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nicole 86
Expert spécialisé

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par nicole 86 Mer 7 Aoû - 8:31
Parmi les lauréats du prix Goncourt des lycéens, y a-t-il un livre optimiste ? J'aurais besoin de m'offrir la lecture d'un roman qui voit la vie légère sans être déjanté.


Dernière édition par nicole 86 le Mer 7 Aoû - 9:04, édité 1 fois
Laverdure
Laverdure
Empereur

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par Laverdure Mer 7 Aoû - 8:37
Le club des incorrigibles optimistes que je n'ai pas lu Razz mais le titre m'a fait penser à ce que tu cherches.

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nicole 86
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Expert spécialisé

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par nicole 86 Mer 7 Aoû - 8:54
Bien visé, merci pour cette suggestion, Wink l'un d'entre vous l'a-t-il lu ?
Frisouille
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Enchanteur

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par Frisouille Jeu 8 Aoû - 13:25
Je viens de finir De sang-froid de Truman Capote, qui ne me disait rien mais lu par de nombreux Néos, je me suis laissée tenter.
J'ai beaucoup aimé bien, pourtant le récit de l'assassinat du famille de riches fermiers par deux jeunes voyous paumés est bien sombre. On suit d'abord en parallèle la vie des 4 membres de la famille et celle des futurs assassins, le narrateur annonce dès le départ leur fin inéluctable, puis c'est l'enquête et leur cavale, enfin toute la procédure du procès puis l'attente dans le couloir de la mort.
Le livre est un peu long mais je ne me suis pas ennuyée un instant tant l'auteur laisse place aux émotions des nombreux protagonistes qui traversent ce témoignage/ enquête. On frissonne d'horreur à la fois au récit du meurtre tout autant qu'à l'attente des deux assassins de leur exécution, l'auteur livre une certaine réflexion sur la notion de responsabilité des meurtriers, bref un livre riche et puissant.
Amaliah
Amaliah
Empereur

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par Amaliah Jeu 8 Aoû - 13:29
Je trouve que Le Soleil des Scorta est une lecture lumineuse, si je peux me permettre! :relaxed
Édith : C'est le Goncourt 2004.

Je suis à la fin de Beloved de Toni Morrison et je dois avouer que je suis un peu perdue. Je n'ai pas tout compris.


Désolée pour l'italique pour les titres mais je ne peux pas le mettre sur mon téléphone.[rand][/rand]
Frisouille
Frisouille
Enchanteur

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par Frisouille Jeu 8 Aoû - 13:59
Et j'allais oublier : félicitations Amaliah ! Quelle rapidité cette année ! Smile

Beloved est un roman difficile mais qui fait écho longtemps, et tant pis si certains éléments m'ont échappé, j'en garde un souvenir très fort.
Shajar
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Vénérable

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par Shajar Jeu 8 Aoû - 14:26
Pour le défi 4, un livre qui évoque l'esclavage : Marcus Rediker, A bord du négrier, Une histoire atlantique de la traite
Rediker résume bien les choses à la fin de l'introduction : "ce livre a été très douloureux à écrire et, si j'ai réussi à rendre justice à mon sujet, il sera tout aussi douloureux à lire".
Et en effet, une lecture très difficile, et certainement pas de la faute de l'auteur, qui écrit remarquablement bien malgré une forte propension aux redites (la malédiction des universitaires américains !). Mais le sujet est abominable, tout simplement. Le livre porte sur les conditions de la traite négrière britannique et américaine au XVIIIe siècle, c'est à dire de la traversée de l'Atlantique par des millions d'esclaves sur un siècle. Peu de vue d'ensemble ; l'auteur s'intéresse essentiellement au "petit bout de la lorgnette", c'est à dire aux différents acteurs, esclaves, bien sûr, mais aussi "captureurs" et marchands africains, marins, capitaines, armateurs, requins, bateaux, petit peuple des ports... Le tout pour démontrer l'incroyable violence et cruauté engendrée par la traite à tous les niveaux, dans une sorte de permanente guerre des classes et chasse au profit.
Ce n'est pas un ouvrage de recherche historique, mais plutôt une méta-analyse qui s'appuie sur un grand nombre de publications. Extrêmement bien documenté, essentiellement grâce aux écrits abolitionnistes, qui ont beaucoup donné la parole aux marins (On accueille le dernier chapitre, sur le combat abolitionniste, avec beaucoup de soulagement !). Très peu de récits d'esclaves, paradoxalement, les abolitionnistes ayant orienté leur propagande autour de la figure des marins, victimes de la traite autant que bourreaux.
Un livre à lire, très certainement, mais j'avoue être contente de l'avoir fini.
Pointàlaligne
Pointàlaligne
Expert

