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- CRZ670Niveau 2
Bonjour,
Ma situation est un peu particulière. J'ai fait un master MEEf après ma licence d'histoire car c'était selon moi, le moyen le plus rapide pour accéder à un emploi (autant jouer carte sur table). En réfléchissant aujourd'hui, je pense n'avoir jamais eu la vocation pour enseigner. J'ai obtenu le master ainsi que le Capes l'an passé. Je suis enseignant stagiaire depuis la rentrée de septembre dans un lycée où dès les premiers cours j'ai été en grande difficulté face à mes classes. J'ai dû bien vite faire face à la réalité d'un métier dont j'ai sous estimé la difficulté. La situation ne s'est pas améliorée depuis et cela pèse vraiment sur mon moral et ma santé. J'ai réalisé qu'enseigner nécessitait une autorité et des compétences relationnelles dont je ne dispose pas. J'ai toujours le sentiment d'être soit trop laxiste avec eux (j'ai vite compris que je l'avais trop été en début d'année), soit trop sévère (j'ai décidé de l'être plus en début de 2è trimestre ce qui n'a fait qu'aggraver la situation). J'ai appliqué tous les conseils de mon tuteur (sanctions, note de travail et d'investissement en classe) et cela n'a aucun impact sur les élèves. Mon tuteur m'a pourtant assuré que le problème ne venait pas de mes cours mais de la gestion de classe. Le problème est que j'ai réalisé que bien gérer une classe était impossible pour moi. Ils sont si insupportables le jeudi après-midi (leurs 7è et 8è heures de la journée) que j'ai libéré les élèves pour la dernière heure. Clairement je n'en pouvais plus. Cela constitue une faute j'en suis bien conscient, le proviseur m'a ainsi convoqué dans son bureau demain matin. Je ne sais pas s'il a l'intention de me licencier mais de mon côté, j'ai pris la décision de démissionner. Cette faute commise n'a constitué que le déclic me faisant réaliser que ce métier n'était pas fait pour moi. Depuis septembre je ne prends pas de plaisir à le faire et j'avais vraiment sous-estimé les comportements qu'il était possible de rencontrer en classe (insultes, jets de stylos, manque de respect). Je ne suis pas sûr d'être vraiment compris sur ce forum mais voilà j'ai 25 ans, la vie devant moi, des parents qui peuvent me soutenir financièrement et je n'ai aucune envie de continuer dans un métier dans lequel je ne pense jamais vraiment m'épanouir et qui pèse sur ma santé.
Ma question sera ainsi très pragmatique : à l'occasion du RDV avec le proviseur, vaut-il mieux pour mon avenir professionnel que je présente ma démission ou être licencié (si c'est son intention).
Ma situation est un peu particulière. J'ai fait un master MEEf après ma licence d'histoire car c'était selon moi, le moyen le plus rapide pour accéder à un emploi (autant jouer carte sur table). En réfléchissant aujourd'hui, je pense n'avoir jamais eu la vocation pour enseigner. J'ai obtenu le master ainsi que le Capes l'an passé. Je suis enseignant stagiaire depuis la rentrée de septembre dans un lycée où dès les premiers cours j'ai été en grande difficulté face à mes classes. J'ai dû bien vite faire face à la réalité d'un métier dont j'ai sous estimé la difficulté. La situation ne s'est pas améliorée depuis et cela pèse vraiment sur mon moral et ma santé. J'ai réalisé qu'enseigner nécessitait une autorité et des compétences relationnelles dont je ne dispose pas. J'ai toujours le sentiment d'être soit trop laxiste avec eux (j'ai vite compris que je l'avais trop été en début d'année), soit trop sévère (j'ai décidé de l'être plus en début de 2è trimestre ce qui n'a fait qu'aggraver la situation). J'ai appliqué tous les conseils de mon tuteur (sanctions, note de travail et d'investissement en classe) et cela n'a aucun impact sur les élèves. Mon tuteur m'a pourtant assuré que le problème ne venait pas de mes cours mais de la gestion de classe. Le problème est que j'ai réalisé que bien gérer une classe était impossible pour moi. Ils sont si insupportables le jeudi après-midi (leurs 7è et 8è heures de la journée) que j'ai libéré les élèves pour la dernière heure. Clairement je n'en pouvais plus. Cela constitue une faute j'en suis bien conscient, le proviseur m'a ainsi convoqué dans son bureau demain matin. Je ne sais pas s'il a l'intention de me licencier mais de mon côté, j'ai pris la décision de démissionner. Cette faute commise n'a constitué que le déclic me faisant réaliser que ce métier n'était pas fait pour moi. Depuis septembre je ne prends pas de plaisir à le faire et j'avais vraiment sous-estimé les comportements qu'il était possible de rencontrer en classe (insultes, jets de stylos, manque de respect). Je ne suis pas sûr d'être vraiment compris sur ce forum mais voilà j'ai 25 ans, la vie devant moi, des parents qui peuvent me soutenir financièrement et je n'ai aucune envie de continuer dans un métier dans lequel je ne pense jamais vraiment m'épanouir et qui pèse sur ma santé.
