- kiwiGuide spirituel
Mon conjoint se pose quelques questions. Il a la possibilité d'écrire un ou deux chapitres d'un manuel scolaire pour une grosse maison d'édition.
Est-ce bien rémunéré? On lui a annoncé une rémunération faramineuse qui nous paraît bien surévaluée...
Quelle quantité de travail cela demande-t-il?
Cela necessite-t-il beaucoup de réunions entre les auteurs et l'éditeur?
Merci pour vos réponses!
Est-ce bien rémunéré? On lui a annoncé une rémunération faramineuse qui nous paraît bien surévaluée...
Quelle quantité de travail cela demande-t-il?
Cela necessite-t-il beaucoup de réunions entre les auteurs et l'éditeur?
Merci pour vos réponses!
- PointàlaligneExpert
Je dirais que tout ce qui fait prendre l'air est bon à prendre... Bon courage et belle expérience à ton conjoint !
- PseudoDemi-dieu
Une rémunération pour un auteur qui parait faramineuse ? C'est une première à ma connaissance !
Il est impossible d'évaluer le temps de travail nécessaire à la louche comme ça. Outre que cela dépends beaucoup de ce qu'à déjà ton compagnon, de la discipline, etc... mais aussi de comment travaille l'éditeur.
Le mieux est que ton compagnon pose toutes les questions nécessaires à l'éditeur pour évaluer cela (qui sera certainement sous-évaluer. On sous-évalue souvent les travaux de relectures, de correction, etc...)
Je crois qu'il devrait accepter ce travail si ça l'enthousiasme. Et si en plus ça lui ramène des sous, tant mieux !
Il est impossible d'évaluer le temps de travail nécessaire à la louche comme ça. Outre que cela dépends beaucoup de ce qu'à déjà ton compagnon, de la discipline, etc... mais aussi de comment travaille l'éditeur.
Le mieux est que ton compagnon pose toutes les questions nécessaires à l'éditeur pour évaluer cela (qui sera certainement sous-évaluer. On sous-évalue souvent les travaux de relectures, de correction, etc...)
Je crois qu'il devrait accepter ce travail si ça l'enthousiasme. Et si en plus ça lui ramène des sous, tant mieux !
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- *Ombre*Grand sage
En général, les auteurs sont rémunérés en droits d'auteur, qui sont difficiles à évaluer avant d'avoir fait le compte des ventes. Comment l'éditeur peut-il s'engager sur des sommes "faramineuses", surtout s'il ne s'agit que d'un ou deux chapitres ? Ou bien ton compagnon serait-il payé à la tâche ?
C'est un gros travail, l'écriture de manuels, mais s'il ne s'agit que d'un ou deux chapitres, cela se gère bien dans le temps. D'autant que ton compagnon n'aurait pas, j'imagine, à faire la conception des chapitres, qui demande un gros travail : il doit sans doute s'inscrire dans une structure établie. C'est contraignant mais cela facilite aussi le travail dans la mesure où l'on n'a plus qu'à suivre une trame.
Bref, à lui de voir. C'est sans doute intéressant. Mais je ne me reposerais pas trop sur les sommes faramineuses en jeu. Il faut avoir d'autres motivations (ou alors me donner le nom de cet éditeur qui paie si grassement...).
C'est un gros travail, l'écriture de manuels, mais s'il ne s'agit que d'un ou deux chapitres, cela se gère bien dans le temps. D'autant que ton compagnon n'aurait pas, j'imagine, à faire la conception des chapitres, qui demande un gros travail : il doit sans doute s'inscrire dans une structure établie. C'est contraignant mais cela facilite aussi le travail dans la mesure où l'on n'a plus qu'à suivre une trame.
Bref, à lui de voir. C'est sans doute intéressant. Mais je ne me reposerais pas trop sur les sommes faramineuses en jeu. Il faut avoir d'autres motivations (ou alors me donner le nom de cet éditeur qui paie si grassement...).
- Mister!Niveau 1
Hello
Je participe à la réalisation de manuels cette année.
Je confirme c'est beaucoup de boulot. Après la charge de travail dépend de pas mal de facteurs entre autre :
- le nombre de chapitres à réaliser
- la manière de fonctionner et les exigences de l'éditeur (pas tout le temps très clair ...)
