Seneca, un nouveau logiciel d'apprentissage et de révisions basé sur les sciences cognitives

Bonjour à tous,

Je suis un ancien prof de physique-chimie en collège et je travaille maintenant pour une nouvelle plateforme en ligne gratuite, qui se  base sur les sciences cognitives pour apprendre et réviser les cours.
Je souhaiterais avoir des avis d'enseignants pour savoir si la plateforme leur semble intéressante, et ce qu'ils en pensent.
La plateforme mise sur l'engagement actif des élèves pour favoriser l'apprentissage. Elle dispose également d'une interface dédiée aux enseignants, où vous pouvez donner des devoirs aux élèves de votre classe, et suivre leur progression en un coup d'oeil. Elle a déjà séduit plus d'un million et demi d'élèves et 60 000 profs au Royaume Uni, et nous développons maintenant une version française, avec toutes les adaptations nécessaires.

Vous pouvez découvrir la plateforme à l'adresse : www.senecaeducation.fr
Les tout premiers contenus sont des ressources d'entraînement pour le brevet (en maths, sciences, français et géographie), mais d'autres matières seront très prochainement ajoutées, et le lycée aussi à la rentrée prochaine. De nombreux cours de type cours de connaissance seront aussi ajoutés.

Que pensez-vous de cette plateforme ? Est-ce que vous pensez que vous pouriez l'utiliser avec vos élèves (en cours ou en dehors des cours ?) ? Quelles améliorations aimeriez-vous y voir ?

Merci d'avance pour vos précieux retours, ils nous sont essentiels pour construire un outil vraiment utile pour les élèves et les enseignants !
N'hésitez pas si vous avez des questions sur le projet.

Le lien donné ne fonctionne pas chez moi.

Pour les gens intéressés par une petite remise en contexte de toutes ces récente demandes pour des plate-formes éducatives, je conseille l'écoute de cette petite chronique de France culture sur les Ed'tech : https://www.franceculture.fr/emissions/hashtag/les-applications-sauvent-elles-les-revisions-du-baccalaureat

Un nom latin, c'est très bien, cela...

Oups, merci de m'avoir signalé le bug, c'est réparé maintenant.
Et merci aussi Shajar pour le lien vers l'émission de radio, intéressante, et avec laquelle je suis d'accord sur ce qui est dit en grande partie.
En particulier, le bachotage de dernière minute, même avec de bonnes appli, ne vaut jamais le travail tout au long de l'année. Mais aussi le fait qu'il ne faut pas en abuser, comme avec n'importe quel outil numérique (et pas que pour les élèves d'ailleurs ^^).
Ce sont aussi des outils de compléments du cours du prof, et ça n'a de toute façon aucune vocation à se substituer à celui-ci.
En revanche, Seneca est basée sur les sciences cognitives, alors c'est un peu (beaucoup) plus qu'un simple outil ludique : le projet est ainsi basé sur des principes et des évidences scientifiques.

Quand au nom, bien vu Kilmeny, c'est bien une référence à au philosophe latin !

Serait-il possible, puisque tu es là, que tu nous expliques rapidement le principe sans que nous ayons à nous inscrire et à donner notre mail ?
Ce sont des quiz en ligne, c'est bien ça ?

Kilmeny a écrit:Un nom latin, c'est très bien, cela...

Cela m'évoque le nom d'un joueur d'échecs:Cf
https://www.amazon.fr/%C3%A9checs-Camil-Seneca/dp/2253030902

*Ombre* a écrit:Serait-il possible, puisque tu es là, que tu nous expliques rapidement le principe sans que nous ayons à nous inscrire et à donner notre mail ?
Ce sont des quiz en ligne, c'est bien ça ?

