- JennyMédiateur
Oudemia a écrit:Le Lys de Brooklyn, qui avait eu une version Bibliothèque verte, Une petite fille de Brooklyn, c'est remarquable.
Le résumé me tente beaucoup, je pense que ce sera celui-là. Merci Oudemia pour la découverte.
- nicole 86Expert spécialisé
Oudemia a écrit:Betty Smith, l'auteur du Lys de Brooklyn, et de La joie du matin, assez étonnant que je viens de lire mais que je ne peux pas caser dans ce défi.
Certains semblent classer le premier voire le second parmi les classiques de la littérature américaine.
Jane Austen est née le 16 décembre 1775 et Rainer Maria Rilke le 4 décembre 1875
- TremereNiveau 9
Malaga a écrit:Je viens de terminer On la trouvait plutôt jolie de Michel Bussi pour le défi 46 Un livre qui évoque l'immigration ou l'émigration.
Leyli vit en France mais est originaire du Mali. Elle a trois enfants: Bamby, Alpha et Tidiane. Elle est maudite. Autour d'elle gravitent différents personnages : Julo et Petar, deux policiers enquêtant sur une série de meurtres d'hommes ayant travaillé pour Vogelzung, une association aidant les migrants ; Guy, son voisin ; Jourdain Blanc-Martin, le dirigeant de l'association ; Ruben, le directeur de l'hôtel Ibis.
Mon avis : un Michel Bussi plutôt classique c'est à dire avec une astuce qui se révèle à la fin du livre et qui oblige à relire certains passages (et à se rendre compte que presque tout fonctionne mais on peut insister sur le "presque", il me semble qu'il y a une incohérence). Les personnages sont assez peu crédibles mais la description des migrations autour de la Méditerranée est assez touchante.
7e défi relevé pour moi.
Par curiosité, laquelle ?
Moi j'ai trouvé plein d'invraisemblances dans ce roman :
- les invraisemblances:
- la meurtrière qui invente un pseudo qui est son prénom à une lettre près. (d'ailleurs, quel hasard, elle boit son café à côté du flic qui mène l'enquête...)
- à la fin, quand le responsable de l'association véreux veut faire tuer la mère par ses sbires, j'ai dû rater un truc mais comment la police a-t-elle été au courant aussi rapidement ?
- le trésor de Leyli trouvé au moment le plus opportun par Tidiane
En revanche, comme toi, j'ai été touchée par les réflexions sur l'immigration. D'ailleurs, j'ai finalement classé le livre dans la catégorie "franchissement d'une frontière".
- Escargot GéantNiveau 8
Pour ceux nés en juillet il a Barbara Cartland.
Non non pas la peine de me remercier
De mon côté j'ai trouvé pas mal d'idées sur un site qui s'appelle jesuismort. (du coup ça limite aux pas vivants mais bon )
exemple juillet:
https://www.jesuismort.com/cimetiere/ecrivain-et-ecrivaine/date-naissance/mois-juillet
décembre:
https://www.jesuismort.com/cimetiere/ecrivain-et-ecrivaine/date-naissance/mois-juillet
Non non pas la peine de me remercier
De mon côté j'ai trouvé pas mal d'idées sur un site qui s'appelle jesuismort. (du coup ça limite aux pas vivants mais bon )
exemple juillet:
https://www.jesuismort.com/cimetiere/ecrivain-et-ecrivaine/date-naissance/mois-juillet
décembre:
https://www.jesuismort.com/cimetiere/ecrivain-et-ecrivaine/date-naissance/mois-juillet
- nicole 86Expert spécialisé
J'avais remarqué le commentaire d' @Amaliah en 2018 :
Un roman pour dire la fraternité, la fidélité aux racines et l'ouverture aux possibles. Je valide avec ce livre plein de délicatesse le défi 9 du livre jeunesse.
Frères d'exil de Kochka. Un très joli livre destiné à la jeunesse. Suite à une pluie diluvienne, une île du Pacifique s'enfonce sous l'eau et les habitants de cette île doivent la quitter. Le grand-père d'une petite fille lui écrit des lettres pour l'accompagner dans ce voyage qu'il n'est plus en mesure de faire et derrière le voyage de cette famille, s'esquisse le visage de ces migrants qui font souvent la une des informations
Un roman pour dire la fraternité, la fidélité aux racines et l'ouverture aux possibles. Je valide avec ce livre plein de délicatesse le défi 9 du livre jeunesse.