Ma question sera ainsi très pragmatique : à l'occasion du RDV avec le proviseur, vaut-il mieux pour mon avenir professionnel que je présente ma démission ou être licencié (si c'est son intention).
- JennyMédiateur
Il faut mieux être licencié afin de percevoir des indemnités chômage.
Fais toi conseiller par un syndicat.
Fais toi conseiller par un syndicat.
- KilmenyEmpereur
Un proviseur ne licencie pas. Si licenciement il y a, ce sera après convocation au rectorat. Mais cela m'étonnerait qu'on licencie quelqu'un pour cet unique motif.
Tu as fait une faute et tu as pris des risques, car les élèves étaient sous ta responsabilité et tu les as libérés mais tu risques un avertissement tout au plus.
Ensuite, si ce métier ne te convient pas, il faut en effet envisager une reconversion professionnelle. N'hésite pas à en parler avec ton proviseur. Il existe des services conseils au rectorat pour les reconversions.
Tu as fait une faute et tu as pris des risques, car les élèves étaient sous ta responsabilité et tu les as libérés mais tu risques un avertissement tout au plus.
Ensuite, si ce métier ne te convient pas, il faut en effet envisager une reconversion professionnelle. N'hésite pas à en parler avec ton proviseur. Il existe des services conseils au rectorat pour les reconversions.
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- CRZ670Niveau 2
Merci pour vos renseignements et la bienveillance de vos réponses. J'ai déjà commencé de mon côté à me renseigner sur ce qu'il m'était possible de faire à présent. J'envisageais au départ de continuer jusqu'à la fin de l'année pour ne pas laisser les élèves sans prof mais je ne pense pas en avoir la force mentale d'où la lettre de démission, je discuterai de tout ça demain avec mon proviseur. Mon tuteur m'a déjà dit qu'il pensait que je prennais la bonne décision et qu' il me sentait "cuit" depuis quelques temps.
- kanetoNiveau 5
Bonjour,
Un chef d'établissement ne peut pas licencier un professeur. Une telle décision n'appartient qu'au recteur d'académie, qui ne la prendrait qu'au terme d'une procédure bien réglée. Le tout encore moins pour une seule heure non assurée.
Le chef d'établissement doit s'assurer du bon fonctionnement de l'établissement. Dans ton cas, cela implique deux choses : d'une part faire le point avec toi sur tes obligations de service et sur les procédures à adopter dans une situation comme celle qui s'est produite (par exemple faire appel à la vie scolaire pour prendre en charge la classe et ne pas laisser les élèves filer dans la nature), et d'autre part essayer de voir sur quelles bases poursuivre pour éviter qu'un incident ne se reproduise. Il a tout intérêt à ce que tu puisses exercer ton service dans de bonnes conditions. C'est à mon avis (et je l'espère) l'objectif de l'entretien qu'il a programmé.
Pour tes soucis de gestion de classe, sache que cela n'a rien d'évident les premiers temps. Quelques très rares collègues n'ont aucun souci d'emblée, mais pour presque nous tous, cela s'est appris et travaillé avec les années. On s'est souvent plantés avant de réussir à tenir nos classes, et encore, de temps en temps il arrive encore une classe avec laquelle cela coince.
Les décisions à chaud et précipitées sont rarement pertinentes. Tu as encore passé une semaine difficile : prends le temps de t'en détacher, rien de tout cela n'est finalement si grave avec le recul.
Si ta réflexion confirme que tu souhaites démissionner, c'est une procédure relativement peu contraignante (courrier hiérarchique au recteur), surtout durant la période de stage. C'est une décision compréhensible : on ignore ou on évalue mal plusieurs aspects de notre métier tant que l'on n'a pas mis les pieds dedans. Cependant, sache que la démission n'est pas une décision qui se formule à l'oral lors d'un entretien avec un chef d'établissement.
Si finalement tu souhaites continuer, prends bien soin de t'entourer de collègues dans lesquels tu peux avoir confiance et qui peuvent t'épauler pour reprendre la main. Cela peut être ton tuteur, d'autres collègues de l'établissement avec qui tu t'entends bien, la vie scolaire : il y a toute une équipe qui peut t'aider. N'oublie pas de prendre soin de toi dans ce tourbillon.