Bien sûr, avec plaisir !
Le principe est de développer un outil basé sur les sciences cognitives (notre équipe comporte notamment une PhD en neurosciences) pour que les étudiants apprennent et retiennent mieux leurs cours.
Les cours actuels sont un peu particuliers, puisque nous avons fait le choix de commencer par des ressources d'entraînement, inspiré du style des épreuves du brevet étant donnée la période actuelle. Nous allons très bientôt développer des cours de connaissance (par opposition à ces premières ressources qui sont des cours d'entraînements, qui supposent que l'élève connaisse déjà son cours), qui mettent en application ces principes de sciences cognitives : 20 % de contenu de cours pour 80 % de mise en pratique active par l'élève (plutôt que de laisser l'élève lire passivement ses cours). Cette mise en pratique se fait au moyen de modules de test variés : QCM, QCM avec des images, chercher l'intrus, réponse exacte, textes à trous, éléments à choisir dans une liste et autres. Enfin nous misons très largement sur les images et les vidéos courtes pour ancrer les connaissances dans la mémoire de l'élève. Le tout avec une plateforme ludique et attractive pour l'élève, ainsi que des fonctionnalités comme suggestions avec de l'intelligence artificielle pour optimiser et individualiser l'apprentissage.

Vous pouvez découvrir les premiers cours d'entraînement directement aux adresses suivantes (pas d'inscription nécessaire) :
Maths: https://app.senecalearning.com/classroom/course/afb5efb8-1850-4f34-94d7-175853a3190a
SVT : https://app.senecalearning.com/classroom/course/6c6c9189-1ef8-4ef5-9c5c-8dc64c042b8e
Physique : https://app.senecalearning.com/classroom/course/a04c9ff9-5e64-4dcc-ad50-b7f517bf5d0f
Français : https://app.senecalearning.com/classroom/course/0548df10-cf99-4c3f-a2a2-1a8b9d9cc5f1
Géographie : https://app.senecalearning.com/classroom/course/c3d321c6-7efd-4944-922c-f6dac373b56e

N'hésitez pas si vous avez d'autres questions

Les liens vers les cours ne fonctionnent pas.

Ah, la mode des "sciences cognitives"... pour en arriver à faire des QCM et des textes à trous afin de faciliter l'apprentissage.

J'aurais quatre questions :
- qui fait les cours ? vous dites que vous avez été prof dans l'éducation nationale, est-ce le cas de tous les rédacteurs ?
- quel est votre modèle économique ? Allez-vous faire payer l'accès à la plate-forme à terme ?
- vous dites sur votre page d'accueil que c'est un site destiné au professeur, mais pour l'instant, ça m'a l'air très orienté élève. Comment envisagez-vous l'utilisation dans le cadre pédagogique ?
- les exercices sont très basiques. Comment allez-vous inclure la dimension de réflexion et de rédaction, qui sont des aspects bien plus importants que la simple mémorisation ?

Shajar a écrit:
- quel est votre modèle économique ? Allez-vous faire payer l'accès à la plate-forme à terme ?

Accès payant, publicité, vente de données personnelles...les moyens de monétiser une telle plate-forme sont nombreux.
En l'occurrence, il suffit de quelques clics sur ladite plate-forme pour se rendre compte rapidement que la moindre fonctionnalité utile nécessite bien un accès payant (4 £/mois avec abonnement d'un an, 7 £/mois sans abonnement) :



Autre exemple, on ne peut utiliser gratuitement qu'entre 18h00 et 18h30 la fonction "apprentissage intelligent" - quoi que ce terme désigne.

FabienL a écrit:Bonjour à tous,
Je suis un ancien prof de physique-chimie en collège et je travaille maintenant pour une nouvelle plateforme en ligne gratuite, qui se  base sur les sciences cognitives pour apprendre et réviser les cours.

La gratuité de la plate-forme est donc, bien évidemment, un mensonge. Comme dans tout commerce, il est gratuit d'y entrer, on peut même en sortir avec quelques échantillons gratuits, mais pour obtenir quelque chose de concret, il faut payer. Seneca doit bien générer des revenus pour rémunérer les gens qu'elle emploie, se faire connaître et se développer. D'où cette question existentielle :

Au nom de quoi devrions-nous, nous enseignants, travailler gratuitement à améliorer par nos avis la plate-forme payante d'un ex-collègue qui, lui, est rémunéré ?

