- RyuzakiNiveau 9
Content que ça vous plaise
Semaine 37, défi 37, Un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur : Henri IV (1 et 2), William Shakespeare
Cette semaine, vous aurez deux livres pour le prix d'un : les deux parties d'Henri IV écrites par Shakespeare. Le personnage éponyme, le roi Henri IV, est très peu présent sur scène, et le véritable héros est son fils, le prince Harry, jeune homme connu pour sa vie de débauche et ses mauvaises fréquentations et dont on se demande s'il sera digne de régner. On trouve les mêmes intrigues dans les deux pièces : une intrigue politique, qui raconte les conflits qui opposent l'armée du roi à des rebelles, et une intrigue comique, qui met en scène les compagnons de débauche du prince Harry, en particulier le ventripotent sir John Oldcastle/Falstaff (qui change de nom entre les deux pièces).
L'intrigue sérieuse, qui soulève la question de la légitimité du roi Henri IV, et par là-même de celle de son fils, est relativement classique mais intéressante malgré tout.La pièce est surtout marquante grâce au personnage haut en couleurs de Falstaff, glouton lâche et égoïste qui occupe une place prépondérante dans les deux parties. Comme souvent pour ce qui concerne Shakespeare, les traductions laborieuses des jeux de mots et les allusions culturelles insaisissables font perdre beaucoup de l'effet comique et il est difficile d'être vraiment amusé à la simple lecture.
Dans l'ensemble, même si c'est loin d'être le chef d'oeuvre de Shakespeare, ce sont des pièces qui se lisent assez facilement, même si elles doivent gagner beaucoup à être vues jouées.
Verdict : à lire ou à voir si on veut
Semaine 37, défi 37, Un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur : Henri IV (1 et 2), William Shakespeare
Shakespeare a écrit:There is a devil haunts thee in the likeness of an old fat man ; a tun of man is thy companion. Why dost thou converse with that trunk of humours, that bolting-hutch of beastliness, that swollen parcel of dropsies, that huge bombard of sack, that stuffed cloak-bag of guts, that roasted Manningtree ox with the pudding in his belly, that reverend Vice, that grey Iniquity, that father Ruffian, that Vanity in Years ? Wherein is he good, but to taste sack and drink it ? Wherein neat and cleanly, but to carve a capon and eat it ? Wherein cunning, but in craft ? Wherein crafty, but in villainy ? Wherein villainous, but in all things ? Wherein worthy, but in nothing ?
- Traduction:
- Tu es hanté par un diable sous l'apparence d'un gros vieillard ; ton compagnon est un homme-barrique. Pourquoi cultives-tu ce coffre d'humeurs viciées, cette huche de bestialité, ce paquet hydropique bouffi, cette énorme outre de xérès, cette valise bourrée de boyaux, ce boeuf rôti de Manningtree au ventre plein de farce, ce révérend Vice, cette Iniquité grisonnante, ce Père Matamore, cette Vanité Vieillie ? À quoi est-il bon, sinon à goûter et à boire de xérès ? En quoi est-il méticuleux et adroit, sinon pour découper et manger un chapon? En quoi est-il expert, sinon en finauderie ? En quoi est-il finaud, sinon en infamie ? En quoi est-il infâme, sinon en toutes choses ? En quoi est-il estimable, sinon en nulle chose ?
Cette semaine, vous aurez deux livres pour le prix d'un : les deux parties d'Henri IV écrites par Shakespeare. Le personnage éponyme, le roi Henri IV, est très peu présent sur scène, et le véritable héros est son fils, le prince Harry, jeune homme connu pour sa vie de débauche et ses mauvaises fréquentations et dont on se demande s'il sera digne de régner. On trouve les mêmes intrigues dans les deux pièces : une intrigue politique, qui raconte les conflits qui opposent l'armée du roi à des rebelles, et une intrigue comique, qui met en scène les compagnons de débauche du prince Harry, en particulier le ventripotent sir John Oldcastle/Falstaff (qui change de nom entre les deux pièces).
L'intrigue sérieuse, qui soulève la question de la légitimité du roi Henri IV, et par là-même de celle de son fils, est relativement classique mais intéressante malgré tout.La pièce est surtout marquante grâce au personnage haut en couleurs de Falstaff, glouton lâche et égoïste qui occupe une place prépondérante dans les deux parties. Comme souvent pour ce qui concerne Shakespeare, les traductions laborieuses des jeux de mots et les allusions culturelles insaisissables font perdre beaucoup de l'effet comique et il est difficile d'être vraiment amusé à la simple lecture.
Dans l'ensemble, même si c'est loin d'être le chef d'oeuvre de Shakespeare, ce sont des pièces qui se lisent assez facilement, même si elles doivent gagner beaucoup à être vues jouées.
Verdict : à lire ou à voir si on veut
- miss sophieExpert spécialisé
40/50 !
Pour le défi 2 (une œuvre appartenant au théâtre de l'absurde ou au Nouveau Roman), j'ai lu L’invitation de Claude Simon.
