[3e] Qui a réussi à voir les subordonnées infinitives et participiales ?

Une question de fin d'année devant le peu d'heures dont nous disposons en 3e et le niveau général des élèves...

Avec le report du DNB et les révisions qui vont s'étendre jeudi et vendredi dans mon collège, je pense finalement faire une toute petite leçon demain matin avec deux trois exercices de repérage.

Je n'ai pas eu le temps d'en parler.

Je n'ai pas eu le temps de les voir... et je n'aurai pas l'occasion dans la mesure où les élèves sont libérés demain et après-demain.

[Edit] Même si j'avais eu les élèves demain, je n'aurais pas vu ce point-là. J'ai déjà galéré la semaine dernière à leur faire réviser les classes grammaticales et les fonctions, j'aurais sûrement encore insisté là-dessus (ou pas tellement j'ai eu envie de m'arracher les cheveux la semaine dernière)...

En 2015 je me posais la question. En avril j'étais loin de pouvoir aborder ce sujet, alors que je consacrais la moitié de mes heures à la grammaire en suivant une progression grammaticale séparée des textes étudiés. Mon remplacement se terminait avec les vacances de Pâques, mais je crois bien que je n'aurais pas eu le temps, sauf en sacrifiant les exercices nécessaires à la maîtrise de points plus fondamentaux.

Amaliah a écrit:Une question de fin d'année devant le peu d'heures dont nous disposons en 3e et le niveau général des élèves...

Avec le report du DNB et les révisions qui vont s'étendre jeudi et vendredi dans mon collège, je pense finalement faire une toute petite leçon demain matin avec deux trois exercices de repérage.

:lol:

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Pardon, c'est nerveux.

Je n'ai même pas réussi à leur parler officiellement de propositions subordonnées. Et là, ce n'est pas la faute aux horaires, mais à la capacité extraordinaire de la classe à ne rien faire.

Ce matin, lasse de souffrir, je leur ai proposé le choix entre trois activités : un sujet de brevet pour s'entraîner, une lecture d'extraits de récits concernant la première guerre mondiale commentés, une lecture magistrale de Aucun de nous ne reviendra, de Delbo.

Sans surprise, ils sont allés au moindre effort et ont opté pour la troisième proposition. Au bout de deux minutes j'ai dû m'interrompre : deux bavardaient, trois avaient la tête sur la table et l'un d'eux la tapait régulièrement sur cette même table. "Je n'arrive pas à me concentrer plus de quinze minutes, madame, même quand je regarde un film." Il va en seconde générale.
Quatre ont choisi de sortir d'elles-mêmes dans le couloir, sachant qu'elles ne se tiendraient pas bien. Elles ont été récupérées par ma collègue d'egpa pour faire la vaisselle : elles étaient ravies.

Des troisièmes, quoi.

Alors non, je n'ai pas traité des participiales ni des infinitives. Mais si tu peux le faire, ce sera chouette et je t'envierai. fleurs

Je n'ai pas réussi. Déjà je n'ai pas eu le temps, et puis j'ai vu les relatives, les conjonctives complétives et les circonstancielles au 2e trimestre, et j'ai eu beau revenir un tas de fois dessus, à part quatre ou cinq (et encore, de façon fragile) ce n'est jamais rentré Sad

Ils galèrent déjà à trouver le sujet de la phrase alors comment te dire...

Enfin, j'ai évoqué les mots deux ou trois fois en classe, j'ai dit que ça existait, mais c'est tout.

Même en latin je n'ai pas réussi à vraiment aborder l'infinitive :pleurs: faudrait déjà avoir intégré l'accusatif...

J'ai donné le sujet tombé à Washington à mes deux classes de 3e lundi et mardi.
La plupart des élèves présents (qui n'étaient certes pas nombreux) n'ont pas su répondre à la question consistant à identifier l'impératif présent ni à celle consistant à identifier la conjonction de subordination que.
Vous vous doutez bien que tout avait été vu, revu, re-revu au cours de l'année. titanic

Dalva, tu n'as pas réussi à leur parler de subordonnées? Ça me laisse perplexe.
Et pourtant j'enseigne dans un collège ex-zep. J'ai cette année une classe avec une moitié d'élèves au niveau convenable et une deuxième classe avec deux trois bons élèves et une grande majorité d'élèves extrêmement faibles (pour 5 d'entre eux, on n'a demandé que des CAP car ils ne pourront avoir un bac pro, ce sont des élèves à moins de 3 ou 4/20 en moyenne générale au brevet blanc... et on n'a que 7 élèves sur les 26 qui vont en générale!). Mais contrairement à ce que tu dis des tiens, les miens sont bien élevés pour la plupart, polis et gentils. On peut tout à fait travailler en classe. La différence est là. En tout cas, on a fait les 16 leçons de grammaire que j'avais prévues avec batterie d'exercices du TDL.
Ça doit tenir à l'établissement aussi : hier presque tous les élèves de 3e étaient là. Le chef nous a dit qu'on avait le meilleur taux de présence de la ville. Ce qui est malheureux dans tout ça, c'est qu'en fin de compte nos élèves ont tellement de difficultés qu'en dépit de nos efforts, nous aurons un taux plutôt bas de réussite au DNB...

