Y a-t-il trop de vacances scolaires ?

Extrait :

Alain Boissinot a écrit:On s’est enfermé dans une logique binaire, avec des périodes trop intenses, suivies de longues plages d’inactivité. Certes, il n’y a pas lieu de revenir sur l’alternance de sept semaines de cours et deux semaines de vacances, recommandée par les chronobiologistes. Mais il importe d’alléger les journées. Dans le secondaire, quatre heures quotidiennes de cours suffiraient. Cela permettrait de libérer du temps pour la documentation, les travaux de groupe, des activités culturelles, etc.

Ah! Encore un penseur de révolution chronobiologique !
On serait plus à même d’écouter  s’ils posaient plus clairement le vrai problème:
comment prendre en charge en continu les enfants quand d’un côté le monde du travail impose aux salariés  une disponibilité de plus en plus totale et qu’on a, de l’autre, des enfants de moins en moins maîtrisés par leurs parents, pour diverses causes...?
Le tout au meilleur coût , œuf corse.

Iphigénie a écrit:Ah! Encore un penseur de révolution chronobiologique !
On serait plus à même d’écouter  s’ils posaient plus clairement le vrai problème:
comment prendre en charge en continu les enfants quand d’un côté le monde du travail impose aux salariés  une disponibilité de plus en plus totale et qu’on a, de l’autre, des enfants de moins en moins maîtrisés par leurs parents, pour diverses causes...?
Le tout au meilleur coût , œuf corse.

Ou quand les parents ne veulent pas gérer leurs enfants parce qu'ils ne sont pas sages.

C'est pas comme si on ne nous avait pas déjà fait le même coup avec l'école primaire avant de s'apercevoir que les communes n'avaient pas les moyens de proposer des activités de qualité et que le temps non scolaire épuisait bien plus les enfants que le temps scolaire.
C'est pas comme si l'Allemagne, pays pourtant beaucoup moins présentéiste que la France, n'était pas revenue de ce système.
Encore une fois tant qu'on n'aura pas réformé le monde du travail, inutile de parler des rythmes des enfants, qui sont de facto ceux des parents, sauf à renvoyer les femmes dans leurs foyers.

Bref, toujours les mêmes qui disent toujours les mêmes choses, rien de neuf sous le soleil.

lene75 a écrit:Encore une fois tant qu'on n'aura pas réformé le monde du travail, inutile de parler des rythmes des enfants

Et vu le taux de syndicalisation en France, 11 % quand il était à 20 à la fin de années 60, ce n'est pas demain la veille...

Une carte également très parlante, celle des taux de syndicalisation en Europe :
https://www.alternatives-economiques.fr/taux-de-syndicalisation-en-europe-010720167190.html

Au-delà du repos obligatoire dont nous bénéficions comme tous les autres salariés de France et de Navarre, je profite des grandes vacances pour lire, aller au cinéma, voir des expos, visiter des tas d'endroits quand c'est possible. Donc en fait, cela fait partie de mon travail : savoir et connaître pour transmettre!

Sans compter les nouveaux de programmes du lycée avec ses nouvelles connaissances!

Pendant les vacances, je travaille comme bon nombre d'entre vous.

Xavier Darcos avait lancé, sans grand succès, une « reconquête du mois de juin », un mois qui aujourd’hui encore reste largement obéré par les examens du brevet et du baccalauréat.

Lol.
28, 29, 30 juin.
Laaaaaargement obéré, donc.

Encore un qui sait de quoi il parle.

Will.T a écrit:Extrait :

Alain Boissinot a écrit:On s’est enfermé dans une logique binaire, avec des périodes trop intenses, suivies de longues plages d’inactivité. Certes, il n’y a pas lieu de revenir sur l’alternance de sept semaines de cours et deux semaines de vacances, recommandée par les chronobiologistes. Mais il importe d’alléger les journées. Dans le secondaire, quatre heures quotidiennes de cours suffiraient. Cela permettrait de libérer du temps pour la documentation, les travaux de groupe, des activités culturelles, etc.

lien

Il sait ce que c'est un élève lambda ?

Si, il a raison: pour certains de mes élèves cela permettrait de dégager du temps pour 1- faire une étude de faisabilité pour pécho le client à qui on a des produits à vendre (documentation), 2- se concerter pour savoir qui fait le guetteur/qui fait le vendeur (travaux de groupe) et 3- rédiger des panneaux à placarder dans les halls des immeubles pour proposer des séances de dégustation desdits produits (activités culturelles).
Si si, il connaît très bien nos élèves!!
L 'ouverture culturelle, je suis pour: merci monsieur Boissinot!!!

Et même qu'ils coopèrent avec les autres acteurs de la formation en approvisionnant l'atelier de plomberie en joints.

:lol:

Oui, c'est pour cela qu'il faut réduire les congés car pendant que les vacanciers sont dans le midi ils ne consomment plus autant et le chiffre d'affaire diminue à tel point "qu'ils" sont obligés de faire des soldes !