C’est un livre où l’on retrouve l’écriture quasi ininterrompue de Claude Simon : de très longues phrases, des parenthèses qui s’enchâssent les unes dans les autres... d’où mon choix stratégique d’une œuvre courte : 86 pages. C’est un roman où l’histoire est secondaire, prétexte à des tableaux qui se succèdent. Dans ce livre paru en 1987, « l’invitation » est celle lancée par le chef d’une grande puissance (l’URSS, même si elle n’est jamais nommée ; on reconnaît Gorbatchev et Reagan : « il rentrait tout juste d’une entrevue avec l’autre chef d’Etat qui pouvait aussi, d’un mot, détruire une bonne moitié de la terre : un acteur encore, un homme qui avait accédé à cette fonction non en vertu de capacités ou de connaissances spéciales mais à force de galoper sur un cheval, coiffé d’un chapeau de cow-boy et souriant de toutes ses dents, dans des films de troisième catégorie »). Nous suivons le groupe de diverses personnalités internationales conviées pendant quelques jours à participer à des conférences et assister à des divertissements. La distance critique est assez nette. J’ai apprécié les passages aux résonances politiques (voir l’extrait ci-dessous), moins les interminables descriptions.
Pour le défi 2 (une œuvre appartenant au théâtre de l'absurde ou au Nouveau Roman), j'ai lu L’invitation de Claude Simon.
C’est un livre où l’on retrouve l’écriture quasi ininterrompue de Claude Simon : de très longues phrases, des parenthèses qui s’enchâssent les unes dans les autres... d’où mon choix stratégique d’une œuvre courte : 86 pages. C’est un roman où l’histoire est secondaire, prétexte à des tableaux qui se succèdent. Dans ce livre paru en 1987, « l’invitation » est celle lancée par le chef d’une grande puissance (l’URSS, même si elle n’est jamais nommée ; on reconnaît Gorbatchev et Reagan : « il rentrait tout juste d’une entrevue avec l’autre chef d’Etat qui pouvait aussi, d’un mot, détruire une bonne moitié de la terre : un acteur encore, un homme qui avait accédé à cette fonction non en vertu de capacités ou de connaissances spéciales mais à force de galoper sur un cheval, coiffé d’un chapeau de cow-boy et souriant de toutes ses dents, dans des films de troisième catégorie »). Nous suivons le groupe de diverses personnalités internationales conviées pendant quelques jours à participer à des conférences et assister à des divertissements. La distance critique est assez nette. J’ai apprécié les passages aux résonances politiques (voir l’extrait ci-dessous), moins les interminables descriptions.
- extrait:
- […] contemplant avec curiosité le visage que depuis un peu plus d’un an des millions de postes de télévision et des milliers de photographies avaient déjà rendu familier au monde entier : jeune encore, rond, aux traits fins, au regard intelligent (au fur et à mesure qu’il parlait avec ce mélange de charme, de fermeté, de bonne foi et de duplicité propre à tout homme d’Etat, visage et voix – quoique ce fussent celles des traducteurs – finissant par se confondre, ne faire qu’un), l’air, avec sa calvitie, son sobre veston bleu marine et sa cravate de bon goût, du dernier rejeton d’une lignée de gangsters qui aurait été élevé dans un collège suisse (avec cette différence qu’il n’avait pas été élevé en Suisse mais qu’il s’était élevé lui-même, à l’aide de ses propres forces, au sein d’une jungle dont les seules lois étaient la ruse et la violence – ce qui impliquait de sérieuses dispositions dans le maniement soit de l’une soit de l’autre) et qui, de retour au pays après ses études dans l’institut vaudois où milliardaires et gangsters faisaient instruire leur progéniture, aurait entrepris de recycler les affaires de la famille dans des commerces réputés honorables, c’est-à-dire moins précaires, moins naïvement brutaux et plus rentables que des assassinats au sortir de bars ou des déportations en masse : quelque chose de plus élaboré pour ainsi dire et qui puisse être coté en Bourse sur les places internationales, comme le sont par exemple la lente asphyxie par silicose de mineurs chiliens ou l’extermination discrète d’Asiatiques femelles dans des usines de textile, son instinct joint à ses qualités d’observation lui faisant sentir que ce dont il avait besoin avant tout, c’était d’une certaine respectabilité, impératif qui postulait tout d’abord un certain nombre d’actions ou d’attitudes dans le négatif ou le renoncement (comme ne pas faire élever sa statue à tous les carrefours, ne pas faire écrire des poèmes à sa gloire) […]
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Toujours dans la série rentabilisons les lectures professionnelles...
25: Un classique du XIXème siècle : Les fleurs du Mal de Baudelaire (relu attentivement poème par poème... ce qui n'est évidemment pas la bonne méthode pour vraiment profiter de la poésie , mais bon j'ai retrouvé un certain plaisir quand même
20 : Une pièce de théâtre d'un auteur qui s'est illustré dans d'autres genres
En suivant l'avis d'un autre néo, j'ai lu en anglais "De l'importance d'être constant" et j'ai beaucoup aimé,et bien ri!