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par Pointàlaligne Ven 9 Aoû - 17:45
Pour le défi n°10, Le Livre de san Michele d'Axel Munthe, un médecin suédois et polyglotte, qui l'a écrit en anglais. Je n'avais jamais entendu parler de ce livre, écrit dans les années vingt et qui fut un best seller. Le Dr Munthe était un disciple de Charcot, un médecin à la mode quand il exerça à Paris et à Rome ; mais il préférait par-dessus tout s'exiler en Italie, près de Capri. Il y vivait au milieu d'une cour éclectique de paysans italiens, de célébrités en visite, de singes, d'oiseaux et de chiens. Le livre est une sorte de compilation de méditations, de descriptions enchantées de la campagne italienne, d'anecdotes et de souvenirs touchants ou drôles. L'auteur est très attentif à soulager les plus pauvres (certaines histoires semblent empruntées à Victor Hugo ou à Eugène Sue, on pourra donc les penser un peu enjolivées...). C'est aussi un esthète ravi de déterrer des vestiges antiques ou de collectionner de beaux objets, un timide martyrisé par son horrible gouvernante (une de ses histoires les plus drôles) et surtout un protecteur passionné des animaux. Une vraie découverte de ce défi.
Jenny
Jenny
Médiateur

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par Jenny Sam 10 Aoû - 10:38
29 livres lus soit mon score de l'an dernier. cheers Je devrais donc arriver à faire beaucoup mieux. yesyes

Dernières lectures :
Pour le défi 6, un livre d’un auteur publié en Pléiade, Stefan Zweig - Résistance de la réalité [Le Voyage dans le passé] (et lu en Pléiade I love you ).

Louis, issu d'un milieu moderne, est un jeune homme brillant et ambitieux. Son patron a toute confiance en lui et le choisit comme secrétaire particulier. Il intègre donc la maison de son patron avec une certaine gêne. Il a en effet le sentiment de perdre son indépendance et de devenir un domestique. La maitresse de maison sait tout de suite le mettre à son aise et aménage avec goût sa chambre, tenant compte du moindre de ses désirs. Il en tombe rapidement amoureux. Mais il est envoyé pour une mission de deux ans au Brésil et la guerre éclate.
La nouvelle commence par les retrouvailles entre les deux amoureux, qui n'ont pas pu concrétiser leur amour...



Pour le défi 33, un livre dont une partie se déroule dans un désert : Gilbert Sinoué - L’Egyptienne
Convient aussi pour le défi 19 (Un livre dont l'histoire se déroule dans l'Empire ottoman).

L'Egyptienne, c'est Schéhérazade, enfant choyée de la famille Chédid. Agée de 13 ans, elle est amoureuse du fils du jardinier, Karim, un musulman. Youssef, le chef de la famille, tient à la marier avec un orthodoxe. Nabil, le frère de Schéhérazade, s'engage pour libérer l'Egypte alors que Samira entretient une liaison avec un janissaire, s'exposant à la colère de Youssef.
L'Egypte dépeinte par Gilbert Sinoué est exsangue sous le poids des impôts et des rivalités politiques. Elle est encore sous domination ottomane, la deuxième partie du roman se passe pendant la conquête française.
La famille Chédid subit cette période troublée et Schéhérazade agit avec détermination pour protéger sa terre et son fils, malgré la succession de malheurs qu'elle a dû traverser. Karim poursuit son rêve pour contribuer à la formation d'une marine égyptienne.
Une saga historique divertissante, je lirai sans doute le tome 2 : La fille du Nil



Pour le défi 1, un roman qui évoque l'histoire américaine du XXe siècle : Amy Hassinger - La crue.