Si l'entreprise britannique à but lucratif Seneca Learning LTD recherche des testeurs, ou des fournisseurs de contenus pour rédiger des QCM et des textes à trous "en mode sciences cognitives" pour sa future version française, elle trouvera sans doute sur ce forum des candidats à recruter, auxquels elle pourra proposer un contrat de travail.

Lagomorphe a écrit:

Shajar a écrit:
- quel est votre modèle économique ? Allez-vous faire payer l'accès à la plate-forme à terme ?

Accès payant, publicité, vente de données personnelles...les moyens de monétiser une telle plate-forme sont nombreux.
En l'occurrence, il suffit de quelques clics sur ladite plate-forme pour se rendre compte rapidement que la moindre fonctionnalité utile nécessite bien un accès payant (4 £/mois avec abonnement d'un an, 7 £/mois sans abonnement) :



Autre exemple, on ne peut utiliser gratuitement qu'entre 18h00 et 18h30 la fonction "apprentissage intelligent" - quoi que ce terme désigne.

FabienL a écrit:Bonjour à tous,
Je suis un ancien prof de physique-chimie en collège et je travaille maintenant pour une nouvelle plateforme en ligne gratuite, qui se  base sur les sciences cognitives pour apprendre et réviser les cours.

La gratuité de la plate-forme est donc, bien évidemment, un mensonge. Comme dans tout commerce, il est gratuit d'y entrer, on peut même en sortir avec quelques échantillons gratuits, mais pour obtenir quelque chose de concret, il faut payer. Seneca doit bien générer des revenus pour rémunérer les gens qu'elle emploie, se faire connaître et se développer. D'où cette question existentielle :

Au nom de quoi devrions-nous, nous enseignants, travailler gratuitement à améliorer par nos avis la plate-forme payante d'un ex-collègue qui, lui, est rémunéré ?

Si l'entreprise britannique à but lucratif Seneca Learning LTD recherche des testeurs, ou des fournisseurs de contenus pour rédiger des QCM et des textes à trous "en mode sciences cognitives" pour sa future version française, elle trouvera sans doute sur ce forum des candidats à recruter, auxquels elle pourra proposer un contrat de travail.

Bonjour,
Je comprends bien ces questions, je vais donc apporter quelques précisions et éclaircissements, sur les deux principaux points de vos interrogations tout à fait légitime : à savoir le modèle économique, le travail des enseignants.

Concernant le modèle économique :
Il n'y a aucune collecte ni revente de données personnelles, ni de publicité affichée sur le site.
Je ne suis pas d'accord losrque vous dites que la gratuité est un mensonge. L'objectif de notre équipe est que la plateforme soit gratuite pour que tous les enseignants et les élèves puissent y accéder quels que soient leurs moyens (ou les moyens de leurs écoles). La plateforme (pour la version anglaise) a la particularité de proposer plus de 250 cours gratuits en accès illimité (à l'inverse de ce que font la plupart des plateformes similaires), couvrant l'intégralité des matières et des niveaux. Comme la plateforme est devenue très populaire en Angleterre, nous avons mis en place une formule premium (pour les élèves et les parents, pas pour les enseignants) pour couvrir nos coûts. Ce n'est pas le cas en France (et si la plateforme le laisse apparaître pour le moment, c'est parce que nous débutons et qu'elle n'est pas encore bien adaptée) où tous nous contenus sont actuellement gratuits. Mais c'est quelque chose qui pourrait éventuellement arriver à l'avenir si elle devient populaire et que nous devions supporter de nombreux coûts. Cela ne remettra pas en cause la gratuité du reste de la plateforme, et l'objectif d'accessibilité pour le plus grand nombre.