J'ai évidemment fait d'autres lectures, mais pour le moment je ne vois pas trop comment les caser dans le défi ;je suis encore en train d'y réfléchir
25: Un classique du XIXème siècle : Les fleurs du Mal de Baudelaire (relu attentivement poème par poème... ce qui n'est évidemment pas la bonne méthode pour vraiment profiter de la poésie , mais bon j'ai retrouvé un certain plaisir quand même
20 : Une pièce de théâtre d'un auteur qui s'est illustré dans d'autres genres
En suivant l'avis d'un autre néo, j'ai lu en anglais "De l'importance d'être constant" et j'ai beaucoup aimé,et bien ri!
J'ai évidemment fait d'autres lectures, mais pour le moment je ne vois pas trop comment les caser dans le défi ;je suis encore en train d'y réfléchir
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AphrodissiaMonarque
21. Une pièce antique qui évoque un mythe: Sophocle, Philoctète. C'est une tragédie qui parle de la philéia, de l'amitié et de ce qu'elle apporte aux hommes. Néoptolème est venu voler l'arc de Philoctète mais à son contact, il prend conscience de ce que sont l'humanité et l'héroïsme. De son côté, Philoctète doit faire face à un dilemme: accepter d'aider les hommes qui l'ont chassé et humilié et guérir de sa blessure ou bien pourrir seul dans son île mais obtenir sa revanche sur le traitre Ulysse et les Argiens. Tous deux apprennent au contact de l'autre à devenir un homme.
22. Un livre évoquant le franchissement d'une frontière, réelle ou symbolique: Marguerite Yourcenar, Denier du rêve. C'est un roman d'une grande poésie. Le passage de frontière est symbolisé par cette pièce de monnaie dont l'échange entre les personnages les fait passer du rêve à la réalité, de la vie à la mort. C'est ainsi que nous passons d'un personnage à un autre en découvrant au fur et à mesure le lien qu'il y a entre eux, dans la Rome de Mussolini. "Et il fut heureux comme un mort".
22. Un livre évoquant le franchissement d'une frontière, réelle ou symbolique: Marguerite Yourcenar, Denier du rêve. C'est un roman d'une grande poésie. Le passage de frontière est symbolisé par cette pièce de monnaie dont l'échange entre les personnages les fait passer du rêve à la réalité, de la vie à la mort. C'est ainsi que nous passons d'un personnage à un autre en découvrant au fur et à mesure le lien qu'il y a entre eux, dans la Rome de Mussolini. "Et il fut heureux comme un mort".
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Je rajoute : When we were oprphans de Ishiguro que pour le moment je mets dans la catégorie 10: auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle (mais je le déplacerai peut-être...)
Je l'avais mis dans ma liste mais pas commenté ici. C'est beau, mais j'ai un peu de mal avec cette construction très décousue...A sa décharge comme j'étais obligée de lire d'autres choses en même temps, cela n'a rien arrangé!
Et 5, un livre poétique : L'oiseau bleu de Maurice Maeterlinck. Il s'agit de la quête de deux enfants qui partent à la recherche de l'oiseau bleu, entourés du Chien, de la Chatte, du Pain... et guidés par la Lumière qui leur permet de voir l'âme des objets.Pièce de théâtre aux multiples personnages, symboliste, et pleine de poésie et de drôlerie aussi (le personnage du chien est irrésistible...)
J'arrive à 28 défis, je pense que finir sera difficile, mais quand même je ne suis pas mécontente!
Je l'avais mis dans ma liste mais pas commenté ici. C'est beau, mais j'ai un peu de mal avec cette construction très décousue...A sa décharge comme j'étais obligée de lire d'autres choses en même temps, cela n'a rien arrangé!
Et 5, un livre poétique : L'oiseau bleu de Maurice Maeterlinck. Il s'agit de la quête de deux enfants qui partent à la recherche de l'oiseau bleu, entourés du Chien, de la Chatte, du Pain... et guidés par la Lumière qui leur permet de voir l'âme des objets.Pièce de théâtre aux multiples personnages, symboliste, et pleine de poésie et de drôlerie aussi (le personnage du chien est irrésistible...)
J'arrive à 28 défis, je pense que finir sera difficile, mais quand même je ne suis pas mécontente!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AustrucheerranteHabitué du forum
Écusette de Noireuil a écrit:Toujours dans la série rentabilisons les lectures professionnelles...
25: Un classique du XIXème siècle : Les fleurs du Mal de Baudelaire (relu attentivement poème par poème... ce qui n'est évidemment pas la bonne méthode pour vraiment profiter de la poésie , mais bon j'ai retrouvé un certain plaisir quand même
20 : Une pièce de théâtre d'un auteur qui s'est illustré dans d'autres genres
En suivant l'avis d'un autre néo, j'ai lu en anglais "De l'importance d'être constant" et j'ai beaucoup aimé,et bien ri!
