Le Neo-défi lecture 2019 - Ici, on papote !

Sphinx a écrit:Il y a une liste ici aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9alisme_magique

Merci Sphinx! Cette autre liste confirme la première en ce qui concerne Borges, Calvino et Tournier. Je pense que je vais choisir parmi ces trois auteurs.

Daria a écrit:Pour le réalisme magique, Cent ans de solitude, c'est le chef-d'oeuvre absolu. J'aurais aimé ne pas l'avoir déjà lu.

Je l'ai lu il y a quelques années car on me l'avait présenté comme le chef-d'œuvre du siècle mais bizarrement je n'ai pas été plus emballée que cela. Merci quand même pour la suggestion.

Virvirvir a écrit:De retour de vacances je mets à jour ma liste :
- 6. Un livre d’un auteur publié en Pléiade : Cinna de Corneille : lue pour l’agrégation, j’ai bien aimé même si la verve du Cid me semble indépassable !
- 37. Un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur : Boris Godounov ; de Pouchkine : pièce de théâtre originale sur la chute du tsar Boris, lue pour la préparation de l’agrégation, beaucoup aimé.
- 44. Un livre écrit par un auteur dont l'initiale du nom rapporte 10 points au scrabble : Un bruit étrange et beau , Zep : une BD gracieuse et légère, aux antipodes de Titeuf : une jolie découverte.
- 35. Un livre qui commence par une mort:Une petite ville sans histoire, Iles : un polar prenant dont les pages se tournent frénétiquement. Plutôt réussi même si j’ai regretté les trop nombreuses réflexions de l’auteur sur la sexualité débridée de la victime et de sa génération, parfois faciles.

Un livre surprenant dans lequel tout est juste. Pour le plaisir de découvrir l'univers d'une Chartreuse. Je suis contente de lire qu'une autre néo a aimé.

Valor a écrit:

Daria a écrit:Pour le réalisme magique, Cent ans de solitude, c'est le chef-d'oeuvre absolu. J'aurais aimé ne pas l'avoir déjà lu.

Je l'ai lu il y a quelques années car on me l'avait présenté comme le chef-d'œuvre du siècle mais bizarrement je n'ai pas été plus emballée que cela. Merci quand même pour la suggestion.

Je l'ai déjà lu aussi, et je n'ai pas tellement aimé non plus.
La Vouivre me paraît correspondre parfaitement à la définition du réalisme magique ; cette œuvre a tout du récit réaliste, à part cette ancienne divinité celtique qui s'est avisée de réapparaître aux environs d'un petit village français du XXe siècle...

Virvirvir a écrit:- 44. Un livre écrit par un auteur dont l'initiale du nom rapporte 10 points au scrabble : Un bruit étrange et beau , Zep : une BD gracieuse et légère, aux antipodes de Titeuf : une jolie découverte..

Je note :-).

20. Une pièce de théâtre d'un auteur qui s'est aussi illustré dans d'autres genres. Alexandre Dumas, Antony. Je n'avais encore jamais lu de théâtre de Dumas. Bon ben ça c'est fait Du drame romantique qui coche toutes les cases, de l'élévation des passions jetées au milieu de piques sur les salons bourgeois aux réflexions sur ce que doit être le drame romantique. C'est du Dumas, c'est fort bien ficelé. J'avoue quand même qu'après être passée par Hugo ça me laisse sans doute un peu plus froide que ça ne devrait.

Pour le Nouveau Roman, je viens de commencer Les Gommes... Je me demande si je ne ferais pas mieux de corriger des copies. Un vendredi soir, c'est dire. Peut-être que l'intérêt viendra après 50 pages ??? Ou alors je ne comprends vraiment rien à rien. Pourtant, ce n'est pas mon premier Nouveau Roman ni mon premier Robbe-Grillet.

Oula ! ce bouquin, je l'ai lu et relu l'année où il était au programme de l'agreg et il m'avait fallu un peu de temps pour tout remettre en place ! Mais j'avais adoré ! Bon courage et bonne découverte !