Vu qu'on me rajoute des heures de révisions, je pense en fait différencier, comme je l'ai fait la semaine dernière sur l'accord du participe passé : accords simples avec avoir et être pour la plupart / accord des verbes pronominaux pour certains.
Je pense aussi à ma tête de classe qui a le droit d'avoir les leçons de 3e. Donc je pense que je ferai la leçon pour eux et proposerai autre chose aux autres.

Mercredi 19/06 : 4 élèves dans une de mes classes de 3e (4h de cours ce matin-là : anglais, français, maths, histoire). "Madame, on va regarder un film, vu qu'on n'est pas beaucoup ? " [3e] Qui a réussi à voir les subordonnées infinitives et participiales ? 890557982

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Mardi 25/06 : 6 élèves pour les révisions DNB pour cette même classe.

On n'est vraiment pas tous logés à la même enseigne!

Spoiler:

Spoiler:

Hier, pour la dernière heure de l'année, ils étaient seulement 2 en 3ème. Je leur ai montré un film. J'avoue avoir pensé aux parents qui seraient dépités qu'on ne travaille pas, mais à 32 degrés dans ma salle, je n'avais plus l'énergie.

Avec mon autre classe, le matin, j'avais 6 élèves. On a fait des entraînements brevet. Mais on n'a pas parlé des participiales ni des infinitives.

J'ai réussi à parler des participiales et des infinitives vendredi dernier, lors des révisions avec les 3e (ainsi que de leur apprendre "complétives" et "circonstancielles" pour le cas où on nous ressortirait le vocabulaire obsolète depuis 10 ans comme l'an dernier au brevet).

Hier, lors des deux dernières heures de révision en français, ils ont fait le brevet de Pondichéry 2019 (enfin, juste une ébauche de plan pour la rédaction).

J'ai vraiment eu l'impression de foncer à cent à l'heure, cette année, avec les 3e ; 4h de cours par semaine pour le programme qu'ils ont, les lacunes qu'ils ont, c'est trop peu pour les préparer correctement à la seconde générale ou plus modestement, leur donner un niveau de maitrise du français à peu près acceptable. J'ai vraiment l'impression d'être Don Quichotte devant mon moulin à vent. Suspect

On ne parle plus de complétive ni de circonstancielle ? Ben mince alors, c'est pourtant ce que je leur ai appris cette année, en me fondant sur le cahier d'activités qu'on utilise. On parle de quoi, alors ?

Tu as 4h en classe entière ? Pas d'AP ?

J'avais 3h30 en classe entière (autant dire rien) et 1h d'AP en demi-classe tous les 15 jours.

Amaliah a écrit:Dalva, tu n'as pas réussi à leur parler de subordonnées? Ça me laisse perplexe.
Et pourtant j'enseigne dans un collège ex-zep. J'ai cette année une classe avec une moitié d'élèves au niveau convenable et une deuxième classe avec deux trois bons élèves et une grande majorité d'élèves extrêmement faibles (pour 5 d'entre eux, on n'a demandé que des CAP car ils ne pourront avoir un bac pro, ce sont des élèves à moins de 3 ou 4/20 en moyenne générale au brevet blanc... et on n'a que 7 élèves sur les 26 qui vont en générale!). Mais contrairement à ce que tu dis des tiens, les miens sont bien élevés pour la plupart, polis et gentils. On peut tout à fait travailler en classe. La différence est là. En tout cas, on a fait les 16 leçons de grammaire que j'avais prévues avec batterie d'exercices du TDL.
Ça doit tenir à l'établissement aussi : hier presque tous les élèves de 3e étaient là. Le chef nous a dit qu'on avait le meilleur taux de présence de la ville. Ce qui est malheureux dans tout ça, c'est qu'en fin de compte nos élèves ont tellement de difficultés qu'en dépit de nos efforts, nous aurons un taux plutôt bas de réussite au DNB...

Vu qu'on me rajoute des heures de révisions, je pense en fait différencier, comme je l'ai fait la semaine dernière sur l'accord du participe passé : accords simples avec avoir et être pour la plupart / accord des verbes pronominaux pour certains.
Je pense aussi à ma tête de classe qui a le droit d'avoir les leçons de 3e. Donc je pense que je ferai la leçon pour eux et proposerai autre chose aux autres.