J'ai évidemment fait d'autres lectures, mais pour le moment je ne vois pas trop comment les caser dans le défi ;je suis encore en train d'y réfléchir
Pourquoi ?
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
J'aurais sans doute dû nuancer...mais je trouve que la lecture de la poésie de manière linéaire est souvent indigeste. Je préfère butiner, survoler certains poèmes, revenir à d'autres.
Bon évidemment pour comprendre l'architecture d'un recueil il faut bien respecter l'ordre des poèmes, mais si ça avait été une lecture plaisir je n'aurais pas procédé ainsi.
Bon évidemment pour comprendre l'architecture d'un recueil il faut bien respecter l'ordre des poèmes, mais si ça avait été une lecture plaisir je n'aurais pas procédé ainsi.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AustrucheerranteHabitué du forum
Intéressant. Pour moi, au contraire, le plaisir de lire un recueil de poésie, c'est de le lire du début à la fin, en intégralité. Et ça ne m'est pas très efficace d'un point de vue du travail. Comme quoi.
Je reviendrai quand j'aurai plus de temps parler brièvement de mes dernières lectures, j'en suis à 27 (score de l'an dernier dépassé !).
Je reviendrai quand j'aurai plus de temps parler brièvement de mes dernières lectures, j'en suis à 27 (score de l'an dernier dépassé !).
- RyuzakiNiveau 9
Semaine 38, défi 38, Un livre dont le titre contient une apostrophe : L'homme machine, Julien de La Mettrie
L'homme machine est un essai écrit au XVIIIe siècle par La Mettrie qui défend l'idée que tout est matériel, y compris l'âme humaine. Cette idée a bien sûr fait l'objet d'une vive polémique dans l'histoire des idées, et pour bien comprendre le texte, il faut un certain nombre de connaissances philosophiques préalables que je n'avais pas forcément. L'introduction du volume est d'ailleurs plus longue que le texte de La Mettrie lui-même. Même si toutes les idées exposées sont faciles à comprendre prises isolément, le raisonnement de La Mettrie est souvent difficile à suivre parce qu'il n'a pas de plan précis et n'expose pas clairement la thèse qu'il va défendre. Je suis sans doute passé à côté de beaucoup de choses, mais comme c'est un sujet qui m'intéresse je le relirai pour mieux le comprendre.
Verdict : à lire si on s'y intéresse
La Mettrie a écrit:Il ne suffit pas à un sage d'étudier la Nature et la Vérité, il doit oser la dire en faveur du petit nombre de ceux qui veulent et peuvent penser ; car pour les autres, qui sont volontairement esclaves des préjugés, il ne leur est pas plus possible d'atteindre la Vérité qu'aux grenouilles de voler.
L'homme machine est un essai écrit au XVIIIe siècle par La Mettrie qui défend l'idée que tout est matériel, y compris l'âme humaine. Cette idée a bien sûr fait l'objet d'une vive polémique dans l'histoire des idées, et pour bien comprendre le texte, il faut un certain nombre de connaissances philosophiques préalables que je n'avais pas forcément. L'introduction du volume est d'ailleurs plus longue que le texte de La Mettrie lui-même. Même si toutes les idées exposées sont faciles à comprendre prises isolément, le raisonnement de La Mettrie est souvent difficile à suivre parce qu'il n'a pas de plan précis et n'expose pas clairement la thèse qu'il va défendre. Je suis sans doute passé à côté de beaucoup de choses, mais comme c'est un sujet qui m'intéresse je le relirai pour mieux le comprendre.
Verdict : à lire si on s'y intéresse
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 8 (un roman d'un auteur haïtien), j'ai choisi Je suis un écrivain japonais de Dany Laferrière (2008). C’est l’histoire d’un écrivain (Haïtien résidant au Québec, comme l’auteur) qui trouve un bon titre (celui de ce livre) qui va non seulement enthousiasmer son éditeur mais soulever questions et passions au Japon alors même que pas une ligne du roman n’a encore été écrite. Une œuvre un peu décalée, sympathique et légère.
- miss sophieExpert spécialisé
J'ai une question d'ordre juridique que je ne sais pas trop où poster, je vais la mettre ici car elle concerne le défi. Voilà : un collègue retraité va lancer une revue culturelle en ligne et souhaiterait y évoquer notre défi lecture dont il m'entend parler depuis plusieurs années maintenant. S'il veut reproduire la liste des 50 défis (actuelle ou à venir, et pourquoi pas les anciennes) afin de donner des idées à ses lecteurs, a-t-il une autorisation à demander (aux administrateurs de néoprofs ?), des droits d'auteur à envisager ? (mais nous sommes collectivement auteurs de la liste, alors je en vois pas vraiment...) Merci à qui pourra me répondre.
