- AphrodissiaMonarque
Merci pour ce que vous avez écrit au sujet de la Passe-muraillemiroir. J'ai offert le premier tome à ma nièce et j'ai vu qu'il suscitait l'enthousiasme de ma fille qui en a entendu parler par ses copines.
- *Ombre*Grand sage
AAAAAAAAAAAAAAARRRRGHHHHHH ! Le quatrième et dernier tome des Passe-Miroir ne sort que dans deux mois !
Mais que vais-je faire jusque là ?
Bon, finir le défi. Pfffffff !
Mais que vais-je faire jusque là ?
Bon, finir le défi. Pfffffff !
- IssonoukwaNiveau 4
Essayant toujours de cocher des cases tout en évitant des chaises musicales, je vais faire rentrer dans la catégorie 29. Fidèle, infidèle, Vernon Subutex de Virginie Despentes. J'ai lu le 2e tome, toujours aussi romanesque et prenant. Vraiment réussi. Et pour le lien à l'entrée 29, il est question d'être fidèle ou non, non seulement à ceux et celles qu'on aime, mais surtout aux idéaux de sa jeunesse.
- PointàlaligneExpert
Je reprends tout doucement entre deux paquets de rédactions...
défi n°23 : Un livre qui évoque les enfers : Nicolas Michel, Le Chant noir des baleines. J'avais lu de bonnes critiques pour ce roman jeunesse qui met en présence un tirailleur sénégalais et un jeune garçon dont le père n'est pas revenu de la Grande Guerre. L'adulte retrouve peu à peu les mots pour dire l'enfer : celui de la guerre, et celui du naufrage du bateau qui le ramenait chez lui. L'auteur s'est inspiré d'un événement réel, le naufrage du paquebot Afrique en 1920.
défi n°23 : Un livre qui évoque les enfers : Nicolas Michel, Le Chant noir des baleines. J'avais lu de bonnes critiques pour ce roman jeunesse qui met en présence un tirailleur sénégalais et un jeune garçon dont le père n'est pas revenu de la Grande Guerre. L'adulte retrouve peu à peu les mots pour dire l'enfer : celui de la guerre, et celui du naufrage du bateau qui le ramenait chez lui. L'auteur s'est inspiré d'un événement réel, le naufrage du paquebot Afrique en 1920.
- RyuzakiNiveau 9
Semaine 41, défi 41, Un roman de cape et d'épée : Le capitaine Fracasse, Théophile Gautier
Bon, c'est un roman court, 500 petites pages et des poussières, alors je vais le résumer en une phrase : un baron ruiné devient comédien.
À part ça, le livre contient des descriptions, le récit des peines et des succès d'une troupe de comédiens, des descriptions, une histoire d'amour, un méchant, des duels, des aventures rocambolesques, des descriptions, des coups de théâtre (c'était son frère ) et encore quelques descriptions.
Ce fut une lecture agréable. On pardonnera quelques ficelles un peu grosses (c'est la loi du genre). On sent que Gautier tire à la page par moment (ah, les romans feuilletons) mais il nous immerge dans son monde. La fin est un peu moins intéressante, une fois que tous les obstacles ont été surmontés il n'y a plus grand chose à raconter, et les gens heureux n'ont pas d'histoires.
Verdict : coloré
Gautier a écrit:Un reste de feu, qu'avivait la rafale engouffrée dans la cheminée, colorait de reflets bizarres le groupe réuni autour de la table avec une sorte d'intimité triste qui faisait ressortir encore la mélancolique solitude du château. D'une famille jadis puissante et riche il ne restait qu'un rejeton isolé, errant comme une ombre dans ce manoir peuplé par ses aïeux
Bon, c'est un roman court, 500 petites pages et des poussières, alors je vais le résumer en une phrase : un baron ruiné devient comédien.