Rachel Clayborne, une jeune mère épuisée et lassée de son mari, quitte le domiicile conjugal, en pleine nuit avec sa fille Deirdre, sans prévenir son mari. Elle prend la route en direction de la Ferme où habite sa grand-mère mourante et atteint d'Alzheimer. Elle retrouve le lieu de ses vacances d'enfance et son premier amour avec nostalgie. Elle n'y avait pas mis les pieds depuis son mariage, son mari considère que ce lieu revient aux Indiens et désapprouve les vacances à la Ferme.
La grand-mère Maddy a des éclairs de lucidité et a pris la décision de léguer la Ferme à Diane, son aide-soignante. Diane est une Amérindienne qui fait partie de la famille qui a vendu, dans des conditions louches, la Ferme aux Clayborne. Rachel est tiraillée entre ses convictions et le sentiment de retrouver une vie idéale, très loin de sa vie actuelle qu'elle a le sentiment de ne pas vraiment avoir choisie...
Diane entretient des relations compliquées avec Rachel, qui a fait souffrir son fils Joe et qu'elle tient responsable des déboires de celui-ci. Elle est devenue une mère abusive, veillant excessivement sur un fils qu'elle considère comme trop fragile pour prendre ses propres décisions.  

Le lac et le barrage tiennent lieu de décor. Le barrage a enseveli un village amérindien et perturbé la migration des espèces marines. Maddy a des flashbacks de la montée des eaux et de la disparition du mode de vie traditionnel des Ojibwés. Joe, vétéran défiguré de la guerre du Golfe, plonge à la recherche de ses origines. Rachel a travaillé sur la migration des esturgeons.
Un beau livre sur la difficulté de devenir mère et sur un pan de l'histoire américaine, avec un aspect écologique.


Dernière édition par Jenny le Sam 10 Aoû - 16:41, édité 2 fois
Pointàlaligne
Pointàlaligne
Expert

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par Pointàlaligne Sam 10 Aoû - 15:19
Super Jenny !
Pour le défi 1, évoquant un pan de l'histoire américaine du XXe, j'ai lu Près de la maison d'Erskine Caldwell. Un bon à rien sympathique épouse une riche veuve, mais est surpris avec la bonne. Or cette dernière est noire, le couple légitime est blanc. La vengeance de la veuve consiste à les faire arrêter pour "relations interraciales". La police locale s'y refuse, elle n'appliquerait cette loi que s'il s'agissait d'un homme noir et d'une femme blanche. Les Noirs ont désormais des droits, affirme la jeune génération, quand les anciens qui en ont vu d'autres conseillent la prudence. Toute la ville donne son avis, et deux crimes seront causés par la recherche de ce qui est possible ou non...
*Ombre*
*Ombre*
Grand sage

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par *Ombre* Dim 11 Aoû - 10:44
De retour de deux semaines de vacances, j'ai laissé de côté les lectures travail et ai pu reprendre les lectures plaisir et le défi.

J'ai donc lu :

