- *Ombre*Grand sage
Tremere a écrit:Pour le défi 17, un livre dont l'un des mots du titre évoque la météo, j'ai lu Un Oiseau blanc de le blizzard de Laura Kasischke. C'est son deuxième roman donc on n'atteint pas le niveau de maîtrise des romans plus récents ; je pense notamment à Esprit d'hiver, que je recommande chaudement (peut aller dans la catégorie l'histoire se déroule sur 24h) même s'il peut être dérangeant et assez déroutant.
Dans Un Oiseau blanc de le blizzard , on suit le quotidien d'une famille de classe moyenne vivant dans l'Ohio après que la mère fut partie sans crier gare et sans laisser aucune trace. On retrouve des thèmes récurrents dans son œuvre : des non-dits, une vérité effleurée qui, même après la révélation finale, nous laissera un goût de points de suspension, une ambiance où on sent la pourriture derrière l'odeur de savonnette. Le rythme est assez lent, lancinant, et on peut s'ennuyer quelque peu (relativement car le roman est assez court) mais c'est pour mieux nous imprégner de cette langueur, de cette insatisfaction, de ces questions non résolues et à peine posées, d'ailleurs.
Ça fait plusieurs fois que j'entends du bien de cet auteur. Cela me rend curieuse. J'essaierai (dit celle qui en est à la 900e page de Saint-Simon...).
- AmaliahEmpereur
LM a écrit:Je crois que c'est Amaliah qui en avait parlé: j'ai lu Need de Joëlle Charbonneau. Je me suis dit, au début, que j'allais avoir du mal à poursuivre. Pas trop mon genre de lecture, le thème des réseaux sociaux, etc. Et en fait, je me suis laissée prendre au "jeu", j'ai tout lu d'une traite, j'ai trouvé que c'était bien ficelé.
Oui, c'est exactement ça! Le thème bof bof et puis l'ensemble nous capte et on le lit d'une traite.
J'en suis à la moitié de La Lettre à Helga qui a plu de manière unanime à tant de Neo et je dois reconnaître que ça ne me passionne guère pour le moment. Je m'y ennuierais presque et cette prose poétique me laisse quasiment insensible.
Je lis en même temps un livre étonnant qui s'appelle Heimat (le pays natal, l'endroit d'où l'on est en allemand). Nora Krug s'interroge sur la façon dont sa famille allemande a participé au nazisme et à la Shoah. C'est un album très long (j'apprécie car en général les BD me laissent sur ma faim), qui mêle des planches de bande dessinée, des pages spéciales (sur les objets allemands, sur des objets d'époque trouvés aux puces), des dessins et des photos d'époque. Ce sont des thèmes qui me touchent profondément et j'aime l'enquête personnelle sur cette période si trouble.
- gregforeverGrand sage
défi 38: titre avec une apostrophe Chattam l'appel du néant : c'est une enquête fondée sur le terrorisme, une cellule dirigée par "Djinn" veut frapper la France, enquête conjointe de la gendarmerie (appelée au départ pour un mort sur voie ferroviaire) et DGSI, avec romance à la clé...bref tous les ingrédients de la lecture suspense/détente de vacances
- NasopiBon génie
Pour "un livre d'un auteur sur lequel on a des a priori" j'ai lu Les Herbes folles de Lewis Trondheim, parce qu'en général je ne suis pas fan de Lewis Trondheim. Bon, celui-là n'était pas mal, sans aucun parole.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- Calypso64Niveau 10
Il me semble en avoir vu passer mais j'ai comme un doute :vous me confirmez qu'on peut intégrer des BD dans les défis ? Merci
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
fin de vacances, mise à jour du défi.
n°37 un livre qui se déroule avant la naissance de l'auteur La dame à la licorne, de Tracy Chevalier, l'auteur de la jeune fille à la perle que j'avais bien aimé. Mais là, bof. L'auteur imagine l'histoire inconnue des tapisseries de la dame à la licorne, nous sommes dans les années 1490-1492. Les narrateurs alternent, le peintre, le commanditaire, sa fille, les tissiers bruxellois... peut aussi convenir pour les 5 sens évidemment avec les motifs des tapisseries et la jeune tisseuse jardinière aveugle, et les péchés capitaux, au moins cinq enfants illégitimes, sans parler de la "virilité protubérante" du peintre et du "pucelage frémissant" de la jeune fille... Bref, il faut aimer et je ne conseille pas forcément.