À part ça, le livre contient des descriptions, le récit des peines et des succès d'une troupe de comédiens, des descriptions, une histoire d'amour, un méchant, des duels, des aventures rocambolesques, des descriptions, des coups de théâtre (c'était son frère ) et encore quelques descriptions.
Ce fut une lecture agréable. On pardonnera quelques ficelles un peu grosses (c'est la loi du genre). On sent que Gautier tire à la page par moment (ah, les romans feuilletons) mais il nous immerge dans son monde. La fin est un peu moins intéressante, une fois que tous les obstacles ont été surmontés il n'y a plus grand chose à raconter, et les gens heureux n'ont pas d'histoires.
Verdict : coloré
- TremereNiveau 9
Ah, Ryuzaki, tu me sembles plus enthousiaste qu'Amaliah en ce qui concerne Le Capitaine Fracasse. Je l'ai dans ma liseuse, je vais peut-être le commencer et voir.
De mon côté, j'ai achevé L'Énigme du retour de Dany Laferrière, que j'ai bien aimé. Et je viens de finir La Mère horizontale de Carole Zalberg pour le défi 44. Un livre écrit par un auteur dont l'initiale du nom rapporte 10 points au scrabble. Je l'avais déjà validé (avec la même auteure d'ailleurs) mais j'ai déplacé le précédent dans un autre item. La mère horizontale, c'est la mère du personnage principal. Elle est horizontale car depuis sa petite enfance, elle n'a vu sa mère qu'allongée, incapable de se lever et de s'occuper de sa fille à cause de l'alcool et de la drogue. Le roman remonte à l'enfance de cette femme, et interroge ses relations avec sa mère à elle. C'est une écriture plutôt simple et touchante. À ne pas lire en cas de gros chagrin car, vous vous en doutez, c'est pas la grosse rigolade.
Il me manque quatre items. J'ai commencé Rhinocéros pour le théâtre de l'absurde. Je n'ai pas d'idée pour le courtisan et je bâille d'avance à l'idée d'enchaîner les haïkus... Ça va bien se passer.
De mon côté, j'ai achevé L'Énigme du retour de Dany Laferrière, que j'ai bien aimé. Et je viens de finir La Mère horizontale de Carole Zalberg pour le défi 44. Un livre écrit par un auteur dont l'initiale du nom rapporte 10 points au scrabble. Je l'avais déjà validé (avec la même auteure d'ailleurs) mais j'ai déplacé le précédent dans un autre item. La mère horizontale, c'est la mère du personnage principal. Elle est horizontale car depuis sa petite enfance, elle n'a vu sa mère qu'allongée, incapable de se lever et de s'occuper de sa fille à cause de l'alcool et de la drogue. Le roman remonte à l'enfance de cette femme, et interroge ses relations avec sa mère à elle. C'est une écriture plutôt simple et touchante. À ne pas lire en cas de gros chagrin car, vous vous en doutez, c'est pas la grosse rigolade.
Il me manque quatre items. J'ai commencé Rhinocéros pour le théâtre de l'absurde. Je n'ai pas d'idée pour le courtisan et je bâille d'avance à l'idée d'enchaîner les haïkus... Ça va bien se passer.
- LaverdureEmpereur
Bon, ça fait très longtemps que je ne suis pas venu par ici. Pour les défi sur le livre évoquant les enfers et celui portant sur un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur : Le mystère Jérôme Bosch, de Peter Dempf. Un roman relatant une enquête autour de l'interprétation et de l'histoire du Jardin des délices de Bosch. L'histoire oscille entre le temps présent et le XVIe, raconte comment les personnages sont amenés à enquêter sur les conditions de réalisation du tableau et son interprétation mystérieuse. Un peu long et parfois rébarbatif mais globalement plaisant.