Concernant le travail des enseignants, je comprends là aussi votre question. Je m'excuse de ne pas avoir été clair dans mon message (je vais d'ailleurs le modifier) : je ne demande pas aux enseignants un travail de relecture et de création de contenus, je souhaite juste connaître l'opinion et l'intérêt des enseignants pour une telle plateforme, et susciter la discussion (et je trouve que les messages comme celui de Shajar sur l'émission de France Culture sont très intéressants).

Lagomorphe a écrit:
Accès payant, publicité, vente de données personnelles...les moyens de monétiser une telle plate-forme sont nombreux.
En l'occurrence, il suffit de quelques clics sur ladite plate-forme pour se rendre compte rapidement que la moindre fonctionnalité utile nécessite bien un accès payant (4 £/mois avec abonnement d'un an, 7 £/mois sans abonnement)Autre exemple, on ne peut utiliser gratuitement qu'entre 18h00 et 18h30 la fonction "apprentissage intelligent" - quoi que ce terme désigne.

…

La gratuité de la plate-forme est donc, bien évidemment, un mensonge. Comme dans tout commerce, il est gratuit d'y entrer, on peut même en sortir avec quelques échantillons gratuits, mais pour obtenir quelque chose de concret, il faut payer. Seneca doit bien générer des revenus pour rémunérer les gens qu'elle emploie, se faire connaître et se développer. D'où cette question existentielle :

Au nom de quoi devrions-nous, nous enseignants, travailler gratuitement à améliorer par nos avis la plate-forme payante d'un ex-collègue qui, lui, est rémunéré ?

Rien à ajouter, notamment à la partie graissée.
Le message initial de ce fil est une publicité, ni plus ni moins.
J'ai testé, pour voir, le lien vers le « cours » d'entraînement de maths : publicité invasive, fenêtre pop-up, machins en anglais douteux, bref, la totale.

Shajar a écrit:
Ah, la mode des "sciences cognitives"... pour en arriver à faire des QCM et des textes à trous afin de faciliter l'apprentissage.

Si l'impact comparé de cette plateforme avec d'autres méthodes de révisions vous intéresse, je vous invite à regarder l'article suivant (en anglais). Il s'agit d'une étude scientifique publiée comparant les résultats de groupes d'élèves similaires (par sélection randomisée) grâce à différents moyens de révisions : https://impact.chartered.college/article/feddern-retrieval-interleaving-spacing-visual-cues-independent-learning/
L'expérience montre des résultats significativement meilleurs avec l'utilisation de la plateforme.

Shajar a écrit:
- qui fait les cours ? vous dites que vous avez été prof dans l'éducation nationale, est-ce le cas de tous les rédacteurs ?

La page française n'existe pas encore puisque nous débutons à peine, mais pour vous donner une idée du type de personnes avec lesquelles nous travaillons en Angleterre, vous pouvez regarder en bas de cette page : https://www.senecalearning.com/teachers

Shajar a écrit:
- vous dites sur votre page d'accueil que c'est un site destiné au professeur, mais pour l'instant, ça m'a l'air très orienté élève. Comment envisagez-vous l'utilisation dans le cadre pédagogique ?

De nombreux enseignants utilisent Seneca de différentes manières. Certaines utilisations :
- pour donner des devoirs et suivre les révisions des élèves.
- pour des leçons en salle multimédia.
- certains utilisent la plateforme devant la classe en demandant à tous les étudiants de participer.
- d'autres recomment simplement Seneca à leurs étudiants pour leurs révisions à la maison.
J'imagine que cela peut aussi dépanner pour des situations où certains enseignants en arrêt maladie ne sont pas remplacés pendant de nombreuses semaines, pour éviter que la classe ne soit trop en retard.

Shajar a écrit:
- les exercices sont très basiques. Comment allez-vous inclure la dimension de réflexion et de rédaction, qui sont des aspects bien plus importants que la simple mémorisation ?