n°14 un livre avec un animal sur la couverture. Le dîner d'Herman Koch, un homard sur la couverture. Récit à la première personne d'un dîner entre deux couples, les deux hommes sont frères, leurs fils ont commis un acte particulièrement violent, à mesure que le récit avance, on comprend que le père, le narrateur, est loin d'être innocent aussi.
n°27 un livre écrit par un auteur né le même mois que vous. Merci Clélia pour avoir parlé de Patients de Grand Corps Malade. Je savais que lui et moi étions nés la même année, mais il se trouve que nous avons 1 jour d'écart ! J'échappe ainsi à Barbara Cartland pour les natifs de juillet. Ecriture à la fois ciselée et drôle, en effet, le livre ne se lâche pas et se lit d'une traite.
fin de vacances, mise à jour du défi.
n°37 un livre qui se déroule avant la naissance de l'auteur La dame à la licorne, de Tracy Chevalier, l'auteur de la jeune fille à la perle que j'avais bien aimé. Mais là, bof. L'auteur imagine l'histoire inconnue des tapisseries de la dame à la licorne, nous sommes dans les années 1490-1492. Les narrateurs alternent, le peintre, le commanditaire, sa fille, les tissiers bruxellois... peut aussi convenir pour les 5 sens évidemment avec les motifs des tapisseries et la jeune tisseuse jardinière aveugle, et les péchés capitaux, au moins cinq enfants illégitimes, sans parler de la "virilité protubérante" du peintre et du "pucelage frémissant" de la jeune fille... Bref, il faut aimer et je ne conseille pas forcément.
n°14 un livre avec un animal sur la couverture. Le dîner d'Herman Koch, un homard sur la couverture. Récit à la première personne d'un dîner entre deux couples, les deux hommes sont frères, leurs fils ont commis un acte particulièrement violent, à mesure que le récit avance, on comprend que le père, le narrateur, est loin d'être innocent aussi.
n°27 un livre écrit par un auteur né le même mois que vous. Merci Clélia pour avoir parlé de Patients de Grand Corps Malade. Je savais que lui et moi étions nés la même année, mais il se trouve que nous avons 1 jour d'écart ! J'échappe ainsi à Barbara Cartland pour les natifs de juillet. Ecriture à la fois ciselée et drôle, en effet, le livre ne se lâche pas et se lit d'une traite.
- MalagaModérateur
Pour le défi 33. Un livre dont une partie se déroule dans un désert : Mirage de Douglas Kennedy
Robyn et son mari Paul, artiste fantasque, partent en vacances au Maroc. Ce couple traverse plusieurs crises : gestion de l'argent, venue d'un enfant. Tout semble pourtant aller pour le mieux une fois arrivés à Essaouira mais un mail annonçant une nouvelle incroyable change tout.
Mon avis : ce n'est pas le meilleur Douglas Kennedy que j'ai lu. J'ai aimé la description du Maroc, des différentes villes, du désert. Mais le livre a un côté rocambolesque en ce qui concerne la quantité incroyable d'aventures qui arrivent à Robyn. La fin est un peu décevante, peut-être un peu facile. Néanmoins, Douglas Kennedy garde son talent pour nous donner envie, à chaque fin de page, de continuer notre lecture.
Robyn et son mari Paul, artiste fantasque, partent en vacances au Maroc. Ce couple traverse plusieurs crises : gestion de l'argent, venue d'un enfant. Tout semble pourtant aller pour le mieux une fois arrivés à Essaouira mais un mail annonçant une nouvelle incroyable change tout.