Sphinx a écrit:20. Une pièce de théâtre d'un auteur qui s'est aussi illustré dans d'autres genres. Alexandre Dumas, Antony. Je n'avais encore jamais lu de théâtre de Dumas. Bon ben ça c'est fait Du drame romantique qui coche toutes les cases, de l'élévation des passions jetées au milieu de piques sur les salons bourgeois aux réflexions sur ce que doit être le drame romantique. C'est du Dumas, c'est fort bien ficelé. J'avoue quand même qu'après être passée par Hugo ça me laisse sans doute un peu plus froide que ça ne devrait.

C'est très chouette Antony, malheureusement je connaissais la célèbre chute avant de l'avoir lue, mais j'avais été très heureusement surprise de constater que cette pièce méritait sa réputation.

Sphinx a écrit:10. Un livre d'un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle. Andréi Makine, Le Testament français. Roman d'inspiration autobiographique où le narrateur évoque les souvenirs de sa grand-mère, Française émigrée en Russie qui traverse le stalinisme et deux guerres mondiales et qui lui transmet l'amour de la langue française. Le rythme est lent mais j'ai bien aimé (je n'ai pas le sentiment d'avoir bien capté le retournement final cependant). Makine est russe, installé en France et écrit en français. Convient aussi pour les défis 7 (l'histoire n'est pas racontée dans l'ordre chronologique) et 13 (Goncourt des lycéens). Éventuellement pour le défi 12, de façon un peu détournée : il a toujours écrit sous son propre nom mais a dû faire accepter ses premiers romans sous le nom de traducteurs fictifs car les éditeurs ne voulaient pas d'un Russe qui écrivait en français...

C'est difficile d'en parler sans divulgâcher pour les autres, mais j'ai du mal à comprendre ce que tu n'as pas capté, car ça me semble assez clair

22. Un livre évoquant le franchissement d'une frontière, réelle ou symbolique : Porte de Champerret Evelyne Bloch-Dano
La frontière est celle que franchit l'adulte quand elle revient dans l'appartement de son enfance, la fille quand elle connait mieux la jeunesse de sa mère, atteinte par la maladie d'Alzhzimer, et celle qu'elle ne franchit pas aussi, en ne lisant pas la correspondance de ses parents.
J'ai pris ce livre parce que je connais bien le quartier, et que l'auteur étant ma contemporaine, nos souvenirs en sont semblables ; ce n'est pas un grand livre, mais il est attachant.

Pour l'auteur nordique, j'ai commencé un roman islandais, Sott, de Ragnar Jonasson, qui m'ennuie profondément même en le lisant en diagonale, je vais déclarer forfait et trouver autre chose en piochant ici.

J'ai commencé Les versets sataniques, que je pensais mettre en 23, mais apparemment il conviendrait aussi en 32.

Oudemia a écrit:

Sphinx a écrit:10. Un livre d'un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle. Andréi Makine, Le Testament français. Roman d'inspiration autobiographique où le narrateur évoque les souvenirs de sa grand-mère, Française émigrée en Russie qui traverse le stalinisme et deux guerres mondiales et qui lui transmet l'amour de la langue française. Le rythme est lent mais j'ai bien aimé (je n'ai pas le sentiment d'avoir bien capté le retournement final cependant). Makine est russe, installé en France et écrit en français. Convient aussi pour les défis 7 (l'histoire n'est pas racontée dans l'ordre chronologique) et 13 (Goncourt des lycéens). Éventuellement pour le défi 12, de façon un peu détournée : il a toujours écrit sous son propre nom mais a dû faire accepter ses premiers romans sous le nom de traducteurs fictifs car les éditeurs ne voulaient pas d'un Russe qui écrivait en français...

C'est difficile d'en parler sans divulgâcher pour les autres, mais j'ai du mal à comprendre ce que tu n'as pas capté, car ça me semble assez clair

Eh bien ce qui est dit est clair mais je ne sais pas, il me semble qu'il me manque un certain nombre d'éléments (mais alors qui est-ce ? Comment l'a-t-elle connue, comment cela s'est-il fait ? - surtout que - bon là je passe par le spoiler car je ne vois pas comment faire autrement, prière de ne pas l'ouvrir si vous n'avez pas lu)

Spoiler:

Toutes explications qui auraient pu se faire sans forcément s'étendre sur les détails mais qui étaient il me semble nécessaires pour éviter l'effet "et là PAF ! Retournement final !" Retournement qui me paraît d'autant plus forcé qu'il ne fait pas partie des éléments autobiographiques. Bref ce n'est pas tellement que je ne comprends pas ce qui est écrit, plutôt que je n'en comprends pas l'utilité, le roman me semble se tenir bien mieux sans ça. Mais bon, ce n'est que mon avis

Je l'ai prêté à un de mes petits-enfants, je vais relire quand il me le rendra, car ça ne m'avait pas pas choquée.