- *Ombre*Grand sage
J'ai lu pour le défi lecture de mes 3e La Fiancée de l'Hiver, premier tome de la saga des Passe-miroir, de Christelle Dabos, et j'ai beaucoup aimé. Pour une fois, je n'ai pas eu l'impression de lire une histoire cousue de fil blanc. C'est inventif et fascinant, avec ces intrigues de cour mêlées de fantastique. Du coup, j'ai enchaîné avec le deuxième tome, Les Disparus du Clairdelune.
Un petit jeu de chaises musicales me fait placer le tome 1 dans le défi "Titre qui évoque une saison", (en mettant La Péninsule des quatre saisons dans l'item "Livre qui évoque un des cinq sens", puisque la narratrice redécouvre le contact avec la nature, ses bruits, ses parfums...) et le tome 2 dans "Masques", puisqu'il est sans cesse question de rôles, d'illusions, et qu'on ne sait plus qui fait quoi dans quel but (ce qui fait toute la saveur de l'intrigue), en déplaçant Abigaël, de Szabo, dans "Livre dont le titre contient un prénom".
Il ne me reste que 3 défis :
- Livre qui rompt le 4e mur
- Livre d'un auteur portugais
- Livre avec un point cardinal dans le titre
mais rien de ce que je lis en ce moment ne valide aucune de ces contraintes. On verra plus tard.
Un petit jeu de chaises musicales me fait placer le tome 1 dans le défi "Titre qui évoque une saison", (en mettant La Péninsule des quatre saisons dans l'item "Livre qui évoque un des cinq sens", puisque la narratrice redécouvre le contact avec la nature, ses bruits, ses parfums...) et le tome 2 dans "Masques", puisqu'il est sans cesse question de rôles, d'illusions, et qu'on ne sait plus qui fait quoi dans quel but (ce qui fait toute la saveur de l'intrigue), en déplaçant Abigaël, de Szabo, dans "Livre dont le titre contient un prénom".
Il ne me reste que 3 défis :
- Livre qui rompt le 4e mur
- Livre d'un auteur portugais
- Livre avec un point cardinal dans le titre
mais rien de ce que je lis en ce moment ne valide aucune de ces contraintes. On verra plus tard.
- liskayaNeoprof expérimenté
Je viens de finir My absolute darling, de Gabriel Tallent ... et je vais avoir du mal à m'en remettre ! Lecture dure, intense, dérangeante, perturbante, émouvante... Je ne sais pas si je recommande... mais c'est un sacré bouquin !
Je n'étais pas sûre de pouvoir le caser dans le défi, mais finalement je le case pour l'évocation des Enfers - si ce ne sont pas "les Enfers" du moins c'est bel et bien une vision de l'enfer....
Je n'étais pas sûre de pouvoir le caser dans le défi, mais finalement je le case pour l'évocation des Enfers - si ce ne sont pas "les Enfers" du moins c'est bel et bien une vision de l'enfer....
- SphinxProphète
miss sophie a écrit:J'ai une question d'ordre juridique que je ne sais pas trop où poster, je vais la mettre ici car elle concerne le défi. Voilà : un collègue retraité va lancer une revue culturelle en ligne et souhaiterait y évoquer notre défi lecture dont il m'entend parler depuis plusieurs années maintenant. S'il veut reproduire la liste des 50 défis (actuelle ou à venir, et pourquoi pas les anciennes) afin de donner des idées à ses lecteurs, a-t-il une autorisation à demander (aux administrateurs de néoprofs ?), des droits d'auteur à envisager ? (mais nous sommes collectivement auteurs de la liste, alors je en vois pas vraiment...) Merci à qui pourra me répondre.
Juridiquement, la liste n'est pas sous une quelconque licence, donc non il n'a pas de droits à payer. Maintenant, l'honnêteté intellectuelle voudrait qu'il cite la source. En fait je crois que je ne comprends pas bien la question : tu dis qu'il "souhaiterait y évoquer notre défi lecture", ce qui sous-entend qu'il citerait le forum, ou bien tu veux dire qu'il veut lancer son propre défi en s'en inspirant, auquel cas ce serait quand même mieux qu'il fasse sa propre liste (le concept, lui, ne nous appartient évidemment pas) ?
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- IssonoukwaNiveau 4
Si je veux avancer ce défi, je vais devoir commencer les chaises musicales et les petites contorsions.
C'est ainsi que pour le défi 21. Une pièce antique qui évoque un mythe, je vais faire entrer Antigonick, d'Anne Carson, sorti ce vendredi à l'Arche.
Il s'agit d'une traduction très libre et très réussie de la pièce de Sophocle, par Anne Carson, poétesse canadienne, qui est aussi professeure de grec. La traduction française est d'Édouard Louis (dont je n'ai encore rien lu).
"Chère Antigone, je prends ça comme la tâche de la traductrice, d'interdire que tu puisses jamais perdre tes cris".
C'est ainsi que pour le défi 21. Une pièce antique qui évoque un mythe, je vais faire entrer Antigonick, d'Anne Carson, sorti ce vendredi à l'Arche.