Mon avis : ce n'est pas le meilleur Douglas Kennedy que j'ai lu. J'ai aimé la description du Maroc, des différentes villes, du désert. Mais le livre a un côté rocambolesque en ce qui concerne la quantité incroyable d'aventures qui arrivent à Robyn. La fin est un peu décevante, peut-être un peu facile. Néanmoins, Douglas Kennedy garde son talent pour nous donner envie, à chaque fin de page, de continuer notre lecture.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- MalagaModérateur
Tremere a écrit:Malaga a écrit:Je viens de terminer On la trouvait plutôt jolie de Michel Bussi pour le défi 46 Un livre qui évoque l'immigration ou l'émigration.
Leyli vit en France mais est originaire du Mali. Elle a trois enfants: Bamby, Alpha et Tidiane. Elle est maudite. Autour d'elle gravitent différents personnages : Julo et Petar, deux policiers enquêtant sur une série de meurtres d'hommes ayant travaillé pour Vogelzung, une association aidant les migrants ; Guy, son voisin ; Jourdain Blanc-Martin, le dirigeant de l'association ; Ruben, le directeur de l'hôtel Ibis.
Mon avis : un Michel Bussi plutôt classique c'est à dire avec une astuce qui se révèle à la fin du livre et qui oblige à relire certains passages (et à se rendre compte que presque tout fonctionne mais on peut insister sur le "presque", il me semble qu'il y a une incohérence). Les personnages sont assez peu crédibles mais la description des migrations autour de la Méditerranée est assez touchante.
7e défi relevé pour moi.
Par curiosité, laquelle ?
Moi j'ai trouvé plein d'invraisemblances dans ce roman :
- les invraisemblances:
- la meurtrière qui invente un pseudo qui est son prénom à une lettre près. (d'ailleurs, quel hasard, elle boit son café à côté du flic qui mène l'enquête...)
- à la fin, quand le responsable de l'association véreux veut faire tuer la mère par ses sbires, j'ai dû rater un truc mais comment la police a-t-elle été au courant aussi rapidement ?
- le trésor de Leyli trouvé au moment le plus opportun par Tidiane
En revanche, comme toi, j'ai été touchée par les réflexions sur l'immigration. D'ailleurs, j'ai finalement classé le livre dans la catégorie "franchissement d'une frontière".
- Spoiler:
- Comme invraisemblance, je trouve totalement improbable que le voisin Guy parle à Leyli de ses enfants comme si ces derniers vivaient réellement avec elle. Dans un immeuble, il me parait impossible que les voisins ne se rendent pas compte que Leyli vit seule.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- ValorNiveau 9
J'ai enfin terminé La Condition humaine et valide le défi n°35. Ce fut laborieux. Les références historico-politiques m'ont posé problème. Les cent dernières pages furent tout de même plus palpitantes à lire.
Pour le défi n°20 (Une pièce de théâtre d'un auteur qui s'est aussi illustré dans d'autres genres), j'ai lu La Musica, une toute petite pièce de Marguerite Duras : il s'agit de la conversation d'un homme et d'une femme qui se revoient après deux ans, à l'occasion de leur divorce. Entre rupture consommée et regain de désir… Agréable à lire mais ne laissera pas un souvenir impérissable.
Pour le défi n°20 (Une pièce de théâtre d'un auteur qui s'est aussi illustré dans d'autres genres), j'ai lu La Musica, une toute petite pièce de Marguerite Duras : il s'agit de la conversation d'un homme et d'une femme qui se revoient après deux ans, à l'occasion de leur divorce. Entre rupture consommée et regain de désir… Agréable à lire mais ne laissera pas un souvenir impérissable.
- nicole 86Expert spécialisé
pour le défi 40, un polar d’Europe du sud :Le mystère de Roccapendente de Marco Malvaldi. Je crois que c'est Sphinx qui a suggéré cet auteur. Un moment de lecture sans prise de tête et quelques personnages bien campés. J'ai ainsi coché une case qui est un vrai défi puisque je ne suis pas amateur de polar
Et j'ai continué avec la littérature islandaise. Pour le défi 51, échanger un défi pour lequel on n'a vraiment aucune idée ni envie, Le Rouge vif de la rhubarbe de Audur Ava Olafsdottir. Je vais essayer de ne pas avoir besoin de ce numéro mais c'est l'occasion de d'être confrontée à un livre sensible et de réfléchir à ma relation aux personnes handicapées et à la transcendance.