9e défi relevé pour moi : 17. Un livre dont l'un des mots du titre évoque la météo (soleil, pluie, neige, vent...) : Rafales d'automne de Sôseki.

Le résumé : nous suivons trois personnages dans le Japon du début du XXe siècle. Dôya, ancien professeur rebelle, chassé de tous ses postes pour insoumission et bien décidé à continuer de parler. Takayanagi, jeune étudiant pauvre et mélancolique. Nakano, son ami riche et heureux.

Mon avis : j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le livre. Sans doute ne suis-je pas habituée à ce type de littérature mais j'ai eu le sentiment qu'il ne se passait pas grand chose. Ce roman est décrit comme audacieux mais je ne connais pas assez le Japon de cette époque pour le voir ainsi. Beaucoup de chapitres m'ont semblé très ennuyeux. La fin est assez abrupte et je termine ce livre sans avoir compris où l'auteur voulait en venir. Cela m'embête d'autant plus que ce livre m'a été gentiment offert lors du swap d'automne.

4. Un livre qui évoque l’esclavage. Adam Smith, An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations.
Le livre fondateur de la théorie économique d'Adam Smith, qui est moins libéral que l'image que l'on en a (et parfois moins libéral que ce que l'on pratique dans le monde moderne).
Concernant l'esclavage, Adam Smith en est critique car il considère que les maîtres sont moins économes pour entretenir leurs esclaves que les travailleurs pauvres le sont pour s'entretenir eux-mêmes, ce qui rend l'esclavage dispendieux. Il explique ensuite, lorsqu'il traite du sujet des colonies, que ce caractère dispendieux fait que l'esclavage ne se retrouve que sur les cultures les plus rentables.
Verdict: un livre intéressant, quelque soit les opinions politiques que l'on a, pour comprendre les mécanismes de l'économie de marché. Certains passages sont indigestes car ils sont remplis de données chiffrées en livres:sous:deniers (1 livre = 20 sous (shillings), 1 sou = 12 deniers (pence); système abandonné en 1971 au profit de 1 livre = 100 new pence), mais on peut les survoler pour se concentrer sur les thèses que ces chiffres illustrent.

Concernant la psychiatrie en Italie, il y a un très beau film de Marco Tullio Giordana, Nos meilleures années (bon, ça dure plus de 5h dans mon souvenir) qui raconte, à travers l'histoire de deux frères et d'une jeune femme, l'évolution de la façon dont la psychiatrie et la prise en charge des malades s'est développée en Italie. Ce n'est pas le seul objet du film, loin de là, mais cette toile de fond m'avait beaucoup marquée, c'était passionnant.

Merci pour les précisions sur le réalisme magique, pour moi aussi ça désignait très spécifiquement un genre sud-américain dont Cent ans de Solitude était l'incarnation. Il y a plein de choses qui me tentent dans cette liste. Je pense que je vais en profiter pour lire Le Roi des Aulnes, qui me tente depuis très longtemps. Je ne comprends par contre pas ce que L'Insoutenable Légèreté de l'être fait dans la liste ?

On m'a offert Moi, ce que j'aime, ce sont les monstres. Je me disais bien que ça pourrait sans doute entrer dans un des items du défi. Merci liskaya.

J'ai terminé Les Particules élémentaires de Houellebecq, pour le défi 42. Un livre d'un auteur sur lequel on a des a priori. Mes a priori, c'était que Houellebecq écrivait des bouquins glauques et réacs. Bon. On ne peut pas vraiment dire que ça a changé mes a priori, mais je suis contente d'avoir enfin lu un livre de lui. En fait, je suis mitigée. Les scènes de partouzes ou de masturbation m'ont semblé d'un ennui, d'un glauque ou d'un ridicule certains, selon les pages, quant à l'histoire... c'est souvent trop. Beaucoup trop.