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 23, un livre qui évoque les enfers : Filles de Frederick Busch (1997).
C’est un enfer blanc et froid, celui du nord des Etats-Unis où il semble que l’hiver durera toujours, que le printemps ne viendra pas. C’est l’enfer d’un couple qui a perdu son bébé de quelques mois et qui tente de survivre, cohabitant mais n’arrivant plus vraiment à communiquer. C’est l’enfer d’un monde où des adolescentes disparaissent, peut-être enlevées par des prédateurs sexuels, sans qu’on puisse rien y faire.
« Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir. » J’ai déjà dû employer cette citation pour d’autres livres mais elle est particulièrement adaptée à celui-ci. Le vigile d’une université, sorte de sous-flic méprisé par les étudiants sur qui il doit veiller (en dépannant les voitures dans la neige, en retrouvant les étudiantes suicidaires, en intimidant les dealers), se retrouve à enquêter sur la disparition d’une fille de 14 ans. Mais l’aspect roman policier est assez ténu en fin de compte, il s’agit surtout dans ce livre d’une immersion dans la vie du personnage principal, dans sa douleur indicible de père qui a perdu son enfant et de mari qui ne sait plus comment être avec sa femme, dans ses efforts pour ne pas sombrer, avec en toile de fond aussi le campus et tout l’artifice des rapports entre les enseignants et le vigile. La manière dont l’auteur esquisse les difficiles relations entre des êtres proches devenus distants est poignante et pleine de délicatesse. Frederick Busch réussit aussi à faire du chien du couple un personnage à part entière, avec une réelle présence, émouvante. C’est un livre sombre et touchant.
C’est un enfer blanc et froid, celui du nord des Etats-Unis où il semble que l’hiver durera toujours, que le printemps ne viendra pas. C’est l’enfer d’un couple qui a perdu son bébé de quelques mois et qui tente de survivre, cohabitant mais n’arrivant plus vraiment à communiquer. C’est l’enfer d’un monde où des adolescentes disparaissent, peut-être enlevées par des prédateurs sexuels, sans qu’on puisse rien y faire.
« Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir. » J’ai déjà dû employer cette citation pour d’autres livres mais elle est particulièrement adaptée à celui-ci. Le vigile d’une université, sorte de sous-flic méprisé par les étudiants sur qui il doit veiller (en dépannant les voitures dans la neige, en retrouvant les étudiantes suicidaires, en intimidant les dealers), se retrouve à enquêter sur la disparition d’une fille de 14 ans. Mais l’aspect roman policier est assez ténu en fin de compte, il s’agit surtout dans ce livre d’une immersion dans la vie du personnage principal, dans sa douleur indicible de père qui a perdu son enfant et de mari qui ne sait plus comment être avec sa femme, dans ses efforts pour ne pas sombrer, avec en toile de fond aussi le campus et tout l’artifice des rapports entre les enseignants et le vigile. La manière dont l’auteur esquisse les difficiles relations entre des êtres proches devenus distants est poignante et pleine de délicatesse. Frederick Busch réussit aussi à faire du chien du couple un personnage à part entière, avec une réelle présence, émouvante. C’est un livre sombre et touchant.
- IssonoukwaNiveau 4
3. Un classique de la littérature américaine
Je viens de finir My Antonia de Willa Cather. Je ne sais pas s'il est très connu en France (je ne le connaissais pas), mais c'est un classique aux États-Unis, salué notamment par Faulkner, et qui a valu à son autrice le Pulitzer.
À la fin du XIXe siècle, Jim, 10 ans, vient vivre chez ses grands-parents, dans le Nebraska. Il se lie d'amitié avec la jeune Antonia, venue de Bohème, et arrivée en même temps que lui pour s'installer dans le Nebraska avec sa famille.
C'est un roman très bien écrit, sur l'enfance, la nostalgie et surtout l'immensité des espaces de l'Ouest américain et la vie des premiers pionniers. J'ai beaucoup aimé!
Par contre là je viens de me mettre aux Versets sataniques pour le défi 32, et je ne sais pas si je vais y arriver en VO, la langue n'est pas facile du tout!
Je viens de finir My Antonia de Willa Cather. Je ne sais pas s'il est très connu en France (je ne le connaissais pas), mais c'est un classique aux États-Unis, salué notamment par Faulkner, et qui a valu à son autrice le Pulitzer.