Pour le défi 45 : un livre lu par un autre participant lors du défi 2018 ou pour le défi 2019 : Entre Ciel et terre de Jon Kalman Stefansson suggéré par Ombre pour le livre poétique (défi 5). Un livre sur le pouvoir des mots, sur la difficulté à vivre dans une nature hostile, sur le chemin à parcourir pour devenir soi-même, sur le remords aussi. Un livre rare par le poids des mots posés sur les relations entre les personnes pour lequel je tiens à signaler une fois encore le nom du traducteur Eric Boury. ll s'agit du premier tome d'une trilogie et je dois attendre patiemment que les deux autres reviennent à la médiathèque (c'est aussi la preuve que le lecteur a souhaité poursuivre l'aventure). Pour l'apprécier il faut ne pas piaffer devant les descriptions de paysages, de marches dans la neige et de pêche à la morue, alors on lit ce qu'est pour celui que l'auteur appelle "le gamin", la fidélité en amitié dans la vie et par delà la mort.
Il convient aussi pour le défi 5, 29 (fidèle-infidèle), 31 (auteur nordique), 34 (désert).
Et j'ai continué avec la littérature islandaise. Pour le défi 51, échanger un défi pour lequel on n'a vraiment aucune idée ni envie, Le Rouge vif de la rhubarbe de Audur Ava Olafsdottir. Je vais essayer de ne pas avoir besoin de ce numéro mais c'est l'occasion de d'être confrontée à un livre sensible et de réfléchir à ma relation aux personnes handicapées et à la transcendance.
Pour le défi 45 : un livre lu par un autre participant lors du défi 2018 ou pour le défi 2019 : Entre Ciel et terre de Jon Kalman Stefansson suggéré par Ombre pour le livre poétique (défi 5). Un livre sur le pouvoir des mots, sur la difficulté à vivre dans une nature hostile, sur le chemin à parcourir pour devenir soi-même, sur le remords aussi. Un livre rare par le poids des mots posés sur les relations entre les personnes pour lequel je tiens à signaler une fois encore le nom du traducteur Eric Boury. ll s'agit du premier tome d'une trilogie et je dois attendre patiemment que les deux autres reviennent à la médiathèque (c'est aussi la preuve que le lecteur a souhaité poursuivre l'aventure). Pour l'apprécier il faut ne pas piaffer devant les descriptions de paysages, de marches dans la neige et de pêche à la morue, alors on lit ce qu'est pour celui que l'auteur appelle "le gamin", la fidélité en amitié dans la vie et par delà la mort.
Il convient aussi pour le défi 5, 29 (fidèle-infidèle), 31 (auteur nordique), 34 (désert).
- ValorNiveau 9
Nicole, quel rythme! Cela force l'admiration!
- PointàlaligneExpert
Nasopi a écrit:Pour "un livre d'un auteur sur lequel on a des a priori" j'ai lu Les Herbes folles de Lewis Trondheim, parce qu'en général je ne suis pas fan de Lewis Trondheim. Bon, celui-là n'était pas mal, sans aucun parole.
Il m'énerve lui avec ce parti-pris Je l'attendais cette sortie.. ! Mais voilà, j'adore les blagues de Richard dans la série Lapinot et là Richard ne parle pas... C'est bien quand même alors ?
- OudemiaBon génie
14. Un livre avec un animal sur la couverture. Edmond Rostand Chantecler
J’ai sauté sur l’occasion, j’avais envie de cette lecture depuis longtemps ; c’est vraiment bien, quand on aime le style Rostand (Cyrano et l‘Aiglon ont bercé mes jeunes années), une idée tout à fait originale, des rosseries pour la société de l’époque, et quelques longueurs quand même.
Depuis le temps que j'en entendais parler, maintenant je peux juger en connaissance de cause.
Je me demande comment était la représentation à la première, parce que la mise en scène demande du monde et de l’imagination.
