Le Neo-défi lecture 2019 - Ici, on papote !

Ouuuui ! Quand Salina doit s'exiler ... merci pour la question : je voulais le préciser pour proposer un autre défi possible et ... j'ai oublié !

Ah, formidable! Cela m'arrange. Merci à toi Agrippina furiosa!

Pour le livre au narrateur peu fiable, j'ai lu Petit Piment d'Alain Mabanckou.
"Papa Moupelo ne viendra plus à l'orphelinat de Loango. Plus de sauts de grenouilles, de chants en lingala et de danses pygmées. Moïse, dit Petit Piment, doit maintenant devenir un pionnier de la révolution socialiste. Mais Songi-Songi et Tala-Tala, les frères terreurs de Loango, l'entraînent dans leur évasion vers Pointe-Noire. Là-bas, la magie et la misère de la Côte sauvage l'attendent de concert."
C'est totalement dépaysant et j'ai adoré. Le narrateur est peu fiable parce qu'il finit par devenir complètement fou.

Ah bonne idée, je crois que ma mère me l’a prêté et je ne pensais pas qu’il rentrait dans le défi. Merci Nasopi.

Pour le défi 50 (masque(s)), j’ai lu Gotham Girls, une anthologie de récits inspirés de la série animée Batman, de Bruce Timm et Paul Dini, qui met en scène Batgirl, Catwoman, Poison Ivy et Harley Quinn et Renée Montoya. J’ai beaucoup aimé le style de graphisme, et les histoires sont sympas. Une lecture pas prise de tête.





Dommage que dans le dernier récit (illustré par un homme), Ivy et Harley aient tant besoin de se doucher. C’est également le seul récit un peu violent/horrifique (c’est léger). Les planches auraient gagné à être au format original (elles sont un peu plus petites, ce qui réduit le texte dans les bulles – c’est un peu désagréable).

Des extraits :

Gotham Girls:

Je suis en train de lire Tess d’Urberville de Thomas Hardy (en français, sinon j’en aurais pour des mois).

Bonjour tout le monde. Dernièrement j'ai lu:

12. Un livre écrit par un auteur qui use de plusieurs noms de plume.  "Haute-Pierre" de Patrick Cauvin -qui écrit aussi sous son vrai nom: Claude Klotz.

Marc emménage avec sa nouvelle compagne et le fils de celle-ci dans l'étrange demeure de Haute-Pierre. Il est vite obsédé par les destins tragiques des anciens occupants.

Qu'est-ce que j'ai pu lire Patrick Cauvin gamine! Son écriture est accessible et j'aimais bien les histoires. Bon là pas de chance la fin m'est revenue en pleine poire au bout d'une dizaine de pages (et la fin fait ici beaucoup du sel du livre). C'est une lecture légère et prenante, mais l'écriture n'est pas très jolie, on n'a jamais peur et j'ai trouvé les situations attendues et les personnages caricaturaux -bon c'est une relecture alors ça n'aide pas-. Je ne suis pas déçue de cette relecture malgré tout.

50. Masque(s).  "Black coffee" de Agatha Christie

Hercule Poirot est convié dans un manoir anglais pour enquêter sur un possible vol à venir.

Je pensais lire une pièce de théâtre pour le défi 20 mais au bout de quatre pages j'ai pensé: elle commence à être un peu longue cette didascalie quand même... Alors je suis allée vérifier sur Internet et la pièce ne peut être trouvée que sous forme novélisée. Donc je l'ai casée dans Masques parce que voilà c'est le nom de la collection
C'est un Agatha Christie de forme tout à fait classique avec des situations et des personnages assez cliché . Petit souci j'ai éliminé la plupart des suspects non pas grâce aux indices mais parce que Poirot est toujours plus sympa avec ceux qui ne sont pas les meurtriers.

Spoiler:

Retour à des auteurs plus classiques et canoniques pour les défis suivants:

4. Un livre qui évoque l’esclavage : Bug-Jargal de Victor Hugo. Roman d'aventure écrit à seize ans puis remanié quelques années plus tard. Même si l'écriture est parfois outrée et maladroite, on retrouve en germes les thèmes et les grands principes de l'esthétique hugolienne.

30. Un livre écrit par un courtisan: Britannicus de Racine. Pas ma préférée de Racine mais se lit toujours avec plaisir.


34. Un livre dont l'histoire se déroule sur 24 heures: Le Misanthrope de Molière. J'adore ce texte et le personnage d'Alceste!

Pour le défi 49 (point cardinal) : Le crime de l'Orient Express d'Agatha Christie. Une découverte et un moment de lecture agréable en anglais.

