- emmapJe viens de m'inscrire !
Bonjour, j'espère que mon sujet est placé au bon endroit.
Voilà j'ai obtenu mon CAPES il y a un an et j'ai réalisé durant mon année de report de stage que je préférais finalement exercer dans le privé. Malheureusement il est quasiment impossible d'être détaché dans le privé avec un CAPES.
J'aurais donc souhaité passer le CAFEP l'année prochaine mais j'ai peur que cela compromette mon année de stage et complique mes relations avec mon tuteur, mes inspecteurs, formateurs etc.
Pensez-vous qu'il serait plus judicieux d'attendre l'année suivante ou me conseillez-vous de tenter ma chance dès l'année prochaine ? (Sachant que ma motivation première est la peur d'une mutation loin de chez moi qui m'obligerait à déménager dès mon année de titularisation...)
Je vous remercie pour vos réponses !
Voilà j'ai obtenu mon CAPES il y a un an et j'ai réalisé durant mon année de report de stage que je préférais finalement exercer dans le privé. Malheureusement il est quasiment impossible d'être détaché dans le privé avec un CAPES.
J'aurais donc souhaité passer le CAFEP l'année prochaine mais j'ai peur que cela compromette mon année de stage et complique mes relations avec mon tuteur, mes inspecteurs, formateurs etc.
Pensez-vous qu'il serait plus judicieux d'attendre l'année suivante ou me conseillez-vous de tenter ma chance dès l'année prochaine ? (Sachant que ma motivation première est la peur d'une mutation loin de chez moi qui m'obligerait à déménager dès mon année de titularisation...)
Je vous remercie pour vos réponses !
- KhorsabadNiveau 6
Bonjour,
Ta seule motivation est cette mutation ? En vivant à Paris, il me semble très probable que tu aies une mutation en RP... Pas sûre que tu aies mieux en privé. A voir avec les collègues du privé parisiens qui passeraient par là.
En tout cas, il y a de grandes différences entre le public et le privé. On gagne moins dans le privé, les élèves ne sont pas toujours les intellos bourges fils de que l'on imagine (le public est parfois aussi difficile que dans certains établissements publics !), les chefs d'établissements attendent un grand investissement des enseignants dans la vie de l'établissement, les parents ont plus de poids que dans le public (mieux vaut ne pas être en conflit avec l'un d'entre eux...) et il y a la dimension religieuse qui n'est évidemment pas à oublier.
Dans tous les cas, il ne faut pas que tu imagines le CAFEP comme une solution aux causes éventuelles de ton report de stage ni comme la parade à une mutation éventuelle.
Ta seule motivation est cette mutation ? En vivant à Paris, il me semble très probable que tu aies une mutation en RP... Pas sûre que tu aies mieux en privé. A voir avec les collègues du privé parisiens qui passeraient par là.
En tout cas, il y a de grandes différences entre le public et le privé. On gagne moins dans le privé, les élèves ne sont pas toujours les intellos bourges fils de que l'on imagine (le public est parfois aussi difficile que dans certains établissements publics !), les chefs d'établissements attendent un grand investissement des enseignants dans la vie de l'établissement, les parents ont plus de poids que dans le public (mieux vaut ne pas être en conflit avec l'un d'entre eux...) et il y a la dimension religieuse qui n'est évidemment pas à oublier.
Dans tous les cas, il ne faut pas que tu imagines le CAFEP comme une solution aux causes éventuelles de ton report de stage ni comme la parade à une mutation éventuelle.
- Philomène87Grand sage
Pour les parents et le privé, quand on est titulaire ça ne change rien.
Quand on est en conflit avec un parent, c'est fort désagréable, quel que soit le statut de l'établissement.
Les parents n'ont aucun pouvoir sur la carrière des professeurs titulaires (à moins d'avoir le bras long, très long, mais ça vaut aussi pour le public dans ce cas), pas plus que le chef d'établissement qui ne peut pas les muter de force.
Quand on est en conflit avec un parent, c'est fort désagréable, quel que soit le statut de l'établissement.
Les parents n'ont aucun pouvoir sur la carrière des professeurs titulaires (à moins d'avoir le bras long, très long, mais ça vaut aussi pour le public dans ce cas), pas plus que le chef d'établissement qui ne peut pas les muter de force.
- kaktus65Niveau 10
Khorsabad a écrit:Bonjour,
Ta seule motivation est cette mutation ? En vivant à Paris, il me semble très probable que tu aies une mutation en RP... Pas sûre que tu aies mieux en privé. A voir avec les collègues du privé parisiens qui passeraient par là.
En tout cas, il y a de grandes différences entre le public et le privé. On gagne moins dans le privé, les élèves ne sont pas toujours les intellos bourges fils de que l'on imagine (le public est parfois aussi difficile que dans certains établissements publics !), les chefs d'établissements attendent un grand investissement des enseignants dans la vie de l'établissement, les parents ont plus de poids que dans le public (mieux vaut ne pas être en conflit avec l'un d'entre eux...) et il y a la dimension religieuse qui n'est évidemment pas à oublier.
Dans tous les cas, il ne faut pas que tu imagines le CAFEP comme une solution aux causes éventuelles de ton report de stage ni comme la parade à une mutation éventuelle.
Dans le privé, le maintien dans l'académie (et même le département la plupart du temps) est assuré. Mais c'est bien le seul que l'on a, il faut bien le dire. De mon côté, cela a pesé très lourd dans la balance, pour rester dans mon académie (Limoges), je n'avais pas vraiment le choix.
