Yvelines : l’Education nationale lui fait renoncer à un CDI… pour rien

Le Parisien a écrit:Catherine, 42 ans, a été nommée dans une école de Plaisir. Trois mois plus tard, le rectorat ne reconnaît plus son diplôme. Elle est finalement radiée.

L'absurdité et l'inhumanité de l'institution me laissera toujours pantoise. 
Bonus cruauté obtenu pour avoir voulu lui faire quitter la classe dans la minute et félicitations du jury de l'absurde pour la proposition de retour dans les classes en tant que contractuelle.

Désolée si cela a déjà été posté. Ce n'est pas tout frais.

http://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-l-education-nationale-lui-fait-renoncer-a-un-cdi-pour-rien-19-12-2018-7972542.php

Merci ! Moi aussi je ne suis pas fraiche...

Encore une victime collatérale de la mastérisation nouvelle formule, où au lieu d'une condition de diplôme claire et équitable on demande de pouvoir s'inscrire en M2MEEF sous peine d'un report de stage forcé.
Pendant ce temps on peut présenter le concours externe d'inspecteur des finances publiques ou d'officier de police avec une simple licence. On se fout vraiment du monde.
(l'accusation de manque de préparation du rectorat est donc infondée: ce sont les textes qui sont viciés)

Ayant été jury de capes interne, nous avons corrigé des dossiers RAEP pour s'entendre dire après que les candidats ne remplissaient pas les conditions... Et nous ne sommes payés qu'en fonction du nombre de dossiers validés évidemment !
Pas cool pour cette femme mais l'administration française a bel et bien un problème.

olive-in-oil a écrit:Et nous ne sommes payés qu'en fonction du nombre de dossiers validés évidemment !

Le vrai problème est ici: les jurys devraient être indemnisés selon leur travail effectif. Sinon la vérification tardive des diplômes n'est pas spécifique à l'EN: les concours de la DGFiP, de ce que j'ai vu, font passer les oraux avant de vérifier les diplômes. Mais au moins les conditions de diplôme sont claires: licence, bac ou brevet (ou titres de niveau équivalent), selon la catégorie.

Mathador a écrit:

olive-in-oil a écrit:Et nous ne sommes payés qu'en fonction du nombre de dossiers validés évidemment !

Le vrai problème est ici: les jurys devraient être indemnisés selon leur travail effectif. Sinon la vérification tardive des diplômes n'est pas spécifique à l'EN: les concours de la DGFiP, de ce que j'ai vu, font passer les oraux avant de vérifier les diplômes. Mais au moins les conditions de diplôme sont claires: licence, bac ou brevet (ou titres de niveau équivalent), selon la catégorie.

Parce qu'en ne vérifiant que les promus, tu limites d'autant le nombre de cas à vérifier.
C'est ainsi surtout parce que les gens qui vérifient l'ont décidé, et qu'ils préfèrent s'économiser :|

C'est la même chose je crois pour le casier judiciaire.
Le problème tient au master 2, comme indiqué plus haut, d'autant plus ridicule qu'une femme de 42 ans, même a bac plus deux ou trois seulement, a certainement un bien meilleur niveau que pas mal de personne ayant ce fameux master 2.
Grotesque de l'administration française qui radie cette personne mais lui indique qu'elle peut être contractuelle ! Donc elle peut enseigner, elle en a les capacités, elle a réussi le concours mais... stupidité affligeante d'une administration qui parle de gérer mieux les ressources humaines et d'école de la confiance !
On peut donc annoncer clairement aux parents : Mme Untel ne peut pas être enseignante puisqu'elle n'a pas les qualités ou qualifications requises mais elle peut enseigner à votre enfant !