- l'équipe que tu intègres
Pour ma part je bosse en binôme avec une collègue de mon lycée. Ça "allège" un peu la charge de travail mais c'est super comme projet !
Je participe à la réalisation de manuels cette année.
Je confirme c'est beaucoup de boulot. Après la charge de travail dépend de pas mal de facteurs entre autre :
- le nombre de chapitres à réaliser
- la manière de fonctionner et les exigences de l'éditeur (pas tout le temps très clair ...)
- l'équipe que tu intègres
Pour ma part je bosse en binôme avec une collègue de mon lycée. Ça "allège" un peu la charge de travail mais c'est super comme projet !
- lisa81Habitué du forum
,kiwi a écrit:Mon conjoint se pose quelques questions. Il a la possibilité d'écrire un ou deux chapitres d'un manuel scolaire pour une grosse maison d'édition.
Est-ce bien rémunéré? On lui a annoncé une rémunération faramineuse qui nous paraît bien surévaluée...
Quelle quantité de travail cela demande-t-il?
Cela necessite-t-il beaucoup de réunions entre les auteurs et l'éditeur?
Merci pour vos réponses!
Bonjour,
Si ton conjoint accepte, il va signer un contrat dans lequel la rémunération sera précisée. Ce sera probablement un pourcentage sur les futurs ventes, donc ce sera intéressant ( financièrement parlant )si le livre se vend bien. Pour le reste, je pense qu'il y a un "responsable" ( qui peut être un des auteurs ) en contact direct avec l'éditeur. C'est lui qui décide des réunions et qui organise le travail donc il faut voir avec lui. Effectivement le travail peut se faire en binôme ( Chacun écrit un chapitre puis le donne à l'autre qui y apporte des remarques...le premier reprend ce qu'il a fait avant de transmettre au "chef" ).
- Isis39Enchanteur
Je confirme pour la rémunération : c'est un pourcentage des ventes.
- demain est un autre jourNiveau 7
Bonjour à tous
Pour KIWI
Vous avez écrit :
"On lui a annoncé une rémunération faramineuse qui nous paraît bien surévaluée…"
En affaires ne pas oublier : "les paroles s'envolent…. les écrits restent"
Demander un projet de contrat stipulant :
1) le nombre de pages et la répartition en chapitres
2) la répartition des chapitres entre les auteurs
3) le cas échéant les frais de conception et de mise en page des chapitres par les auteurs
4) la rémunération des auteurs :
a) fixe et/ou pourcentage sur les ventes
b) date de paiement des droits d'auteurs
Pour KIWI
Vous avez écrit :
"On lui a annoncé une rémunération faramineuse qui nous paraît bien surévaluée…"
En affaires ne pas oublier : "les paroles s'envolent…. les écrits restent"
Demander un projet de contrat stipulant :
1) le nombre de pages et la répartition en chapitres
2) la répartition des chapitres entre les auteurs
3) le cas échéant les frais de conception et de mise en page des chapitres par les auteurs
4) la rémunération des auteurs :
a) fixe et/ou pourcentage sur les ventes
b) date de paiement des droits d'auteurs
- kiwiGuide spirituel
Merci pour vos réponses.
Il s'agit d'un éditeur qui a une bonne part de marché sur les manuels de lycée en maths. D'où l'annonce d'une rémunération vraiment extravagante.
En fait, mon conjoint a été approché par un de ses copains avec lequel il fonctionnerait en binôme. A priori, il y a déjà une trame, qu'il faut donc garnir. Mais ce qui le titille, c'est à quel moment le contrat est signé? Son pote lui parle d'accord tacite, puis d'un contrat signé une fois le travail fait. On trouve ça bizarre. Tout comme le revenu touché au final.
Ça l'intéresse, mais comme il est déjà sur plein de projets à compter de février, il se tâte...
Il s'agit d'un éditeur qui a une bonne part de marché sur les manuels de lycée en maths. D'où l'annonce d'une rémunération vraiment extravagante.
