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- Singing in The RainHabitué du forum
Bonjour,
Voilà je me demande comment punir les élèves insolents qui font de la provoc avec des remarques limites (question imbécile posée pour faire rire les autres), des comportements provocateurs (traîner à arrêter de bavarder en début de cours...)
En général, je recadre avec une remarque ferme mais non agressive. Mais je constate que les comportements perdurent... Objectivement, ce sont des incivilités chroniques.
Je vois d'autres collègues qui cassent agressivement les élèves et la crainte semble s'instaurer donc moins d'incidents.
Mais je me dis que cela peut être aussi l'escalade avec un élève qui tient tête, qui répond encore derrière. Et dans mon collège, la vie scolaire et la direction ne tiennent pas la route pour hausser le ton sur des faits mineurs donc on doit se débrouiller en classe.
Bref, j'hésite à changer de méthode : recadrage ferme mais bienveillant qui ne donne que du respect ponctuel / ou recadrage agressif pour piquer l'élève au vif et lui imposer la crainte.
Qu'en pensez-vous ? Avez-vous évolué dans votre façon de faire ?
Voilà je me demande comment punir les élèves insolents qui font de la provoc avec des remarques limites (question imbécile posée pour faire rire les autres), des comportements provocateurs (traîner à arrêter de bavarder en début de cours...)
En général, je recadre avec une remarque ferme mais non agressive. Mais je constate que les comportements perdurent... Objectivement, ce sont des incivilités chroniques.
Je vois d'autres collègues qui cassent agressivement les élèves et la crainte semble s'instaurer donc moins d'incidents.
Mais je me dis que cela peut être aussi l'escalade avec un élève qui tient tête, qui répond encore derrière. Et dans mon collège, la vie scolaire et la direction ne tiennent pas la route pour hausser le ton sur des faits mineurs donc on doit se débrouiller en classe.
Bref, j'hésite à changer de méthode : recadrage ferme mais bienveillant qui ne donne que du respect ponctuel / ou recadrage agressif pour piquer l'élève au vif et lui imposer la crainte.
Qu'en pensez-vous ? Avez-vous évolué dans votre façon de faire ?
- sifiÉrudit
Tout dépend de l'âge et de la personnalité de l'élève, ainsi que du type de collège dans lequel tu te trouves.
Dans mon collège, les parents sont très vite au taquet pour téléphoner, se plaindre des "violences" faites à Bichon. Ceci dit, je tacle régulièrement les grands "couillons" de 4ème et de 3ème, ou les demoiselles pénibles, sans grandes conséquences, mais ça a le mérite de bien les calmer jusqu'à la fois suivante...
Dans mon collège, les parents sont très vite au taquet pour téléphoner, se plaindre des "violences" faites à Bichon. Ceci dit, je tacle régulièrement les grands "couillons" de 4ème et de 3ème, ou les demoiselles pénibles, sans grandes conséquences, mais ça a le mérite de bien les calmer jusqu'à la fois suivante...
- Singing in The RainHabitué du forum
sifi a écrit:Tout dépend de l'âge et de la personnalité de l'élève, ainsi que du type de collège dans lequel tu te trouves.
Dans mon collège, les parents sont très vite au taquet pour téléphoner, se plaindre des "violences" faites à Bichon. Ceci dit, je tacle régulièrement les grands "couillons" de 4ème et de 3ème, ou les demoiselles pénibles, sans grandes conséquences, mais ça a le mérite de bien les calmer jusqu'à la fois suivante...
Je suis dans le même type de collège que toi. Mais tu as raison avec les plus grands, cela peut fonctionner.
- alanneFidèle du forum
Moi , j aurai peur de l'escalade et dire des mots"trop" forts et plus politiquement corrects .
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Wait and see
- VerduretteModérateur
Personnellement je suis plutôt partisane de la répartie qui ridiculise l'agresseur, mais ça se cultive.
- PoupoutchModérateur
Je crois que c'est aussi une question de personnalité du professeur. Casser méchamment, moi, je ne sais pas faire. "vanner" avec humour, oui. Mais ça les touche aussi. Généralement, je m'en sors comme ça ; si ça perdure (j'ai eu un cas assez gratiné l'an dernier) je perds mon humour et là, généralement, ça les marque.
On fait avec ce qu'on est, quand je suis vraiment cassante, je ne me sens pas à l'aise et les élèves le sentent.
On fait avec ce qu'on est, quand je suis vraiment cassante, je ne me sens pas à l'aise et les élèves le sentent.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- Singing in The RainHabitué du forum
Verdurette a écrit:Personnellement je suis plutôt partisane de la répartie qui ridiculise l'agresseur, mais ça se cultive.