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- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Ça me tente bien ! Avec les vacances j'aurai peut être le temps d'une lecture distrayante. Et j'adore Jérôme Bosch.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- FrisouilleEnchanteur
L'une de mes classes est inscrite au prix des Incos pour lequel est sélectionné ce roman, qu'en as-tu pensé ?Pointàlaligne a écrit:Je reprends tout doucement entre deux paquets de rédactions...
défi n°23 : Un livre qui évoque les enfers : Nicolas Michel, Le Chant noir des baleines. J'avais lu de bonnes critiques pour ce roman jeunesse qui met en présence un tirailleur sénégalais et un jeune garçon dont le père n'est pas revenu de la Grande Guerre. L'adulte retrouve peu à peu les mots pour dire l'enfer : celui de la guerre, et celui du naufrage du bateau qui le ramenait chez lui. L'auteur s'est inspiré d'un événement réel, le naufrage du paquebot Afrique en 1920.
- FrisouilleEnchanteur
Pour le défi 43, roman grec, j'ai lu Le premier mot de Vassilis Alexakis. Partie sans enthousiasme aucun, j'ai été captivée par ce récit. La narratrice venue d'Athènes rend visite à son frère malade à Paris, ils échangent et partagent des idées tout en faisant des rencontres, puis le frère meurt brutalement et la narratrice revient à Paris pour l'enterrer et creuser davantage la vie et les intérêts divers de son frère. Elle cherche notamment à élucider le mystère du premier mot prononcé par l'homme qui intriguait tant son frère. Un roman délicat et très riche.
- TremereNiveau 9
Frisouille a écrit:L'une de mes classes est inscrite au prix des Incos pour lequel est sélectionné ce roman, qu'en as-tu pensé ?Pointàlaligne a écrit:Je reprends tout doucement entre deux paquets de rédactions...
défi n°23 : Un livre qui évoque les enfers : Nicolas Michel, Le Chant noir des baleines. J'avais lu de bonnes critiques pour ce roman jeunesse qui met en présence un tirailleur sénégalais et un jeune garçon dont le père n'est pas revenu de la Grande Guerre. L'adulte retrouve peu à peu les mots pour dire l'enfer : celui de la guerre, et celui du naufrage du bateau qui le ramenait chez lui. L'auteur s'est inspiré d'un événement réel, le naufrage du paquebot Afrique en 1920.
Je me permets de répondre car je l'ai lu cet été. Ce n'est pas un chef d’œuvre mais c'est une jolie histoire. Elle évoque la guerre mais aussi la différence, la difficulté d'être un être singulier. Il y a des réflexions intéressantes sur la langue également. Le rythme est un peu lent ; c'est tout à fait adapté à l'histoire racontée puisqu'il y a un apprivoisement lent entre les personnages, les descriptions du paysage ont de l'importance, il y a pas mal de passages introspectifs, mais peut-être que ça lassera quelques élèves.
- PointàlaligneExpert
Tremere a écrit:Frisouille a écrit:L'une de mes classes est inscrite au prix des Incos pour lequel est sélectionné ce roman, qu'en as-tu pensé ?Pointàlaligne a écrit:Je reprends tout doucement entre deux paquets de rédactions...
défi n°23 : Un livre qui évoque les enfers : Nicolas Michel, Le Chant noir des baleines. J'avais lu de bonnes critiques pour ce roman jeunesse qui met en présence un tirailleur sénégalais et un jeune garçon dont le père n'est pas revenu de la Grande Guerre. L'adulte retrouve peu à peu les mots pour dire l'enfer : celui de la guerre, et celui du naufrage du bateau qui le ramenait chez lui. L'auteur s'est inspiré d'un événement réel, le naufrage du paquebot Afrique en 1920.
Je me permets de répondre car je l'ai lu cet été. Ce n'est pas un chef d’œuvre mais c'est une jolie histoire. Elle évoque la guerre mais aussi la différence, la difficulté d'être un être singulier. Il y a des réflexions intéressantes sur la langue également. Le rythme est un peu lent ; c'est tout à fait adapté à l'histoire racontée puisqu'il y a un apprivoisement lent entre les personnages, les descriptions du paysage ont de l'importance, il y a pas mal de passages introspectifs, mais peut-être que ça lassera quelques élèves.
