[Mouvement INTRA 2019] - Académie d'Amiens

1. J'exprime les opinions que je veux, ne t'en déplaise.
2. Tu as exprimé ce que tu en penses dans ta réponse au message de zigmag17

discussion close pour moi.

Si j'ai bien compris, admettons: l'année prochaine je  formule une demande de mut' inter. Je l'obtiens. Je passe à l'intra. Je formule des voeux. J'en obtiens un -ou deux: il se peut que je devienne TZR s'il n'y a plus de poste complet à pourvoir en tant que titulaire-, cela me pose un problème car je n'ai pas de voiture, je peux demander un recours en arguant de ce problème de mobilité? Si c'est bien le cas, qui peut me donner les textes sur lesquels s'appuyer? J'ai toujours eu la chance d'être titulaire sur un seul poste pour l'instant mais au vu des réformes, des horaires amenuisés et du nombre restreint de LP par académie, il est à craindre que l'option qui se profile si je mute (TZR sur deux établissements) soit à l'avenir plus réelle que virtuelle. C'est la raison pour laquelle j'ai préféré m'abstenir d'une mutation inter l'année dernière ( trop peur), j'ai demandé en intra, je connaissais les établissements.
Pour la voiture, c'est un autre problème: on peut, à un moment de sa vie, se trouver dans l'incapacité de conduire, ce n'est pas un choix ( dans mon cas, problème physique que j'espère ponctuel et qui n'était pas prévisible).

zigmag17 a écrit:J'apprends ici que c'est pour rien que j'ai veillé à demander une mutation (en intra) dans un endroit pas trop enclavé car je n'ai pas de voiture. Si j'avais su! Je me sens bien bête et bien disciplinée. Mais c'est tout de même la première fois que j'entends cet argument, j'ai toujours pensé que notre statut de fonctionnaire faisait que nous devions faire en sorte d'être opérationnels pour occuper notre poste, où qu'il se trouve.

C'est vrai.
Ici, notre collègue s'est débrouillé pour habiter sur son lieu d’affectation. Il a rempli son devoir.
En étant TZR, le rectorat l'envoie loin de son RAD, ça fait partie du jeu, certes, mais on ne peut incriminer le collègue qui a fait ce qu'il devait.

Ah pardon , je n'avais pas compris que le RAD du collègue était à Compiègne, au temps pour moi (un peu dure à la comprenette parfois! :lol:)
Il n'empêche que je vais creuser cette histoire de -manque de- voiture, pour mon cas personnel, très égoïstement! :lol:

Effectivement mon RAD est placé à Compiègne et mon établissement où j'ai eu une affectation de 15h n'est pas loin, est à 30km de mon domicile actuel. Je ne suis pas en train de penser à "refuser" (avec des grosses guillemets) l'affectation parce que je veux un poste dans la même rue où j'habite mais quelque part ou je peux me rendre avec un transport publique. Au moment de faire les voeux j'ai bien précisé que je ne dispose pas de voiture. J'imagine qu'au Rectorat ils ont vu que l'établissement d'affectation n'est pas loin mais ils n'ont pas vérifier que pour y aller il faut prendre un train jusqu'à Paris et retourner au nord ce qui fait 2h20 de temps par trajet. Je ne veux pas penser si un jour je dois faire cours dans mes deux établissements.

J'attends lundi pour appeler voir si par chance il y a un groupe de covoiturage que je peux joindre (j'ai déjà placé des annonces sur internet) et je pense aussi à appeler des autres établissements scolaires aux alentours.

Oui oui spagnol85, j'ai bien compris ton problème, avec retard je l'avoue et je compatis vraiment, je n'avais pas saisi la situation, excuse-moi  J'imagine que c'est très inconfortable. Mais du coup ça m'interroge énormément, car cela signifie que cet aspect -véhicule ou pas- peut être étudié par le Rectorat si j'ai bien compris cette fois les autres messages, si l'on est TZR et si l'on est sur deux postes; aussi la mutation en inter paraît un peu moins risquée? Mais c'est un autre débat.
Je te souhaite bon courage et j'espère que l'on te donnera un service pas trop éloigné de chez toi!

spagnol85 a écrit:Oh la la... je suis dépité... Je suis affecté 18h sur un lycée professionnelle (ok) à Crepy en Valois mais pour m'y rendre dès Compiègne il me faut 2h20 de train (il faut aller Paris d'abord). Je n'ai plus d'économies pour acheter une voiture!! :pleurs: Savez vous s'il est possible de contester cette affectation? Est-ce que ça sers à quelque chose?