Bonne piste ! Tu as des exemples ?
- PaleoprofFidèle du forum
J'agis comme Verdurette, et cela finit souvent en "minute culture" (vocabulaire, histoire ou SVT sont mes domaines de préférence dans ces cas-là). Mais j'exerce dans un lycée où les parents ne sont pas trop casse-pieds. De plus, je ne le fais pas avec toutes les classes, cela marche très bien auprès des filières technologiques, où mes élèves apprécient l'ironie et le sens de la répartie. Surtout que c'est toujours énoncé avec le sourire et ensuite je reprends le cours comme si de rien n'était.
En revanche, avec ma classe de première ES revancharde, prétentieuse et procédurière, j'évite désormais, après un ou deux essais qui se sont terminés de façon "tendue".
En revanche, avec ma classe de première ES revancharde, prétentieuse et procédurière, j'évite désormais, après un ou deux essais qui se sont terminés de façon "tendue".
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Je construis ma suite......
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Une répartie un peu ironique mais sans trop peu parfois donner de bons résultats, mais la réelle agressivité, la crainte que tu évoques dans ton post, ne me paraissent pas de nature à vraiment être efficaces et tu risques aussi de transformer l'élève en question en martyr aux yeux des autres.
Donc il m'arrive d'être gentiment ironique mais je ne crois pas à la méchanceté.
Les apprentissages se font mieux dans un climat de confiance.
Par contre, si les rappels à l'ordre ne suffisent pas, il faut alors passer à des sanctions concrètes y- après avoir dûment prévenu les intéressés.
Donc il m'arrive d'être gentiment ironique mais je ne crois pas à la méchanceté.
Les apprentissages se font mieux dans un climat de confiance.
Par contre, si les rappels à l'ordre ne suffisent pas, il faut alors passer à des sanctions concrètes y- après avoir dûment prévenu les intéressés.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- scot69Modérateur
Quand un élève chante en classe, je lui dis: "Quand on n'a pas de talent, on se tait".
- Ajonc35Sage
Excellent, pourquoi n'y ai-je pas pensé?scot69 a écrit:Quand un élève chante en classe, je lui dis: "Quand on n'a pas de talent, on se tait".
Pour le reste, je procède comme Poupoutch. Cela dépend de l'élève, du groupe d'élèves ( il y en a que j'ai depuis 2 ans et qui me connaissent et savent que je ne suis pas méchante), de mon inspiration.
- User17095Érudit
Si le climat de la classe doit reposer sur le fait d' "imposer la crainte", on est dans une impasse. Est-ce qu'un élève qui perturbe le fait parce qu'il n'a pas assez peur ? Est-ce qu'en tant qu'adulte, je respecte la loi uniquement par peur du gendarme ?
D'une part, ça suppose d'humilier ou de vexer, et on ne fait pas grandir les élèves comme ça. La posture éducative repose sur le respect du cadre (et donc des punitions normées, prévisibles, quand il est franchi) ; là, on est dans une posture dominatrice, où le respect n'est dû qu'à la personne.
D'autre part, cela conduit vite à une escalade, à quelle réplique sera la plus cinglante, à qui en salle des profs se vantera d'avoir été le plus humiliant, jusqu'à l'explosion ou le mot de trop.
Enfin, comment vont faire les collègues ensuite ? Après avoir fait régner l'ordre par la crainte et la tension, dans quel état laisse-t-on les élèves pour le cours suivant ?
D'une part, ça suppose d'humilier ou de vexer, et on ne fait pas grandir les élèves comme ça. La posture éducative repose sur le respect du cadre (et donc des punitions normées, prévisibles, quand il est franchi) ; là, on est dans une posture dominatrice, où le respect n'est dû qu'à la personne.
D'autre part, cela conduit vite à une escalade, à quelle réplique sera la plus cinglante, à qui en salle des profs se vantera d'avoir été le plus humiliant, jusqu'à l'explosion ou le mot de trop.
Enfin, comment vont faire les collègues ensuite ? Après avoir fait régner l'ordre par la crainte et la tension, dans quel état laisse-t-on les élèves pour le cours suivant ?
- BalthazaardVénérable
Ajonc35 a écrit:Excellent, pourquoi n'y ai-je pas pensé?scot69 a écrit:Quand un élève chante en classe, je lui dis: "Quand on n'a pas de talent, on se tait".