50. Masque(s) : Françoise Cloarec J’ai un tel désir - Marie Laurencin et Nicole Groult
Je pensais remplir ici le défi des péchés capitaux, avec la luxure, ce qui est un peu facile. Finalement, cela va aller en Masques : Nicole se prénommait Marie-Pauline, Benoîte n’est pas la fille d’André Groult, Marie ne savait pas que le visiteur de son enfance était son père, plus tard elle est mariée mais sans relations avec son mari…
Ce sont deux biographies superficielles, compilation d'autres ouvrages, on reste sur sa faim, peut-être qu'il y avait plus matière à un article qu'à un livre. Bien sûr l'auteur a eu accès aux archives de Benoite Groult, mais on ne voit que quelques rares extraits des carnets de sa mère.
Bref, cela donne envie de lire plutôt ce qu'a écrit Flora Groult sur Marie Laurencin
10. Un livre d'un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle : Scaramouche de Rafael Sabatini
Je l’avais prévu comme roman de cape et d’épée, mais entretemps j’ai lu Pardaillan ; je pensais le mettre en 37, facilité là aussi, mais j'ai remarqué un détail, « traduit de l’anglais », si bien qu’il va aller en 10 : fils d’un couple de chanteurs italiens, élevé en partie au Portugal, il a écrit en anglais mais on peut légitimement penser qu’avec ses parents il parlait italien.
C’est un honnête roman historique, la trame du Capitaine Fracasse à l’aube de la Révolution, et dans le dernier tiers apparait enfin la dimension "de cape et d’épée" : le héros se découvre un talent d’escrimeur qu’il travaille avec acharnement, ce qui lui vaut d’aller en vainqueur -et vengeur- de duel en duel.
J’ai sauté sur l’occasion, j’avais envie de cette lecture depuis longtemps ; c’est vraiment bien, quand on aime le style Rostand (Cyrano et l‘Aiglon ont bercé mes jeunes années), une idée tout à fait originale, des rosseries pour la société de l’époque, et quelques longueurs quand même.
Depuis le temps que j'en entendais parler, maintenant je peux juger en connaissance de cause.
Je me demande comment était la représentation à la première, parce que la mise en scène demande du monde et de l’imagination.
50. Masque(s) : Françoise Cloarec J’ai un tel désir - Marie Laurencin et Nicole Groult
Je pensais remplir ici le défi des péchés capitaux, avec la luxure, ce qui est un peu facile. Finalement, cela va aller en Masques : Nicole se prénommait Marie-Pauline, Benoîte n’est pas la fille d’André Groult, Marie ne savait pas que le visiteur de son enfance était son père, plus tard elle est mariée mais sans relations avec son mari…
Ce sont deux biographies superficielles, compilation d'autres ouvrages, on reste sur sa faim, peut-être qu'il y avait plus matière à un article qu'à un livre. Bien sûr l'auteur a eu accès aux archives de Benoite Groult, mais on ne voit que quelques rares extraits des carnets de sa mère.
Bref, cela donne envie de lire plutôt ce qu'a écrit Flora Groult sur Marie Laurencin
10. Un livre d'un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle : Scaramouche de Rafael Sabatini
Je l’avais prévu comme roman de cape et d’épée, mais entretemps j’ai lu Pardaillan ; je pensais le mettre en 37, facilité là aussi, mais j'ai remarqué un détail, « traduit de l’anglais », si bien qu’il va aller en 10 : fils d’un couple de chanteurs italiens, élevé en partie au Portugal, il a écrit en anglais mais on peut légitimement penser qu’avec ses parents il parlait italien.
C’est un honnête roman historique, la trame du Capitaine Fracasse à l’aube de la Révolution, et dans le dernier tiers apparait enfin la dimension "de cape et d’épée" : le héros se découvre un talent d’escrimeur qu’il travaille avec acharnement, ce qui lui vaut d’aller en vainqueur -et vengeur- de duel en duel.
- NasopiBon génie
Pointàlaligne a écrit:Nasopi a écrit:Pour "un livre d'un auteur sur lequel on a des a priori" j'ai lu Les Herbes folles de Lewis Trondheim, parce qu'en général je ne suis pas fan de Lewis Trondheim. Bon, celui-là n'était pas mal, sans aucun parole.