Mes élèves ont à peu près le même profil que les tiens sauf qu'on n'en envoie que 6 en général et je pense que seuls deux y survivront, dont l'un en allant en STMG. Nous pensons qu'il y aura des réorientations dès décembre.

Ce qui change effectivement, c'est qu'il n'y a pas eu un moment de l'année où ils se sont inquiétés de leur niveau ou de leur absence de travail, malgré les leçons de morale, engueulades, courriers aux parents de tous les profs, du PP, de la Principale. C'était une classe très particulière, les autres apparemment n'étaient pas comme ça. Et la plupart sont persuadés que "Ça va le faire". Celui qui dit ne pas pouvoir se concentrer pense avoir le bac facilement et ne sait pas ce qu'il veut faire ensuite. Il va devoir y réfléchir plus vite que prévu. J'espère que les collègues du lycée ne vont pas commettre l'erreur de s'adapter à eux.

Je leur ai parlé des subordonnées, et normalement nous faisons la grosse leçon complète en 4e, mais je n'ai pas pu faire la leçon qui m'aurait permis d'automatiser la distinction relative / conjonctive, de bien faire assimiler l'interrogative indirecte et les différents "que". Comme Sphinx, après des mois j'en étais toujours à de l'analyse grammaticale de base, peinant à leur faire trouver le verbe et son sujet, à leur expliquer pour la centième fois comment ne pas prendre un attribut pour un COD. Et alors, quand j'ai introduit l'attribut du COD... ben je ne suis pas allée au bout, en fait.

Côté conjugaison, rien que les révisions de l'indicatif ont été une torture (pour moi).

Je n'avais jamais eu une classe pareille, et j'espère bien que ça n'arrivera plus, mais j'ai un doute : quoiqu'il arrive ils obtiennent ce qu'ils veulent, pourquoi fourniraient-ils le moindre effort ? Et ça vaut aussi bien à l'école que côté maison.

Faits la semaine dernière (en début de semaine, si je me souviens bien). Mais :
- vu le niveau, proche de 0, et surtout avec 0 travail, j'ai très vite abandonné le "avant de continuer, je révise encore une fois tel point pour le bétonner", parce qu'on aurait pu passer toute l'année sur la relative J'ai donc fait ce que je ne fais que très rarement (et quand on m'a bien chauffée !) : bosser pour la dizaine de chaque classe qui suivaient et travaillaient à peu près, et ce dès le milieu du 1er trimestre. Ils ont beaucoup apprécié et ont, du coup, très bien joué le jeu, dans la mesure de leurs moyens.
- j'ai sacrifié la 2ème séquence de poésie (parce que de toutes façons, c'est de la confiture ... vous connaissez la suite !)
- ces classes n'ont eu AUCUN voyage et AUCUNE sortie, car personne ne se sentait assez courageux (kamikaze ??) pour se les taper en dehors des horaires imparties. Je n'ai donc presque pas perdu d'heures avec eux.
- je n'ai fait aucune révision spécifique pour le brevet, en dehors des 8 brevets blancs (étude de texte et grammaire seulement, hein !) donnés dans l'année, hormis les ateliers de révision prévus ce lundi et ce mardi.

C'est un triste constat.
Mélisande, je partage le tien aussi. Ce sentiment de devoir aller à cent à l'heure...

Complétive et circonstancielle, ce sont des appellations tournées vers la fonction et donc qui mêlent nature et fonction.
On parle de propositions subordonnées conjonctives qui ont pour fonction COD (ou autre) et de propositions subordonnées conjonctives circonstancielles.

Moi j'ai 3h en classe entière et 1h dédoublée par semaine. Cette année, on ne nous a parlé de l'AP... Je suis censée en faire. Ben oui, l'AP, c'est mon cours au quotidien en fait.
Mais la nouvelle marotte pour l'année prochaine est sortie du chapeau : l'éloquence! J'en soupire d'avance.

Ah mais bien sûr ! Je ne parlais pas de complétives, en fait, mais de conjonctives. Et parmi celles-ci, certaines avaient pour fonction de compléter un verbe et d'autres étaient circonstancielles. Donc en fait, je ne parlais pas de complétives, contrairement à ce que j'ai dit plus haut.

Pas eu le temps.
J'ai des 3èmes depuis trois ans. Habituellement, je boucle tout.
Cette année, j'ai eu trop de problèmes avec mon unique classe de 3ème, du jamais vu : mise au travail très lente, certains venant sans cahier ni même stylo, parents aux abonnés absents, niveau global très fragile, refus de travailler pour beaucoup, esprit contestataire à la moindre mauvaise note, mépris pour les textes et pour l'enseignant, tensions entre les élèves.
Ma seule réussite: la dictée et la conjugaison.
C'est déjà ça.

