- MeggyJe viens de m'inscrire !
Bonjour à Tous,
j'ai parcouru les diverses sujets sur les différences priv/public, mais je reste toujours sur ma faim et donc je poste séparement.
Je suis cadre du secteur privé depuis bientôt 15 ans et ça fait plusieurs années que je songe à la reconversion dans l'éducation nationale. Honnêtement, pour plusieurs raisons parmi lesquels deux sont les plus importantes: intêret pour le métier (transmettre les connaissances "pratiques" aux éléves et les préparer mieux à la vie en entreprise) et le rhytme de travail plus compatible avec la vie de famille que mon métier actuels (déplacements...).
Je voudrais donc passer le concours en 2022 et je me pose les questions sur le choix privé / public .
Il y a deux ans, je me suis déjà inscrite au CAFEP et j'ai passé des entretiens à la diocèse pour avoir leurs pré-accord collégial - une chose de faite. Malheureusement, mon rhytme de travail ne m'a pas permis de préparer le concours convenablement et j'ai abandoné avant même les écrits.
La motivation première pour enseigner dans le privé c'est l'envie de rester dans la région (même si moi-même ayant fait l'éducation dans les établissements catho, je suis habituée aux spécificités de ces écoles)... J'ai l'impression, que entre le choix très restraint des établisements privés et le salaire plus bas des profs du privé (incompréhensible!!!), c'est un avantage principal...
Alors ma question porte aujourd'hui sur les affectations en public. Si je comprends bien, l'année de stage, nous sommes toujours affectés dans l'Académie où nous passons le concours.
Les années suivantes, après la titularisation, est-ce qu'on est forcément renvoyés ailleurs? Est-ce que la situation familiale est prise en compte (je suis maman d'un, bientôt deux enfants, et mon époux travaille ici) ?
Je me rappelle les échanges sur ce forum sur les mutations des profs et ça m'a toujours choqué de voir les gens mutés de Toulouse à Rouen, et les autres la même année de Rouen à Toulouse... C'est incompréhensible :-)
Est-ce que vous pouvez m'éclairer et me donner un peu d'espoir? :-) Merci et belle journée !
j'ai parcouru les diverses sujets sur les différences priv/public, mais je reste toujours sur ma faim et donc je poste séparement.
Je suis cadre du secteur privé depuis bientôt 15 ans et ça fait plusieurs années que je songe à la reconversion dans l'éducation nationale. Honnêtement, pour plusieurs raisons parmi lesquels deux sont les plus importantes: intêret pour le métier (transmettre les connaissances "pratiques" aux éléves et les préparer mieux à la vie en entreprise) et le rhytme de travail plus compatible avec la vie de famille que mon métier actuels (déplacements...).
Je voudrais donc passer le concours en 2022 et je me pose les questions sur le choix privé / public .
Il y a deux ans, je me suis déjà inscrite au CAFEP et j'ai passé des entretiens à la diocèse pour avoir leurs pré-accord collégial - une chose de faite. Malheureusement, mon rhytme de travail ne m'a pas permis de préparer le concours convenablement et j'ai abandoné avant même les écrits.
La motivation première pour enseigner dans le privé c'est l'envie de rester dans la région (même si moi-même ayant fait l'éducation dans les établissements catho, je suis habituée aux spécificités de ces écoles)... J'ai l'impression, que entre le choix très restraint des établisements privés et le salaire plus bas des profs du privé (incompréhensible!!!), c'est un avantage principal...
Alors ma question porte aujourd'hui sur les affectations en public. Si je comprends bien, l'année de stage, nous sommes toujours affectés dans l'Académie où nous passons le concours.
Les années suivantes, après la titularisation, est-ce qu'on est forcément renvoyés ailleurs? Est-ce que la situation familiale est prise en compte (je suis maman d'un, bientôt deux enfants, et mon époux travaille ici) ?