Un chef d'établissement ne peut pas licencier un professeur. Une telle décision n'appartient qu'au recteur d'académie, qui ne la prendrait qu'au terme d'une procédure bien réglée. Le tout encore moins pour une seule heure non assurée.
Le chef d'établissement doit s'assurer du bon fonctionnement de l'établissement. Dans ton cas, cela implique deux choses : d'une part faire le point avec toi sur tes obligations de service et sur les procédures à adopter dans une situation comme celle qui s'est produite (par exemple faire appel à la vie scolaire pour prendre en charge la classe et ne pas laisser les élèves filer dans la nature), et d'autre part essayer de voir sur quelles bases poursuivre pour éviter qu'un incident ne se reproduise. Il a tout intérêt à ce que tu puisses exercer ton service dans de bonnes conditions. C'est à mon avis (et je l'espère) l'objectif de l'entretien qu'il a programmé.
Pour tes soucis de gestion de classe, sache que cela n'a rien d'évident les premiers temps. Quelques très rares collègues n'ont aucun souci d'emblée, mais pour presque nous tous, cela s'est appris et travaillé avec les années. On s'est souvent plantés avant de réussir à tenir nos classes, et encore, de temps en temps il arrive encore une classe avec laquelle cela coince.
Les décisions à chaud et précipitées sont rarement pertinentes. Tu as encore passé une semaine difficile : prends le temps de t'en détacher, rien de tout cela n'est finalement si grave avec le recul.
Si ta réflexion confirme que tu souhaites démissionner, c'est une procédure relativement peu contraignante (courrier hiérarchique au recteur), surtout durant la période de stage. C'est une décision compréhensible : on ignore ou on évalue mal plusieurs aspects de notre métier tant que l'on n'a pas mis les pieds dedans. Cependant, sache que la démission n'est pas une décision qui se formule à l'oral lors d'un entretien avec un chef d'établissement.
Si finalement tu souhaites continuer, prends bien soin de t'entourer de collègues dans lesquels tu peux avoir confiance et qui peuvent t'épauler pour reprendre la main. Cela peut être ton tuteur, d'autres collègues de l'établissement avec qui tu t'entends bien, la vie scolaire : il y a toute une équipe qui peut t'aider. N'oublie pas de prendre soin de toi dans ce tourbillon.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
CRZ670 a écrit: J'ai toujours le sentiment d'être soit trop laxiste avec eux (j'ai vite compris que je l'avais trop été en début d'année), soit trop sévère (j'ai décidé de l'être plus en début de 2è trimestre ce qui n'a fait qu'aggraver la situation).
Beaucoup de stagiaires se retrouvent dans cette situation. Une classe avec laquelle on s'est montré laxiste en début d'année est très difficile à récupérer, mais il est tout aussi difficile de savoir, dès sa première rentrée, comme s'y prendre. Je ne t'inciterais pas à rester dans l'enseignement, mais penser à partir de ces faits que tu n'es pas fait pour ça, c'est être très sévère envers toi-même.
- CRZ670Niveau 2
Merci de vos réponses. Je prends en compte vos différents conseils. Je vais oublier la démission pour l'instant et parler à cœur ouvert à mon proviseur. L'objectif étant au moins d'essayer de poursuivre l'année dans de meilleures conditions.
- MauvetteÉrudit
Si, vraiment, le comportement des élèves est intolérable, une intervention du proviseur dans ta classe peut aussi être une piste.
Bon courage pour la reprise.
Bon courage pour la reprise.
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Je vais bien, ne t'en fais pas
- skindiverÉrudit
Tu sais nous sommes beaucoup à s'être demandé la première année comment c'était possible de prendre du plaisir à enseigner...
C'est très dur une fois l'année bien entamée de renverser la vapeur, l'année prochaine sera l'occasion de démarrer sur de nouvelles bases, de ne plus commettre les erreurs faites cette année. On teste des choses parfois ça marche, parfois ça ne marche pas et on fini par trouver ce qui fonctionne bien, mais c'est rare que ça soit inné.
C'est très dur une fois l'année bien entamée de renverser la vapeur, l'année prochaine sera l'occasion de démarrer sur de nouvelles bases, de ne plus commettre les erreurs faites cette année. On teste des choses parfois ça marche, parfois ça ne marche pas et on fini par trouver ce qui fonctionne bien, mais c'est rare que ça soit inné.
- CasparProphète
Et en même temps (désolé pour ce macronisme), il est encore temps de songer à une reconversion, ce sera plus difficile dans quelques année, il faut peser le pour et le contre.
- User17095Érudit
Comme dit plus haut le licenciement ne marche pas comme ça.