Pour le reste, je procède comme Poupoutch. Cela dépend de l'élève, du groupe d'élèves ( il y en a que j'ai depuis 2 ans et qui me connaissent et savent que je ne suis pas méchante), de mon inspiration.
ET du prof!!! l'art de la répartie n'est pas donné à tout le monde.
Pour remettre en place un vrai perturbateur, j'évite totalement et je reste très froidement administratif pour un élève intelligent qui "s'oublie" un peu j'accepte le joute verbale si cela reste contrôlé.
Attention à la réaction du reste de la classe qui se fiche en général de la finesse de la répartie mais qui regarde surtout qui aura le dernier mot.
- AnaxagoreGuide spirituel
pogonophile a écrit:Enfin, comment vont faire les collègues ensuite ? Après avoir fait régner l'ordre par la crainte et la tension, dans quel état laisse-t-on les élèves pour le cours suivant ?
Une fois que l'on a "coupé la tête" au meneur, on fait son travail de magister avec une vraie bienveillance et alors les élèves accordent au professeur une confiance consentie.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- User17095Érudit
Si l'objectif et les moyens d'y parvenir sont ceux là, autant y aller franchement et réclamer le retour au châtiment corporel non ?
C'est bien plus facile que d'avoir à se creuser la tête pour trouver la répartie bien humiliante qui va faire baisser la tête sous les ricanements, et certainement au moins aussi efficace.
Reste à voir les citoyens qu'on veut former mais quel poids a ce détail face à une classe bien calmée sur le moment ?
C'est bien plus facile que d'avoir à se creuser la tête pour trouver la répartie bien humiliante qui va faire baisser la tête sous les ricanements, et certainement au moins aussi efficace.
Reste à voir les citoyens qu'on veut former mais quel poids a ce détail face à une classe bien calmée sur le moment ?
- AnaxagoreGuide spirituel
pogonophile a écrit:Si l'objectif et les moyens d'y parvenir sont ceux là, autant y aller franchement et réclamer le retour au châtiment corporel non ?
C'est le moment de l'argumentation où je vous laisse à vos fantasmes et à vos exagérations grotesques.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
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- User26836Niveau 9
Hier un élève s'est mis à chanter dans ma classe, je lui ai dit, "arrête de chanter sinon j'apporte un micro, des caméras et les juges de The voice, et on verra ce qu'ils pensent de ta prestation!" L'élève s'est un peu véxé mais s'est arrêté immédiatement et voilà on n'en a plus parlé. Le même cours, je demande à un élève de rattraper un devoir non rendu (parce que je suis "gentille") la semaine dernière, et qui a sêché depuis ; il a commencé à s'emporter à me dire qu'il avait bien rendu son devoir que non il ne sêchait jamais, que j'étais une menteuse, etc. La par contre aucun humour de ma part : je lui ai dit de bien faire attention à son langage, que s'il me répétait encore le mot de menteuse, je le mettrai devant le fait accompli (preuves d'absences nombreuses et injustifiées et donc de plusieurs devoirs non rendus etc.), et qu'on irait directement en parler avec le CDE après le cours ! Il s'est tu et a fait son devoir (et a sêché le cours suivant : je l'avais deux fois dans la journée)!
- tchanq'Neoprof expérimenté
Une remarque un peu sarcastique n'est pas de la maltraitance. Après tout dépend du public et il ne faut pas non plus que ça se répète vis à vis du même élève / étudiant. Je ne suis pas en collège, je ne puis donner de conseils.
Quand certains (en BTS) me font remarquer parfois un léger sarcasme, je leur dis de faire en sorte que je n'ai plus jamais besoin d'être ainsi. Pour moi il ne s'agit pas d'inspirer la crainte, je verrais cela comme déplacé de ma part, mais d'attendre un certain respect et de faire en sorte de l'obtenir.
Quand certains (en BTS) me font remarquer parfois un léger sarcasme, je leur dis de faire en sorte que je n'ai plus jamais besoin d'être ainsi. Pour moi il ne s'agit pas d'inspirer la crainte, je verrais cela comme déplacé de ma part, mais d'attendre un certain respect et de faire en sorte de l'obtenir.
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Failure is not an option
- ar_angarNiveau 9
scot69 a écrit:Quand un élève chante en classe, je lui dis: "Quand on n'a pas de talent, on se tait".
Le dernier qui a commencer à faire ça, j'ai demandé à la Castafiore d'arrêter de chanter, ca a fait rire tout le monde et on a continué...