Je me rappelle les échanges sur ce forum sur les mutations des profs et ça m'a toujours choqué de voir les gens mutés de Toulouse à Rouen, et les autres la même année de Rouen à Toulouse... C'est incompréhensible :-)
Est-ce que vous pouvez m'éclairer et me donner un peu d'espoir? :-) Merci et belle journée !
- scot69Modérateur
Meggy a écrit:
Alors ma question porte aujourd'hui sur les affectations en public. Si je comprends bien, l'année de stage, nous sommes toujours affectés dans l'Académie où nous passons le concours.
En général oui, mais hélas, ce n'est pas toujours le cas.
- Dadoo33Grand sage
Non Scott, « pas en général ». Dans le public, les détenteurs du m1 devant valider un m2 durant leur année de stage sont pratiquement assurés de rester dans leur académie de concours.
@Meggy, la situation familiale est prise en compte. Néanmoins, elle ne t’assure pas d’obtenir l’académie convoitée si une personne a plus de points que toi.
@Meggy, la situation familiale est prise en compte. Néanmoins, elle ne t’assure pas d’obtenir l’académie convoitée si une personne a plus de points que toi.
- MeggyJe viens de m'inscrire !
J'ai déjà M2, alors je crois qu'avec la reforme il s'agit non plus de valider le Master 2, mais d'avoir une formation intial adaptée au profil. Enfin, on n'y comprend pas grande chose de comment ils vont s'y prendre :-) C'est un flou total.
- scot69Modérateur
Dadoo33 a écrit:Non Scott, « pas en général ». Dans le public, les détenteurs du m1 devant valider un m2 durant leur année de stage sont pratiquement assurés de rester dans leur académie de concours.
Il me semblait justement avoir lu des témoignages ici-même de collègues qui étaient envoyés dans une autres académie pour leur stage? (ce qui m'a moi-même étonné car j'étais persuadé que c'était impossible!)
- Dadoo33Grand sage
Tu devras passer un DU, un parcours adapté qui en théorie t’allège ta formation.
Pour l’année de stage, tu devras faire des vœux pour le choix de ton académie, puis d’autres à l’intérieur de l’académie obtenue.
Et rebelote durant l’année de ton stage pour le choix de ton poste de titulaire.
Après tout dépend de l’académie que tu vises. Certaines sont plus déficitaires que d’autres.
Pour l’année de stage, tu devras faire des vœux pour le choix de ton académie, puis d’autres à l’intérieur de l’académie obtenue.
Et rebelote durant l’année de ton stage pour le choix de ton poste de titulaire.
Après tout dépend de l’académie que tu vises. Certaines sont plus déficitaires que d’autres.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Bonjour,Meggy a écrit:Bonjour à Tous,
j'ai parcouru les diverses sujets sur les différences priv/public, mais je reste toujours sur ma faim et donc je poste séparement.
Je suis cadre du secteur privé depuis bientôt 15 ans et ça fait plusieurs années que je songe à la reconversion dans l'éducation nationale. Honnêtement, pour plusieurs raisons parmi lesquels deux sont les plus importantes: intêret pour le métier (transmettre les connaissances "pratiques" aux éléves et les préparer mieux à la vie en entreprise) et le rhytme de travail plus compatible avec la vie de famille que mon métier actuels (déplacements...).
Je voudrais donc passer le concours en 2022 et je me pose les questions sur le choix privé / public .
Il y a deux ans, je me suis déjà inscrite au CAFEP et j'ai passé des entretiens à la diocèse pour avoir leurs pré-accord collégial - une chose de faite. Malheureusement, mon rhytme de travail ne m'a pas permis de préparer le concours convenablement et j'ai abandoné avant même les écrits.
La motivation première pour enseigner dans le privé c'est l'envie de rester dans la région (même si moi-même ayant fait l'éducation dans les établissements catho, je suis habituée aux spécificités de ces écoles)... J'ai l'impression, que entre le choix très restraint des établisements privés et le salaire plus bas des profs du privé (incompréhensible!!!), c'est un avantage principal...