Bonjour,
Je valide le défi 24 (Un livre dont le titre comporte un prénom féminin ou un prénom masculin) avec la lecture de La Femme de Gilles de Madeleine Bourdouxhe, romancière belge (1906-1996). C'est l'histoire touchante d'Elisa, parangon d'abnégation et d'altruisme, qui, par amour pour son mari, accepte de le servir, de le satisfaire, de s'oublier alors qu'elle est enceinte de son troisième enfant. Elle va même jusqu'à accepter qu'il la trompe avec sa propre sœur, jusqu'à consoler ce mari infidèle qui a l'indécence de lui confier ses peines de cœur… parce qu'elle sait qu'un jour il lui reviendra. Un beau texte, rempli de simplicité et de délicatesse.

Mise à jour : 22/50.

  Pour les défis 9 (sélection du défi Babelio 3e-2nde), 11 (un auteur déclaré fou) et 50 (Masque(s)) : La différence invisible de Julie Dachez et Mademoiselle Caroline (2016), conseillé ici-même. Dans cette bande dessinée, la scénariste Julie Dachez, diagnostiquée autiste Asperger à 27 ans, raconte sa différence (qu'elle s'efforce de cacher en mode "poker face", dit-elle) et le soulagement qu’a été ce diagnostic l’expliquant. C’est bien fait, nous mettant à la fois à la place du personnage et en dehors, vue par les autres ; le dessin est très "parlant" et l'ensemble agréable à lire.

  Dans un tout autre style, pour les défis 10 (un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle : Ken Liu est né en Chine mais a émigré aux Etats-Unis à l’âge de 11 ans et écrit en anglais), 22 (franchissement d'une frontière réelle ou symbolique : voyage dans le temps), 23 (évoque les enfers, voir ci-dessous) et 38 (apostrophe dans le titre) : L’homme qui mit fin à l’histoire de Ken Liu (2011).
  Ce court récit de science-fiction (95 pages aux éditions Le Bélial') se présente comme un documentaire. Deux scientifiques américains, l’un d’origine chinoise, l’autre d’origine japonaise, ont mis ensemble au point un procédé permettant un voyage dans le temps à usage unique pour chaque utilisateur. Ils souhaitent permettre aux descendants des Chinois victimes d’expérimentations de la part des Japonais pendant la Seconde Guerre Mondiale d’aller observer ce qui s’est fait dans l’Unité 731 et d’en témoigner ensuite.
  Outre l’aspect mémoriel (l’Unité 731 a vraiment existé et ce qui s’y est fait est atroce), rendu par les témoignages de « voyageurs » et d’un ancien membre de l’Unité, l’intérêt du récit réside surtout dans les réactions à l’invention et à la vérité qu’elle prétend exposer : manœuvres des gouvernements (japonais, chinois, américain…), débats juridiques, scepticisme ou hostilité de la population, philosophie du « il faut avancer », réflexion sur le travail de l’historien… A lire !

  J'ai aussi lu la biographie Erasme de Stefan Zweig (1935) parce qu'elle était dans ma bibliothèque et que Zweig est né le même mois que moi (défi 27 ; aussi valable pour les défis 6 Pléïade, 44 Z = 10 points au scrabble, et 37 : l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur), mais on ne peut pas dire que cela m'ait enthousiasmée, même si c'était instructif.

Je reviens rapidement par ici pour dire que au prix de quelques manipulations je suis maintenant à 15 sur 50 défis: Pierre Lemaître et son Au revoir La haut déplacés en "avec un animal sur la couverture" ( il y a une tête de cheval, en tout petit!)
Du coup le tome un de Un siècle américain de Jane Smiley (Nos premiers jours) en défi N° 1. Un roman qui évoque l'histoire américaine du XXe siècle.  et Son second tome, nos révolutions, pour le défi N° 37. Un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur.

Je recommande chaudement cette trilogie mais je la lis en anglais et ça me prend du temps quand même...