- Histoire qui se passe dans l'empire Ottoman : Orhan Pamuk, Mon nom est rouge. Malgré quelques longueurs (800 pages !), cette histoire m'a fascinée. Dans l’Istanbul du XVIe siècle, un enlumineur qui travaillait à un livre secret, commande du sultan, est assassiné. Un homme est sommé de découvrir l'assassin, à la fois pour conquérir le coeur de sa belle, et pour sauver sa propre vie. Ce récit foisonnant, qui joue avec les codes de la culture orientale, avec notamment de nombreux récits enchâssés, comme dans les Mille et une Nuit, mêle intrigue amoureuse et policière à des réflexions sur l'art, la naissance de l'individu dans l'occident de la Renaissance et ses répercussions sur le reste du monde (on apprend que le sultan a voulu faire faire son portrait à la manière européenne, avec perspective et souci de réalisme), la recherche de gloire, le rapport au temps, à la mort... C'est une oeuvre dense (parfois un peu trop) et riche.
- Oeuvre qui évoque l'enfer : Charlotte Delbo, Aucun de nous ne reviendra. Lu sur les conseils de Nadejda, et gros coup de coeur. J'avais pourtant lu déjà bien des titres de la littérature concentrationnaire, mais je n'y avais encore jamais rencontré une telle langue, qui ose quitter la froideur clinique et user du verset, de l'incantation, de la poésie pour dire l'indicible, toujours sans emphase, avec une grande pudeur, mais aussi une magnifique sensibilité. Merci, Nadejda, pour cette découverte.
- Oeuvre qui évoque le franchissement d'une frontière réelle ou symbolique : Nicolas Mathieu, Leurs enfants après eux. J'étais un peu inquiète quand on m'a offert ce succès de librairie : j'ai des goûts classiques et ai souvent du mal à apprécier les oeuvres contemporaines. J'ai d'ailleurs d'abord peiné à entrer dans cette histoire de racailles, de gosses perdus d'une petite ville industrielle sinistrée qui n'ont rien d'autre à faire que voler des motos ou dealer du shit. Mais on s'attache peu à peu aux personnages, à leur misère, à leur volonté de s'en sortir qui se heurte à la violence des déterminismes. C'est plutôt bien écrit et finalement une bonne surprise. Je classe le livre dans ce défi car il évoque à la fois la traversée de l'adolescence, l'entrée dans l'âge adulte, et les frontières sociales et la difficulté de les transgresser.
- Oeuvre dont le titre évoque un phénomène météorologique. Puis-je placer ici La Péninsule des vingt-quatre saisons, de Mayumi Inaba ? Suite à un deuil, une femme quitte Tokyo pour se ressourcer dans une maison familiale isolée. Elle reprend pied en retrouvant le contact avec les éléments, l'observation de la nature, du passage des saisons, qui sont au nombre de 24 dans le Japon traditionnel. On me l'avait vanté comme un roman contemplatif dans la lignée des haikus. J'aime beaucoup les haikus. J'ai voulu tenter ce roman. Je l'ai trouvé beau, mais je me suis aussi dit qu'une des vertus du haiku, c'est sa brièveté...
- Livre qui évoque l'esclavage : Ourika, de Claire de Duras. La présentation qui en avait été faite ici m'avait attirée, mais j'avoue que j'ai été déçue. Tout ça pour arriver à célébrer le dessein de Dieu et la soumission à la Providence... Bon, heureusement, c'était très court. Du coup, je déplace L'Île des Esclaves vers la catégorie pièce de théâtre écrite par un auteur qui s'est aussi illustré dans d'autres genres.
- Oeuvre écrite par un auteur qui use de plusieurs noms de plume. À nouveau sur les conseils d'une Néo, j'ai lu Chien blanc de Gary, et j'ai beaucoup aimé cette plongée dans l'Amérique des années 60 et le combat pour les droits civiques, orchestrée par la plume toujours acerbe de Gary. Un vrai bonheur de lecture. J'ai bien ri (mais pas seulement).
- Un roman grec : Gioconda, de Nikos Kokantis. Encore un livre choisi sur les conseils d'un participant, présenté comme une histoire d'amour sur fond de Seconde Guerre mondiale, dont le narrateur est un Résistant. Partant en Normandie, avec le dessein de voir les plages du débarquement, de visiter le mémorial de Caen, je me suis dit qu'il serait intéressant de lire un livre sur la guerre depuis un pays dont je ne connaissais pas du tout le destin à cette époque. J'en ai été pour mes frais. La guerre est à peine évoquée, il s'agit uniquement du récit de la naissance à l'amour du narrateur : son premier baiser, sa première déclaration, ses premières caresses, ses premières étreintes, tout par le menu, et rien d'autre. C'est terrible à dire, mais selon moi, le fait que l'amoureuse du jeune homme soit déportée dans les dernières pages ne suffit pas à donner un intérêt à cette banale histoire de dépucelage.
- Polar du Sud : Camilleri, Le chant du violon. J'ai découvert avec plaisir cet auteur (qui vient de mourir) et son commissaire désabusé à souhait.

Je suis à présent dans les Lettres de la marquise de M. au comte de R. de Crébillon. J'aime cette langue du XVIIIe mais je suis seulement à la moitié du roman et je commence à me lasser de ces perpétuelles minauderies. Je trouve que l'histoire manque d'enjeu, de quelque chose qui la fasse passer au-delà d'un simple jeu de coquette. Je ne sais ni si j'arriverai au bout ni, le cas échéant, si je pourrai faire entrer cette lecture dans le défi.
liskaya
liskaya
Neoprof expérimenté

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par liskaya Dim 11 Aoû - 11:02
Je viens de dévorer :
- Miniaturiste, de Jessie Busrton, dont j'ai entendu parler ici. Je l'ai placé dans le défi "péchés capitaux" (gourmandise, luxure,orgueil,envie, colère...).
- Point cardinal, de Léonor de Récondo, excellent et court roman sur le changement de sexe d'un père de famille. Simple, juste, efficace. Je l'ai mis dans la catégorie des "cinq sens", bien que l'ayant lu comme un pied de nez au défi "contenant un point cardinal dans le titre"
Ryuzaki
Ryuzaki
Niveau 9

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par Ryuzaki Dim 11 Aoû - 11:31
Semaine 32, défi 32, Un livre du réalisme magique :  L'Aleph, Borges

Borges a écrit:"Ce palais est l'oeuvre des dieux", pensai-je d'abord. J'explorai les pièces inhabitées et corrigeai : "Les dieux qui l'édifièrent sont morts." Je notai ses particularités et dis : "Les dieux qui l'édifièrent étaient fous." Je le dis, j'en suis certain, avec une incompréhensible réprobation qui était presque un remords, avec plus d'horreur intellectuelle que de peur sensible. À l'impression d'antiquité inouïe, d'autres s'ajoutèrent, celle de l'indéfinissable, celle de l'atroce, celle du complet non-sens. J'étais passé par un labyrinthe, mais la très nette Cité des immortels me fit frémir d'épouvante et de dégoût...

