En BD, la prochaine réforme des retraites par points

amalricu a écrit:En réalité, quelle profession gagne à cette réforme ?

amalricu a écrit:En réalité, quelle profession gagne à cette réforme ?

Thalia de G a écrit:

amalricu a écrit:En réalité, quelle profession gagne à cette réforme ?

Même les déjà retraités risquent d'y perdre avec la réforme des pensions de réversion qui accompagne la réforme des retraites. Mais les retraités n'ont pas de moyens d'action, sinon j'aurais fait grève.

Celadon a écrit:

amalricu a écrit:En réalité, quelle profession gagne à cette réforme ?

Les élus ?

ore a écrit:

Celadon a écrit:

amalricu a écrit:En réalité, quelle profession gagne à cette réforme ?

Les élus ?

Celadon et les vraies bonnes questions.

Entendu à l'instant sur BFMTV: 40% de la population devrait y gagner avec cette réforme dont les femmes.

À noter : la retraite d'élu de l'Ircantec est cumulable avec toute autre activité professionnelle. Et à la différence des autres régimes, l'élu à la retraite qui travaille et cotise continue à accumuler des droits à la retraite.

Il est même possible de cumuler une retraite d'élu avec un mandat d'une autre catégorie (par exemple, une pension de maire avec une indemnité de conseiller régional).

Le député LREM du Val-de-Marne Jean-Jacques Bridey, l’un des premiers élus à avoir soutenu Emmanuel Macron, a bénéficié d’un double remboursement de certaines de ses notes de frais pour les années 2016 et 2017, quand il était président de la Société d’économie mixte locale d’aménagement de Fresnes et maire PS de cette commune, comme le relate Mediapart dans un article publié lundi 9 septembre. Le site d’investigation relève que l’élu a obtenu le remboursement de certaines de ses dépenses au restaurant «À la marée», situé au marché international de Rungis, qu’il visitait souvent: une première fois par la Semaf et une deuxième fois par la mairie de Fresnes. Ainsi, Mediapart indique que le montant total était de près de 4.807 euros, à savoir 3.975,90 euros en 2016 et 831,80 euros en 2017. En outre, ces factures ont été payées avec de l’argent public. Selon le site, l’édile emmenait avec lui deux tickets, l’un pour les services de la mairie, l’autre «réimprimé» et destiné à la Semaf. Ainsi, il recevait un double remboursement. Voulant tirer les choses au clair, Mediapart a décidé d’interroger Jean-Jacques Bridey. Celui-ci a expliqué qu’il «demandait un doublon» des factures adressées à la mairie, qu’il «rangeai[t] avec [ses] autres justificatifs de frais». Selon lui, il s’agit d’une «simple erreur d’inattention sur quelques doublons». Interrogé à ce sujet par Le Parisien, M. Bridey a tenté de relativiser: «On ne va pas en faire un fromage». «Il est alors peut-être arrivé que je transmette ces justificatifs en même temps que les notes de frais Semaf», a-t-il avoué."

Aliceinwonderland a écrit:Je suis concernée aussi. Les paramédicaux vont eux aussi voir toutes les réserves de la CARPIMKO spoliées. Avec un doublement des cotisations alors que nous n'avons pas d'employeur pour participer à cette hausse comme les salariés. Si ça passe soit je me retrouve au SMIC, soit j'augmente considérablement mon temps de travail ou passe tout le monde à 30mn ( au lieu d'avoir 50 % de charges j'en aurai 65).

Ce que je ne comprends pas c'est que le gouvernement ne parviendra même pas à sauver le régime général ainsi puisque ce sera une goutte d'eau dans la mer, il va créer un  sentiment d'injustice légitime et les petits libéraux comme moi  risquent de ne pas survivre.

Merci pour le lien.

Celadon a écrit:Que voilà donc une demande qui va être satisfaite au plus vite !
Tu les prends pour des demeurés ? Ils ne le feront jamais, voyons. A ce moment-là, le pays est à feu et à sang !

Balthazaard a écrit:Non bien sur, mais ce serait une requête légitime, différente des modes de protestation habituels, je vois mal l'argumentation (hors difficultés techniques) que l'on pourrait opposer (sauf ce que tu dis mais...là)
Je te dis que je rêve mais si tous les syndicats étaient d'accord pour dire OK on arrête les grèves, manifs et autre mais on demande ça...ce serait délicat de refuser, même les jaunes (dont on connait d'avance la trahison future) auraient du mal à ne pas s'y associer.
Çà me parait quoi qu’utopique, plus réaliste que les millions de gens dans les rues auxquels (hélas) plus grand monde ne croit.
Je vois bien des vrp lrem venir vanter la réforme....c'est bien? alors dites moi ce que j'aurais?...comment ça vous ne savez pas? pourtant vous me dites que c'est bien..

CarmenLR a écrit:

Balthazaard a écrit:Non bien sur, mais ce serait une requête légitime, différente des modes de protestation habituels, je vois mal l'argumentation (hors difficultés techniques) que l'on pourrait opposer (sauf ce que tu dis mais...là)
Je te dis que je rêve mais si tous les syndicats étaient d'accord pour dire OK on arrête les grèves, manifs et autre mais on demande ça...ce serait délicat de refuser, même les jaunes (dont on connait d'avance la trahison future) auraient du mal à ne pas s'y associer.
Çà me parait quoi qu’utopique, plus réaliste que les millions de gens dans les rues auxquels (hélas) plus grand monde ne croit.
Je vois bien des vrp lrem venir vanter la réforme....c'est bien? alors dites moi ce que j'aurais?...comment ça vous ne savez pas? pourtant vous me dites que c'est bien..

Je trouve cette proposition géniale, juste et habile.

Balthazaard a écrit:Je ne suis pas certains que grèves manifs et autres mènera à quelque chose, hélas. Chacun revendique dans son coin. Pour les avocats c'est "notre régime est excédentaire...pas comme les autres" tu parles d'une solidarité!
Je rêve mais je crois qu'il faudrait prendre le gouvernement à son propre jeu, arrêter les contestation soi-disant stériles et les oppositions de principe mais  demander à ce qu'un vrai simulateur individuel avant/après soit mis en place et soit consultable par tous avant la finalisation du projet. Bien entendu, il y aurait des difficultés techniques, quelques approximations, un certain coût (plus que les "débats" ?) mais beaucoup (en tous cas une grande partie des salariés) pourraient juger de la casse future et peut-être bouger réellement en connaissance de cause.