Deux lectures me permettent de valider des défis :
- Mènis Koumandarèas, La Femme du métro : c'est un très court roman grec, qui raconte une liaison entre un jeune homme, étudiant, et une femme mariée de quarante ans. Une belle découverte. Le sujet est sans surprise mais l'écriture est ciselée.
- Nicolas Mathieu, Leurs Enfants après eux : un roman prenant, plein d'énergie, mais qui laisse un goût amer.
Je valide donc les défis 43 (roman grec) et 27 (né comme moi, en juin)

Merci pour vos encouragements !
Semaine 14, défi 14, Un livre avec un animal sur la couverture : Jonathan Strange and Mr Norrell, Susanna Clarke

Clarke a écrit:Some years ago there was in the city of York a society of magicians. They met upon the third Wednesday of every  month and read each other long, dull papers upon the history of English magic.
They were gentleman-magicians, which is to say they have never harmed anyone by magic- nor ever done any of the slightest good. In fact, to own the truth, not one of these magicians had ever cast the smallest spell, nor by magic caused one leaf to tremble upon a tree, made one mote of dust to alter its course or changed a single hair upon  any one's head. But, with this one minor reservation, they enjoyed a reputation as some of the wisest and most magical gentlemen in Yorkshire.

Traduction:

Au temps où le Nord de la Grande-Bretagne était gouverné par le « Raven King », la magie était présente partout et des contacts existaient entre notre monde et celui de Faerie. Mais tout cela a bien changé, et aujourd'hui (au début du XIXe siècle), les magiciens se contentent de parler de magie sans pouvoir la pratiquer. Jusqu'au jour où deux membres de la société des magiciens d'York rencontrent Mr Norrell, un homme solitaire qui vit reclus dans sa gigantesque bibliothèque et affirme être capable de faire de la magie.

Avant de commencer Jonathan Strange... j'étais un peu anxieux. 1000 pages écrites en anglais, c'était la perspective d'une semaine très longue si je n'aimais pas le livre. Fort heureusement, j'ai été rassuré dès les premières pages : ce livre est chouette. Super cool en fait. C'est drôle (avec une bonne dose de commentaires sarcastiques, « tongue in cheek »), c'est prenant, c'est plein d'imagination. On y voit une cathédrale qui devient vivante, des bateaux faits en eau ; on y apprend comment la magie a joué un rôle essentiel dans la campagne de Wellington contre Napoléon et on assiste aux aventures, aux luttes et aux conflits de plusieurs protagonistes, victimes ou auteurs de prouesses magiques qui les dépassent très vite. Bref, si vous aimez le merveilleux, lisez ce livre.

Au fait, pour ceux qui se demandent le rapport avec le défi : il y a un dessin de corbeau sur la couverture.  


Verdict : captivant

Pour le défi 27. Un livre écrit par un auteur né le même mois que vous, j'ai lu Trois jours et une vie de Pierre Lemaitre (qui est né en avril comme moi).

Décembre 1999. Le petit Remi Desmedt, six ans, disparaît juste avant Noël. Antoine, son voisin de douze ans, est au centre du drame. Quelques jours plus tard, les tempêtes Lothar et Martin s'abattent sur la France et la petite ville de Beauval. Nous retrouvons ensuite Antoine à 24 et 28 ans.

Mon avis : un roman très noir, très dur. La disparition de Rémi est difficile à lire, l'angoisse qui étreint Antoine pendant tout le roman étreint aussi le lecteur. Pourtant, impossible de fermer le livre avant d'avoir tout lu. Pierre Lemaître est un grand auteur qui parvient à décrire parfaitement le quotidien, les sentiments des uns et des autres et on se demande durant tout le roman comment cette histoire va finir. La description des deux tempêtes est particulièrement réussie. La fin est d'ailleurs assez surprenante. Un livre que j'ai aimé mais je sais déjà que je ne le relirai pas car il était éprouvant.

Bonjour à tous,
pour le défi n°17 (météo), j'ai lu Orages ordinaires de William Boyd. Convient aussi pour les défis "commence par une mort", "traversée du désert (symbolique)" et franchissement d'une frontière (symbolique aussi)". Dans une cafétéria, deux hommes cultivés se rencontrent par hasard et échangent des banalités pour passer le temps. Quand le premier s'en va, le second se rend compte qu'il a oublié une pochette. Son nom et son adresse figurent dessus, il se rend à son domicile pour la lui restituer. Il le trouve alors baignant dans son sang en train d'agoniser. Pensant lui porter secours, il s'approche, laisse des traces partout, y compris sur l'arme du crime et comprend qu'il n'aura aucune chance de prouver son innocence. Commence alors pour lui une vie de clandestin, marginal, sans-abri, cherchant toutes les combines possibles pour survivre et tenter de comprendre qui est à l'origine du meurtre.
C'est un auteur que j'aime bien, sans doute pas son meilleur roman (ou pas mon préféré); mais l'histoire est assez prenante, bien menée et bien racontée (certaines ficelles sont très visibles, mais ce n'est pas gênant).