En cas de danger manifeste, le CdE peut suspendre les cours d'un enseignant, ou lui interdire l'accès à l'établissement, mais on parle des cas extrêmes comme une personne alcoolique ou armée.
En ce qui te concerne, tu as fait une grosse bourde, du genre de celles qu'il ne faut surtout pas faire... mais tu es stagiaire, et ça arrive.
Un enseignant chevronné qui libère une classe pour aller boire un café, ce n'est pas la même chose qu'un stagiaire qui craque un instant.
Dans tous les cas, un entretien est normal, il faut bien justifier ce manquement, et c'est l'occasion pour faire un point global et essayer d'y voir plus clair.
La gestion de classe est souvent ce qui pose le plus de difficultés aux enseignants stagiaires, et ce sur quoi ils sont nombreux à se planter. Ils font des erreurs, ils apprennent, et vont se refaire une réputation dans un deuxième établissement. C'est le but même de l'année de stage, rater pas mal de choses.
La décision d'une démission t'appartient, et les personnes qui t'entourent (non, pas toi-même, mais ton CdE, tes formateurs, ton tuteur) sont les plus à même de te dire ce qu'il convient de faire.
Mon premier réflexe face à un enseignant débutant en difficulté, c'est de lui dire de s'accrocher, qu'il va progresser, neuf fois sur dix c'est le cas ; après tout, c'est normal d'avoir des gros coups de blues quand on n'y arrive pas et qu'on ne voit pas comment s'y prendre.
Peut-être est-ce donc la meilleure chose à faire... mais il faut garder à l'esprit qu'on n'est qu'en janvier. Et ce serait peut-être une erreur.
Même si tu n'es pas satisfait de ton travail jusqu'à présent, tu le fais avec une conscience manifeste, donc les élèves doivent bien apprendre quelque chose : sûrement plus qu'avec personne, ou une vacance de plusieurs semaines le temps qu'on trouve un remplaçant qui mettra un certain temps à s'installer.
En cas de danger manifeste, le CdE peut suspendre les cours d'un enseignant, ou lui interdire l'accès à l'établissement, mais on parle des cas extrêmes comme une personne alcoolique ou armée.
En ce qui te concerne, tu as fait une grosse bourde, du genre de celles qu'il ne faut surtout pas faire... mais tu es stagiaire, et ça arrive.
Un enseignant chevronné qui libère une classe pour aller boire un café, ce n'est pas la même chose qu'un stagiaire qui craque un instant.
Dans tous les cas, un entretien est normal, il faut bien justifier ce manquement, et c'est l'occasion pour faire un point global et essayer d'y voir plus clair.
La gestion de classe est souvent ce qui pose le plus de difficultés aux enseignants stagiaires, et ce sur quoi ils sont nombreux à se planter. Ils font des erreurs, ils apprennent, et vont se refaire une réputation dans un deuxième établissement. C'est le but même de l'année de stage, rater pas mal de choses.
La décision d'une démission t'appartient, et les personnes qui t'entourent (non, pas toi-même, mais ton CdE, tes formateurs, ton tuteur) sont les plus à même de te dire ce qu'il convient de faire.
Mon premier réflexe face à un enseignant débutant en difficulté, c'est de lui dire de s'accrocher, qu'il va progresser, neuf fois sur dix c'est le cas ; après tout, c'est normal d'avoir des gros coups de blues quand on n'y arrive pas et qu'on ne voit pas comment s'y prendre.
Peut-être est-ce donc la meilleure chose à faire... mais il faut garder à l'esprit qu'on n'est qu'en janvier. Et ce serait peut-être une erreur.
Même si tu n'es pas satisfait de ton travail jusqu'à présent, tu le fais avec une conscience manifeste, donc les élèves doivent bien apprendre quelque chose : sûrement plus qu'avec personne, ou une vacance de plusieurs semaines le temps qu'on trouve un remplaçant qui mettra un certain temps à s'installer.
- Shere KhanNiveau 10
Bonjour à toi. Un CAPES est difficile à obtenir, et tu peux regretter ta décision par la suite. La gestion de classe s'apprend, et j'ai connu des professeurs chevronnés qui avaient commencé leur carrière en étant de vraies galères, ce qui leur faisaient aussi penser qu'ils n'étaient pas "faits pour ce métier". Si tu ne te sens pas bien, tu peux toujours demander à un médecin de t'arrêter pour trois bonnes semaines, histoire de te reconstruire. Ceci te permettra de lire des ouvrages qui te donneront quelques clés. A la fin de ma première année d'enseignant, j'avais découvert un petit livre, vite lu, qui m'a considérablement aidé : "Vade Mecum pour un enseignant débutant", de Henri Rossi. Que du concret. Par exempe : "Un élève fait exprès de faire tomber sa règle pour faire du bruit, que dois-je faire ?", etc... Si j'avais lu ce livre dès le début, ça m'aurait été profitable.