À la fin du XIXe siècle, Jim, 10 ans, vient vivre chez ses grands-parents, dans le Nebraska. Il se lie d'amitié avec la jeune Antonia, venue de Bohème, et arrivée en même temps que lui pour s'installer dans le Nebraska avec sa famille.
C'est un roman très bien écrit, sur l'enfance, la nostalgie et surtout l'immensité des espaces de l'Ouest américain et la vie des premiers pionniers. J'ai beaucoup aimé!
Par contre là je viens de me mettre aux Versets sataniques pour le défi 32, et je ne sais pas si je vais y arriver en VO, la langue n'est pas facile du tout!
- LaverdureEmpereur
Pour le défi 31 (l'auteur nordique) j'ai lu Le vieux qui voulait sauver le monde de Jonas Jonasson, l'auteur suédois du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire (entre autres : l'Analphabète qui savait compter et l'assassin qui rêvait d'une place au paradis. Dans cette histoire, on retrouve le vieil Allan Karlsson du premier roman qui voyage de Bali à la Corée du Nord, aux Etats-Unis, revient en Suède, part en Afrique. Il rencontre les grands de ce monde, sème une certain pagaille impliquant de l'uranium enrichi, mais aussi des cercueils, des asperges et une tablette. Le style est à l'image des livres de Jonasson : décalé, documenté, mouvementé, burlesque. Les premiers chapitres passés, on est pris dans l'histoire et on rigole volontiers des situations invraisemblables dans lesquels Allan a l'art de se retrouver et d'entraîner ses amis.
_________________
- PointàlaligneExpert
miss sophie a écrit:Pour le défi 23, un livre qui évoque les enfers : Filles de Frederick Busch (1997).
Je l'avais lu pour un défi précédent et bien aimé !
- TivinouDoyen
J'ai fini le Chant du monde de Giono (livre évoquant un des cinq sens). 10e défi rempli!
Au début de l'automne, Matelot vient trouver Antonio, l'homme du fleuve, dit "Bouche d'or". Son "besson aux cheveux rouges" est parti depuis longtemps pour faire une coupe de bois et la redescendre en radeau par le fleuve. Matelot demande à l'homme du fleuve de l'aider à retrouver son fils, probablement noyé. Les deux hommes remontent donc le fleuve, à la recherche du radeau et du corps du besson. Mais, dans le fleuve, pas de trace ni du radeau, ni du fils perdu, et Matelot et Antonio ne sont pas les seuls à chercher l'homme aux cheveux rouges.
En route, ils rencontrent Clara, une aveugle, qu'ils aident à accoucher, et qui n'est pas trompée par la vue.
Texte très poétique, d'un Giono qui commence à se rapprocher de celui des chroniques romanesques. Je crois que je vais relire Que ma joie demeure...
Au début de l'automne, Matelot vient trouver Antonio, l'homme du fleuve, dit "Bouche d'or". Son "besson aux cheveux rouges" est parti depuis longtemps pour faire une coupe de bois et la redescendre en radeau par le fleuve. Matelot demande à l'homme du fleuve de l'aider à retrouver son fils, probablement noyé. Les deux hommes remontent donc le fleuve, à la recherche du radeau et du corps du besson. Mais, dans le fleuve, pas de trace ni du radeau, ni du fils perdu, et Matelot et Antonio ne sont pas les seuls à chercher l'homme aux cheveux rouges.
En route, ils rencontrent Clara, une aveugle, qu'ils aident à accoucher, et qui n'est pas trompée par la vue.
Texte très poétique, d'un Giono qui commence à se rapprocher de celui des chroniques romanesques. Je crois que je vais relire Que ma joie demeure...
- Calypso64Niveau 10
Bouh j'ai perdu le rythme ces dernières semaines : 10 jours que je suis sur le même roman ! Mais je profite des vacances pour m'y remettre : j'ai repéré 2-3 bouquins en numérique et vais faire un tour à ma médiathèque préférée
- TivinouDoyen
Calypso64 a écrit:Bouh j'ai perdu le rythme ces dernières semaines : 10 jours que je suis sur le même roman ! Mais je profite des vacances pour m'y remettre : j'ai repéré 2-3 bouquins en numérique et vais faire un tour à ma médiathèque préférée
Ici la médiathèque la plus proche est à la grande ville... c'est bête, je suis OBLIGÉE d'acheter des livres: je préfère ça à payer de l'essence!