La plateforme (notamment lorsqu'elle sera plus développée) est axée sur l'apprentissage des connaissances. Cela n'exclut pas complétement la compréhension de ces connaissances et la réflexion autour de celles-ci. Cependant, il y a de nombreuses choses que seul un enseignant peut apporter à un élève notamment en termes de réflexion et de rédaction. Pour la rédaction, il nous est compliqué d'évaluer la rédaction d'un élève, donc le mieux que nous puissions faire est de montrer des exemples de bonne rédaction, mais cela ne remplace pas une correction et des conseils individualisés d'un enseignant.
Cependant, il est beaucoup plus compliqué pour les enseignants de faire travailler leurs élèves sur ces compétences de réflexion et de rédaction si les connaissances basiques ne sont pas sues et bien comprises. Je pense qu'aider les élèves à acquérir celles-ci pourrait permettre aux enseignants d'avoir plus de temps à consacrer en classe à la réflexion et la rédaction. En tant qu'ancien prof, je trouvais très frustrant le temps passé à répéter à longueur de cours des notions simples déjà vues.

Pour le modèle économique, la réponse est dans mon post précédent.

VinZT a écrit:
Le message initial de ce fil est une publicité, ni plus ni moins.

Je pensais que ce forum était un lieu où il était possible d'échanger avec des professeurs, à propos d'un outil qui peut les aider au quotidien, et qui comme je l'ai expliqué, est très largement gratuit et aide déjà des centaines de milliers d'élèves, qui n'ont pas les moyens de s'offrir l'accès à des plateformes couteuses, des livres de révisions ou des cours particuliers. Si ce n'est pas le cas, et qu'aucun enseignant ne voit l'intérêt d'un tel outil, alors je m'en excuse.

VinZT a écrit:
J'ai testé, pour voir, le lien vers le « cours » d'entraînement de maths : publicité invasive, fenêtre pop-up, machins en anglais douteux, bref, la totale.

Il est vrai que la plateforme est encore en cours d'adaptation (notamment pour les traductions), mais je ne sais pas à quelle publicité invasive et fenêtre pop-up vous faites référence, puisque que les seuls messages pop-ups qui apparaissent à l'intérieur de la plateforme font référence à la plateforme elle-même.

FabienL a écrit:
Je pensais que ce forum était un lieu où il était possible d'échanger avec des professeurs, à propos d'un outil qui peut les aider au quotidien, et qui comme je l'ai expliqué, est très largement gratuit et aide déjà des centaines de milliers d'élèves, qui n'ont pas les moyens de s'offrir l'accès à des plateformes couteuses, des livres de révisions ou des cours particuliers.

Allons bon ! Voilà qu'en fait vous êtes un philanthrope désintéressé … C'est beau, j'en ai la larme à l'œil.

Pour le reste, je me suis contenté de cliquer sur les liens que vous avez vous même fourni : la première fois j'ai eu droit à une pleine page de pub (douteuse) pour Orange m'annonçant que j'avais gagné un iPhone XS, la deuxième fois j'ai eu une pleine page me vantant je ne sais plus quel jeu pour Steam.

VinZT a écrit:
Pour le reste, je me suis contenté de cliquer sur les liens que vous avez vous même fourni : la première fois j'ai eu droit à une pleine page de pub (douteuse) pour Orange m'annonçant que j'avais gagné un iPhone XS, la deuxième fois j'ai eu une pleine page me vantant je ne sais plus quel jeu pour Steam.

J'ai utilisé bit.ly, pour raccourcir l'url du site (parce que je pensais que c'était plus sympa qu'une adresse super longue). Jusqu'à présent ça m'avait toujours amené directement sur la plateforme, et ça ne m'avait jamais amené vers des sites de pubs, et je ne pensais pas que ça le fasse jusqu'à ce que j'essaye sur ce forum. Vous avez raison, ces liens emmenaient vers des sites de pubs bizarre (je l'ignorais car ça ne m'est jamais arrivé les autres fois où j'avais posté les mêmes liens), et j'en suis désolé. J'ai modifié les liens pour qu'ils pointent directement vers les cours (même si ils sont plus long et que c'est moins joli).
Désolé pour le malentendu et pour ces sites de pub avec lesquels Seneca n'a aucun rapport (si ce n'est ma maladresse ^^), même si après avoir vu ces redirections bizarres, je comprends beaucoup mieux pourquoi vous êtes très méfiant avec le projet, et j'aurais pensé complètement la même chose à votre place.