IL y a des bus Compiègne Crepy qui mettent 40 minutes à faire le trajet, tu peux télécharger le planning sur le site Oise Mobilité

Merci freche. J'ai bien téléchargé l'horaire du bus L27-28 mais selon ma compréhension le premier bus que quitte Compiègne le matin arrive à Crepy en Valois à 12h20 et pour le trajet de retour, le dernier bus quitte Crepy en Valois à 13h45. Si j'ai mal lu l'horaire je t'en prie de me l'indiquer  En tout cas il y a un groupe de covoiturage dans un établissement placé à 10min de mon établissement d'affectation donc je pourrai les joindre

Désolée, tu as raison, ces bus sont adaptés au transport des élèves habitant Crepy et allant au lycée à Compiègne. J'espère qu'avec le covoiturage tu pourras y arriver.

"ils n'ont pas vérifier que pour y aller il faut prendre un train jusqu'à Paris et retourner au nord ce qui fait 2h20 de temps par trajet"
Ce n'est quand même pas leur job...
La mission du Rectorat n'est pas de fournir un poste adapté à la "situation personnelle" de chaque enseignant mais, faut-il le rappeler, de faire en sorte que tous les élèves aient un prof dans chaque discipline à la rentrée, et donc de pourvoir les postes... pas de veiller au bien-être des profs !
Et pardon si moi aussi je parais un peu abrupte, mais ça me choque de lire ce genre de discours quand on débarque dans un métier où dans tous les cas, on vous garantit un poste et un salaire quoi qu'il advienne ! La mobilité fait partie des contraintes / contreparties de la sécurité de l'emploi (et fait même partie des conditions pour avoir un job tout court aujourd'hui, quel qu'il soit!) et on le sait d'entrée de jeu. Si vous refusez d'être un minimum mobile, alors ne passez pas le concours ! Après, si l'impossibilité de conduire relève du médical, c'est autre chose et il y a des choses prévues dans ces cas-là...

Avoir le permis et une voiture n'est certes pas un pré-requis pour décrocher le CAPES, mais comme l'évoquait Jérôme plus haut, notre statut de fonctionnaire fait que nous devons faire en sorte d'être opérationnel pour occuper notre poste, où qu'il se trouve, et exiger d'avoir un poste "quelque part ou je peux me rendre avec un transport publique" me paraît ubuesque...

C'est un sujet sur lequel j'ai pu mesurer le degré de mesquinerie conformiste de beaucoup de collègues. A mes débuts non véhiculée, j'ai accumulé, le temps d'y remédier, une quantité de réactions assez démentielles, allant de la gentille sottise ("Mais on peut vraiment vivre sans voiture?") à la pure méchanceté ("Prendre le bus scolaire avec les élèves, c'est pas digne. A ta place j'aurais trop honte. Mais chacun fait ce qu'il veut, hein") . Depuis que j'en ai une, ma vie n'a pas subi la métamorphose promise - je suis juste plus pauvre et plus mobile -, je propose volontiers des covoiturages aux collègues sans permis ou sans voiture, et leur gêne m'embarrasse.
Et malgré ma glorieuse détention d'une carte grise, je continue de penser que si, on devrait pouvoir accéder aux établissements par les transports publics. J'espère que vous ne serez jamais empêchés de conduire un jour.

Scone54 a écrit:Et pardon si moi aussi je parais un peu abrupte, mais ça me choque de lire ce genre de discours quand on débarque dans un métier où dans tous les cas, on vous garantit un poste et un salaire quoi qu'il advienne ! La mobilité fait partie des contraintes / contreparties de la sécurité de l'emploi (et fait même partie des conditions pour avoir un job tout court aujourd'hui, quel qu'il soit!) et on le sait d'entrée de jeu. Si vous refusez d'être un minimum mobile, alors ne passez pas le concours ! Après, si l'impossibilité de conduire relève du médical, c'est autre chose et il y a des choses prévues dans ces cas-là...