Il s'agit d'une traduction très libre et très réussie de la pièce de Sophocle, par Anne Carson, poétesse canadienne, qui est aussi professeure de grec. La traduction française est d'Édouard Louis (dont je n'ai encore rien lu).
"Chère Antigone, je prends ça comme la tâche de la traductrice, d'interdire que tu puisses jamais perdre tes cris".
- Escargot GéantNiveau 8
*Ombre* a écrit:J'ai lu pour le défi lecture de mes 3e La Fiancée de l'Hiver, premier tome de la saga des Passe-miroir, de Christelle Dabos, et j'ai beaucoup aimé. Pour une fois, je n'ai pas eu l'impression de lire une histoire cousue de fil blanc. C'est inventif et fascinant, avec ces intrigues de cour mêlées de fantastique. Du coup, j'ai enchaîné avec le deuxième tome, Les Disparus du Clairdelune.
Un petit jeu de chaises musicales me fait placer le tome 1 dans le défi "Titre qui évoque une saison", (en mettant La Péninsule des quatre saisons dans l'item "Livre qui évoque un des cinq sens", puisque la narratrice redécouvre le contact avec la nature, ses bruits, ses parfums...) et le tome 2 dans "Masques", puisqu'il est sans cesse question de rôles, d'illusions, et qu'on ne sait plus qui fait quoi dans quel but (ce qui fait toute la saveur de l'intrigue), en déplaçant Abigaël, de Szabo, dans "Livre dont le titre contient un prénom".
Il ne me reste que 3 défis :
- Livre qui rompt le 4e mur
- Livre d'un auteur portugais
- Livre avec un point cardinal dans le titre
mais rien de ce que je lis en ce moment ne valide aucune de ces contraintes. On verra plus tard.
Titre avec une saison c'était l'an dernier ou il y a deux ans ce thème
- miss sophieExpert spécialisé
Sphinx a écrit:miss sophie a écrit:J'ai une question d'ordre juridique que je ne sais pas trop où poster, je vais la mettre ici car elle concerne le défi. Voilà : un collègue retraité va lancer une revue culturelle en ligne et souhaiterait y évoquer notre défi lecture dont il m'entend parler depuis plusieurs années maintenant. S'il veut reproduire la liste des 50 défis (actuelle ou à venir, et pourquoi pas les anciennes) afin de donner des idées à ses lecteurs, a-t-il une autorisation à demander (aux administrateurs de néoprofs ?), des droits d'auteur à envisager ? (mais nous sommes collectivement auteurs de la liste, alors je en vois pas vraiment...) Merci à qui pourra me répondre.
Juridiquement, la liste n'est pas sous une quelconque licence, donc non il n'a pas de droits à payer. Maintenant, l'honnêteté intellectuelle voudrait qu'il cite la source. En fait je crois que je ne comprends pas bien la question : tu dis qu'il "souhaiterait y évoquer notre défi lecture", ce qui sous-entend qu'il citerait le forum, ou bien tu veux dire qu'il veut lancer son propre défi en s'en inspirant, auquel cas ce serait quand même mieux qu'il fasse sa propre liste (le concept, lui, ne nous appartient évidemment pas) ?
Non non, il a bien l'intention de citer le forum et de reproduire strictement notre liste. Il veut simplement se faire l'écho des bonnes idées pour stimuler la lecture. Donc, il suffit qu'il mentionne la source du défi pour être dans les clous légalement ?
- TremereNiveau 9
Miss Sophie, tu peux aussi donner à ton ami d'autres exemples de défis lecture pour compléter son article, il y en pas mal, là, par exemple : https://www.girlxoxo.com/the-master-list-of-2019-reading-challenges/ (en anglais).
De mon côté, j'ai fini Une page d'amour de Zola, pour le défi 25. Un classique du XIXe siècle. Agréable à lire, la dernière partie est cruelle et forte, je trouve. Et l'épilogue, sur un air de tout ça pour ça...
Il me reste huit lectures. Je suis à la moitié de À l'est d'Éden de Steinbeck. C'est drôle car je repoussais le moment de le lire tant j'avais d'attentes, ayant toujours entendu des avis enthousiastes et élogieux au sujet de cette œuvre. De plus, Les Raisins de la colère m'a longuement marquée, j'avais été emportée par ce roman ; j'ai beaucoup apprécié La Perle et Des souris et des hommes. Et là, contre toute attente, je dois dire que je suis un peu déçue car pour l'instant. J'attends de le finir pour en dire plus et, éventuellement, pour changer d'avis, je l'espère !
De mon côté, j'ai fini Une page d'amour de Zola, pour le défi 25. Un classique du XIXe siècle. Agréable à lire, la dernière partie est cruelle et forte, je trouve. Et l'épilogue, sur un air de tout ça pour ça...