- HonchampDoyen
Poupoutch a écrit:Je crois que c'est aussi une question de personnalité du professeur. Casser méchamment, moi, je ne sais pas faire. "vanner" avec humour, oui. Mais ça les touche aussi. Généralement, je m'en sors comme ça ; si ça perdure (j'ai eu un cas assez gratiné l'an dernier) je perds mon humour et là, généralement, ça les marque.
Je procède comme ça aussi.
En général, dans le collège où je suis, cela calme le jeu .
Le principal problème est quand l'élève ne comprend pas parce qu'il n'a aucun second degré, aucune "culture de la vanne". J'ai déja eu des élèves sincèrement perplexes devant des réparties à leur endroit.
J'image beaucoup ce que je dis. Je dis fréquemment, pour telle ou telle raison, "je vais te clouer à la porte si tu continues". (Pogonophile va hurler....)
Et en effet, si ça continue, je repasse en mode froid et distant. La classe comprend alors que je ne rigole plus.
Mais je suis dans un collège assez tranquille, oùd'autres collègues fonctionnent comme moi.
Je pense que, rien que dans le collège proche, ça ne passerait pas aussi bien , on serait en mode "vous êtes raciste", "ça tombe toujours sur moi (sur nous)", "Vous ne me (nous) respectez pas", etc.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Je n’ai pas lu toutes vos réparties mais je suis assez fan du « comment te dire sans te vexer? », ou du « si tu prends ma gentillesse pour de la bêtise, tu vas être bien reçu »... j’en ai des caisses de phrases type mais je ne m’en rappelle pas la.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- mel93Grand sage
Je ne crois pas aux vertus pédagogiques de l'humiliation, en revanche, je crois à celles de l'humour, mais cela suppose de rire avec et non pas de rire de (sinon, c'est bien une humiliation), donc il m'arrive d'utiliser l'ironie, mais seulement si je suis sûre que l'élève et la classe peuvent la saisir.
Bref, si j'utilise l'humour, c'est qu'il y a une connnivence avec la classe, donc que je n'ai pas de problème d'autorité dans celle-ci, donc à la question initiale, j'aurais tendance à répondre non.
Bref, si j'utilise l'humour, c'est qu'il y a une connnivence avec la classe, donc que je n'ai pas de problème d'autorité dans celle-ci, donc à la question initiale, j'aurais tendance à répondre non.
- RendashBon génie
Honchamp a écrit:
J'image beaucoup ce que je dis. Je dis fréquemment, pour telle ou telle raison, "je vais te clouer à la porte si tu continues". (Pogonophile va hurler....)
Et en effet, si ça continue, je repasse en mode froid et distant. La classe comprend alors que je ne rigole plus.
Marcelle Duchamp a écrit: je suis assez fan du « comment te dire sans te vexer? »
:lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User17095Érudit
Honchamp a écrit:
J'image beaucoup ce que je dis. Je dis fréquemment, pour telle ou telle raison, "je vais te clouer à la porte si tu continues". (Pogonophile va hurler....)
Et en effet, si ça continue, je repasse en mode froid et distant. La classe comprend alors que je ne rigole plus.
J'ose croire que ta menace est une image...
Il y a une différence considérable entre utiliser une hyperbole pour souligner qu'il y a trop de bavardage et d'agitation à un moment donné, et manier l'humiliation comme moyen "d'imposer la crainte", pour reprendre l'expression utilisée plus haut.
De même, taquiner un élève et le faire rire avec le groupe en comparant avec la Castafiore (ou une référence qui parle peut-être plus aux élèves) n'est pas la même chose que le rabaisser, en s'appuyant sur le fait que le groupe va rire de lui.
C'est la différence entre une joute consensuelle, qui fait partie des rapports humains chez les adultes aussi, et la dévalorisation qui est la base même du harcèlement, ce qui s'applique aussi quand l'élève taquine le professeur.
@mel93
C'est le mot-clé, la connivence.
- scot69Modérateur
Après, je fais aussi beaucoup d'autodérision et curieusement, ça me donne de la crédibilité.
Je manie aussi pas mal l'ironie mais les élèves ne comprennent pas toujours.
Je repense à une remarque que je fais souvent (je ne sais pas si c'est du cassage) et qui marche plutôt bien, je leur dis: "je vous rappelle que vous êtes en lycée PRO, donc j'attends de vous une attitude PRO, pas puérile."
Je manie aussi pas mal l'ironie mais les élèves ne comprennent pas toujours.
Je repense à une remarque que je fais souvent (je ne sais pas si c'est du cassage) et qui marche plutôt bien, je leur dis: "je vous rappelle que vous êtes en lycée PRO, donc j'attends de vous une attitude PRO, pas puérile."
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