- IssonoukwaNiveau 4
Tivinou a écrit:J'ai fini le Chant du monde de Giono (livre évoquant un des cinq sens). 10e défi rempli!
Au début de l'automne, Matelot vient trouver Antonio, l'homme du fleuve, dit "Bouche d'or". Son "besson aux cheveux rouges" est parti depuis longtemps pour faire une coupe de bois et la redescendre en radeau par le fleuve.
@Tivinou Ça donne envie de retrouver Giono en effet! Mais que signifie ici "besson"? Tu parles ensuite de son fils, et je n'ai trouvé comme sens que "jumeau, jumelle". C'est un de ses deux fils jumeaux?
- TivinouDoyen
Oui. Matelot et Junie ont eu des jumeaux et l'un des deux a déjà été emporté par le fleuve. Il ne reste qu'un Besson à sauver, qui porte en lui son frère d'une certaine façon.
- IssonoukwaNiveau 4
Merci pour la précision! Je me coucherai en connaissant un mot de plus!
- OudemiaBon génie
41. Un roman de cape et d'épée : Michel Zevaco Pardaillan
J’ai regardé quelques listes : j’avais tout lu, sauf Scaramouche que j’ai fait venir, mais comme il n’est pas arrivé je me suis rabattue sur Pardaillan, disponible sur Wikisource, dont je n’avais plus qu’un très vague souvenir, remontant à mes années de lycée, et pas fameux.
Le style est ce dont je me souvenais le mieux, déplorable, (un adjectif pour chaque nom ), j’avais oublié les négligences d’écriture (l'héroîne, malade, contemple un plafond "de longues années" - non, quelques mois, le temps de se rétablir ) ; de l’action, en veux-tu en voilà, un coup de théâtre par chapitre !
Je comprends parfaitement que cela plaise à de jeunes lecteurs (comme Sartre enfant), mais ça ne vaut vraiment pas Dumas, Féval, ni même Amédée Achard, dont Les coups d’épée de M. de la Guerche est bizarrement absent des listes, y compris sur Wikipedia qui le donne pourtant en exemple dans son article sur les romans de cape et d'épée
Pourtant l’écriture, bizarrement, s’améliore au fil des chapitres, qui gagnent aussi en intérêt avec des personnages secondaires bien amenés.
Je m’en tiendrai cependant à ce premier volume.
J’ai regardé quelques listes : j’avais tout lu, sauf Scaramouche que j’ai fait venir, mais comme il n’est pas arrivé je me suis rabattue sur Pardaillan, disponible sur Wikisource, dont je n’avais plus qu’un très vague souvenir, remontant à mes années de lycée, et pas fameux.
Le style est ce dont je me souvenais le mieux, déplorable, (un adjectif pour chaque nom ), j’avais oublié les négligences d’écriture (l'héroîne, malade, contemple un plafond "de longues années" - non, quelques mois, le temps de se rétablir ) ; de l’action, en veux-tu en voilà, un coup de théâtre par chapitre !
Je comprends parfaitement que cela plaise à de jeunes lecteurs (comme Sartre enfant), mais ça ne vaut vraiment pas Dumas, Féval, ni même Amédée Achard, dont Les coups d’épée de M. de la Guerche est bizarrement absent des listes, y compris sur Wikipedia qui le donne pourtant en exemple dans son article sur les romans de cape et d'épée
Pourtant l’écriture, bizarrement, s’améliore au fil des chapitres, qui gagnent aussi en intérêt avec des personnages secondaires bien amenés.
Je m’en tiendrai cependant à ce premier volume.
- SiggyHabitué du forum
Je coche le défi "un classique de la littérature américaine" avec Des souris et des hommes, on ne peut pas faire plus classique!
Et pour le défi 35, cinq récits regroupés sous le titre Comment on meurt de Zola, où comment la condition sociale influe sur notre manière de mourir, sur l'après et notre manière d'appréhender la mort.
Je suis en train de lire Eldorado de Gaudé, en attente...
Et pour le défi 35, cinq récits regroupés sous le titre Comment on meurt de Zola, où comment la condition sociale influe sur notre manière de mourir, sur l'après et notre manière d'appréhender la mort.
Je suis en train de lire Eldorado de Gaudé, en attente...