Le collègue habite près de son RAD, et s'est donc dérouillé pour aller à l'endroit où le rectorat l'a affecté. C'est la règle ; il l'a observée.

Le collègue est TZR. Pour un fonctionnement humain, je vois trois possibilités :
- soit on s'en tient aux règles actuelles et effectivement, on s'adapte pour que les (rares) collègues non véhiculés puissent se rendre où on les envoie
- soit on se débrouille pour donner au TZR affectés à l'année leur étab suffisamment tôt pour qu'ils puissent déménager (ce qui exclut certains affectations sur deux établissements)
- soit pour des remplacements plus courts, on prévoit un logement de fonction.

Surtout en 2019, quand on culpabilise régulièrement les vilains automobilistes, que le prix de l'essence est au plus haut, et que jusque sur ce forum, des membres vont aller expliquer à des jeunes parents de famille nombreuse qu'ils peuvent toujours se contorsionner et perdre 1h30 de sommeil chaque nuit à se lever à pas d'heure pour emmener toute la famille à bon ports dans des conditions de confort voire de sécurité très pourries. Aaaaah, mais quand c’est le rectorat qui demanda,e ça change tout, et il faut bien vite se remettre à la bagnole, puisque les lignes de trains ont été supprimées de partout sans demander leur avis aux usagers, pardon, aux clients, puisque le terme a changé il y a quelques années et que ce n'était pas un hasard.

On vous parle d'un TZR, sur deux bahuts. D'un collègue qui sert de variable d'ajustement, qui doit changer d'étab chaque année jusqu'à obtention d'un poste fixe, qui va, si je ne me trompe, travailler en service partagé (c'est de plus en plus fréquent, ok, mais c'est pas confortable). D'un collègue qui a longuement étudié les possibilités de se rendre sur ses lieux d’affectations avant de venir demander de l'aide sur le forum, et dont je n'ai , pour ma part, relevé aucun manque de professionnalisme.

Orlanda a écrit:C'est un sujet sur lequel j'ai pu mesurer le degré de mesquinerie conformiste de beaucoup de collègues. A mes débuts non véhiculée, j'ai accumulé, le temps d'y remédier, une quantité de réactions assez démentielles, allant de la gentille sottise ("Mais on peut vraiment vivre sans voiture?") à la pure méchanceté ("Prendre le bus scolaire avec les élèves, c'est pas digne. A ta place j'aurais trop honte. Mais chacun fait ce qu'il veut, hein") . Depuis que j'en ai une, mais vie n'a pas subi la métamorphose promise - je suis juste plus pauvre et plus mobile -, je propose volontiers des covoiturages aux collègues sans permis ou sans voiture, et leur gêne m'embarrasse.
Et malgré ma glorieuse détention d'une carte grise, je continue de penser que si, on devrait pouvoir accéder aux établissements par les transports publics. J'espère que vous ne serez jamais empêchés de conduire un jour.

L'accès via les transports publics devrait être la norme entre RAD et établissements de la zone (évidemment, ça coûte des sous et ce n'est pas vendeur, mais ce n'est pas pire système que les voitures individuelles).
J'ai eu de la chance dans ma première affectation dans l'Oise: j'ai su très tôt mon affectation à l'année dans mon RAD, j'ai donc habité à proximité et pouvais m'y rendre à pieds. Le système traite déjà suffisamment mal la plupart des TZR, inutile que nous en rajoutions nous-mêmes...

Edit: d'accord avec pseudo-intello.

1) "On vous parle d'un TZR, sur deux bahuts."
Deux bahuts... distants de seulement 25 km, quand même !

2) "je continue de penser que si, on devrait pouvoir accéder aux établissements par les transports publics"
Vous semblez ignorer que nombre d'établissements sont situés en zone rurale...
Alors que fait-on ? On met en place des lignes de bus juste pour enseignants?
On supprime tous les établissement situés en zone rurale (ça en fait un paquet, car à ce tarif-là ça concerne aussi les enseignants du primaire, tant qu'à faire!) et on fait prendre le bus à des millions d'élèves pour qu'ils se rendent dans des établissements où les profs peuvent se rendre par transports en commun?