Et s'il existait un peuple d'immortels ? Un objet auquel on ne peut pas s'arrêter de penser après l'avoir vu ? Un point d'où l'on peut voir tout l'univers en une fois ? Et si on pouvait modifier son passé ? Lire le secret de la toute-puissance sur la peau d'un jaguar ? Les nouvelles de Borges explorent toutes ces possibilités et bien d'autres encore. Certaines d'entre elles sont plus policières, d'autres penchent du côté du mystique. Parmi les thèmes récurrents on trouve les labyrinthes et la question de l'identité d'un individu.
Avant de commencer ce livre, j'avais un a priori favorable : le fantastique sud-américain (Garcia Marquez, Cortazar) est un genre qui me plait beaucoup, et L'aleph a répondu à mes attentes. C'est rapide à lire, intelligent, imaginatif et divertissant.  C'est donc une lecture agréable et profitable, que je recommande.

Verdict : à découvrir
gregforever
gregforever
Grand sage

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par gregforever Dim 11 Aoû - 14:44
Je valide le défi 44 (auteur dont l'initiale rapporte 10 points au scrabble): j'ai lu Amerigo de Stefan Zweig, en relation avec le programme de 1ère et ça m'a bien plu; c'est un auteur que j'apprécie beaucoup, et je ne savais pas pourquoi l'Amérique avait été baptisée ainsi; c'est bien raconté/expliqué, pas long.... autant vous dire que je vais le proposer à mes élèves!
Pointàlaligne
Pointàlaligne
Expert

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par Pointàlaligne Mar 13 Aoû - 23:01
Comme Liskaya, et d'autres je crois, je prépare Le Miniaturiste de J.Burton pour les péchés capitaux...
Je viens de refermer Magnus de Sylvie Germain pour le défi lié au Goncourt des lycéens.... Impression très étrange de "déjà vu" lors des premiers chapitres, comme si j'avais déjà lu le livre. heu Peut-être rappelle-t-il d'autres romans, mais je n'ai pas réussi à retrouver lesquels... Cette impression ne concerne pas l'âge adulte du héros (que d'ailleurs j'ai moins aimé).
liskaya
liskaya
Neoprof expérimenté

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par liskaya Mer 14 Aoû - 9:14
Pour le défi 18, j'ai lu Charlotte, de David Foenkinos. Quel beau livre ! J'ai vraiment beaucoup aimé. Je suis d'autant plus contente que j'aurais pu le lire pour le défi 42, allez savoir pourquoi !
Sphinx
Sphinx
Prophète

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par Sphinx Mer 14 Aoû - 22:23
34. Un livre dont l'histoire se déroule sur 24 heures. Corneille, Sertorius. Bon j'ai fait facile pour ce critère en prenant une pièce de théâtre classique (que je n'avais pas lue tant qu'à faire...) "Rome n'est plus dans Rome, elle est toute où je suis". Sertorius en Hispanie fait sécession d'avec Rome pour protester contre la dictature de Sylla, car c'est un Républicain un vrai, mais il se demande s'il n'épouserait pas Viriate la reine (imaginaire, fondée sur un héros antique) de Lusitanie, mais son lieutenant Perpenna est amoureux de Viriate et souhaite assassiner Sertorius, et Pompée débarque dans tout ça pour ramener Sertorius dans le droit chemin et revoir Aristie dont Sylla l'a contraint à divorcer. Les hommes (à part Perpenna, rongé par la jalousie, ainsi qu'il l'explique dans la scène d'exposition) sont prudents, soucieux de la politique et de la gloire de Rome, amoureux mais prêts au compromis, les femmes sont des monstres dévorés d'ambition qui ne s'abaissent pas aux délais et aux demi-mesures, et évidemment tout ça va mal finir, avec de très beaux alexandrins, comme toujours avec Corneille, et je trouve ça tout de même un peu froid - rien à faire, je suis toujours plus touchée par les flammes et la folie des personnages de Racine.