En fait, mon conjoint a été approché par un de ses copains avec lequel il fonctionnerait en binôme. A priori, il y a déjà une trame, qu'il faut donc garnir. Mais ce qui le titille, c'est à quel moment le contrat est signé? Son pote lui parle d'accord tacite, puis d'un contrat signé une fois le travail fait. On trouve ça bizarre. Tout comme le revenu touché au final.
Ça l'intéresse, mais comme il est déjà sur plein de projets à compter de février, il se tâte...
- PseudoDemi-dieu
Hé bien normalement un contrat est signé à la commande, sinon le risque (pas mince) est de travailler pour des prunes, ou pour une somme n'ayant rien à voir avec ce qui est annoncé. Le travail peu même être refusé, le livre abandonné, etc... Je connais une personne qui a travaillé des mois sur un projet de livre, elle avait été contactée par l'éditeur car elle avait une qualification très précise, pour une nouvelle collection chez un éditeur connu. Lorsqu'elle a envoyé son travail presque terminé elle s'est entendu dire que la collection était abandonnée. Pas de contrat de signé, au revoir Madame, asseyez-vous sur les mois de travail.
Le problème, c'est que dans le monde de l'édition et plus largement pour tout travail créatif, le foutage de gueule est à peu près généralisé.
Un contrat va fixer les rémunérations mais aussi ce qui est demandé, le calendrier, ce qui est prévu en cas de désistement des parties, etc... Travailler sans contrat, c'est se comporter en citron prêt à être pressé. Les accords tacites, ça n'existe pas, c'est du pipeau, de l'enfumage, de l'exploitation. Ce n'est pas professionnel, tout simplement.
A titre personnel, j'ai eu l'occasion de voir la différence entre la rémunération proposée de vive voix et la rémunération inscrite sur le contrat (que j'ai mis des mois à recevoir, j'ai été bien heureuse de ne pas avoir commencé à bosser sur le bouquin, parce que j'ai finalement décliné cette mirifique offre). Alors je n'ose imaginer la différence entre les dires et la réalité une fois que l'éditeur a le boulot en main...
Le problème, c'est que dans le monde de l'édition et plus largement pour tout travail créatif, le foutage de gueule est à peu près généralisé.
Un contrat va fixer les rémunérations mais aussi ce qui est demandé, le calendrier, ce qui est prévu en cas de désistement des parties, etc... Travailler sans contrat, c'est se comporter en citron prêt à être pressé. Les accords tacites, ça n'existe pas, c'est du pipeau, de l'enfumage, de l'exploitation. Ce n'est pas professionnel, tout simplement.
A titre personnel, j'ai eu l'occasion de voir la différence entre la rémunération proposée de vive voix et la rémunération inscrite sur le contrat (que j'ai mis des mois à recevoir, j'ai été bien heureuse de ne pas avoir commencé à bosser sur le bouquin, parce que j'ai finalement décliné cette mirifique offre). Alors je n'ose imaginer la différence entre les dires et la réalité une fois que l'éditeur a le boulot en main...
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- kiwiGuide spirituel
On est bien d'accord...
- ElyasEsprit sacré
Dans ce que tu décris, Kiwi, et comme l'ont dit pas mal de néos, il y a beaucoup d'alertes rouges dans ce qui est proposé à ton compagnon.
- SlinkyNiveau 10
C'est l'éditeur qui est venu lui proposer de contribuer au manuel ?
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Her steps--slow, deliberate, and challenging, the set of her sleek head and her slender shoulders, the swing of her straight body, the slight swaying of her hips, are more deadly than all the leopard skins and languors of the old-time vampire. Here is Slinky!
- klaus2Habitué du forum
En général, l'auteur a 6 ou 7% sur le prix de vente du livre ; s'il y a deux auteurs, c'est 3,5% chacun ! donc supposons 23€ le manuel = 0,80€.
Il est courant que l'éditeur verse un acompte sur recette (500, 1000€? parfois davantage). dans les temps anciens, l'auteur avait 5 ou 6 exemplaires gratuits, aujourd'hui c'est souvent réduit à 2 !
