6 postes à l'inter et 17 postes à l'intra ???

Bonsoir,
Je publie aujourd'hui ce sujet car je cherche une explication. Je suis stagiaire de lettres classiques et j'avais demandé l'académie de Toulouse . Je ne l'ai pas eu car la barre est exceptionnellement montée à 640 points et ils n'ont fait entrer que 6 personnes. Or, j'apprends qu'au moment de la publication des postes vacants à l'intra, il y a 17 postes  vacants ! Je ne comprends pas pourquoi ils n'ont pas fait entrer 17 personnes. Cela me semblerait plus logique. Je manque sans doute d'informations sur le fonctionnement des mutations et je me tourne vers vous pour que vous m'éclairiez.
Je vous remercie d'avance.

Je ne suis pas spécialiste, mais il me semble que si 17 personnes rentrent à Toulouse, d'autres académies seront peut-être encore plus déficitaires, donc ils conservent une balance. De plus, il y a peut-être quelques postes de réserve pour des berceaux stagiaires ou autres situations spécifiques ?

La publication des postes vacants est tronquée ! Ne jamais se fier à IPROF.

Bonjour

Il y a eu 6 entrants mais il peut y avoir 17 postes vacants car il a a aussi des départs en retraite.
Certains postes déjà dans l'académie vont être fermés. Ces mesures de carte scolaire obligent à les reclasser.
Donc le nombre de postes entrants de l'inter ne suffit pas pour avoir la carte des besoins.
Il faudrait aussi avoir la carte des ouvertures et fermetures de postes, des départs en retraite qui libèrent des postes...
Bref, je comprends ta déception mais je ne pense pas qu'il faille se focaliser sur cela.

Sans compter des postes "vacants" qui se transforment en BMP et qui sautent donc de la liste.

Pas spécialiste non plus, et pas en lettres classiques, mais je suis allé voir la carte nationale des entrants et sortants et la réponse semble assez claire avec les résultats de l'inter.
Rares sont les Aca qui dépassent les dix entrants :
- Nice et Nancy-Metz, respectivement 11 entrants, 4 et 6 sortants (pas obligatoirement des Aca attractives, même si beaucoup trouvent cela surprenant pour l'AC Nice),
- Orléans-Tour, Montpellier, 13 entrants, 6 sortants (du 50/50)
- Paris, 15 entrants, 5 sortants,
- Aix-Marseille, 16 entrants, 4 sortants,
- Versailles, 31 entrants, 11 sortants,
- and off course le pompon pour Créteil : 49 entrants et 19 sortants.
Quelques académies à 10 et le reste très peu.

Donc on compense. Si l'on pourvoit toutes les places libres dans toutes les académies on dépeuple nécessairement les académies qui sont peu demandées et dans lesquelles ceux qui ont le plus de points réussissent à partir vers les autres et où entrent massivement les débutants (barre d'entrée, Aix-Marseille, Créteil et Versailles à 14 points). Entre les deux on n'a pas sa mut. Donc barres d'entrées hautes par exemple pour Toulouse et très hautes (plus de 1200 points pour Rennes, comme d'habitude).

C'était prévisible : créations de postes à Versailles 243, créations à Toulouse, 39 (voir carte créations/suppressions de postes et démographie - certes du primaire mais indicative tout de même - scolaire). Je ne suis pas allé chercher celle du second degré (question de temps). Tu dois pouvoir la trouver, je l'avais vue.

https://www.education.gouv.fr/cartes-des-resultats-des-mouvements-interdepartemental-et-interacademique-donnees-generales-274397

https://www.sgen-cfdt.fr/actu/la-carte-scolaire-pour-les-nuls-1er-degre/


On sait que, même à Créteil et Versailles, il y a aura des postes non pourvus, question de restrictions. Ce n'est pas parce que les postes sont passés à l'inter qu'ils comblent les besoins réels de ces académies. Et dans toutes les académies ce sera pareil.

A mon humble avis et ça rejoint, je pense, ce qui a été écrit au dessus, les capacités d’accueil correspondent grosso-modo à la répartition des nouveaux collègues recrutés en 2019, ce qui ne correspond pas forcément aux besoins réels des différentes académies (gestion de la pénurie). Dans ce cas précis, l'écart me semble tout de même très important. Il y a de quoi être dégoutté.