Pour le défi 25 : Poil de carotte que je n'avais pas relu depuis l'enfance. Je cherchais à savoir pourquoi ce livre faisait alors partie des incontournables ... je n'ai pas trouvé la réponse.

C'est parce qu'on s'attendrit sur l'enfance malheureuse: il y a eu une mode de ce genre de récits: L'Enfant, Sans famille, Le petit Chose... . Tous semblables et pourtant différents: on s'émerveille et on s'apitoie sur ces enfants malheureux mais gais, sur ces récits où l'humour (grinçant) dénonce la maltraitance.

Pour ma part, défi 7: Un livre dont l'histoire n'est pas racontée dans l'ordre chronologique: Cinq petits cochons d'Agatha Christie.
Un crime a été commis. 16 ans plus tard, Poirot mène l'enquête. Les témoignages font remonter le temps jusqu'à la découverte de la vérité.
J'aime bien Christie: je relis avec plaisir, ça me détend.

Aphrodissia a écrit:C'est parce qu'on s'attendrit sur l'enfance malheureuse: il y a eu une mode de ce genre de récits: L'Enfant, Sans famille, Le petit Chose... . Tous semblables et pourtant différents: on s'émerveille et on s'apitoie sur ces enfants malheureux mais gais, sur ces récits où l'humour (grinçant) dénonce la maltraitance.    

Je comprends ce que tu dis, nous percevions ces textes comme appartenant au passé et il était sous-entendu que "cela" qu'on ne nommait pas "maltraitance" n'existait plus.

Malaga, je l'ai lu il y a quelques mois, et j'ai été saisie également. J'adore l'écriture de Pierre Lemaître.

Je l'ai lu aussi il y a quelques mois et j'avais été aussi mal à l'aise par cette atmosphère oppressante et par cette empathie "forcée" pour le meurtrier. La fin est déroutante, effectivement.

Je viens de finir La Servante écarlate de Margaret Atwood pour le défi 7. Un livre dont l’histoire n’est pas racontée dans l’ordre chronologique. Je n'ai pas vu la série donc ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Le début est très déstabilisant car on est plongé dans un monde dystopique bien flippant mais dont on ne comprend que trèèèès progressivement les tenants et les aboutissants (et encore, y a des trucs dont je ne suis pas sûre...). Le récit oscille entre la vie quotidienne du personnage principal, une servante écarlate, et ses pensées nostalgiques pour sa vie passée, une vie ordinaire, avec enfant, mari, travail, mère énervante, meilleure amie. Le rythme est assez lent mais permet justement de s'imprégner de ce monde où chacun est assigné à un rôle qu'il doit jouer le mieux possible sous peine d'être dénoncé et condamné. Comme souvent quand on lit une dystopie, on se dit qu'on vit déjà les prémisses de la mise en place de cette société nouvelle : la catastrophe écologique, certains discours antiféministes font écho à des problématiques actuelles, même si le roman a été publié dans les années 80. Je suis un peu restée sur ma faim mais j'ai vu qu'une suite était prévue. Espérons que ce ne sera pas un vague truc bâclé pour surfer sur le succès de la série.

J'ai lu également Code 93 d'Olivier Norek que je classerai dans la catégorie 35. Un livre qui commence par une mort. C'est un ancien flic de Seine Saint Denis qui écrit maintenant des romans policiers. J'en avais lu un plus récent que j'avais bien aimé mais celui-là, qui doit être un de ses premiers, est assez mal ficelé : l'enquête ne révèle rien et l'histoire est invraisemblable. Ceci dit, le regard  porté sur la banlieue parisienne et l'importance que les politiques lui accordent est intéressant.

Hermione0908 a écrit:Malaga, je l'ai lu il y a quelques mois, et j'ai été saisie également. J'adore l'écriture de Pierre Lemaître.

J'aime énormément ses écrits aussi. J'ai juste été un peu déçue par la fin de Robe de mariée, mais son écriture est percutante, noire, intelligente. J'ai beaucoup aimé Au revoir là-haut et Couleurs de l'incendie, qui ne sont pas des polars. Moi qui lisait très peu de policiers, je découvre avec lui... et j'apprécie !