42. Un livre d'un auteur sur lequel on a des a priori. Elena Ferrante, L'Amica geniale. Je m'attendais à un truc pas très bien écrit et un peu gnangnan sur "ces feeeemmes qui ont grandi dans les années 50 à Naples et qui ont réussi à s'en sortir par leur intelligence alors que tout le monde voulait les en empêcher car ce sont des femmes" (c'est en tout cas un peu comme ça que me l'ont présenté belle-maman, qui m'a offert le livre, et sa soeur, toutes deux nées quelques années à peine après les héroïnes, à quelques kilomètres d'elles, dans un milieu sans doute un peu plus privilégié, et qui n'ont rencontré aucune difficulté à devenir enseignantes toutes les deux). Alors je n'ai pas aimé, mais pas pour les raisons que je croyais. Ce n'est pas mal écrit, mais bon, pas dans un style fulgurant non plus, l'écriture est un peu planplan pour tout dire, avec des mots qui reviennent souvent (bello, brava, brutto), des phrases simples, l'auteur ne se donne même pas tellement la peine d'imiter le parler napolitain - je ne dis pas d'écrire en dialecte, les lecteurs ne comprendraient peut-être pas, mais bon, glisser çà et là quelques mots, tournures, c'était mieux fait dans le livre suivant que j'ai lu (le Di Giovanni), Camilleri le fait en sicilien, là elle se contente de peut-être un mo' et un il sottoscritto dans tout le bouquin, une seule insulte en napolitain qui revient, toujours la même, chillu strunz', et par contre la même phrase toutes les deux pages, "il/elle dit en dialecte", mi disse in dialetto. Bon. Par contre il y a de gros efforts pour faire sentir l'ambiance, l'atmosphère, le vécu dans les quartiers défavorisés du vieux Naples. La plupart du temps ça marche bien mais je suis un peu gênée quand ça se voit qu'elle essaie trop : d'abord Naples à l'époque c'était super violent et d'ailleurs je vais vous faire la liste des gens qui ont été blessés ou morts quand j'étais gamine (c'est dit à peu près textuellement comme ça dès le début). Enfin le gros défaut pour moi c'est que je me suis ennuyée car je ne voyais pas quoi trouver d'intéressant aux personnages : la narratrice est sans âme et sans personnalité, ne se construit qu'en suivant ou par opposition à sa super copine qui passe son temps à s'essuyer les pieds sur elle comme un paillasson, et n'a jamais deux sous d'idées bien à elle ; l'amie, elle, est super intelligente (on le sait parce que la narratrice le dit), capable d'apprendre le latin toute seule avec une grammaire, et puis passe le reste du livre à prendre des décisions incompréhensibles (mais c'est pour montrer combien elle est trop libre d'esprit) et à ne pas comprendre comment fonctionnent les gens autour d'elle car elle est spéciale (sauf que des fois si) et à se montrer, avec les gens en général et la narratrice en particulier, qu'elle s'efforce toujours d'écraser en lui montrant qu'elle fait tout mieux, à se montrer, donc, méchante, égocentrique et sans coeur. Mais chaque fois que la narratrice se rend compte que l'autre est méchante, elle y réfléchit deux minutes et puis ça n'a aucune conséquence. Quant aux autres personnages, on explique bien à longueur de bouquin que n'ayant pas fait des études comme la narratrice pour se sortir du quartier et n'étant pas brillants comme la copine, ils sont forcément complètement débiles et il est impossible d'avoir une conversation intéressante avec eux. Bref je ne comprends pas le succès de ce bouquin, et belle-maman a eu la gentillesse de m'offrir aussi le tome deux, qui fait deux fois la taille du premier. Quel pensum.

50. Masque(s). Maurizio di Giovanni, Il metodo del coccodrillo J'avais commencé une autre série de cet auteur, celle du commissaire Ricciardi, qui se passe dans la Naples fasciste des années trente, mais je n'avais pas trop aimé (le commissaire en titre est un mélancolique individu aux fascinants yeux verts dont l'auteur est clairement amoureux). Cette série-ci est un peu mieux (l'inspecteur Lojacono n'a pas les yeux verts, même si on parle de ses yeux tout le temps, et vu ce par quoi il est passé on comprend au moins pourquoi il est mélancolique), et en tout cas bien mieux écrite que la Ferrante, malgré deux passages qui m'ont franchement gênée (celle où l'inspecteur prend une douille avec son mouchoir sur une scène de crime, et celle ou l'inspecteur ainsi que la substitut du procureur décident qu'on ne peut pas joindre une personne menacée de mort ce soir car les bureaux où il travaille sont fermés asteure et donc on ne peut obtenir son portable d'aucune autre façon). Il s'agit d'un inspecteur placardisé à causes d'accusations d'avoir rencardé la Mafia (bien sûr, c'est faux) et d'un tueur en série habilement dissimulé, le Crocodile du titre. Bref plaisant à lire sans être la révélation policière du siècle.