J'ai fais les deux premiers exercices du premier sujet de brevet en maths: en géométrie ce n'est pas vraiment au point. L'exercice utilise les angles correspondants (alors que seuls les alternes-internes sont explicitement dans les programmes 2016), et lorsqu'il y a plusieurs variantes possibles d'une formules elles ne sont pas forcément acceptées (j'ai fait les remarques correspondantes sur l'interface dédiée du site).
Ceci étant dit, le problème des variantes n'est pas spécifique à ce site: je l'ai déjà rencontré sur Duolingo. J'ai l'impression que ce dernier site s'en sort mieux uniquement parce qu'il y a assez de monde pour gérer ce genre de problème manuellement (ce problème étant bien plus fréquent sur Duolingo, étant donné qu'il s'agit de phrases de thème et de version plutôt que de formules de maths à trous).

FabienL a écrit:
Concernant le modèle économique :
Il n'y a aucune collecte ni revente de données personnelles, ni de publicité affichée sur le site.
Je ne suis pas d'accord losrque vous dites que la gratuité est un mensonge. L'objectif de notre équipe est que la plateforme soit gratuite pour que tous les enseignants et les élèves puissent y accéder quel que soit leurs moyens (ou les moyens de leurs écoles).

Quel beau projet philanthropique ! J'imagine que vous êtes vous-même bénévole ?
Encore heureux que la plate-forme soit gratuite pour les enseignants, si ce sont eux qui l'alimentent en contenu et en clients !

Votre plate-forme est la propriété de Seneca Learning LTD (LTD = équivalent d'un S.A. en France), une société commerciale enregistrée à Londres. Pas une fondation ni une association à but non lucratif. Parmi ses trois principaux dirigeants, on trouve le baron Stanley Fink, un grand nom des hedge funds londoniens. Pour rappel, un hedge fund est un fond spéculatif, qui investit dans le rachat ou la création d'entreprise, avec une prise de risque importante, dans l'espoir évidemment d'en tirer le maximum de profit, que ce soit sous forme de dividendes ou à la revente. Trésorier du parti conservateur, Stanley Fink a dû faire face à des accusations d'évasion fiscale, dont il a lui-même reconnu l'exactitude. Pas vraiment le profil type du gentil bienfaiteur qui veut aider les enfants.

https://beta.companieshouse.gov.uk/company/10379489/officers

https://en.wikipedia.org/wiki/Stanley_Fink,_Baron_Fink

Bref, vous voudriez faire passer pour un projet philanthropique ce qui n'est qu'une de ces machines à fric EdTech, surfant sur la mode des sciences cognitives. Et exploitant l'angoisse des parents et des élèves face à un système éducatif public en décrépitude à cause des coupes budgétaires - tout particulièrement en Angleterre -, auxquelles l'évasion fiscale n'est d'ailleurs pas étrangère.

Lagomorphe a écrit:Bref, vous voudriez faire passer pour un projet philanthropique ce qui n'est qu'une de ces machines à fric EdTech, surfant sur la mode des sciences cognitives. Et exploitant l'angoisse des parents et des élèves face à un système éducatif public en décrépitude à cause des coupes budgétaires - tout particulièrement en Angleterre -, auxquelles l'évasion fiscale n'est d'ailleurs pas étrangère.

et pour la recherche

FabienL a écrit: L'objectif de notre équipe est que la plateforme soit gratuite pour que tous les enseignants et les élèves puissent y accéder quel que soit leurs moyens (ou les moyens de leurs écoles).

Il n'y a que moi qui trouve la phrase bizarre : "plateforme gratuite ... quels que soient leurs moyens" ?!
Oxymore ?