Je suis d'accord avec tout ce qui est écrit , y compris sur la paie (on est plus taxé) sauf la dimension religieuse, tout le monde s'en fout, il faut bien le dire et ce depuis quelques années. Il suffit de dire :"Je suis athée" (comme j'ai fait, la pastorale et machin ne m'intéresse pas et cela passe sans problèmes).
Pour les parents, clairement qu'ils ont un poids important car il s'agit aussi de clients (désolé mais c'est la vérité). Alors oui, ils ne peuvent rien contre un titulaire mais les proviseurs sont très attachés aux nombres d'inscrits et prennent très (trop) souvent le parti des parents : cela peut te rendre une année infernale, il suffit d'une seule famille. Et la spirale infernale peut commencer.
Oui, les proviseurs sont attentifs à ce que tu proposes, d'ailleurs, c'est une de leur première question : "Qu'allez-vous apporter à mon établissement" ?, question que tu retrouveras d'ailleurs lors de l'accord collégial quasi-obligatoire pour enseigner dans le privé sous-contrat (même si c'est le proviseur qui signe le contrat ).
Il faut toutefois reconnaître que globalement, on a beaucoup moins de problèmes de gestion de classe, les difficultés sont différentes venant souvent de parents médecins / avocats etc. qui dénigrent notre profession (vécu plusieurs fois). Une collègue a même eu le luxe de s'entendre dire que ce qu'elle gagnait, lui se le faisait en une semaine et donc que c'était une m**** en somme.
Les très bons résultats du privé aux examens en sont témoin, les profs ne sont pas meilleurs que ceux du public mais les élèves sont sélectionnés et exclus assez facilement, bien plus difficile dans le public.
Attention toutefois, certains établissement privés sous-contrat sont très difficiles et récupèrent des élèves exclus de partout.Cela arrive.
Maintenant, étant à Paris, les académies de Paris / Versailles / Créteil vont te tendre les bras, c'est sûr. Après, c'est un choix.
- scot69Modérateur
Je suis dans le privé et je le regrette vraiment, pour pas mal de raisons. Maintenant, je fais avec et je ne vais pas scier la branche sur laquelle je suis assis.
Après, d'expérience:
- on a des soucis de gestion de classe importants, des gamins violents, mal élevés et pénibles. Seulement on ne peut pas faire grand chose, on est très justes au niveau des effectifs et on ne peut pas se permettre de virer un élève, sans quoi on passerait sous la barre et on fermerait des classes, donc on perdrait des heures.
- certains parents sont effectivement dans la mentalité: je paie donc je décide. Heureusement que notre CDE les remet à leur place
- pour le fait religieux, il n'y a pas de règles: je dirais que c'est plus que modéré dans la grande majorité des cas mais si tu tombes sur un intégriste (CDE, responsable pastorale...) cela peut faire des ravages.
Mon compagnon enseigne dans le public et on compare souvent.
Autre différence, dans le public, le CDE, le PA, le CDT, le CPE ont passé des concours. Dans le privé, ils sont recrutés par réseau. Je sens quand même nettement la différence.
Après, d'expérience:
- on a des soucis de gestion de classe importants, des gamins violents, mal élevés et pénibles. Seulement on ne peut pas faire grand chose, on est très justes au niveau des effectifs et on ne peut pas se permettre de virer un élève, sans quoi on passerait sous la barre et on fermerait des classes, donc on perdrait des heures.
- certains parents sont effectivement dans la mentalité: je paie donc je décide. Heureusement que notre CDE les remet à leur place
- pour le fait religieux, il n'y a pas de règles: je dirais que c'est plus que modéré dans la grande majorité des cas mais si tu tombes sur un intégriste (CDE, responsable pastorale...) cela peut faire des ravages.
Mon compagnon enseigne dans le public et on compare souvent.
Autre différence, dans le public, le CDE, le PA, le CDT, le CPE ont passé des concours. Dans le privé, ils sont recrutés par réseau. Je sens quand même nettement la différence.
- emmapJe viens de m'inscrire !
Merci pour vos réponses!
Je connais beaucoup de profs dans le privé et j'ai pu avoir des retours. Je suis moi-même passée par un établissement privé durant ma scolarité et j'avais déjà perçu à l'époque certaines choses que vous décrivez. Je n'attends pas spécialement un niveau très élevé de la part des élèves et je suis consciente que les problèmes de discipline peuvent être équivalents. Je sais également que le salaire est moins élevé.
Ce qui me motive ce sont les récentes mutations de mes camarades du public qui viennent d'être titularisés et qui se retrouvent dans leur majorité TZR dans des coins très reculés de l'île de France. Je me rends compte que c'est un sacrifice que je ne me sens pas prête à faire car je suis particulièrement heureuse là où je suis installée, d'où mon choix du privé...
Je connais beaucoup de profs dans le privé et j'ai pu avoir des retours. Je suis moi-même passée par un établissement privé durant ma scolarité et j'avais déjà perçu à l'époque certaines choses que vous décrivez. Je n'attends pas spécialement un niveau très élevé de la part des élèves et je suis consciente que les problèmes de discipline peuvent être équivalents. Je sais également que le salaire est moins élevé.
Ce qui me motive ce sont les récentes mutations de mes camarades du public qui viennent d'être titularisés et qui se retrouvent dans leur majorité TZR dans des coins très reculés de l'île de France. Je me rends compte que c'est un sacrifice que je ne me sens pas prête à faire car je suis particulièrement heureuse là où je suis installée, d'où mon choix du privé...
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