
- Cécile3367Niveau 1
Merci à vous pour tous vos conseils. Je vais les suivre et essayer d'avoir des réponses à certaines de mes questions par le biais d'un syndicat...même s'il n'est pas sûr que j'en obtienne vu qu'on est en plein milieu des vacances.
Pour le rectorat, je ne sais pas du tout comment ils travaillent les mois d'été, je vais donc attendre un peu car je pense que les services doivent être assez vides voire carrément fermés peut-être.
Et en ce qui concerne, mon IA-IPR, elle est arrivée l'an dernier seulement sur l'académie et je ne la connais donc pas. Et je risque de ne jamais la connaître vu que, d'après ce que j'ai compris des rendez vous de carrière, je ne suis plus concernée étant au dernier échelon de la hors classe depuis plusieurs années déjà...
Pour ce qui est des formations au concours, je me suis renseignée auprès du CNED et de EDUCADRE pour savoir ce qu'ils proposent et connaître leurs tarifs.
L'un ou l'une d'entre vous a-t-il un avis avisé sur l'une ou l'autre (ou les deux !) pour alimenter ma réflexion?
Pour le rectorat, je ne sais pas du tout comment ils travaillent les mois d'été, je vais donc attendre un peu car je pense que les services doivent être assez vides voire carrément fermés peut-être.
Et en ce qui concerne, mon IA-IPR, elle est arrivée l'an dernier seulement sur l'académie et je ne la connais donc pas. Et je risque de ne jamais la connaître vu que, d'après ce que j'ai compris des rendez vous de carrière, je ne suis plus concernée étant au dernier échelon de la hors classe depuis plusieurs années déjà...
Pour ce qui est des formations au concours, je me suis renseignée auprès du CNED et de EDUCADRE pour savoir ce qu'ils proposent et connaître leurs tarifs.
L'un ou l'une d'entre vous a-t-il un avis avisé sur l'une ou l'autre (ou les deux !) pour alimenter ma réflexion?
- VinePLPJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Pour info, il y a une ddfpt de mon académie qui a fait fonction d'adjointe pendant trois ans. À l'issue de cette période elle a pu accéder au statut perdit sans le concours. Je la connais personnellement. Mais je ne saurais pas te dire si elle a été mise en stage ou titularisée.
Pour info, il y a une ddfpt de mon académie qui a fait fonction d'adjointe pendant trois ans. À l'issue de cette période elle a pu accéder au statut perdit sans le concours. Je la connais personnellement. Mais je ne saurais pas te dire si elle a été mise en stage ou titularisée.
- Cécile3367Niveau 1
Je suppose qu'elle a accédé au grade par liste d'aptitude et d'après ce que j'ai compris, dans ce cas, on passe aussi par la case "stagiaire" avant d'être titularisée si tout va bien.
Après une longue réflexion et beaucoup d'hésitations, je me suis inscrite au CNED pour suivre la formation. Si je peux (car je ne me suis pas faite connaître fin juin comme on doit d'habitude le faire dans mon académie), je suivrai aussi la formation académique.
J'ai mis la main sur plusieurs bibliographies, j'ai investi dans quelques bouquins et je commence à travailler sur le sujet un peu chaque jour.
Si malgré mes efforts, je rate le concours, ce sera, je pense, quand même un "plus" pour présenter un dossier pour être inscrite sur la liste des "faisant fonction" et pour travailler un jour sur ce type de poste.
Après une longue réflexion et beaucoup d'hésitations, je me suis inscrite au CNED pour suivre la formation. Si je peux (car je ne me suis pas faite connaître fin juin comme on doit d'habitude le faire dans mon académie), je suivrai aussi la formation académique.
J'ai mis la main sur plusieurs bibliographies, j'ai investi dans quelques bouquins et je commence à travailler sur le sujet un peu chaque jour.
Si malgré mes efforts, je rate le concours, ce sera, je pense, quand même un "plus" pour présenter un dossier pour être inscrite sur la liste des "faisant fonction" et pour travailler un jour sur ce type de poste.
- Sabdu13Niveau 2
Bonjour,
Alors, tu l'as fait ou pas finalement ? Tu en es où ?
Alors, tu l'as fait ou pas finalement ? Tu en es où ?
- gontraneNiveau 1
Bonjour, je suis faisant fonction depuis cette année, dans un bled paumé de Gironde ;-)
Si tu veux que nous échangions, ce sera avec plaisir.
Si tu veux que nous échangions, ce sera avec plaisir.
- DocNiveau 5
Bonjour
Je suis également intéressée par perdir et le fait de faisant fonction. J'envisage aussi de passer le concours d'ici quelques années. Mais j'aimerais d'abord faire faisant fonction pour voir. Comment faut-il procéder? Est ce que l'on perd son poste de prof actuel? Si cela ne se passe pas bien peut-on réintégrer le professorat et faut-il repasser au mouvement?
Je serais ravie d''échanger avec vous sur toutes ces questions
Je suis également intéressée par perdir et le fait de faisant fonction. J'envisage aussi de passer le concours d'ici quelques années. Mais j'aimerais d'abord faire faisant fonction pour voir. Comment faut-il procéder? Est ce que l'on perd son poste de prof actuel? Si cela ne se passe pas bien peut-on réintégrer le professorat et faut-il repasser au mouvement?
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- Sabdu13Niveau 2
Si tu fais faisant fonction ou que tu obtiens le concours, je ne sais pas si tu gardes ton poste d'enseignant, pour la simple et bonne cause que cela dépend des académies. Apparemment à Versailles, ton poste passe au mouvement mais pas chez moi à Aix Marseille. Le mieux est que tu te renseignes auprès de ton gestionnaire ou du représentant syndical (SNPDEN par exemple) de ton académie.
Après, faire fonction pour se tester, c'est une bonne chose. Par contre, le salaire en prend un coup (plus aucune prime ni heure sup', si ce n'est une petite indemnité ridicule).
Malgré cela, c'est aussi une solution que j'envisagerai si je ne réussis pas le concours, car je me projette déjà dans la fonction et me vois mal continuer d'enseigner ou prolonger cet "entre deux" une année de plus. C'est assez étrange, mais une fois que tu es "dedans", faire marche arrière, c'est délicat...
Bon courage !
Après, faire fonction pour se tester, c'est une bonne chose. Par contre, le salaire en prend un coup (plus aucune prime ni heure sup', si ce n'est une petite indemnité ridicule).
Malgré cela, c'est aussi une solution que j'envisagerai si je ne réussis pas le concours, car je me projette déjà dans la fonction et me vois mal continuer d'enseigner ou prolonger cet "entre deux" une année de plus. C'est assez étrange, mais une fois que tu es "dedans", faire marche arrière, c'est délicat...
Bon courage !
- colombaneFidèle du forum
Un de nos enseignants fait fonction depuis 3 ans. Il a toujours son poste chez nous.. (sur Orléans-Tours)
Par contre, il change de poste tous les ans. Et parfois plusieurs fois par an selon les besoins.
Par contre, il change de poste tous les ans. Et parfois plusieurs fois par an selon les besoins.
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
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