Spoiler:

Par contre, j'ai aimé les changements soudains de perspective, qui partent vers la description d'un insecte, ou la mise en parallèle macro- ou microcosmique d'une théorie, d'un fait scientifiques par rapport à l'histoire des deux frères. Je lirai un autre roman pour voir si c'est quelque chose de systématique, ou propre à celui-là. Si vous en avez un à me conseiller, d'ailleurs...

J'aime beaucoup son recueil de nouvelles Lanzarote , moins ses romans. Mais je n'ai pas lu les derniers. Peut être a-t-il trouvé le sourire?...

Dans les 3 que j'ai lus de lui, procédé et histoire sont les mêmes.

Spoiler:

*Ombre* a écrit:
J'ai commandé un Kashishke, que les Néos m'ont donné envie de découvrir, et Mars, de Fritz Zorn : ce seront mes prochaines lectures (je ne sais pas encore pour quel défi).

Par curiosité, quel Kashishke as-tu choisi ?

De mon côté, j'ai grandement ralenti mon rythme de lecture pour m'être lancée, en parallèle de ce défi, un défi Proust (bon, finalement, "La Recherche" ce sera en très très fractionné, genre plusieurs années ) : je le rentrerai dans l'auteur sur lequel on a des a priori. Mon a priori c'est qu'il est dur à lire et un peu ennuyeux (il y a près de quinze ans, j'avais déjà tenté) et pour l'instant, je ne le trouve pas si dur à lire, en tout cas moins que je ne le pensais, j'aime les fulgurances et l'humour dont il fait preuve, mais par contre... il a un pouvoir soporifique sur moi, c'en est presque magique. Je ne fais jamais de sieste, mais hier, je me suis allongée avec le livre et j'ai sombré comme jamais... D'où ma lecture considérablement ralentie.
J'en suis à la deuxième partie de Du Côté de chez Swann et j'ai peiné pour y arriver. Je ne sais donc pas quand je reviendrai faire un tour dans ce sujet

Edit : Je me souviens qu'Écusette l'a lu en livre audio, mais c'est impensable pour moi, je n'arriverais rien à suivre et décrocherais en deux minutes. Bon il faut dire que je n'ai pas l'habitude des livres audio, à part ceux de mon fils de trois ans.

Pour "un livre dont l'auteur est né le même mois que vous", j'ai lu Eléazar de Michel Tournier, dont j'ai découvert avec joie qu'il était né au mois de décembre, comme moi.

Tremere a écrit:

*Ombre* a écrit:
J'ai commandé un Kashishke, que les Néos m'ont donné envie de découvrir, et Mars, de Fritz Zorn : ce seront mes prochaines lectures (je ne sais pas encore pour quel défi).

Par curiosité, quel Kashishke as-tu choisi ?

De mon côté, j'ai grandement ralenti mon rythme de lecture pour m'être lancée, en parallèle de ce défi, un défi Proust (bon, finalement, "La Recherche" ce sera en très très fractionné, genre plusieurs années ) : je le rentrerai dans l'auteur sur lequel on a des a priori. Mon a priori c'est qu'il est dur à lire et un peu ennuyeux (il y a près de quinze ans, j'avais déjà tenté) et pour l'instant, je ne le trouve pas si dur à lire, en tout cas moins que je ne le pensais, j'aime les fulgurances et l'humour dont il fait preuve, mais par contre... il a un pouvoir soporifique sur moi, c'en est presque magique. Je ne fais jamais de sieste, mais hier, je me suis allongée avec le livre et j'ai sombré comme jamais... D'où ma lecture considérablement ralentie.
J'en suis à la deuxième partie de Du Côté de chez Swann et j'ai peiné pour y arriver. Je ne sais donc pas quand je reviendrai faire un tour dans ce sujet

Edit : Je me souviens qu'Écusette l'a lu en livre audio, mais c'est impensable pour moi, je n'arriverais rien à suivre et décrocherais en deux minutes. Bon il faut dire que je n'ai pas l'habitude des livres audio, à part ceux de mon fils de trois ans.

C'est drôle! Moi aussi je me suis lancée dans un défi Proust en solo à côté de mes autres lectures. La lecture du premier volume de La Recherche il y a quelques années m'avait laissé un très bon souvenir. Je prévois plusieurs mois, voire plusieurs années. Difficile de lancer un défi collectif dans ces conditions mais cela aurait pu aider à se motiver. Je vais quand même tâcher de faire entrer deux ou trois titres de Proust dans le défi lecture 2019.