Par ailleurs, les chefs d'établissement ont parfois d'excellents conseils, notamment pour des ouvrages de psychologie. Une de mes collègues avait refait surface grâce à une bibiographie que son principal lui avait indiquée (ses élèves avaient tous quitté la salle silencieusement pendant qu'elle écrivait au tableau. Lorsqu'elle s'était retournée : plus personne). Grâce aux conseils de son principal, elle est devenue remarquable. Bref, retrouve le moral, repose-toi, au pire, si prendre un congé fait désordre, tu recommenceras une année de stage dans un établissement différent, mais ce sera automatiquement plus facile parce que tu auras d'abord galéré et réfléchi.
Bon courage et prends soin de toi.
Par ailleurs, les chefs d'établissement ont parfois d'excellents conseils, notamment pour des ouvrages de psychologie. Une de mes collègues avait refait surface grâce à une bibiographie que son principal lui avait indiquée (ses élèves avaient tous quitté la salle silencieusement pendant qu'elle écrivait au tableau. Lorsqu'elle s'était retournée : plus personne). Grâce aux conseils de son principal, elle est devenue remarquable. Bref, retrouve le moral, repose-toi, au pire, si prendre un congé fait désordre, tu recommenceras une année de stage dans un établissement différent, mais ce sera automatiquement plus facile parce que tu auras d'abord galéré et réfléchi.
Bon courage et prends soin de toi.
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Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
Un éléphant (républicain…) ça Trump énormément (celle-là, j'en suis très fier)
- tchanq'Neoprof expérimenté
skindiver a écrit:Tu sais nous sommes beaucoup à s'être demandé la première année comment c'était possible de prendre du plaisir à enseigner...
C'est très dur une fois l'année bien entamée de renverser la vapeur, l'année prochaine sera l'occasion de démarrer sur de nouvelles bases, de ne plus commettre les erreurs faites cette année. On teste des choses parfois ça marche, parfois ça ne marche pas et on fini par trouver ce qui fonctionne bien, mais c'est rare que ça soit inné.
+1
Il te faudrait accepter de terminer l'année en étant parti sur des bases un peu bancales, comme 99% des enseignants débutants. Mais, si tu souhaites poursuivre, tu sauras comment faire d'une meilleure façon l'an prochain. Ton expérience, même peu satisfaisante à tes yeux, t'aidera à prendre de meilleures décisions.
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Failure is not an option
- PoupoutchModérateur
Si tu n'aimes pas enseigner et que tu es sûr que ce n'est pas ce que tu veux faire, alors il est pertinent de vouloir démissionner. Seulement, tu le dis toi même, tu as choisi l'enseignement faute de débouchés et c'est le problème d'une majorité de diplômés en sciences humaines. Il faut te poser la question de ce que tu vas faire à la place car, quand bien même ta famille est prêter à t'aider, il faudra bien songer à un moment à trouver du boulot. C'est pourquoi j'aurais tendance à te conseiller d'aller jusqu'à la fin de l'année afin d'essayer d'être titularisé pour ensuite demander un reclassement. C'est le conseil qui a été donné à mon compagnon quand il a décidé d'arrêter et je le crois plutôt bon, sauf si tu as déjà une idée de ce que tu pourrais faire pour gagner ta vie...
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- CRZ670Niveau 2
J'ai pris du plaisir à faire certains cours... en demis-groupes, cours où il est plus facile de gérer la classe. Mais vous avez raison je vais essayer au minimum de m'accrocher jusqu'à la fin de l'année, j'aviserai ensuite.
- JayKewNiveau 9
Je me souviendrai toujours de mon découragement l’année de stage (pourtant, je n’avais que deux classes - deux 1ère - en responsabilité). J’avais dit à une collègue chevronnée : « Je crois que je ne serai jamais un bon prof, c’est pas fait pour moi ». Et elle m’avait dit: « Arrête, on est tous passés par là! Tu verras, tu seras un super prof! »
30 ans après, je ne sais pas si je suis un « super prof », mais je suis toujours là, et j’aime ça Il m’a fallu quand même un peu de temps pour trouver le bon mode relationnel avec les élèves (trouver le juste milieu entre trop cool ou trop sévère, prendre confiance en moi, etc.). Il y en a qui ont « l’autorité naturelle » (enfin, je te rassure, ils sont rares!). Moi, ce n’était pas le cas, et ça n’a pas été simple au début.