Les infinitives et les participiales ? Non, pas du tout. De même pour l'accord des verbes pronominaux (il faudrait déjà qu'ils sachent ce qu'est un participe passé, entre autres).
J'ai revu l'essentiel : natures, fonctions (sans trop pouvoir insister sur l'attribut du COD), différence entre relative et conjonctive, conjugaisons, accord du participe passé. Le reste, hein, vu d'où ils partent... 5 de moyenne en français aux deux brevets blancs dans une de mes 3e, 7-8 de moyenne générale à l'année. L'autre classe était plus sérieuse, moins absentéiste, moins immature mais eux non plus n'apprennent pas d'un cours sur l'autre : certains vont se prendre un mur au lycée.

Dalva, la lecture magistrale de textes de Delbo quand les élèves manifestent d'une telle manière leur désintérêt c'est... à en jeter un par la fenêtre !
Ou à se jeter par la fenêtre !

Pas fait non plus, mais je savais d'avance que je n'y arriverai pas.

Même constat avec mes 3è de cette année, des difficultés, mais surtout peu de travail pour la plupart...
j'ai quand même réussi à voir relatives (heureusement !) et conjonctives (complétives, interrogatives indirectes) et circonstancielles.
Mais pas les infinitives ni les participiales... je n'ai même pas essayé... Certains ont déjà du mal à différencier un verbe d'un nom ou d'un adjectif... ou un présent d'un PP... alors le reste... comment dire...

Pas fait non plus. Il faut dire aussi que les programmes annuelles sont sortis en cours d'année.

Sphinx a écrit:Ils galèrent déjà à trouver le sujet de la phrase alors comment te dire...

Ça fait au minimum huit ans qu'ils cherchent le sujet de la phrase. Ça va finir en "cold case" cette affaire. pale

Nadejda a écrit:Les infinitives et les participiales ? Non, pas du tout. De même pour l'accord des verbes pronominaux (il faudrait déjà qu'ils sachent ce qu'est un participe passé, entre autres).
J'ai revu l'essentiel : natures, fonctions (sans trop pouvoir insister sur l'attribut du COD), différence entre relative et conjonctive, conjugaisons, accord du participe passé. Le reste, hein, vu d'où ils partent... 5 de moyenne en français aux deux brevets blancs dans une de mes 3e, 7-8 de moyenne générale à l'année. L'autre classe était plus sérieuse, moins absentéiste, moins immature mais eux non plus n'apprennent pas d'un cours sur l'autre : certains vont se prendre un mur au lycée.

Dalva, la lecture magistrale de textes de Delbo quand les élèves manifestent d'une telle manière leur désintérêt c'est... à en jeter un par la fenêtre !
Ou à se jeter par la fenêtre !

Étant au rez-de-chaussée, j'aurais pu, mais il faisait trop chaud pour ouvrir les fenêtres.
Du coup, déjà émue par ce que j'étais en train de lire, j'ai tout simplement pleuré et demandé : "Qu'est-ce que vous êtes ? Je ne comprends pas !"
Ils ont bien compris que je ne pleurais pas à cause de leurs bavardages mais du texte (et peut-être un peu de la chaleur Suspect

). C'étaient des larmes de colère.
J'ai pu reprendre ma lecture, ils sont enfin "entrés dedans", se sont agacés quand il y eu du bruit dans le couloir et m'ont posé des questions. Mais bon sang, s'il faut en arriver à ce cinéma pour qu'ils accordent leur attention à des mots !

Dhaiphi a écrit:

Sphinx a écrit:Ils galèrent déjà à trouver le sujet de la phrase alors comment te dire...

Ça fait au minimum huit ans qu'ils cherchent le sujet de la phrase. Ça va finir en "cold case" cette affaire.

:lol:

Merci pour ce sourire.

@Agrippina, je pense qu'il faut que je me résolve à faire comme toi. Mais comment se tenaient ceux qui ne suivaient pas ? Dans mes cours, dès qu'ils ne comprennent pas, estiment ne pas pouvoir faire ou constatent qu'on ne s'occupe pas spécifiquement (et individuellement) d'eux, ils font du bruit, s'agitent, se manifestent et rendent impossible tout travail suivi, toute explication claire.

Désolée de faire dévier ainsi ta question, Amaliah.

[3e] Qui a réussi à voir les subordonnées infinitives et participiales ?

Avez-vous fait une leçon sur les propositions subordonnées infinitives et participiales en 3e?

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