Comme Tremere, j'ai bien aimé ! Effectivement un peu lent. Il vaut mieux le réserver à des 3e à cause de la période historique évoquée. Le thème du racisme est traité mais pas de façon pesante. S'il n'était pas un peu cher (16€ je crois) je l'aurais bien fait acheter pour les miens...
- MathadorEmpereur
24. Un livre dont le titre comporte un prénom féminin ou un prénom masculin. Aristote, Éthique à Nicomaque (trad. Jean-François Thurot, 1823)
Ce livre traite de la recherche du bonheur, en associant ce dernier à la vertu et à sa pratique. Il étudie notamment les manifestations de la vertu dans divers domaines, ainsi que du lien entre la vertu et la politique ainsi que l'éducation.
Verdict: pas évident d'accès, mais je pense qu'il m'a apporté un éclairage nouveau (pour moi ) de certains des sujets traités.
Ce livre traite de la recherche du bonheur, en associant ce dernier à la vertu et à sa pratique. Il étudie notamment les manifestations de la vertu dans divers domaines, ainsi que du lien entre la vertu et la politique ainsi que l'éducation.
Verdict: pas évident d'accès, mais je pense qu'il m'a apporté un éclairage nouveau (pour moi ) de certains des sujets traités.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- FrisouilleEnchanteur
Merci de vos retours !Pointàlaligne a écrit:Tremere a écrit:Frisouille a écrit:L'une de mes classes est inscrite au prix des Incos pour lequel est sélectionné ce roman, qu'en as-tu pensé ?Pointàlaligne a écrit:Je reprends tout doucement entre deux paquets de rédactions...
défi n°23 : Un livre qui évoque les enfers : Nicolas Michel, Le Chant noir des baleines. J'avais lu de bonnes critiques pour ce roman jeunesse qui met en présence un tirailleur sénégalais et un jeune garçon dont le père n'est pas revenu de la Grande Guerre. L'adulte retrouve peu à peu les mots pour dire l'enfer : celui de la guerre, et celui du naufrage du bateau qui le ramenait chez lui. L'auteur s'est inspiré d'un événement réel, le naufrage du paquebot Afrique en 1920.
Je me permets de répondre car je l'ai lu cet été. Ce n'est pas un chef d’œuvre mais c'est une jolie histoire. Elle évoque la guerre mais aussi la différence, la difficulté d'être un être singulier. Il y a des réflexions intéressantes sur la langue également. Le rythme est un peu lent ; c'est tout à fait adapté à l'histoire racontée puisqu'il y a un apprivoisement lent entre les personnages, les descriptions du paysage ont de l'importance, il y a pas mal de passages introspectifs, mais peut-être que ça lassera quelques élèves.
Comme Tremere, j'ai bien aimé ! Effectivement un peu lent. Il vaut mieux le réserver à des 3e à cause de la période historique évoquée. Le thème du racisme est traité mais pas de façon pesante. S'il n'était pas un peu cher (16€ je crois) je l'aurais bien fait acheter pour les miens...
Certaines élèves sont d'excellentes lectrices, je mise tout sur elles.