Courage, essaie de tenir jusqu’à la titularisation si tu peux. Si tu sens vraiment que ça ne va pas, alors arrête-toi. Seul toi peux le savoir. On peut n’être vraiment pas fait pour le métier, ça arrive, et ce n’est pas grave : à 25 ans, on a effectivement toute la vie devant soi et je peux très bien comprendre que le métier rebute. Mais c’est difficile, je trouve, l’année de stage, d’avoir le recul nécessaire pour garder la tête froide et faire la part des choses.
Hope this helps,
J.
30 ans après, je ne sais pas si je suis un « super prof », mais je suis toujours là, et j’aime ça Il m’a fallu quand même un peu de temps pour trouver le bon mode relationnel avec les élèves (trouver le juste milieu entre trop cool ou trop sévère, prendre confiance en moi, etc.). Il y en a qui ont « l’autorité naturelle » (enfin, je te rassure, ils sont rares!). Moi, ce n’était pas le cas, et ça n’a pas été simple au début.
Courage, essaie de tenir jusqu’à la titularisation si tu peux. Si tu sens vraiment que ça ne va pas, alors arrête-toi. Seul toi peux le savoir. On peut n’être vraiment pas fait pour le métier, ça arrive, et ce n’est pas grave : à 25 ans, on a effectivement toute la vie devant soi et je peux très bien comprendre que le métier rebute. Mais c’est difficile, je trouve, l’année de stage, d’avoir le recul nécessaire pour garder la tête froide et faire la part des choses.
Hope this helps,
J.
- CRZ670Niveau 2
Pour vous donner des nouvelles, j'ai expliqué la situation à mon proviseur qui a été compréhensif. Ca m'a fait du bien de pouvoir vider mon sac. J'étais supposé faire cours ce matin mais j'ai expliqué au proviseur qu'à l'heure actuelle je ne m'en sentais pas capable. Je vais donc voir un médecin cet après-midi. J'ai bien expliqué à l'établissement que la situation était difficile à gérer psychologiquement et que cet arrêt était nécessaire pour moi afin que je puisse au moins assurer les cours jusqu'en fin d'année. Après réflexion, ça serait un mauvais choix pour moi ainsi que pour l'établissement et pour les élèves intéressés par mes cours de démissionner aujourd'hui. Je vais donc faire cours jusqu'à la fin de l'année en essayant de prendre plus de distance par rapport à tout ça. Je n'envisage de toute façon pas une titularisation l'an prochain. Disons qu'à 75%, je pense arrêter en fin d'année et à 25% je me dis que je peux recommencer une année de stagiaire en faisant les choses différemment. Je sais qu'il est normal pour un stagiaire d'être en difficulté mais je me dis d'un autre côté que si je ressens que ce métier n'est pas fait pour moi et qu'il me mine à ce point, il vaut mieux arrêter (c'est ce que m'a implicitement fait comprendre mon tuteur). Quoiqu'il en soit je vais éviter toute décision hâtive, peser le pour et le contre, me mettre en contact avec le maximum de personnes pouvant m'aider dans ma situation, le tout en pensant à mon avenir mais aussi à ma santé.
Merci pour vos réponses, elles m'ont été d'une grande aide.
Merci pour vos réponses, elles m'ont été d'une grande aide.
- Tallulah23Niveau 7
Dis-toi aussi qu'on a souvent tendance à généraliser et voir nos mauvais côtés. J'enseigne en terminale, je me dis parfois que telle classe me déteste, qu'ils se fichent de mon cours et de moi, que je ne les intéresse pas etc, et en fait le jour des résultats du bac il y a toujours quelques élèves de mes pires classes qui viennent joyeusement vers moi pour me dire qu'ils ont réussi, qu'ils avaient trouvé mes cours intéressants, etc. (et parfois pas ceux auxquels on pensait...) On voit surtout les quelques pénibles qui réussissent à plomber l'ambiance mais dans chaque classe il y a toujours quelques élèves, au minimum un élève, qui en fait nous aime bien et écoute attentivement. On travaille aussi pour ces élèves-là, après tout.
- RendashBon génie
Tallulah23 a écrit:Dis-toi aussi qu'on a souvent tendance à généraliser et voir nos mauvais côtés. J'enseigne en terminale, je me dis parfois que telle classe me déteste, qu'ils se fichent de mon cours et de moi, que je ne les intéresse pas etc, et en fait le jour des résultats du bac il y a toujours quelques élèves de mes pires classes qui viennent joyeusement vers moi pour me dire qu'ils ont réussi, qu'ils avaient trouvé mes cours intéressants, etc. (et parfois pas ceux auxquels on pensait...) On voit surtout les quelques pénibles qui réussissent à plomber l'ambiance mais dans chaque classe il y a toujours quelques élèves, au minimum un élève, qui en fait nous aime bien et écoute attentivement. On travaille aussi pour ces élèves-là, après tout.