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 17 (un livre dont l'un des mots du titre évoque la météo), de Laurent Gaudé justement : Ouragan (2010), qui convient aussi au défi 45 (un livre lu par un autre participant lors du défi 2018 ou pour le défi 2019 : lu en 2018 par amethyste).
Dans ce roman, on suit plusieurs personnages à la Nouvelle-Orléans avant et pendant le fameux ouragan ; les paragraphes alternent ces voix et leurs chemins se croisent parfois. J’aime beaucoup Gaudé d’habitude (j’ai lu de lui Le soleil des Scorta, La mort du roi Tsongor, Eldorado) mais là je suis restée un peu en dehors, je ne sais pas pourquoi.
Dans ce roman, on suit plusieurs personnages à la Nouvelle-Orléans avant et pendant le fameux ouragan ; les paragraphes alternent ces voix et leurs chemins se croisent parfois. J’aime beaucoup Gaudé d’habitude (j’ai lu de lui Le soleil des Scorta, La mort du roi Tsongor, Eldorado) mais là je suis restée un peu en dehors, je ne sais pas pourquoi.
- Calypso64Niveau 10
Défi 23. Un livre qui évoque les enfers : « Le diable s’habille en Prada » de Lauren WEIBERGER
Un roman de 400 pages qui pouvait n’en faire que 250. C’est l’histoire, sur une année, d’ An-dre-âââ jeune assistante de la tyrannique et grande prêtresse de mode Miranda à l’accent londonien. On la suit dans l’enfer de l’univers de la mode derrière ses côtés glamour/filles de rêve/VIP : ça tourne souvent en rond et la fin est plus que prévisible mais ça reste une lecture plutôt sympa même si je vais l’oublier bien vite.
Un roman de 400 pages qui pouvait n’en faire que 250. C’est l’histoire, sur une année, d’ An-dre-âââ jeune assistante de la tyrannique et grande prêtresse de mode Miranda à l’accent londonien. On la suit dans l’enfer de l’univers de la mode derrière ses côtés glamour/filles de rêve/VIP : ça tourne souvent en rond et la fin est plus que prévisible mais ça reste une lecture plutôt sympa même si je vais l’oublier bien vite.
- Calypso64Niveau 10
Tivinou a écrit:Calypso64 a écrit:Bouh j'ai perdu le rythme ces dernières semaines : 10 jours que je suis sur le même roman ! Mais je profite des vacances pour m'y remettre : j'ai repéré 2-3 bouquins en numérique et vais faire un tour à ma médiathèque préférée
Ici la médiathèque la plus proche est à la grande ville... c'est bête, je suis OBLIGÉE d'acheter des livres: je préfère ça à payer de l'essence!
La belle excuse pour acheter des livres !
J'ai tout à fait conscience de la chance qu'on a d'avoir un réseau de médiathèques au top : une même carte gratuite qui nous permet d'aller dans toutes les médiathèques de l'agglomération de ma ville moyenne et en plus un service numérique tout aussi gratuit où on télécharge de chez soi. Tous les ans j'en fait la pub auprès de mes élèves : il y a une médiathèque à deux pas du collège. J'achète souvent après coup les livres qui m'ont beaucoup plus
- Escargot GéantNiveau 8
Salut les gens.
Ces dernières semaines pour le défi j'ai lu:
14. Un livre avec un animal sur la couverture. "Et si les chats disparaissaient du monde" de Genki Kawamura
(aussi connu sous le titre: "2 milliards de battements de cœur")
Un homme apprend sa mort prochaine et passe un pacte avec le diable: pour chaque jour de vie en plus , quelque chose devra disparaître du monde. On le comprend assez vite avec le titre (qui est un spoiler ), la question de faire disparaître les chats va vite se poser...
Mon avis: Le livre est court, léger, poétique, plutôt mignon sans être tartignole. L'histoire est aussi plutôt attendue. Bref c'est sympa mais vite lu et vite oublié.
35. Un livre qui commence par une mort. "De chair et d'oubli" de Pascal Suhard et Karine Nilvet
Un squelette est découvert sur un chantier à Albi. Très vite une riche héritière mannequin et boxeuse professionnelle (!) est soupçonnée par l'attachant beau et intelligent (!) inspecteur Dran.
Mon avis : je crois que je n'ai jamais lu un polar aussi mauvais. Les personnages sont particulièrement ratés: on voit bien qu'on est censé tomber amoureux de Dran (comme toutes les femmes du livre) mais en fait le gars est complètement cyclothymique, agressif sans raison et con comme une brique.