- SphinxProphète
46. Un livre qui évoque l'é- ou l'im-migration. Andrea Camilleri, Les Ailes du Sphinx. Promis je l'ai choisi en cherchant un truc pas trop déprimant avec le mot clé "immigration" dans le catalogue de la médiathèque, et pas parce que je voulais lire des choses en rapport avec mon pseudo Le commissaire Montalbano, qui dans l'épisode précédent (que je n'ai pas lu) s'est disputé avec sa fiancée, enquête sur le meurtre d'une jeune fille d'Europe de l'Est, au sphinx (le papillon de nuit) tatoué dans le dos et "aidée" en Sicile par une association louche. Comme toujours avec Camilleri c'est drôle, efficace et plein de rythme. En revanche pardon mais à chaque fois j'ai vraiment du mal avec le parti pris du traducteur de traduire dans un français complètement absurde qui est l'idée qu'il se fait de ce qui ressemblerait en français à du sicilien - ben oui mais en français, ça n'a pas de sens. En même temps, ce n'est pas non plus du sicilien dans l'original ; enfin il y a des mots et expressions siciliennes mais aussi beaucoup plein d'inventions de l'auteur pour imiter le parler sicilien : même monsieur, qui est italien, parle le napolitain, comprend le sarde et a une ex sicilienne, trouve ça difficile, donc je n'ai jamais osé me lancer en VO. Je pense que la prochaine fois j'essaierai de me trouver le livre en italien et en français pour me faire ma version bilingue.
48. Un livre dont l'histoire contient un procès. Voltaire, L'Affaire du Chevalier de La Barre (chez Folio). C'est un court recueil des textes écrits par Voltaire pour faire avancer la réhabilitation du chevalier de La Barre et surtout de son camarade d'Étallonde qui était pris dans le même procès et s'était enfui en Prusse au service de Frédéric II. L'édition commence par un texte sur l'affaire Lally, qui concerne aussi un procès injuste, cette fois une cabale menée par les braves commerçants de Pondichéry après un officier qu'ils rendaient responsable de la débâcle. L'ensemble est instructif mais pas hyper passionnant en termes de lecture loisir - les lettres reprennent encore et encore les mêmes arguments.
Plus que huit !
48. Un livre dont l'histoire contient un procès. Voltaire, L'Affaire du Chevalier de La Barre (chez Folio). C'est un court recueil des textes écrits par Voltaire pour faire avancer la réhabilitation du chevalier de La Barre et surtout de son camarade d'Étallonde qui était pris dans le même procès et s'était enfui en Prusse au service de Frédéric II. L'édition commence par un texte sur l'affaire Lally, qui concerne aussi un procès injuste, cette fois une cabale menée par les braves commerçants de Pondichéry après un officier qu'ils rendaient responsable de la débâcle. L'ensemble est instructif mais pas hyper passionnant en termes de lecture loisir - les lettres reprennent encore et encore les mêmes arguments.
Plus que huit !
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- AphrodissiaMonarque
Quelques bandes dessinées et un petit Balzac me permettent de faire un saut dans mon défi: j'en suis donc à 25 défis remplis.
24. Un livre dont le titre comporte un prénom féminin ou un prénom masculin. Black et Mortimer,, "Le testament de William S." : un tome de B&M, pas trop mal, une chasse au trésor: la vérité sur William Shakespeare? Cela n'a pas véritablement soulevé mon enthousiasme.
25. Un classique du XIXe siècle. Balzac, L'auberge rouge : court roman, conte philosophique où le héros se demande s'il peut épouser la fille d'un homme dont on sait qu'il a fait fortune en profitant d'un meurtre. Je l'ai choisi par erreur, persuadée que j'étais qu'il racontait l'autre Auberge rouge, celle des aubergistes meurtriers. Cela se lit assez vite.
26. Un livre dont le narrateur est peu fiable. G. Bonne, Quatre jours de descente: c'est peu ou prou une base narrative déjà connue: un juré d'assises sait que l'accusé est innocent. Le dessin à la peinture grise, peu de mots, le point de vue narratif choisi, tout cela crée une atmosphère inquiétante et propice à l'angoisse. C'est le combat de l'ange contre le démon, la prise de conscience. J'ai bien aimé cette bande dessinée-là.
27. Un livre écrit par un auteur né le même mois que vous. Léo, Bételgeuse, l'intégrale : j'ai relu toute cette série de 4 tomes avec plaisir. Elle appartient à la grande saga des Mondes d'Aldébaran que j'aime bien, et je vais sûrement utiliser d'autres séries de la saga pour d'autres défis. C'est de la B.D. d'anticipation, un peu écolo, un peu catastrophe.