Défi n°18 : un livre évoquant un conflit social ou des grèves : Debout payé de Gauz. "Debout payé "est le nom de ces métiers où l'on est payé pour rester debout, particulièrement les vigiles des magasins. Le récit alterne entre courtes anecdotes rapportées par le personnage lorsqu'il surveille la clientèle de Camaïeu puis de Séphora Champs Elysées et son histoire d'Ivoirien sans-papiers et de sa famille. Ce sont ces passages qui retracent des conflits sociaux, notamment la crise pétrolière de 1974 et l'expulsion des sans-papiers de l'église Saint-Bernard en 1996. "A la fin des années 90, pour éviter d'être expulsés de France, un groupe de sans-papiers se réfugièrent en l'église Saint-Bernard, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. La France, première fille de l'Eglise, n'allait pas oser bafouer un lieu où se déroulait tous les dimanches le partage bimillénaire de la sainte eucharistie. Il arrivait à des sans papiers d'avoir de bonnes idées. La police assiégea le saint lieu. Les médias accoururent témoigner du face-à-face incongru. Tout le temps que dura le siège, la presse de gauche comme de droite se trouva un chouchou sénégalais répondant au doux nom de Mamadou. Il s'appelait Diop en réalité mais un négro, ça s'appelle Mamadou, c'est plus simple et facile à prononcer."
Et une extrait de "Séphora les Champs-Elysées" : Rebelle. Une femme intégralement voilée porte un petit panier dans lequel est posée la bouteille de parfum Lady Rebel de Mango."

Bonjour tout le monde bientôt le week-end (oui oui)
Ces derniers temps dans le cadre du défi j'ai lu:

20. Une pièce de théâtre d'un auteur qui s'est aussi illustré dans d'autres genres.  Le 6e continent de Daniel Pennac précédé de Ancien malade des hôpitaux de Paris
Une famille obsédée par la propreté devient à l'origine de la formation d'un continent, crée par les emballages de ses savons.

La mise en scène avait l'air sympa mais l'histoire est un peu convenue. C'est une pièce courte. Je conseille si vous manquez d'idées pour ce défi.

33. Un livre dont une partie se déroule dans un désert.  L'arabe du futur tome 4 de Riad Sattouf

La suite de la jeunesse de Riad Sattouf entre Bretagne et Moyen Orient

Je l'ai dévoré comme les trois tomes précédents et j'ai encore plus apprécié. Très efficace sur moi. (envie de rire de pleurer de s'indigner)

46. Un livre qui évoque l'é- ou l'im-migration.Le dernier gardien d'Ellis Island de Gaëlle Josse

La fermeture d'Ellis Island est proche, le gardien évoque sa vie liée à l'île et aux migrants.

Spoiler:

31. Un livre écrit par un auteur d’un pays nordique :

Je viens de finir 101 Reykjavik de Hallgrímur Helgason, acheté totalement au hasard lors d'un transit en Islande. Roman apparemment assez connu, traduit en anglais et en français, adapté au cinéma avec Victoria Abril (!!). Comme son titre l'indique, l'action se passe à Reykjavik dans les années 90. Le héros, ou plutôt anti-héros, est un trentenaire qui vit chez sa mère, passe son temps à ne rien faire, avec une pseudo philosophie nihiliste, et se retrouve, en l'espace de quinze jours, "responsable" (de diverses manières) de trois grossesses chez trois femmes de son entourage (dont la petite amie de sa mère!). C'est drôle mais un peu long parfois à mon goût, surtout qu'il est difficile de s'attacher à un personnage principal aussi insupportable!

29: Fidèle, infidèle : Anna Karénine, de Tolstoï.
La version russe d'Emma Bovary ! Une magnifique histoire. Et la traduction est très poétique.

30: Un livre écrit par un courtisan: Discours sur les misères de ce temps, Ronsard.
Une oeuvre intéressante, mais la lecture fut laborieuse (surtout avec les pages à découper de ma vieille édition des Belles lettres!). Je connais vraiment très mal le XVIe siècle, difficile de m'approprier cette oeuvre, mais ça m'a donné envie de m'y intéresser de plus près.

31: Un livre écrit par un auteur de pays nordique: Une maison de poupée, Ibsen. C'est vraiment une pièce extraordinaire ! Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, et j'ai découvert avec plaisir une oeuvre féministe, à propos d'une femme qui s'émancipe.

J’en suis à 28 défis.
J’ai mis du temps pour le 32, réalisme magique, Les versets sataniques : c’est long, ça part dans tous les sens, il a fallu un moment  pour que je comprenne comment ça fonctionnait ; je peux dire que je l’ai lu, que je comprends le scandale, mais je me passerai de le relire, c’était plus une corvée qu’un intérêt véritable.
Et j’ai lu d’autres livres qui ne collent pas pour le défi, dont toutes les aventures du commissaire athénien créé par Petros Markaris, et du coup, comme ça dépasse, comme je l’ai déjà dit,  le roman policier, j’en mets un pour le défi  43, roman grec : Pain, éducation, liberté.