Donc c'est intéressant, si : a) l'auteur possède bien le sujet et donc n'a pas une somme de travail monstrueuse à fournir ; b) si le niveau du manuel peut concerner au moins 3, 4 ou 5000 acheteurs. Bien sûr, on ne se met au travail qu'une fois le contrat signé ! Et il va de soi que les logiciels (word..) sont à peu près maitrisés, puisqu'on remet un CD ou une clé USB à l'éditeur.
il y a un intérêt secondaire à plus long terme : c'est de faire savoir à la hiérarchie qu'on a collaboré à un manuel.
bonnes vacances !
Il est courant que l'éditeur verse un acompte sur recette (500, 1000€? parfois davantage). dans les temps anciens, l'auteur avait 5 ou 6 exemplaires gratuits, aujourd'hui c'est souvent réduit à 2 !
Donc c'est intéressant, si : a) l'auteur possède bien le sujet et donc n'a pas une somme de travail monstrueuse à fournir ; b) si le niveau du manuel peut concerner au moins 3, 4 ou 5000 acheteurs. Bien sûr, on ne se met au travail qu'une fois le contrat signé ! Et il va de soi que les logiciels (word..) sont à peu près maitrisés, puisqu'on remet un CD ou une clé USB à l'éditeur.
il y a un intérêt secondaire à plus long terme : c'est de faire savoir à la hiérarchie qu'on a collaboré à un manuel.
bonnes vacances !
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- ar_angarNiveau 9
Cela peut effectivement être intéressant comme aventure, mais les feux rouges clignotants de=éjà signalés sont effectivement assez criant...
Pour ma part, j'ai quelques doutes quant à la "bonne vision" que pourrait avoir un supérieur (déjà entendu en "visite conseil" : oh vous savez, les livres [ils ne sont pas si bien que cela, il ne faut pas prendre leurs exercices...])
Pour ma part, j'ai quelques doutes quant à la "bonne vision" que pourrait avoir un supérieur (déjà entendu en "visite conseil" : oh vous savez, les livres [ils ne sont pas si bien que cela, il ne faut pas prendre leurs exercices...])
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C'est en forgeant qu'on devient forgeron.. Vous allez rire, j'ai un marteau !
- ElyasEsprit sacré
Pire, certains supérieurs peuvent te tomber dessus si ton équipe choisit le manuel dans lequel tu as travaillé en parlant de conflit d'intérêt.
- *Fifi*Modérateur
Ou l'inverse. On a une réduction en tant qu'auteur donc le gestionnaire peut être ravi, et le cde aussi car il peut '' satisfaire'' plus de matières en payant moins cher certains manuels.Elyas a écrit:Pire, certains supérieurs peuvent te tomber dessus si ton équipe choisit le manuel dans lequel tu as travaillé en parlant de conflit d'intérêt.
@kiwi pour ma part, j' ai rédigé un chapitre. J'ai eu le contrat au tout début mais la rémunération était effectivement un pourcentage des ventes. Je ne l'ai reçu que plus d'un an après donc.
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- *Ombre*Grand sage
Elyas a écrit:Pire, certains supérieurs peuvent te tomber dessus si ton équipe choisit le manuel dans lequel tu as travaillé en parlant de conflit d'intérêt.
Ça existe, malheureusement, mais ces gens-là sont de grands malades, puisqu'en réalité, il existe une exception au "conflit d'intérêt" en ce qui concerne les manuels scolaires, pour des raisons évidentes. L'accusation tombe donc à plat, juridiquement parlant, même si, humainement, c'est encore autre chose.
*Fifi* a écrit:
Ou l'inverse. On a une réduction en tant qu'auteur donc le gestionnaire peut être ravi, et le cde aussi car il peut '' satisfaire'' plus de matières en payant moins cher certains manuels.
C'est effectivement pratiqué par une certaine maison d'édition, mais cette pratique est illégale : le prix des livres est fixe, en France. D'ailleurs, la maison d'édition en question propose alors aux gestionnaires ce qui est rien moins qu'un montage douteux. L'an dernier, la gestionnaire de mon établissement a refusé d'acheter des manuels d'HG dans ces conditions. Du coup, quitte à payer le prix fort, mes collègues ont préféré une autre collection.
