Bivalence lettres-philosophie

Bonjour,
Je suis PLP Lettres-Histoire et j’ai vu qu’il y avait des postes à l’etr en lettres-philosophie, je voulais donc avoir une formation me permettant aussi d’enseigner la philo en complément du français, donc je voulais savoir s’il était plus intéressant d’obtenir une licence de philosophie ou un master de philosophie ?
Merci

Bonjour,
Je me pose également la même question. Quelqu'un saurait-il nous éclairer?
Merci.

Je ne suis pas à l'étranger mais l'année dernière, j'ai eu 4 propositions que j'ai refusées car elles étaient insuffisantes pour une famille de quatre. Ma licence de philosophie a toujours été perçue comme un avantage mais ne m'a jamais semblé été le critère essentiel de ces propositions. L'intérêt de ma candidature tenait avant tout à mon dossier de professeur de lettres. Donc, à mon sens, le master plutôt que la licence ne me semble pas apporter une réelle plus value. J'espère ne pas me tromper mais il faut avant tout avoir fait ses preuves en tant qu'enseignant de sa discipline (et d'ailleurs, étant plus vieux, je n'ai même pas de master tout court).

Je dirais comme Anywhere qu'à moins d'un intérêt personnel que vous avez pour cette seconde matière, cela ne vous aidera pas à décrocher un poste à l'étranger. L'année dernière j'ai postulé sur un poste Lettres-Philo bien que n'ayant aucune expérience d'enseignement de la philosophie, mais seulement un goût et un intérêt personnel pour. L'établissement m'a finalement proposé un poste lettres-HG que j'ai refusé car pour le coup j'étais moins intéressée par cette association de matières et que j'ai préféré un autre poste.
Il m'est aussi arrivé d'enseigner le latin bien qu'LM, le théâtre sans la certification,...
Si vous passez un diplôme supplémentaire, il faut que ce soit pour vous, pas pour un recrutement potentiel à l'étranger.

Je vous remercie Anywhere et Isodoria pour ces réponses. Je suis aussi plus "vieille" et donc mon diplôme universitaire le plus élevé est une licence Lettres Modernes. J'ai l'impression qu'aujourd'hui cela est insuffisant pour enseigner à l'étranger dans un pays assez convoité (ni en guerre ni en crise quelconque).
Je projette donc de passer un master et j'hésite entre celui de philosophie et celui de FLE proposés à distance tous les deux. Cela me permettrait d'apprendre de nouvelles choses et à moyen terme, je l'espère en tout cas, d'enseigner à l'étranger.
Pensez-vous qu'en tant que professeur de lettres, le master FLE m'ouvrirait "plus de portes"?
Merci encore !

Le diplôme importe peu pour un recrutement à l'étranger, ce qui importe c'est ton expérience d'enseignement. Et l'idéal est d'avoir fait des projets, de pratiquer le numérique, éventuellement d'avoir une expérience en FLE,... Le diplôme, vraiment n'a absolument aucune espèce d'importance.
Je ne sais pas ce que tu veux dire par "vieille" mais c'est ce qui risque de poser le plus de problème, car les lycées recrutent souvent l'enseignant qui leur coûtera le moins cher à expérience égale. Quant au pays assez convoité, pareil, j'ignore celui auquel tu fais référence, mais c'est difficile aussi d'y être recruté, quelle que soit ton expérience, car tu passes derrière des gens qui y vivent déjà, TNR ou non.

Pour enseigner à l'étranger, il faut un bon dossier d'enseignant, pas un long CV de diplômes et de certifications.

Je te remercie Isodoria c'est on ne peut plus clair. Par vieille, j'entends que je n'ai pas eu le capes avec un master comme aujourd'hui mais avec une licence.
Les pays convoité serait, comme pour tout le monde, je dirais des pays en Asie (mon rêve la Malaisie) ou encore l'Amérique du Nord, le Royaume-Uni, ce sont ceux qui me tentent vraiment.
Merci.

Pour le Royaume Uni, il est presque impossible de partir en lettres sans passer par la case contrat local avant. En Asie, c'est pareil, en Malaisie et dans tous les pays de la zone Asie du Sud est.
Pour l'Amérique du Nord, il y a des dizaines de lycées, tout dépend ceux que tu vises, ce sont des postes de contrat local en détachement.

En réfléchissant à mon expérience, Isidoria a raison. J'étais à un échelon trop élevé (certifié, 9) pour concurrencer de jeunes enseignants moins chers et tout aussi compétents pour faire classe. Par contre, j'ai proposé des formations sur le numérique, accompagné des stagiaires, travaillé avec le primaire sur des projets, participé au Paf ... ce qui pouvait intéresser, ce n'était pas le diplôme mais mon expérience qui correspondait à un besoin de l'établissement. Dans les propositions, il y avait un pays très demandé, un autre un peu moins mais sûr et deux autres, bof bof mais mieux payés.

Merci Isodoria et Anywhere. J'ai été professeur principal et j'ai fait quelques projets, les missions que j'ai effectuées sont a priori banales, voilà pourquoi je pensais à tort qu'un master en plus pourrait démarquer mon dossier.
Qu'est-ce que c'est utile d'échanger avec des collègues plus expérimentés !