Il m'énerve lui avec ce parti-pris Je l'attendais cette sortie.. ! Mais voilà, j'adore les blagues de Richard dans la série Lapinot et là Richard ne parle pas... C'est bien quand même alors ?
Moi j'ai bien aimé.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- AmaliahEmpereur
Merci pour la recommandation de Grand Corps Malade pour les natifs de juillet!
Pour l'auteur de pièces qui s'est illustré dans d'autres genres, je pense relire la trilogie marseillaise de Pagnol.
Pour l'auteur de pièces qui s'est illustré dans d'autres genres, je pense relire la trilogie marseillaise de Pagnol.
- AdrenFidèle du forum
De rien. On peut garder Barbara Cartland pour les a priori.
- Escargot GéantNiveau 8
En juillet il y a Jeff Vandermeer qui a écrit la trilogie du rempart surd que personnellement j'ai adorée (a inspiré de loin le film "Annihilation" sur netflix)
- BabaretteDoyen
Adren a écrit:De rien. On peut garder Barbara Cartland pour les a priori.
J'en ai essayé un, il y a huit ans. Illisible, vraiment. C'est même pire que Une Chiée de nuances de gris. Faut le faire!
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- AdrenFidèle du forum
Justement, j'avais aussi pensé aux 50 nuances pour ce défi mais on verra plus tard. Le plaisir d'abord !
- *Ombre*Grand sage
Bon, je suis venue à bout de Saint-Simon... pour m'apercevoir qu'il y a un tome 2 consacré à la régence. Bon, cette plongée dans la cour de Louis XIV m'a beaucoup plu, mais c'était un gros morceau tout de même, avec quelques passages un peu répétitifs (les portraits de grands hommes à la chaîne) et même si, dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé, je crois que je vais en rester là.
J'ai trouvé fascinant d'approcher la personnalité du Roi Soleil au-delà de ce que l'on apprend sur lui, même si c'est vérifié (le traumatisme de la Fronde, la hantise des Grands, la volonté de les maintenir sous sa coupe, l'intransigeance sur l'étiquette qui en découle). On découvre un homme à la fois dur et vulnérable, d'un égoïsme passant toute mesure, mais aussi une personne parfois très humaine, bouleversée par la perte d'un proche, fidèle dans ses affections et refusant de faire rejaillir la défaveur d'un père sur un fils apprécié, ou ce monarque démesuré qui, quand son petit-fils accède au trône d'Espagne, se met à rêver une Grande Europe dans des discours dignes d'Emmanuel Macron... Et au milieu de tout ça, la mise en scène de ces nobles vivant dans la terreur de déplaire, prêts à toutes les intrigues, toutes les bassesses, les anecdotes burlesques ou tragiques qui agitent ce microcosme clos sur lui-même... C'était vraiment intéressant. Mais maintenant, j'ai envie de passer à autre chose.
J'ai commandé un Kashishke, que les Néos m'ont donné envie de découvrir, et Mars, de Fritz Zorn : ce seront mes prochaines lectures (je ne sais pas encore pour quel défi).
J'ai trouvé fascinant d'approcher la personnalité du Roi Soleil au-delà de ce que l'on apprend sur lui, même si c'est vérifié (le traumatisme de la Fronde, la hantise des Grands, la volonté de les maintenir sous sa coupe, l'intransigeance sur l'étiquette qui en découle). On découvre un homme à la fois dur et vulnérable, d'un égoïsme passant toute mesure, mais aussi une personne parfois très humaine, bouleversée par la perte d'un proche, fidèle dans ses affections et refusant de faire rejaillir la défaveur d'un père sur un fils apprécié, ou ce monarque démesuré qui, quand son petit-fils accède au trône d'Espagne, se met à rêver une Grande Europe dans des discours dignes d'Emmanuel Macron... Et au milieu de tout ça, la mise en scène de ces nobles vivant dans la terreur de déplaire, prêts à toutes les intrigues, toutes les bassesses, les anecdotes burlesques ou tragiques qui agitent ce microcosme clos sur lui-même... C'était vraiment intéressant. Mais maintenant, j'ai envie de passer à autre chose.