Il n'arrive pas à lire le cadastre et du coup gueule sur ses subordonnés, il arrête une fouille car il a vu des gants de boxe et que lui-même a dû arrêter ce sport suite à une blessure, traumatisme qui l'empêche aussi de mener des interrogatoires importants à la salle de boxe alors qu'il lâche toutes ses infos à n'importe quel mafieux ou ripou qu'il croise sans qu'on comprenne pourquoi... Ah et aussi il s'excite sur des photos de la suspecte... (dans son bureau! pendant les horaires de travail! bravo la fonction publique )
49. Un livre avec un point cardinal dans le titre. "Trilogie du rempart Sud-Acceptation" de Jeff Vandermeer
Les mystères de la zone X s'épaississent.
Mon avis: J'ai aimé mais c'est le moins bon des trois même si, et c'est assez dans le genre, il y a quelques réponses sur le "comment". (pas sur le "pourquoi")
Comme il y a plusieurs narrateurs le style change à chaque personnage et c'est assez bien fait. Je ne suis pas déçue par la fin. Bref dans l'ensemble une bonne trilogie que j'ai dévorée.
Ces dernières semaines pour le défi j'ai lu:
14. Un livre avec un animal sur la couverture. "Et si les chats disparaissaient du monde" de Genki Kawamura
(aussi connu sous le titre: "2 milliards de battements de cœur")
Un homme apprend sa mort prochaine et passe un pacte avec le diable: pour chaque jour de vie en plus , quelque chose devra disparaître du monde. On le comprend assez vite avec le titre (qui est un spoiler ), la question de faire disparaître les chats va vite se poser...
Mon avis: Le livre est court, léger, poétique, plutôt mignon sans être tartignole. L'histoire est aussi plutôt attendue. Bref c'est sympa mais vite lu et vite oublié.
35. Un livre qui commence par une mort. "De chair et d'oubli" de Pascal Suhard et Karine Nilvet
Un squelette est découvert sur un chantier à Albi. Très vite une riche héritière mannequin et boxeuse professionnelle (!) est soupçonnée par l'attachant beau et intelligent (!) inspecteur Dran.
Mon avis : je crois que je n'ai jamais lu un polar aussi mauvais. Les personnages sont particulièrement ratés: on voit bien qu'on est censé tomber amoureux de Dran (comme toutes les femmes du livre) mais en fait le gars est complètement cyclothymique, agressif sans raison et con comme une brique.
Il n'arrive pas à lire le cadastre et du coup gueule sur ses subordonnés, il arrête une fouille car il a vu des gants de boxe et que lui-même a dû arrêter ce sport suite à une blessure, traumatisme qui l'empêche aussi de mener des interrogatoires importants à la salle de boxe alors qu'il lâche toutes ses infos à n'importe quel mafieux ou ripou qu'il croise sans qu'on comprenne pourquoi... Ah et aussi il s'excite sur des photos de la suspecte... (dans son bureau! pendant les horaires de travail! bravo la fonction publique )
- Spoiler:
- suspecte qui de son côté a été violée, torturée , a poignardé son agresseur, est donc arrêtée, et qu'est-ce qu'elle raconte au psychiatre le lendemain? qu'elle est tombée amoureuse de Dran pendant son interrogatoire... Donc j'en déduis que pour les auteurs, traumatisme de la main cassée à la boxe >> traumatisme viol+ torture+ coup de couteau+ arrestation
49. Un livre avec un point cardinal dans le titre. "Trilogie du rempart Sud-Acceptation" de Jeff Vandermeer
Les mystères de la zone X s'épaississent.
Mon avis: J'ai aimé mais c'est le moins bon des trois même si, et c'est assez dans le genre, il y a quelques réponses sur le "comment". (pas sur le "pourquoi")
Comme il y a plusieurs narrateurs le style change à chaque personnage et c'est assez bien fait. Je ne suis pas déçue par la fin. Bref dans l'ensemble une bonne trilogie que j'ai dévorée.
- TremereNiveau 9
Pour le défi 17, un livre dont l'un des mots du titre évoque la météo, j'ai lu Un Oiseau blanc de le blizzard de Laura Kasischke. C'est son deuxième roman donc on n'atteint pas le niveau de maîtrise des romans plus récents ; je pense notamment à Esprit d'hiver, que je recommande chaudement (peut aller dans la catégorie l'histoire se déroule sur 24h) même s'il peut être dérangeant et assez déroutant.