24. Un livre dont le titre comporte un prénom féminin ou un prénom masculin. Black et Mortimer,, "Le testament de William S." : un tome de B&M, pas trop mal, une chasse au trésor: la vérité sur William Shakespeare? Cela n'a pas véritablement soulevé mon enthousiasme.
25. Un classique du XIXe siècle. Balzac, L'auberge rouge : court roman, conte philosophique où le héros se demande s'il peut épouser la fille d'un homme dont on sait qu'il a fait fortune en profitant d'un meurtre. Je l'ai choisi par erreur, persuadée que j'étais qu'il racontait l'autre Auberge rouge, celle des aubergistes meurtriers. Cela se lit assez vite.
26. Un livre dont le narrateur est peu fiable. G. Bonne, Quatre jours de descente: c'est peu ou prou une base narrative déjà connue: un juré d'assises sait que l'accusé est innocent. Le dessin à la peinture grise, peu de mots, le point de vue narratif choisi, tout cela crée une atmosphère inquiétante et propice à l'angoisse. C'est le combat de l'ange contre le démon, la prise de conscience. J'ai bien aimé cette bande dessinée-là.
27. Un livre écrit par un auteur né le même mois que vous. Léo, Bételgeuse, l'intégrale : j'ai relu toute cette série de 4 tomes avec plaisir. Elle appartient à la grande saga des Mondes d'Aldébaran que j'aime bien, et je vais sûrement utiliser d'autres séries de la saga pour d'autres défis. C'est de la B.D. d'anticipation, un peu écolo, un peu catastrophe.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- *Ombre*Grand sage
Je termine le défi avec le roman portugais, La Farce des damnés de Lobo Antunes.
Il s'agit de l'histoire d'une famille de tarés aigris qui, à la mort de l'aïeul, se déchirent pour l'héritage et règlent leurs comptes, sur fond d'épuration post-Salazar.
J'ai eu du mal à entrer dans ce récit dont l'écriture s'inscrit dans le sillage des expérimentations des années 70, avec de longues phrases sans ponctuation, mêlant récit et discours, les temporalités, voire les voix narratives. C'est un style qui me gonfle vite, mais je me suis accrochée et le ne regrette pas car, outre cela, il y a des images incroyables, capables de donner à une description une vigueur quasi-picaresque, et un ton souvent très drôle malgré la noirceur de l'ensemble.
Car c'est noir, très noir, une vision du monde nihiliste, qui tient de Céline (les intérieurs sentent forcément le chou rance et la pisse de vieux, les corps la sueur et les dents pourries) et de Mauriac (quelque chose entre Le Sagouin et Le Noeud de vipères), où la vie humaine se mesure au degré de fermentation des haines et des frustrations. Mais la truculence burlesque du récit (le titre le dit : il s'agit d'une farce) donne lieu à des passages très drôles, comme cette scène qui voit une fête populaire dégénérer et deux orchestres s'affronter.
Bref, un livre vers lequel je ne serais pas allée spontanément, mais que je ne regrette pas d'avoir lu car, même si ce n'est pas mon univers, Lobo Antunes est indéniablement une grande plume. C'est aussi ce qui fait l'intérêt de ce défi, que je clos donc sur une belle découverte.
Il s'agit de l'histoire d'une famille de tarés aigris qui, à la mort de l'aïeul, se déchirent pour l'héritage et règlent leurs comptes, sur fond d'épuration post-Salazar.
J'ai eu du mal à entrer dans ce récit dont l'écriture s'inscrit dans le sillage des expérimentations des années 70, avec de longues phrases sans ponctuation, mêlant récit et discours, les temporalités, voire les voix narratives. C'est un style qui me gonfle vite, mais je me suis accrochée et le ne regrette pas car, outre cela, il y a des images incroyables, capables de donner à une description une vigueur quasi-picaresque, et un ton souvent très drôle malgré la noirceur de l'ensemble.