Il me reste huit lectures. Je suis à la moitié de À l'est d'Éden de Steinbeck. C'est drôle car je repoussais le moment de le lire tant j'avais d'attentes, ayant toujours entendu des avis enthousiastes et élogieux au sujet de cette œuvre. De plus, Les Raisins de la colère m'a longuement marquée, j'avais été emportée par ce roman ; j'ai beaucoup apprécié La Perle et Des souris et des hommes. Et là, contre toute attente, je dois dire que je suis un peu déçue car pour l'instant. J'attends de le finir pour en dire plus et, éventuellement, pour changer d'avis, je l'espère !
- SphinxProphète
Oui, s'il cite le forum il me semble que c'est bon
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Escargot GéantNiveau 8
Hello tout le monde! Je finis précocément le défi cette année avec ces deux lectures:
24. Un livre dont le titre comporte un prénom féminin ou un prénom masculin. 09 Les sept morts d'Evelyn Hardcastle de Stuart Turton
Résumé -pris sur un blog car j'avais des difficultés à en rédiger un:Le narrateur revient à lui alors qu'il est perdu dans les bois avec le nom d'"Anna" sur les lèvres. Peu de temps après, il voit passer au loin une femme qui hurle, poursuivie par un homme. Un coup de feu retentit.
Le narrateur ignore où il se trouve et ce qu'il fait là. Une boussole lui permet de gagner une vaste demeure décrépite et pourtant grouillante de monde, dont les occupants semblent le connaître. Il se nomme Sebastian Bell, est médecin et a été invité à passer quelques jours au domaine de Blackheath en l'honneur d'Evelyn Hardcastle, la fille aînée des propriétaires qui rentre au logis après 20 ans d'absence.
Le lendemain matin, le narrateur se réveille dans une autre chambre que celle où il s'est endormi, et dans une autre peau que celle de Sebastian Bell - mais le même jour que la veille. Désormais, il est le majordome qui ouvre la porte au médecin quand celui-ci arrive affolé, affirmant qu'on vient de tuer une femme dans les bois...
Mon avis: comme l'annonce la quatrième de couverture, on a ici un savant mélange d'Agatha Christie, Downtown Abbey et Un jour sans fin. On pourrait même rajouter Cluedo,(le plan des lieux et la liste des participants sont fournis en tout début de livre!) The good Place, Dark , et tout ceci sans grosse incohérence qu'on retrouve pourtant souvent dans le genre. J'ai même trouvé que beaucoup d'éléments s'emboîtaient particulièrement bien. Bref, c'est plutôt bien troussé, assez original, l'enquête est intéressante, personnellement je ne l'ai pas résolue mais c'est faisable. (Je déteste tellement quand le coupable sort de nulle part). Le seul point négatif à mon sens est l'écriture un peu lourde. Je conseille surtout si, comme lit l'autrice du blog à qui j'ai pris le résumé, vous aimez "vous torturer les neurones et admirer l'architecture d'une intrigue complexe"
51. Echanger un défi pour lequel on n'a vraiment aucune idée ni envie contre un livre inspiré par l'une des autres lectures du défi 2019. 09 Le meurtre du commandeur-Livre2-La Métaphore se déplace de Haruki Murakami
C'est la lecture du livre 1 qui m'a inspirée pour lire le Livre 2 Je laisse tomber l'item: roman de cape et d'épée.
Résumé:
Mon avis: Une lecture qui m'a enchantée, poétique et magique, qui soulève beaucoup de questionnements. Je ne suis pas des plus objectives concernant cet auteur que j'adore.
Bonne continuation à tout le monde je reviendrai vous lire comme je le fais presque tous les jours!
24. Un livre dont le titre comporte un prénom féminin ou un prénom masculin. 09 Les sept morts d'Evelyn Hardcastle de Stuart Turton
Résumé -pris sur un blog car j'avais des difficultés à en rédiger un:Le narrateur revient à lui alors qu'il est perdu dans les bois avec le nom d'"Anna" sur les lèvres. Peu de temps après, il voit passer au loin une femme qui hurle, poursuivie par un homme. Un coup de feu retentit.
Le narrateur ignore où il se trouve et ce qu'il fait là. Une boussole lui permet de gagner une vaste demeure décrépite et pourtant grouillante de monde, dont les occupants semblent le connaître. Il se nomme Sebastian Bell, est médecin et a été invité à passer quelques jours au domaine de Blackheath en l'honneur d'Evelyn Hardcastle, la fille aînée des propriétaires qui rentre au logis après 20 ans d'absence.
Le lendemain matin, le narrateur se réveille dans une autre chambre que celle où il s'est endormi, et dans une autre peau que celle de Sebastian Bell - mais le même jour que la veille. Désormais, il est le majordome qui ouvre la porte au médecin quand celui-ci arrive affolé, affirmant qu'on vient de tuer une femme dans les bois...