Dans Un Oiseau blanc de le blizzard , on suit le quotidien d'une famille de classe moyenne vivant dans l'Ohio après que la mère fut partie sans crier gare et sans laisser aucune trace. On retrouve des thèmes récurrents dans son œuvre : des non-dits, une vérité effleurée qui, même après la révélation finale, nous laissera un goût de points de suspension, une ambiance où on sent la pourriture derrière l'odeur de savonnette. Le rythme est assez lent, lancinant, et on peut s'ennuyer quelque peu (relativement car le roman est assez court) mais c'est pour mieux nous imprégner de cette langueur, de cette insatisfaction, de ces questions non résolues et à peine posées, d'ailleurs.
Dans Un Oiseau blanc de le blizzard , on suit le quotidien d'une famille de classe moyenne vivant dans l'Ohio après que la mère fut partie sans crier gare et sans laisser aucune trace. On retrouve des thèmes récurrents dans son œuvre : des non-dits, une vérité effleurée qui, même après la révélation finale, nous laissera un goût de points de suspension, une ambiance où on sent la pourriture derrière l'odeur de savonnette. Le rythme est assez lent, lancinant, et on peut s'ennuyer quelque peu (relativement car le roman est assez court) mais c'est pour mieux nous imprégner de cette langueur, de cette insatisfaction, de ces questions non résolues et à peine posées, d'ailleurs.
- LMVénérable
Je crois que c'est Amaliah qui en avait parlé: j'ai lu Need de Joëlle Charbonneau. Je me suis dit, au début, que j'allais avoir du mal à poursuivre. Pas trop mon genre de lecture, le thème des réseaux sociaux, etc. Et en fait, je me suis laissée prendre au "jeu", j'ai tout lu d'une traite, j'ai trouvé que c'était bien ficelé.
Merci pour les recommandations, ça m'a permis de trouver ce que je voulais à la médiathèque car il n'y avait plus grand chose de disponible...
Merci pour les recommandations, ça m'a permis de trouver ce que je voulais à la médiathèque car il n'y avait plus grand chose de disponible...
- gregforeverGrand sage
je continue mes lectures de Jean d'Aillon du coup je ne coche plus guère de cases mais j'aime bien cette série, j'ai fini le 10ème et j'attaque le 11ème et dernier!
après je me remets à d'autres choses: j'ai acheté La Divine comédie de Dante que je n'avais jamais lue pour le défi sur l'enfer et un polar nordique pour roman d'un auteur de ces pays-là; en attendant je suis plongée dans un Maxime Chattam...pour les vacances c'est parfait!
après je me remets à d'autres choses: j'ai acheté La Divine comédie de Dante que je n'avais jamais lue pour le défi sur l'enfer et un polar nordique pour roman d'un auteur de ces pays-là; en attendant je suis plongée dans un Maxime Chattam...pour les vacances c'est parfait!
- *Ombre*Grand sage
Tremere a écrit:Pour le défi 17, un livre dont l'un des mots du titre évoque la météo, j'ai lu Un Oiseau blanc de le blizzard de Laura Kasischke. C'est son deuxième roman donc on n'atteint pas le niveau de maîtrise des romans plus récents ; je pense notamment à Esprit d'hiver, que je recommande chaudement (peut aller dans la catégorie l'histoire se déroule sur 24h) même s'il peut être dérangeant et assez déroutant.
Dans Un Oiseau blanc de le blizzard , on suit le quotidien d'une famille de classe moyenne vivant dans l'Ohio après que la mère fut partie sans crier gare et sans laisser aucune trace. On retrouve des thèmes récurrents dans son œuvre : des non-dits, une vérité effleurée qui, même après la révélation finale, nous laissera un goût de points de suspension, une ambiance où on sent la pourriture derrière l'odeur de savonnette. Le rythme est assez lent, lancinant, et on peut s'ennuyer quelque peu (relativement car le roman est assez court) mais c'est pour mieux nous imprégner de cette langueur, de cette insatisfaction, de ces questions non résolues et à peine posées, d'ailleurs.
Ça fait plusieurs fois que j'entends du bien de cet auteur. Cela me rend curieuse. J'essaierai (dit celle qui en est à la 900e page de Saint-Simon...).
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