Car c'est noir, très noir, une vision du monde nihiliste, qui tient de Céline (les intérieurs sentent forcément le chou rance et la pisse de vieux, les corps la sueur et les dents pourries) et de Mauriac (quelque chose entre Le Sagouin et Le Noeud de vipères), où la vie humaine se mesure au degré de fermentation des haines et des frustrations. Mais la truculence burlesque du récit (le titre le dit : il s'agit d'une farce) donne lieu à des passages très drôles, comme cette scène qui voit une fête populaire dégénérer et deux orchestres s'affronter.
Offensé, le chef d'orchestre retira brusquement une clarinette d'une bouche qui soufflait dedans, se colleta avec le chasseur de poule tout au long du parvis, tandis que la bouche dégarnie étendait respectueusement une main timide pour récupérer son instrument et avançait avec crainte au milieu d'une tempête de coups de canne et de fausses notes [...] Le vieux à la canne était enfoui sous un monceau de bémols en fer-blanc. Le musicien à la grosse caisse cassa son instrument sur le crâne d'un fantôme qui tomba sur le dos, au milieu de la place, aux pieds d'un loup-garou qui était en train de rosser le sacristain. Les bigotes se lapidaient à coups de cierges en stéarine. La chorale de Mourao surgit au trot, de l'autre taverne, pour affronter l'orphéon. [...] De la porte de l'église, le curé bénissait le massacre, menacé par des flûtistes enragés.
Bref, un livre vers lequel je ne serais pas allée spontanément, mais que je ne regrette pas d'avoir lu car, même si ce n'est pas mon univers, Lobo Antunes est indéniablement une grande plume. C'est aussi ce qui fait l'intérêt de ce défi, que je clos donc sur une belle découverte.
- cléliaFidèle du forum
Je termine le défi aujourd'hui. C'est mon premier défi et il m'a permis d'élargir mes lectures. En revanche, je n'ai pas réussi à rester assidue sur ce fil. J'essaierai de faire mieux la prochaine fois.
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Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- miss sophieExpert spécialisé
Félicitations à toutes les deux !
- nicole 86Expert spécialisé
Félicitations à celles qui ont atteint le but, Ombre, Clélia et Escargot Géant ! J'espère que je n'oublie personne.
En ce qui me concerne je regrette de ne pas poursuivre mon défi bis et surtout de ne pas avoir lu en VO, ce qui était l'un des buts personnels. Comme je suis redevenue étudiante, ma liste de livres a pris une inflexion mais le temps ne s'est pas allongé !
En ce qui me concerne je regrette de ne pas poursuivre mon défi bis et surtout de ne pas avoir lu en VO, ce qui était l'un des buts personnels. Comme je suis redevenue étudiante, ma liste de livres a pris une inflexion mais le temps ne s'est pas allongé !
- AmaliahEmpereur
Félicitations à tous ceux qui en sont venus à bout et à ceux qui en viendront à bout : l'année n'est pas finie!
Nicole, je trouve que c'est merveilleux que de redevenir étudiante quand on est à la retraite!
Nicole, je trouve que c'est merveilleux que de redevenir étudiante quand on est à la retraite!
- *Ombre*Grand sage
Oui, c'est super, Nicole. Qu'as-tu choisi d'étudier, si ce n'est pas indiscret ?
- nicole 86Expert spécialisé
Comme j'ai été interdite d'études de langues anciennes et donc de lettres j'ai choisi ceci :
D'ailleurs si vous avez des conseils pour faire une fiche de lecture, je suis preneuse
D'ailleurs si vous avez des conseils pour faire une fiche de lecture, je suis preneuse
- *Ombre*Grand sage
Ce doit être très riche. Mais pourquoi as-tu été interdite d'études de Lettres ?
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