37. Un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur. Inoue Yasushi, Le Sabre des Takeda. Inoue Yasushi (1907-1991) raconte ici de façon romancée la vie de Yamamoto Kansuke (1501-1561), nain, boiteux et borgne, qui fut au temps du Japon féodal le bras droit du seigneur Takeda Shingen et l'aida à conquérir de nombreuses terres. C'est intéressant mais d'un autre côté un peu difficile de s'attacher aux personnages car le parti pris de Inoue est de ne pas s'attacher à la psychologie des personnages (résultat, on ne comprend pas très bien d'où viennent les fulgurances de ce génie de la stratégie ni pourquoi il a toujours raison), ni aux descriptions, et donc c'est surtout des batailles, des batailles, des batailles. C'est épique et pas totalement prenant en même temps (mais un monument littéraire au Japon).

12. Un livre écrit par un auteur qui use de plusieurs noms de plume. Romain Gary, L'angoisse du Roi Salomon (publié sous le nom d'Émile Ajar). Comme La Vie devant soi, c'est ici un bouquin moins personnel et où Gary endosse complètement le parler et la pensée de son personnage, un chauffeur de taxi autodidacte et passionné de dictionnaires qui croise la route du philanthrope monsieur Salomon, le roi du prêt-à-porter. C'est profond et touchant (on se concentre principalement sur la solitude et surtout celle des petits vieux) et en même temps je me suis bidonnée haut et fort, chose que je fais quand même rarement en lisant.

Je pense que je vais décaler Chien Blanc au défi 45 puisque nous sommes nombreux à l'avoir lu pour ce défi et me garder le défi 6 (un auteur publié en Pléiade), où je l'avais initialement mis, pour un autre Gary Smile


Dernière édition par Sphinx le Jeu 15 Aoû - 7:40, édité 1 fois

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"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."


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Monarque

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par Aphrodissia Jeu 15 Aoû - 5:11
@Sphinx, pour ton résumé de l'Amie prodigieuse: c'est exactement ça ! Mais quelle barbe !

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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
Sphinx
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Prophète

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par Sphinx Jeu 15 Aoû - 7:40
défi - Le Neo-défi lecture 2019 - Ici, on papote ! - Page 14 2252222100 Je me suis demandé si je comprenais quelque chose de travers...

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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."


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Pointàlaligne
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par Pointàlaligne Jeu 15 Aoû - 8:27
@Sphinx : j'ai bien ri en lisant ton avis sur ce livre :lol:
*Ombre*
*Ombre*
Grand sage

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par *Ombre* Jeu 15 Aoû - 8:43
Je ne l'ai pas lu pour le défi, mais je vous rejoins sur L'Amie prodigieuse, qui m'est passé au-dessus de la tête.

Ici, terminé, pour le défi "Livre lu par un autre participant", les Lettres de la Marquise de M. au comte de R, puisque j'ai piqué l'idée ici. J'ai aimé la langue mais j'ai fini par m'ennuyer dans cette exploration sans fin du sentiment amoureux et ses multiples roueries. Je crois que je n'aime pas les pures histoires d'amour.
Pour le défi "une oeuvre écrite par un auteur déclaré fou", j'ai lu une longue nouvelle de Maupassant que je ne connaissais pas, Yvette, histoire d'une jeune fille élevée par une demi-mondaine, qui fait la découverte de son univers et de ce que cela suppose pour elle, et qui décide d'en sortir. C'est très habilement mené. Comme le personnage principal, on se demande sans cesse si Yvette est une fausse ingénue ou une vraie innocente, et comment tout cela va finir. Le tout de la plume magistrale de Maupassant.

