- cléliaFidèle du forum
Mes dernières lectures:
- défi 50 (masques) : Yasmina Reza, Babylone (prix Renaudot 2016). Je suis un peu déçue, j'ai trouvé ce roman moins enlevé que ses pièces de théâtre.
- défi 36 (le 4e mur) : Grand Corps Malade, Patients. Je l'ai lu d'une traite. L'univers évoqué (un centre de rééducation pour handicapés physiques) est un milieu que je connais bien, l'ayant fréquenté plusieurs mois en tant que visiteur... J'ai trouvé ce livre à la fois juste et plein d'humour. L'auteur s'adresse parfois directement au lecteur ("pour tous les ringards d'entre vous qui n'ont jamais été tétraplégiques...")
- deux BD parmi celles empruntées à la médiathèque de ma ville : Les Cahiers d'Esther, Histoires de mes 11 ans, de Riad Sattouf. J'aime bien ce regard aigu sur l'enfance. Je valide le défi 24 (prénom) avec ce livre et le défi 14 (animal sur la couverture) avec Celui qui n'existait pas, de Rodolphe G. Van Linthout, l'histoire d'un homme qui profite du 11 septembre pour se faire passer pour mort et partir sur les routes. Bof... je pense que j'oublierai très vite cette lecture (il y a un chien sur la couverture).
- défi 50 (masques) : Yasmina Reza, Babylone (prix Renaudot 2016). Je suis un peu déçue, j'ai trouvé ce roman moins enlevé que ses pièces de théâtre.
- défi 36 (le 4e mur) : Grand Corps Malade, Patients. Je l'ai lu d'une traite. L'univers évoqué (un centre de rééducation pour handicapés physiques) est un milieu que je connais bien, l'ayant fréquenté plusieurs mois en tant que visiteur... J'ai trouvé ce livre à la fois juste et plein d'humour. L'auteur s'adresse parfois directement au lecteur ("pour tous les ringards d'entre vous qui n'ont jamais été tétraplégiques...")
- deux BD parmi celles empruntées à la médiathèque de ma ville : Les Cahiers d'Esther, Histoires de mes 11 ans, de Riad Sattouf. J'aime bien ce regard aigu sur l'enfance. Je valide le défi 24 (prénom) avec ce livre et le défi 14 (animal sur la couverture) avec Celui qui n'existait pas, de Rodolphe G. Van Linthout, l'histoire d'un homme qui profite du 11 septembre pour se faire passer pour mort et partir sur les routes. Bof... je pense que j'oublierai très vite cette lecture (il y a un chien sur la couverture).
- Escargot GéantNiveau 8
Ryuzaki a écrit:Semaine six, défi sept, Un livre dont l'histoire n'est pas racontée dans l'ordre chronologique : Une douce lueur de malveillance de Dan Chaon.
Verdict : intrigant
Au début, j'ai trouvé ça intéressant et distrayant. Même si j'étais un peu gêné par certains choix d'écriture, j'avais envie de connaître la suite. Puis, à mesure que j'ai avancé dans l'histoire, j'ai été de plus en plus captivé et j'ai compris que le livre était plus riche que ce qu'il semblait.
Dustin Tillman, psychologue, qui avait accusé son frère adoptif du meutre de leurs parents, apprend que celui-ci a été innocenté et libéré de prison. En même temps, un de ses patients, ancien policier paranoïaque, enquête sur des noyades d'étudiants qu'il croit l’œuvre d'un tueur en série, tandis que le fils cadet de Dustin sombre dans la drogue.
Une douce lueur de malveillance est un livre sur les distorsions de la mémoire, les souvenirs refoulés ou factices. Il y est aussi question de folie, et de la façon dont elle se confond avec la normalité, de relations familiales tendues, de non-dits et de la différence entre ce que sont nos proches et comment nous les voyons.Dan Chaon a écrit:Ce qu'il y a de pire chez lui, c'est qu'il croit être le héros de toute cette histoire et qu'il ne saura jamais qu'il en est le méchant.
ça donne envie en tout cas j'ai cherché dans le catalogue de ma médiathèque
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Je valide deux défis supplémentaires:
35. Un livre qui commence par une mort. Le Lambeau, Philippe Lançon (je déplacerai peut-être en N° 23, "qui évoque les enfers", vu ce qu'il traverse...)
37. Un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur. Les couleurs de l'incendie, de Pierre Lemaître (en audio)
J'ai vraiment beaucoup aimé le livre de Lançon, je ne m'étendrai pas dessus car il a dû être beaucoup chroniqué, mais outre qu'il est très bien écrit, j'ai été sensible à la façon dont il évoque les différentes formes d'art qui l'aident à surmonter sa douleur, physique comme morale...