J'ai commandé un Kashishke, que les Néos m'ont donné envie de découvrir, et Mars, de Fritz Zorn : ce seront mes prochaines lectures (je ne sais pas encore pour quel défi).
- LMVénérable
J'ai fini aujourd'hui Gatsby le magnifique, de F.S. Fitzgerald. Je ne l'avais jamais lu, je sais que c'est un classique classique mais j'ai eu beaucoup de mal à poursuivre ma lecture. Je n'ai pas adhéré aux personnages, à Gatsby, au narrateur qui est le témoin de ces fêtes, cette décadence...
Je n'ai pas détesté mais je crois que je m'étais imaginé autre chose. Je n'avais pas vu le film qui avait été réalisé avec Léonardo Di Caprio. Il me réconcilierait peut-être avec le roman.
Un rendez-vous manqué?
Je ne sais pas si je le range dans le 1. Un roman qui évoque l'histoire américaine du XXe s. ou le 3. Un classique de la littérature américaine.
Je n'ai pas détesté mais je crois que je m'étais imaginé autre chose. Je n'avais pas vu le film qui avait été réalisé avec Léonardo Di Caprio. Il me réconcilierait peut-être avec le roman.
Un rendez-vous manqué?
Je ne sais pas si je le range dans le 1. Un roman qui évoque l'histoire américaine du XXe s. ou le 3. Un classique de la littérature américaine.
- BabaretteDoyen
Adren a écrit:Justement, j'avais aussi pensé aux 50 nuances pour ce défi mais on verra plus tard. Le plaisir d'abord !
Je n'ai pas réussi à aller au bout, mais c'est très drôle. Mais les blagues les plus courtes sont les meilleures.
Il faut avoir quelqu'un à qui envoyer les perles, comme "je dois être de la même couleur que le petit livre de Mao".
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:lecteur:
- MalagaModérateur
Babarette a écrit:Adren a écrit:De rien. On peut garder Barbara Cartland pour les a priori.
J'en ai essayé un, il y a huit ans. Illisible, vraiment. C'est même pire que Une Chiée de nuances de gris. Faut le faire!
Je ne pensais pas cela possible !!
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- HermionyGuide spirituel
Je viens de finir de lire 3 livres jeunesse d'une même auteure, qui va venir rencontrer mes élèves.
Items :
-titre avec une apostrophe : L'enfant du séisme, S. Noël. Roman très très court qui relate le parcours du combattant d'une famille adoptante (celle de l'auteure) suite au séisme d'Haïti en 2010. Bon petit roman, bien écrit, et qui possède un petit dossier à la fin sur Haïti et les tremblements de terre.
-titre qui fait appel à l'un des 5 sens : La saveur des bananes frites. L'histoire de Saraphina, d'origine haïtienne née en France, dont les parents ont fui la guerre civile. Le père a disparu juste avant de monter dans l'avion, la mère est décédée en France suite à un accident. Le quotidien de l'adolescente, qui vit dans un foyer de travailleurs immigrés n'est pas facile, mais elle s'accroche. Le récit est très bien mené, on apprend en passant pas mal de choses sur Haïti et il y est aussi question de ce qu'est "son" pays quand on est immigré. Le roman évite le "happy end" trop facile, même si les choses tournent bien.
-titre qui contient un prénom féminin : Jeanne de Mortepaille tome 1. A l'âge de 11 ans, le chat de Jeanne lui apprend qu'elle est une sorcière et qu'elle a 6 mois pour réactiver son savoir enfoui avant de passer un examen. C'est sans compter la présence du Mage Violet qui a décidé de tout faire pour l'empêcher de mener à bien son apprentissage...Toute ressemblance avec un célèbre sorcier à lunettes n'est pas fortuite, malheureusement. A certains moments, on sent vraiment l'influence d'Harry Potter (le vilain sorcier qui a monté son propre groupe, les épreuves d'initiation, l'âge de la narratrice, les briques sur lesquelles il faut frapper pour passer dans le monde magique...), mais c'est hélas moins bien écrit et parfois un peu poussif. J'ai trouvé la fin décevante, alors même que le récit comporte quelques belles pépites (la question du rapport à la nature, du lien entre forces naturelles et magie, le monde sorcier qui respecte la nature, les passages sur la lutte contre les clichés filles / garçons) et quelques bons moments.