Maintenant, si ça vous fait plaisir de continuer à qualifier de "mesquinerie conformiste" ce qui est juste une position pragmatique de bon sens...

Finalement ça sera grâce à la solidarité des autres enseignants que je ne vais pas devoir passer presque 5h par jour (à 54€ l'aller-retour/jour) dans un train. Je vais pouvoir joindre un groupe de covoiturage Merci à tous/toutes pour votre compréhension et soutien!!

Après avoir travaillé 10 ans dans le secteur privé en plusieurs pays je connais personne qui accepterai les conditions proposés par l'Éducation Nationale en tant que TZR. Effectivement j'ai pu aussi constater le conformisme/manque d'empathie de ceux pour qui avoir un diplôme universitaire master, passer un concours et déménager à l'autre but du monde avec un préavis d'un mois et demi sans presque aucune aide pour trouver de logement ou couvrir des frais de déménagement ne semble pas suffisent comme pour pourvoir demander de pouvoir te rendre au travail en transport publique sans passer plus de temps dans le train qu'au travail même. Je ne comprends pas non plus le plaisir de faire culpabiliser à la personne qui a le problème et qui cherche une solution rationnel.

En tout cas ma situation semble résolu. Gros merci!!

Scone54 a écrit:1) "On vous parle d'un TZR, sur deux bahuts."
    Deux bahuts... distants de seulement 25 km, quand même !

2) "je continue de penser que si, on devrait pouvoir accéder aux établissements par les transports publics"
    Vous semblez ignorer que nombre d'établissements sont situés en zone rurale...
    Alors que fait-on ? On met en place des lignes de bus juste pour enseignants?
    On supprime tous les établissement situés en zone rurale (ça en fait un paquet, car à ce tarif-là ça concerne aussi les enseignants du primaire, tant qu'à faire!) et on fait prendre le bus à des millions d'élèves pour qu'ils se rendent dans des établissements où les profs peuvent se rendre par transports en commun?

Maintenant, si ça vous fait plaisir de continuer à qualifier de "mesquinerie conformiste" ce qui est juste une position pragmatique de bon sens...

Voui-voui

@spagnol85: bonne nouvelle ! Profite bien de tes derniers jours.

Scone54 a écrit:1) "On vous parle d'un TZR, sur deux bahuts."
    Deux bahuts... distants de seulement 25 km, quand même !

2) "je continue de penser que si, on devrait pouvoir accéder aux établissements par les transports publics"
    Vous semblez ignorer que nombre d'établissements sont situés en zone rurale...
    Alors que fait-on ? On met en place des lignes de bus juste pour enseignants?
    On supprime tous les établissement situés en zone rurale (ça en fait un paquet, car à ce tarif-là ça concerne aussi les enseignants du primaire, tant qu'à faire!) et on fait prendre le bus à des millions d'élèves pour qu'ils se rendent dans des établissements où les profs peuvent se rendre par transports en commun?

Maintenant, si ça vous fait plaisir de continuer à qualifier de "mesquinerie conformiste" ce qui est juste une position pragmatique de bon sens...

Au cas par cas, vu le peu de personnels, ça doit être possible. Quand on est motorisé (= la plupart d''entre nous), dans des zones pas trop surchargées, on préfère prendre la bagnole, parce que ça permet de se lever moins tôt, ça coûte moins cher, on est plus tranquille et on fait des trajets porte à porte. Pas de fâcheux pour pourrir nos oreilles ou nos narines, pas d'attente du bus qui passe à midi vingt, sauf que là, il est midi quatre, pas de train en rade, la radio ou la musique qu'on choisit, le crochet vite fait pour faire les courses pour 8 jours (en glissant tout dans le coffre), pas de mallette à bout de bras.
Pour les quelques collègues dans la panade, des ajustements doivent être possibles, surtout pour des collègues  qui, comme spagnol, ont tout à fait rempli leurs engagements réglementaires, en habitant à proximité de leur RAD.

@spagnol85 : Tant mieux si tu peux covoiturer.