... sans compter que parfois, ces pénibles qu'on a mis une année à réussir à plier (i.e. faire en sorte qu'ils ferment leur mouille pendant les cours pour laisser bosser les autres :lol: ) font partie de ceux qui viennent nous voir en fin d'année ou l'année suivante pour nous dire que, quand même, c'était bien nos cours :lol:
Bon courage, CRZ670.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User20159Esprit éclairé
CRZ670 a écrit:Je sais qu'il est normal pour un stagiaire d'être en difficulté mais je me dis d'un autre côté que si je ressens que ce métier n'est pas fait pour moi et qu'il me mine à ce point, il vaut mieux arrêter (c'est ce que m'a implicitement fait comprendre mon tuteur). Quoiqu'il en soit je vais éviter toute décision hâtive, peser le pour et le contre, me mettre en contact avec le maximum de personnes pouvant m'aider dans ma situation, le tout en pensant à mon avenir mais aussi à ma santé.
L'année de stage est toujours très difficile, elle l'est davantage depuis la masterisation et le passage obligé par les ineptes ESPEs. Entre la formation, le mémoire, le master ou le DU qui bouffent un temps considérable, et le fait d'avoir à préparer de (mauvais) cours dans l'urgence permanente, tout en découvrant que gérer un groupe d'adolescent est bien plus difficile qu'il n'y paraît, ça peut devenir très compliqué.
Pour ma part : départ compliqué (pourtant dans un lycée sans histoires), du mauvais pied en gestion de classe, mise en alerte, je me suis accroché et je n'ai redressé la barre qu'au mois de mai. De très gros accès de déprime et l'envie de tout quitter surtout entre décembre et février, la saison s'y prête particulièrement. Mais l'année de stage a été particulièrement dure, elle l'est pour tout le monde je crois. Mais une fois le cap passé, tout change : l'établissement, les élèves, le statut. On sait comment préparer un cours qui tient, vu qu'on a passé un an à se planter et à se replanter, et on a appris quelques bases de gestion de classe. Pour enseigner aujourd'hui, il faut vraiment aimer sa matière et être aussi prêt à assumer la dimension éducative du métier.
Courage.
- trompettemarineMonarque
Ha@_x a écrit:CRZ670 a écrit:Je sais qu'il est normal pour un stagiaire d'être en difficulté mais je me dis d'un autre côté que si je ressens que ce métier n'est pas fait pour moi et qu'il me mine à ce point, il vaut mieux arrêter (c'est ce que m'a implicitement fait comprendre mon tuteur). Quoiqu'il en soit je vais éviter toute décision hâtive, peser le pour et le contre, me mettre en contact avec le maximum de personnes pouvant m'aider dans ma situation, le tout en pensant à mon avenir mais aussi à ma santé.
L'année de stage est toujours très difficile, elle l'est davantage depuis la masterisation et le passage obligé par les ineptes ESPEs. Entre la formation, le mémoire, le master ou le DU qui bouffent un temps considérable, et le fait d'avoir à préparer de (mauvais) cours dans l'urgence permanente, tout en découvrant que gérer un groupe d'adolescent est bien plus difficile qu'il n'y paraît, ça peut devenir très compliqué.
Pour ma part : départ compliqué (pourtant dans un lycée sans histoires), du mauvais pied en gestion de classe, mise en alerte, je me suis accroché et je n'ai redressé la barre qu'au mois de mai. De très gros accès de déprime et l'envie de tout quitter surtout entre décembre et février, la saison s'y prête particulièrement. Mais l'année de stage a été particulièrement dure, elle l'est pour tout le monde je crois. Mais une fois le cap passé, tout change : l'établissement, les élèves, le statut. On sait comment préparer un cours qui tient, vu qu'on a passé un an à se planter et à se replanter, et on a appris quelques bases de gestion de classe. Pour enseigner aujourd'hui, il faut vraiment aimer sa matière et être aussi prêt à assumer la dimension éducative du métier.
Courage.
Je suis désolée, mais on n'est pas obligé de faire souffrir autant certains stagiaires pour leur apprendre le métier, c'est un métier qui s'apprend au fil des années : j'apprends toujours.
Les stagiaires ne devraient pas avoir autant de travail. Ce n'est pas en les épuisant, ou en épuisant certains dès la première année, que l'on en fait de bons professeurs.
Quelle est la prochaine étape, porter le cilice ?
