Besoin d'aide pour motiver les collègues : grèves !

Bonsoir,
Depuis plusieurs semaines, enfin mois, bref, je tente de sensibiliser mes collègues au sort qui nous attend. J'ai envoyé un nouveau mail ce week end à propos des dernières nouvelles cata, mais si quelqu'un pouvait m'aiguiller pour leur expliquer le drame de l'annualisation...ce serait chouette ! J'ai compris l'hérésie, mais comme les textes sont plutôt obscurs et que mes collègues auraient besoin de faits concrets pour se bouger, j'en appelle à vous pour m'aider. Je précise que je suis dans le privé et que chez nous, les syndicats c'est un peu comme le père Noël ou le Père Fouettard ! Merci par avance à celles et ceux qui pouront m'aider à "vulgariser" l'annualisation pour les faire réagir.

Je suis dans le public et j'ai le même soucis... Donc je n'ai pas de solution à te proposer. Mon mail de vendredi n'a reçu aucune réponse.

Idem. Hélas. Pourtant je ne me suis pas contentée de sortir le gros mot "annualisation", j'ai précisé, rapidement certes (pour ne pas perdre mon lectorat), quelques conséquences : rattrapage des cours manqués pour cause de sortie / voyage / jour férié ; possibilité d'un gros déséquilibre d'une semaine à l'autre ; possibilité de réquisition pour tâches autres, tant qu'on n'a pas complété ses 1607 heures (nombre à mettre en rapport avec celui des heures de cours sur l'année, multiplié par deux, comme le suggérait je ne sais plus quel député ou sénateur : bien que les textes officiels comptent toujours deux heures de préparation pour une heure de cours, personne ne considère plus les choses ainsi - sauf nous -, ne serait-ce que parce que sinon, les agrégés seraient à 45 heures par semaine, les certifiés à 54, et ce sans HS). Bref, fin de la barrière que constituait notre VS.
J'aurais pu ajouter le bouleversement de notre vie personnelle (comme le disait Roxanne, qui a connu cette situation, sur un autre fil), puisqu'on ne peut rien prévoir, et le bouleversement de notre année pédagogique, puisque c'est le bazar.

Bonne chance, bon courage.