Bon, je crois que la messe est dite, FabienL est venu pour faire de la pub, point barre. Le devenir de ce fil est du ressort de la modération.
Si par ailleurs des collègues veulent contribuer à scier la branche sur laquelle ils sont assis, ça les regarde.

A titre personnel, j'aurais bien voulu savoir où sont hébergées les données personnelles des utilisateurs (dans quel pays se trouvent les serveurs) et avoir le lien vers l'attestation de conformité RGPD de la plate-forme.

Pour la question de l'objectif d'un tel fil, nous allons effet en parler entre modérateurs.

henriette a écrit:A titre personnel, j'aurais bien voulu savoir où sont hébergées les données personnelles des utilisateurs (dans quel pays se trouvent les serveurs) et avoir le lien vers l'attestation de conformité RGPD de la plate-forme.

Les données sont stockées à Dublin (dans l'Union Européenne), en accord avec la RGPD (sans quoi je pense qu'il serait illusoire de penser que des français l'utiliseront). Je ne crois pas qu'il existe actuellement d'attestation officielle de conformité avec la RGPD, et je serais curieux de connaître des sociétés qui disent en posséder. Cela ne nous empêche pas d'être d'ores et déjà en conformité avec la loi.
Le lien suivant répond aux questions les plus fréquentes sur le sujet : https://help.senecalearning.com/articles/2483268-are-you-gdpr-compliant

Merci pour la précision.
Puisque tu voulais des avis, voici le mien.
1. Des serveurs qui ne sont pas en France, pour moi, c'est absolument rédhibitoire pour un usage avec les élèves.
2. Les données e-learning des élèves, c'est une manne que cherchent à capter beaucoup d'entreprises dont le modèle économique est bien illustré par l'adage "Si c'est gratuit, c'est que tu es le produit". Je refuse absolument d'y contribuer.
Hors de question donc de faciliter par quelque moyen que ce soit l'exploitation des données d'apprentissage de mes élèves, surtout pas au nom du miroir aux alouettes qu'est le "c'est gratuit" dans ce genre de cas.

Quelqu'un sur ce forum (il me semble que c'est egomet) rappelait que la gratuité n'existe pas, il y a toujours un payeur.
Il faut savoir ce que l'on veut comme modèle pour régler l'addition.
Soit c'est l'Etat, soit c'est Bill Gates ou Warren Buffet...

henriette a écrit:Merci pour la précision.
Puisque tu voulais des avis, voici le mien.
1. Des serveurs qui ne sont pas en France, pour moi, c'est absolument rédhibitoire pour un usage avec les élèves.

Merci pour ce retour ! C'est typiquement ce genre de chose que je cherche à savoir : je vais donc voir avec les équipes techniques pour trouver une solution d'héberger en France les données des utilisateurs français.

henriette a écrit:
2. Les données e-learning des élèves, c'est une manne que cherchent à capter beaucoup d'entreprises dont le modèle économique est bien illustré par l'adage "Si c'est gratuit, c'est que tu es le produit". Je refuse absolument d'y contribuer.
Hors de question donc de faciliter par quelque moyen que ce soit l'exploitation des données d'apprentissage de mes élèves, surtout pas au nom du miroir aux alouettes qu'est le "c'est gratuit" dans ce genre de cas.

J'ai encore l'impression de ne pas avoir été clair dans mes propos. Je comprends la méfiance par rapport aux modèles gratuits, mais ici, le modèle n'est pas l'exploitation des données de e-learning des élèves. C'est d'ailleurs écrit noir sur blanc dans la politique de confidentialité : c'est bien l'objet de la RGPD : que les utilisateurs soient clairement informés de l'utilisation des données. Ici, aucun but commercial https://www.senecalearning.com/privacy
La manière grâce à laquelle l'entreprise gagne de l'argent et couvre ses dépenses est en vendant des abonnements premium à une petite partie des usagers en échange de cours et fonctionnalités supplémentaires, mais aucunement grâce aux utilisateurs gratuits.