Quand on réussi a obtenir l’inter de son choix, on trouve dans l’établissement ou on est affecté beaucoup de contractuels ( je sais ce n’est pas très gentil, expérience vécue) autant de postes qui ne sont pas mis au mouvement et de moyens de contourner les mutations pour les CDE ( et donc de choisir leurs enseignants, après quelques années les contractuels passent les concours et comme ils ont un avantage de points restent sur le poste). A l’inter quand on rentre dans une académie il y a tous les postes que personne ne veux. Il faut attendre l’intra les années suivantes pour avoir plus de choix.

Pas forcément ! J'ai eu un très bon poste en arrivant dans mon académie. J'avais un très gros barème à l'inter et à l'intra encore mieux.

Je vous remercie pour toutes vos explications, je n'avais pas pris en compte la nécessité de nous répartir équitablement dans chaque académie. Je comprends maintenant la logique et digère mieux mon affectation.

j’avais un « gros » barēme mais une fois obtenu la mutation inter surprise, dans le département que je voulais obtenir: PPV ( pas de poste vacant).
Cela dépend donc.

Autre discipline, en LP, mais du coup peu de postes aussi (quand il y a dix entrants de LETTRES et HISTOIRE, PLP) dans une académie il peut y avoir 50 entrants en histoire certifiés classiques, je ne suis même pas allé voir les Lettres, pour vous dire les proportions (moins d'heures qu'en LM ou Histoire en LP, et seulement les LP et pas collèges et lycées, donc c'est logique). Lorsque je suis revenu dans mon AC actuelle (après seulement 4 années en exile, c'est pas énorme) j'ai occupé un poste vacant (contractuel ou TZR) vide depuis des années et obtenu un poste loin dans mon académie de ce que je voulais alors qu'il y avait des postes dans les deux villes que je souhaitais, dont la plus importante de mon académie. Mais même en intra on préfère avoir quelqu'un qui va dans un trou paumé (c'était mon dernier vœux) quitte à laisser des postes vacants occupés par des TZR dans les villes les plus demandées (et à l'époque il n'y avait pas de postes berceaux). C'est la même chose à l'intra qu'à l'inter.
C'est dégueulasse lorsque l'on a pas ce que l'on souhaite, c'est sûr.

Pour Magistragram je ne sais pas dans quelle AC tu es actuellement (et tu n'es pas obligé de le dire) donc il est difficile d'évaluer quoi que ce soit. Et je ne connais pas ta situation personnelle. Mais je comprends ton amertume pour l'avoir ressentie durant 4 ans (à l'inter), 5 en comptant l'année de titularisation, puis 9 ans à l'intra (alors que je savais qu'il y avait des places pourvues à la rentrée par des vacataires). Ne pas oublier que ce gouvernement a affirmé que le recours aux contrats et contractuels était une bonne chose.

issoire a écrit:Quand on réussi a obtenir  l’inter de son choix, on trouve dans l’établissement ou on est affecté beaucoup de contractuels ( je sais ce n’est pas très gentil, expérience vécue)  autant de postes qui ne sont pas mis au mouvement et de moyens de contourner les mutations pour les CDE ( et donc de choisir leurs enseignants, après quelques années les contractuels passent les concours et comme ils ont un avantage de points restent sur le poste). A l’inter quand on rentre dans une académie il y a tous les postes que personne ne veux. Il faut attendre l’intra les années suivantes pour avoir plus de choix.

Bonjour,
et quand c'est une académie francilienne, on n'a parfois pas le bahut de son choix, on se trouve aussi avec beaucoup de collègues contractuels (disons que le vrai problème est le turnover encore plus important qu'avec des titulaires), on peut rester plus de 10, 15 ans, sans pouvoir espérer de mut et pour ce que j'ai graissé, notre employeur est capable de rouvrir un concours qui avait été supprimé pour titulariser... (cf L1400).
TrucOuBidule

C'est vrai que c'est rageant de voir dans certaines matières aucune entrée à l'inter dans certaines académies alors que la proportion de contractuels est énorme dans ces mêmes académies.