Pour tes déplacements en train, sache quand même que tu as des abonnements (remboursés en partie par l'EN).
Si tu es TZR, pense aux Frais de déplacements/ISSR suivant la situation.
Et enfin, pour le déménagement, tu dois avoir droit à l'AIP si c'est une première affectation.

Bon courage pour ta nouvelle affectation. Malgré le temps pourri, la Picardie est une région vraiment sympa.

Et Compiègne est encore plus cool que le reste de la Picardie

Ergo a écrit:

Orlanda a écrit:C'est un sujet sur lequel j'ai pu mesurer le degré de mesquinerie conformiste de beaucoup de collègues. A mes débuts non véhiculée, j'ai accumulé, le temps d'y remédier, une quantité de réactions assez démentielles, allant de la gentille sottise ("Mais on peut vraiment vivre sans voiture?") à la pure méchanceté ("Prendre le bus scolaire avec les élèves, c'est pas digne. A ta place j'aurais trop honte. Mais chacun fait ce qu'il veut, hein") . Depuis que j'en ai une, mais vie n'a pas subi la métamorphose promise - je suis juste plus pauvre et plus mobile -, je propose volontiers des covoiturages aux collègues sans permis ou sans voiture, et leur gêne m'embarrasse.
Et malgré ma glorieuse détention d'une carte grise, je continue de penser que si, on devrait pouvoir accéder aux établissements par les transports publics. J'espère que vous ne serez jamais empêchés de conduire un jour.

L'accès via les transports publics devrait être la norme entre RAD et établissements de la zone (évidemment, ça coûte des sous et ce n'est pas vendeur, mais ce n'est pas pire système que les voitures individuelles).
J'ai eu de la chance dans ma première affectation dans l'Oise: j'ai su très tôt mon affectation à l'année dans mon RAD, j'ai donc habité à proximité et pouvais m'y rendre à pieds. Le système traite déjà suffisamment mal la plupart des TZR, inutile que nous en rajoutions nous-mêmes...

Edit: d'accord avec pseudo-intello.

Enfin des gens sensés ! Sans dire que le rectorat doit se creuser la nenette à tous nous affecter en fonction de celui qui a une bicyclette, une voiture, des patins à roulettes, rien du tout ou que sais-je encore on peut aussi essayer de demander à notre administration un peu d'humanité, ce qu'on lui reproche très souvent de ne pas avoir simplement en précisant si, si possible, on peut avoir quelque chose de desservi en bus (et sinon on s'en accommodera très bien comme nous le faisons toujours), et ne pas l'encourager à nous voir comme des pions interchangeables ce dont nous nous plaignons aussi souvent à raison. Enfin je suis peut-être un peu naïve mais je pensais que tous les établissements étaient bien desservis par les transports en commun lorsque j'ai commencé, heureusement que les collègues sont là pour dépanner...

Bonjour à tous. Je vais muter dans l'académie d'Amiens. Quelqu'un sait-il combien il faut de points pour prétendre à un lycée.
Merci.

Cela dépend. Il faut déjà savoir que l’académie perd 96 ETP.

L’année dernière les barres pour les lycées étaient hautes dans certaines zones, notamment parce qu’il y avait peu de postes vacants. Par exemple dans la Somme seule la zone autour d’Abbeville était à 776 points. Dans l’Oise, autour de Beauvais on était autour de 144 là où Creil était accessible à 166 points et Compiegne à 382. Le plus accessible reste l’Aisne. Mais l’Aisne à peu de postes. Hirson c’était 64 points et Saint Quentin 118. Tout ceci sur des vœux lycées. Pas de poste vacant sur le reste de l’académie en lettres modernes.

Ces chiffres sont très intéressants : où les as-tu trouvés ?
Pour ma part j'ai 363 points selon le barème 2019. J'aimerais bien faire des vœux lycées réalistes en fonction de mes points.

Ce sont les données du site du Snes sur le mouvement de l’année passée.
Toute la question serait de voir avec un syndicat pour identifier les zones où les lycées ont des MCS et des pertes de division en lycée
D’après une communication du Snes, l’académie perd 710 élèves dans le second degré...