Tremere : j'avais mis un an pour lire La Recherche, en conservant quelques petites lectures à côté. C'était ma deuxième tentative. J'avais calé la première fois du côté de Guermantes. Bon courage.

Virvirvir, je tenterai, alors !

Escargot géant, tu m'as bien fait rire

Pour le n°45 "Un livre lu par un autre participant lors du défi 2018 ou pour le défi 2019", j'ai suivi le conseil de Mara-Jade et lu La Différence invisible de Julie Dachez. Une lecture salutaire !Je me demande si son blog existe toujours. Merci pour ce bon conseil.

Semaine 9, défi 9, Un livre qui fait partie de la sélection des Incos ou du défi Babelio Junior/ado : Le géant, David Litchfield

Litchfield a écrit:Ses mains sont aussi larges qu'une table, ses jambes sont aussi longues qu'une échelle, et ses pieds...
...sont aussi grands qu'une barque, poursuit Billy. GrandPa, tu m'as parlé de ton Géant des milliers de fois, mais je sais très bien qu'il n'existe pas.

Malgré tout ce que son grand-père peut lui dire, le jeune Billy ne croit pas à l'existence du géant qui veille sur les habitants de sa ville. Il décide de l'attendre un matin pour essayer de le surprendre...
Sélection CE1 des Incos (oui, j'ai été ambitieux pour celui-là).

Bon, du coup j'ai pas grand chose à dire.
Le vocabulaire est un peu répétitif (Billy passe son temps à « marmonner »), il y a une morale à la fin, l'histoire est assez prévisible (spoiler : le géant existe), mais il y a de belles images, qui occupent les 9/10e de la page et peu de texte, c'est pas trop fatigant à lire. Après, même dans les livres pour enfants, je pense qu'on peut trouver plus riche.

Verdict : mignon

Valor a écrit:

C'est drôle! Moi aussi je me suis lancée dans un défi Proust en solo à côté de mes autres lectures. La lecture du premier volume de La Recherche il y a quelques années m'avait laissé un très bon souvenir. Je prévois plusieurs mois, voire plusieurs années. Difficile de lancer un défi collectif dans ces conditions mais cela aurait pu aider à se motiver. Je vais quand même tâcher de faire entrer deux ou trois titres de Proust dans le défi lecture 2019.

Justement, je le lis en parallèle avec une amie et on s'envoie des textos pour mesurer notre avancée (et pour bitcher un peu sur les personnages), toute seule, je sais pas si je me serais lancée. En plus, j'ai conscience que c'est une grosse lacune pour une prof de lettres de ne pas avoir lu Proust et je culpabilise un peu de voir ça comme un pensum...

Adren a écrit:Tremere : j'avais mis un an pour lire La Recherche, en conservant quelques petites lectures à côté. C'était ma deuxième tentative. J'avais calé la première fois du côté de Guermantes. Bon courage.

Merci ! Oui, je vais alterner avec des lectures moins exigeantes, c'est sûr ! Un an, c'est encourageant. Ma liseuse m'a indiquée qu'il me restait encore 59h de lecture pour finir "La recherche"  :lol:

Ryuzaki a écrit:
Sélection CE1 des Incos (oui, j'ai été ambitieux pour celui-là).

Haha ! J'adore.

Ca y est, j'ai fini Les Gommes et valide le défi n°3. En effet, passé le prologue, ça va mieux, et arrivée à la fin, j'ai relu le prologue !
C'est l'histoire d'un type qui veut acheter une gomme mais ne trouve pas celle qu'il veut, alors il en achète plusieurs. A part ça, c'est aussi l'histoire d'un mort pas vraiment mort, mais mort quand même finalement. Et puis de l'inspecteur qui cherche à élucider cette fausse-vraie mort. De l'agent des services secrets qui mène la même enquête. Et puis d'une organisation criminelle aussi. Avec un vrai médecin qui soigne le faux mort. Et une veille gouvernante sourde. Entre autres. Le récit se place toujours du point de vue d'un personnage différent sans qu'on sache d'emblée duquel il s'agit. Lecture déroutante (je m'y attendais) que je ne regrette pas (sans aller jusqu'à la conseiller non plus). Convient aussi pour le défi "se déroule en 24h".