Mon avis: comme l'annonce la quatrième de couverture, on a ici un savant mélange d'Agatha Christie, Downtown Abbey et Un jour sans fin. On pourrait même rajouter Cluedo,(le plan des lieux et la liste des participants sont fournis en tout début de livre!) The good Place, Dark , et tout ceci sans grosse incohérence qu'on retrouve pourtant souvent dans le genre. J'ai même trouvé que beaucoup d'éléments s'emboîtaient particulièrement bien. Bref, c'est plutôt bien troussé, assez original, l'enquête est intéressante, personnellement je ne l'ai pas résolue mais c'est faisable. (Je déteste tellement quand le coupable sort de nulle part). Le seul point négatif à mon sens est l'écriture un peu lourde. Je conseille surtout si, comme lit l'autrice du blog à qui j'ai pris le résumé, vous aimez "vous torturer les neurones et admirer l'architecture d'une intrigue complexe"
51. Echanger un défi pour lequel on n'a vraiment aucune idée ni envie contre un livre inspiré par l'une des autres lectures du défi 2019. 09 Le meurtre du commandeur-Livre2-La Métaphore se déplace de Haruki Murakami
C'est la lecture du livre 1 qui m'a inspirée pour lire le Livre 2 Je laisse tomber l'item: roman de cape et d'épée.
Résumé:
- spoiler pour ceux qui n'ont pas lu le livre 1:
- Alors que la fosse est ouverte, que Menshiki a rencontré Marié et sa tante, et que le narrateur se pose des questions sur Yuzu et sur l'ancien prpriétaire des lieux, Marié disparaît soudainement... Le narrateur part à sa recherche.
Mon avis: Une lecture qui m'a enchantée, poétique et magique, qui soulève beaucoup de questionnements. Je ne suis pas des plus objectives concernant cet auteur que j'adore.
Bonne continuation à tout le monde je reviendrai vous lire comme je le fais presque tous les jours!
- AdrenFidèle du forum
Bravo Escargot Géant !
Pour mes élèves de 3e, je viens de lire Moi, Ismaël, un musulman d'ici d'Ismaël SAIDA et il convient à plusieurs défis : 4e mur, prénom dans le titre, franchissement d'une frontière, peut-être encore d'autres que j'aurais oublié. Je le valide personnellement comme lecture pour les élèves de 3e, n'hésitez pas à en profiter aussi.
Un peu dans le même cadre, lu Le collier rouge de Jean-Christophe Rufin avec un chien sur la couverture. En 1919, un ancien soldat est retenu prisonnier pour une faute grave qui n'est d'abord pas révélée. Un chien le suit et l'accompagne depuis le début de la guerre. Le roman relate l'enquête et les interrogatoires menés par le juge chargé d'instruire l'enquête avant de retourner à la vie civile. Un peu plus difficile pour les élèves, mais très bien pour participer au défi.
Je ne vous oublie pas
Pour mes élèves de 3e, je viens de lire Moi, Ismaël, un musulman d'ici d'Ismaël SAIDA et il convient à plusieurs défis : 4e mur, prénom dans le titre, franchissement d'une frontière, peut-être encore d'autres que j'aurais oublié. Je le valide personnellement comme lecture pour les élèves de 3e, n'hésitez pas à en profiter aussi.
Un peu dans le même cadre, lu Le collier rouge de Jean-Christophe Rufin avec un chien sur la couverture. En 1919, un ancien soldat est retenu prisonnier pour une faute grave qui n'est d'abord pas révélée. Un chien le suit et l'accompagne depuis le début de la guerre. Le roman relate l'enquête et les interrogatoires menés par le juge chargé d'instruire l'enquête avant de retourner à la vie civile. Un peu plus difficile pour les élèves, mais très bien pour participer au défi.
Je ne vous oublie pas
- AmaliahEmpereur
Félicitations Escargot Géant!
Je viens toujours lire vos avis avec grand plaisir.
Je viens toujours lire vos avis avec grand plaisir.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
18. Un livre dont l'histoire évoque un conflit social ou des grèves. King Kong théorie de Virginie Despentes.
J'ai décidé de ranger King Kong théorie dans cette catégorie; la vision des rapports de force homme / femme de Virginie Despentes est très politique et s'inscrit dans une vision globale des rapports de classe aussi bien que concernant les relations entre les sexes.
je ne partage pas tous ses points de vue mais c'est tout de même une vraie claque, j'ai vraiment apprécié cette lecture.
j'en suis à 29!
C'est mieux que ce que je pensais au départ!
J'ai décidé de ranger King Kong théorie dans cette catégorie; la vision des rapports de force homme / femme de Virginie Despentes est très politique et s'inscrit dans une vision globale des rapports de classe aussi bien que concernant les relations entre les sexes.
je ne partage pas tous ses points de vue mais c'est tout de même une vraie claque, j'ai vraiment apprécié cette lecture.
j'en suis à 29!
C'est mieux que ce que je pensais au départ!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- miss sophieExpert spécialisé
Escargot Géant a écrit:Hello tout le monde! Je finis précocément le défi cette année avec ces deux lectures:
Félicitations !
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