Alors ma question porte aujourd'hui sur les affectations en public. Si je comprends bien, l'année de stage, nous sommes toujours affectés dans l'Académie où nous passons le concours.
Les années suivantes, après la titularisation, est-ce qu'on est forcément renvoyés ailleurs? Est-ce que la situation familiale est prise en compte (je suis maman d'un, bientôt deux enfants, et mon époux travaille ici) ?
Je me rappelle les échanges sur ce forum sur les mutations des profs et ça m'a toujours choqué de voir les gens mutés de Toulouse à Rouen, et les autres la même année de Rouen à Toulouse... C'est incompréhensible :-)
Est-ce que vous pouvez m'éclairer et me donner un peu d'espoir? :-) Merci et belle journée !
cela dépend de la région (HDF et IDF, généralement aucun problème pour y rester ), de la discipline enseignée et oui, la situation familiale est prise en compte.
Mais... rester enseigner l'anglais sur Strasbourg semble plus difficile que de le faire à Nancy-Metz selon le barème une fois titulaire.
Même si ma discipline est un peu à part (très long plan social lié au lycée technique), pour raccourcir les affectations en région parisienne, nombre de collègues ont dû être quelques années en "séparation de conjoints" comme on dit pour espérer rejoindre leur académie d'origine (en cumulant ces points de barème).
Certains n'obtenant pas satisfaction ont fini par démissionner (et l'affectation bloquée en IDF malgré 15 ans d'ancienneté - couplé à un traitement pourri pour la région est un des principaux éléments qui font partir).
Bon courage
TrucOuBidule
- Dadoo33Grand sage
scot69 a écrit:Dadoo33 a écrit:Non Scott, « pas en général ». Dans le public, les détenteurs du m1 devant valider un m2 durant leur année de stage sont pratiquement assurés de rester dans leur académie de concours.
Il me semblait justement avoir lu des témoignages ici-même de collègues qui étaient envoyés dans une autres académie pour leur stage? (ce qui m'a moi-même étonné car j'étais persuadé que c'était impossible!)
D’où la nuance sur ta réponse.
- MeggyJe viens de m'inscrire !
TrucOuBidule a écrit:cela dépend de la région (HDF et IDF, généralement aucun problème pour y rester Very Happy), de la discipline enseignée et oui, la situation familiale est prise en compte.
:sourit: :sourit: Oui, je connais l'histoire. J'ai travaillé 5 ans en IDF et nous avons fait les pieds et les mains pour partir de là-bas. En effet, plus simple d'y atterir que partir
Merci pour la réponse. Alors c'est au petit bonheur la chance!
Une autre possibilité serait de passer CAFEP, rester en région (quoi que avec la reforme, je ne suis même pas sure, que cette rare avantage du privé sera maintenu). Puis, passer l'Agreg après quelque temps et demander de rester dans le privé...
Est-ce qu'en ayant l'aggrégation on a autant à dire sur la région de notre affectation , qu'en ayant le CAPES (= on peut toujours demander et prier qu'on nous écoute )? Je ne vais pas passer l'Agreg tout de suite, mais c'est pour avoir une idée.
- MathadorEmpereur
Un peu plus pour l'académie de stage (100 points de bonus, sachant que la base est 15 points par décile de classement), si tu l'obtiens directement (si tu l'as en étant déjà certifiée titulaire, tu restes sur ton poste).Meggy a écrit:Est-ce qu'en ayant l'aggrégation on a autant à dire sur la région de notre affectation , qu'en ayant le CAPES (= on peut toujours demander et prier qu'on nous écoute )? Je ne vais pas passer l'Agreg tout de suite, mais c'est pour avoir une idée.
Pour les titulaires, l'agrégation ne t'aidera en rien à obtenir une académie donnée puisqu'elle n'est prise en compte qu'au mouvement intra, et sous des conditions restrictives: notamment demander des lycées (et donc, dans ta discipline, multiplier les classes), mais aussi impossibilité dans la plupart des académies de cumuler ce bonus avec les bonifications familiales.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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