- CRZ670Niveau 2
Je me retrouve beaucoup dans le post de Ha@_x. Pour vous donner des nouvelles, après un arrêt de 15 jours, je reprends lundi. Après réflexion, je suis plus partagé qu'il y a 15 jours. J'étais vraiment excédé par les comportements de mes élèves. Je vais faire de mon mieux pour améliorer la situation d'ici la fin d'année mais je ne serais finalement pas contre retenter ma chance dans une autre année de stage en reprenant les choses en main dès le début d'année en ce qui concerne la gestion de classe et plus globalement d'un groupe d'ados. Une 2e année dans l'enseignement me permettrait de plus d'être vraiment sûr de ma decision. Si vraiment je me rends compte que ça ne me correspond pas, je pense me tourner vers la muséologie (il existe un m2 professionnalisant sur Strasbourg que je devrais pouvoir intégrer étant donné mon cursus) mais je vais quand même faire le maximum pour continuer dans ce métier.
- User20159Esprit éclairé
trompettemarine a écrit:Je suis désolée, mais on n'est pas obligé de faire souffrir autant certains stagiaires pour leur apprendre le métier, c'est un métier qui s'apprend au fil des années : j'apprends toujours.
Les stagiaires ne devraient pas avoir autant de travail. Ce n'est pas en les épuisant, ou en épuisant certains dès la première année, que l'on en fait de bons professeurs.
Quelle est la prochaine étape, porter le cilice ?
Surtout que l'institution est particulièrement schizophrène : jamais on a eu autant de difficultés à recruter et jamais les conditions de stage n'ont été aussi drastiques.
- User20159Esprit éclairé
CRZ670 a écrit:Je me retrouve beaucoup dans le post de Ha@_x. Pour vous donner des nouvelles, après un arrêt de 15 jours, je reprends lundi. Après réflexion, je suis plus partagé qu'il y a 15 jours. J'étais vraiment excédé par les comportements de mes élèves. Je vais faire de mon mieux pour améliorer la situation d'ici la fin d'année mais je ne serais finalement pas contre retenter ma chance dans une autre année de stage en reprenant les choses en main dès le début d'année en ce qui concerne la gestion de classe et plus globalement d'un groupe d'ados. Une 2e année dans l'enseignement me permettrait de plus d'être vraiment sûr de ma decision. Si vraiment je me rends compte que ça ne me correspond pas, je pense me tourner vers la muséologie (il existe un m2 professionnalisant sur Strasbourg que je devrais pouvoir intégrer étant donné mon cursus) mais je vais quand même faire le maximum pour continuer dans ce métier.
Courage pour lundi.
Ne pars pas perdant, toute situation se redresse, et le forum regorge d'infos en gestion de classe, tu as encore le temps, on est seulement le 26 janvier.
L'attitude des élèves peut aussi changer, un prof qui ne lâche rien, ils respectent énormément ça.
Entre mon année de stage et mon poste fixe en collège REP+ (ou j'entends les mouches voler dans ma salle), il y a un monde.
- User26836Niveau 9
@CRZ670 Je pense que tu as pris une bonne décision et je te sens très réfléchi, très conscient de ce que tu veux / peux faire ou non par rapport à ce métier et rien que ça c'est précieux ! je trouve extrêmement triste sinon effarant que l'on complique ainsi la vie des stagiaires, mais bon l'EN ne semble parfois pas tout à fait saine d'esprit (j'ai le droit de dire ça ou je risque d'être démise ??). Courage pour lundi !
@Ha@_x Tout à fait pour l'année de stage ! Selon les académies et les matières on semble prendre un malin plaisir à mettre inutilement des obstacles dans les pattes des stagiaires : je me souviens d'une amie, en allemand à qui l'ESPE imposait en plus de tout le reste des devoirs / tests en linguistiques, civilisation, littérature, alors que bon le CAPES elle et ses camarades de promo l'avaient déjà eu hein, le tout en plus pour ce qui concerne mon amie d'une tutrice folle furieuse qui l'appelait le samedi soir à 23h30 pour l'eng***ler si mon amie n'avait pas modifié le document reçu à 22h ! Gros lol
@Ha@_x Tout à fait pour l'année de stage ! Selon les académies et les matières on semble prendre un malin plaisir à mettre inutilement des obstacles dans les pattes des stagiaires : je me souviens d'une amie, en allemand à qui l'ESPE imposait en plus de tout le reste des devoirs / tests en linguistiques, civilisation, littérature, alors que bon le CAPES elle et ses camarades de promo l'avaient déjà eu hein, le tout en plus pour ce qui concerne mon amie d'une tutrice folle furieuse qui l'appelait le samedi soir à 23h30 pour l'eng***ler si mon amie n'avait pas modifié le document reçu à 22h ! Gros lol
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