Il me reste une douzaine d'items pour terminer le défi, mais j'entame le dur, à savoir ce qui ne me fait pas du tout envie. Je rechigne en particulier pour tout ce qui a trait à la littérature jeunesse (j'en lis déjà plus qu'à mon goût à cause de notre défi lecture) et le livre d'un auteur haïtien : aucune envie de me plonger dans un tableau de la misère du monde. J'ai déjà bien assez du réel pour ça. Auriez-vous des titres à me conseiller, poétiques, ou drôles, ou tout simplement une bonne histoire qui emporte ?
Issonoukwa
Issonoukwa
Niveau 4

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par Issonoukwa Jeu 15 Aoû - 16:40
50. Masque(s) : L'assemblée des femmes, Aristophane
Une pièce moins connue (et souvent considérée comme plutôt ratée dans les introductions, jugement que je trouve un peu rude), où non seulement les acteurs portent un masque, comme toujours en Grèce, mais aussi où les femmes piquent les vêtements de leurs maris et s'affublent de fausses barbes pour aller à l'assemblée et faire voter une loi qui leur donne les pleins pouvoirs. Ce qu'elles instaurent? Communauté des biens et des femmes ET priorité aux vieilles qui veulent trouver un amant.

7. Un livre dont l’histoire n’est pas racontée dans l’ordre chronologique: Ton père, Christophe Honoré
Un jour l'auteur trouve placardé sur sa porte le mot "Guerre et paix, contrepèterie douteuse ?" S'ensuit une réflexion sur son statut de père et d'homosexuel, sur l'impossible (?) "normalisation" de l'homosexualité dans notre société. J'y ai retrouvé quelque chose de l'ambiance de ses films que j'aime beaucoup.
*Ombre*
*Ombre*
Grand sage

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par *Ombre* Ven 16 Aoû - 13:22
Pour le défi 9, un livre de la sélection Babelio Ado, j'ai lu L'Apache aux yeux bleus, de Christel Mouchard, que j'avais reçu en spécimen. Histoire vraie d'un enfant blanc enlevé par les Apaches quand il est tout petit, adopté par le chef et qui grandit parmi les Indiens alors que ceux-ci vivent leurs dernières heures. J'ai beau avoir une immense tendresse pour la culture des Indiens d'Amérique, je n'ai pas trouvé cette histoire d'un grand intérêt. Si je voulais faire découvrir cette culture aux élèves, je leurs proposerais Le Chant du grand Nord, de Nicolas Vanier, bien plus riche.

Pour préparer la rentrée, je lis maintenant Ceux qui avaient choisi, de Charlotte Delbo. Je vais le placer dans la catégorie "pièce de théâtre écrite par un auteur qui s'est illustré dans d'autres genres" et déplacer L'Île des esclaves dans récit qui évoque un conflit social.
Malaga
Malaga
Modérateur

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par Malaga Ven 16 Aoû - 14:53
24. Un livre dont le titre comporte un prénom féminin ou un prénom masculin : La disparition de Josef Mengele d'Olivier Guez

Il s'agit du roman-vrai de la fuite en Amérique du Sud de Josef Mengele, médecin nazi notamment à Auschwitz. Un roman intéressant, parfois un peu "sec" dans l'écriture, froid mais c'est finalement à l'image du personnage principal. L'auteur réussit à ne jamais être complaisant avec son "héros" et on repose le livre, une fois fini, avec un drôle de sentiment à avoir côtoyé pendant 250 pages un type aussi abject.

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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
*Ombre*
*Ombre*
Grand sage

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par *Ombre* Sam 17 Aoû - 8:34
Je valide donc le défi "Pièce de théâtre d'un auteur qui s'est illustré dans d'autres genres" avec Ceux qui avaient choisi, de Charlotte Delbo toujours. Encore une fois, j'ai beaucoup aimé, encore plus, je crois, qu'Aucun de nous ne reviendra. J'ai été profondément touchée par cette oeuvre, son humanité magnifique et terrible, cette lucidité amère qui refuse toute forme de haine sans jamais donner dans l'angélisme ni céder sur les exigences. Merci infiniment, Nadejda, pour cette belle découverte.

Pour l'item "livre qui a obtenu le prix Goncourt des lycéens", j'ai choisi Frères d'âme de David Diop, sur les tirailleurs sénégalais, parce que c'est un sujet que je connais mal et que j'ai l'arrière-pensée d'en pouvoir tirer peut-être de la matière pour mon EPI sur la Première Guerre mondiale.
Amaliah
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Empereur

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par Amaliah Sam 17 Aoû - 9:33
Pour l'auteur haïtien,  j'ai bien aimé Avant que les ombres s'effacent de Dalembert. L'histoire se passe en Europe dans les années 30 et l'on suit un médecin qui va trouver refuge en Haïti.
Édit : mauvaise orthographe du nom de l'auteur.


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