Items :
-titre avec une apostrophe : L'enfant du séisme, S. Noël. Roman très très court qui relate le parcours du combattant d'une famille adoptante (celle de l'auteure) suite au séisme d'Haïti en 2010. Bon petit roman, bien écrit, et qui possède un petit dossier à la fin sur Haïti et les tremblements de terre.
-titre qui fait appel à l'un des 5 sens : La saveur des bananes frites. L'histoire de Saraphina, d'origine haïtienne née en France, dont les parents ont fui la guerre civile. Le père a disparu juste avant de monter dans l'avion, la mère est décédée en France suite à un accident. Le quotidien de l'adolescente, qui vit dans un foyer de travailleurs immigrés n'est pas facile, mais elle s'accroche. Le récit est très bien mené, on apprend en passant pas mal de choses sur Haïti et il y est aussi question de ce qu'est "son" pays quand on est immigré. Le roman évite le "happy end" trop facile, même si les choses tournent bien.
-titre qui contient un prénom féminin : Jeanne de Mortepaille tome 1. A l'âge de 11 ans, le chat de Jeanne lui apprend qu'elle est une sorcière et qu'elle a 6 mois pour réactiver son savoir enfoui avant de passer un examen. C'est sans compter la présence du Mage Violet qui a décidé de tout faire pour l'empêcher de mener à bien son apprentissage...Toute ressemblance avec un célèbre sorcier à lunettes n'est pas fortuite, malheureusement. A certains moments, on sent vraiment l'influence d'Harry Potter (le vilain sorcier qui a monté son propre groupe, les épreuves d'initiation, l'âge de la narratrice, les briques sur lesquelles il faut frapper pour passer dans le monde magique...), mais c'est hélas moins bien écrit et parfois un peu poussif. J'ai trouvé la fin décevante, alors même que le récit comporte quelques belles pépites (la question du rapport à la nature, du lien entre forces naturelles et magie, le monde sorcier qui respecte la nature, les passages sur la lutte contre les clichés filles / garçons) et quelques bons moments.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- IrulanHabitué du forum
LM a écrit:J'ai fini aujourd'hui Gatsby le magnifique, de F.S. Fitzgerald. Je ne l'avais jamais lu, je sais que c'est un classique classique mais j'ai eu beaucoup de mal à poursuivre ma lecture. Je n'ai pas adhéré aux personnages, à Gatsby, au narrateur qui est le témoin de ces fêtes, cette décadence...
Je n'ai pas détesté mais je crois que je m'étais imaginé autre chose. Je n'avais pas vu le film qui avait été réalisé avec Léonardo Di Caprio. Il me réconcilierait peut-être avec le roman.
Un rendez-vous manqué?
Je comprends ton ressenti, un Américain m'avait confié qu'il détestait ce livre, qu'il avait dû lire au lycée : il n'était pas arrivé à s'attacher à quelque personnage que ce soit. Ce n'est pas du tout mon univers pourtant, et j'ai essayé de lire sans succès d'autres romans de Fitzgerald qui me sont tombés des mains, mais j'ai été très sensible à l'écriture de ce roman-là en particulier (en anglais la qualité du texte est flagrante), à sa structure, à ses thèmes/symboles. Par contre, contrairement à toi j'ai pu entrer dans l'histoire car j'ai apprécié le narrateur, et j'ai vu Gatsby à travers ses yeux à lui, avec la même ambivalence. Honnêtement, je pense que si on ne peut pas adhérer à au moins un personnage important de l'histoire (et c'est entre autres choses ce qui m'a manqué dans les autres romans de Fitzgerald), c'est fichu.
Le film de Luhrmann est une belle adaptation je trouve, mais c'est du Luhrmann. La version de Clayton est beaucoup plus conventionnelle, trop littérale, et Redford est effacé je trouve, sans compter que Daisy/Mia Farrow a une voix insupportable (en anglais). Je dis ça, mais j’aime les deux !
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