Contractuellement, l'auteur bénéficie souvent de quelques exemplaires gratuits, ce qui n'a rien à voir avec une réduction sur l'achat de livres.
- egometDoyen
Elyas a écrit:Pire, certains supérieurs peuvent te tomber dessus si ton équipe choisit le manuel dans lequel tu as travaillé en parlant de conflit d'intérêt.
Au-delà de la question de principe, il serait quand même curieux que tu ne puisses pas utiliser ton propre travail en classe. Tous les autres auraient le droit, mais pas toi?
Par ailleurs, vu ce que touche un auteur, les quelques dizaines d'exemplaires placés dans l'établissement ne font pas une grande différence.
En revanche, je serais beaucoup plus circonspect quant aux amitiés au plus haut niveau, quand de nouveaux programmes sont mis en oeuvre tellement vite que seule une poignée d'initiés a eu le temps de pondre un manuel.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- *Fifi*Modérateur
J'ignorais ça Ombre ! Le collège a en effet eu une réduction pour ceux de ma matière, et une moins importante pour ceux d'une autre matière.
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- egometDoyen
klaus2 a écrit:
b) si le niveau du manuel peut concerner au moins 3, 4 ou 5000 acheteurs.
On peut espérer des ventes bien plus importantes, en particulier en période de réformes. C'est un des secteurs de l'édition où les ventes sont les plus prévisibles. Et les volumes peuvent être très intéressants. Si je ne m'abuse, une promotion, c'est 700 000 élèves environ. Si tu travailles dans une matière obligatoire, sur la scolarité obligatoire, avec une maison qui a des chances d'emporter une grosse part de marché, c'est vite vu. Même en partageant les droit d'auteurs, ça peut laisser une rémunération confortable à chacun.
Bien sûr, il est plus rentable de travailler en maths qu'en allemand.
Après, dites-vous bien que les éditeurs savent ce qu'ils font.
Y a-t-il une avance prévue? Ca c'est un signe de sérieux.
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- lo laglobNiveau 1
Bonjour, j'ai participé à l'écriture de cahiers d'activités et manuels. C'est une expérience très enrichissante, cela permet de voir autre chose. De nature curieuse, je suis ravie de découvrir le fonctionnement de ce monde de l'édition scolaire. Je signe mes contrats après écriture (Ou quand le travail est bien avancé) puisque le pourcentage des droits d'auteur dépend du nombre de pages écrites. Je suis payée plus d'un an après (mars décompte des ventes de l'année passée et versement sur mon compte en juin). Je reçois par contre des sommes directemps pour la conception d'activités numériques complémentaires. C'est lucratif (en travaillant pour un éditeur connu dans une matière où il y a des ventes). Pour vous donner un ordre d'idée en HG college pour un éditeur qui a environ 8% du marché, 30 à 40 000 exemplaires vendus pour un niveau.
- skindiverÉrudit
J'écris pour un petit éditeur, ça prend beaucoup de temps. Je touche de mémoire 1,85% de droits d'auteur. Petite maison d'édition, matière assez rare, ça ne me rapporte pas grand chose mais ça stimule un peu intellectuellement.
J'avoue avoir signé le contrat après avoir rendu mes chapitres.
Si tu écris pour un gros éditeur, que c'est pour du lycée, que c'est des maths, ça peut en effet très bien se vendre et t'assurer une petite rentrée d'argent sympathique.
Je te dirais de foncer, tu n'as pas grand chose à perdre.
J'avoue avoir signé le contrat après avoir rendu mes chapitres.
Si tu écris pour un gros éditeur, que c'est pour du lycée, que c'est des maths, ça peut en effet très bien se vendre et t'assurer une petite rentrée d'argent sympathique.
Je te dirais de foncer, tu n'as pas grand chose à perdre.
- RikkiMonarque
J'ai écrit plusieurs livres scolaires. Il m'esr arrivé de commencer le boulot avant de recevoir le contrat quand il s'agissait de personnes que je connaissais et en qui j'avais confiance. Mais sans voir l'éditeur : non, je ne pense pas que ça soit raisonnable. Il faut un peu que les auteurs se resaisissent et se comportent comme des professionnels, sinon les éditeurs se croiront tout permis !
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
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