J'ai retrouvé avec plaisir certains des personnages de Au revoir là-haut dans Les couleurs de l'incendie...Roman dont la structure rappelle celle du Comte de Monte-Christo, un de mes Dumas préférés, et avec bien des personnages attachants!
35. Un livre qui commence par une mort. Le Lambeau, Philippe Lançon (je déplacerai peut-être en N° 23, "qui évoque les enfers", vu ce qu'il traverse...)
37. Un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur. Les couleurs de l'incendie, de Pierre Lemaître (en audio)
J'ai vraiment beaucoup aimé le livre de Lançon, je ne m'étendrai pas dessus car il a dû être beaucoup chroniqué, mais outre qu'il est très bien écrit, j'ai été sensible à la façon dont il évoque les différentes formes d'art qui l'aident à surmonter sa douleur, physique comme morale...
J'ai retrouvé avec plaisir certains des personnages de Au revoir là-haut dans Les couleurs de l'incendie...Roman dont la structure rappelle celle du Comte de Monte-Christo, un de mes Dumas préférés, et avec bien des personnages attachants!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- JennyMédiateur
Pour le défi 37, Un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur - Eric Vuillard - Congo
Livre court sur la conférence de Berlin lors de laquelle les puissances coloniales se partagent l'Afrique et sur la conquête du Congo. Je suis très partagée, je trouve le style assez ampoulé et je reste sur ma faim, je trouve qu'Eric Vuillard effleure à peine le sujet. On suit quelques personnages qui participent à la conférence ou à la conquête.
(En tout cas, cette année, je suis bien partie. Déjà 6 livres ! ).
Livre court sur la conférence de Berlin lors de laquelle les puissances coloniales se partagent l'Afrique et sur la conquête du Congo. Je suis très partagée, je trouve le style assez ampoulé et je reste sur ma faim, je trouve qu'Eric Vuillard effleure à peine le sujet. On suit quelques personnages qui participent à la conférence ou à la conquête.
(En tout cas, cette année, je suis bien partie. Déjà 6 livres ! ).
- gregforeverGrand sage
j'ai lu Nos richesses de K.Adimi prix Renaudot lycéens... avis mitigé: j'ai bien aimé le personnage du vieil arabe dans son linceul, qui guette à l'entrée de la librairie, moins le côté "journal" de E.Charlot.
et je ne sais pas où le classer...
et je ne sais pas où le classer...
- JennyMédiateur
gregforever a écrit:j'ai lu Nos richesses de K.Adimi prix Renaudot lycéens... avis mitigé: j'ai bien aimé le personnage du vieil arabe dans son linceul, qui guette à l'entrée de la librairie, moins le côté "journal" de E.Charlot.
et je ne sais pas où le classer...
Un livre qui n'est pas dans l'ordre chronologique ? ou avant la naissance de l'auteur ?
- gregforeverGrand sage
Jenny a écrit:gregforever a écrit:j'ai lu Nos richesses de K.Adimi prix Renaudot lycéens... avis mitigé: j'ai bien aimé le personnage du vieil arabe dans son linceul, qui guette à l'entrée de la librairie, moins le côté "journal" de E.Charlot.
et je ne sais pas où le classer...
Un livre qui n'est pas dans l'ordre chronologique ? ou avant la naissance de l'auteur ?
oui mais j'ai déjà validé ces deux thèmes
c'est pas grave! on peut lire en dehors du défi!
- nicole 86Expert spécialisé
gregforever a écrit:Jenny a écrit:gregforever a écrit:j'ai lu Nos richesses de K.Adimi prix Renaudot lycéens... avis mitigé: j'ai bien aimé le personnage du vieil arabe dans son linceul, qui guette à l'entrée de la librairie, moins le côté "journal" de E.Charlot.
et je ne sais pas où le classer...
Un livre qui n'est pas dans l'ordre chronologique ? ou avant la naissance de l'auteur ?
oui mais j'ai déjà validé ces deux thèmes
c'est pas grave! on peut lire en dehors du défi!
Un jeu de chaises musicales peut-être ? J'ai compris qu'on pouvait déplacer un livre d'un défi à l'autre en cours de route.
- liskayaNeoprof expérimenté
J'ai fini , pour le défi 4 : un livre qui évoque l'esclavage, Underground railroad, de Colson Whitehead, dont je parlais un peu plus haut. J'ai beaucoup aimé.
- BabaretteDoyen
Valor a écrit:Défi n°6. Un livre d’un auteur publié en Pléiade.
J'ai lu Hamlet de Shakespeare mais, cette fois, dans la traduction d'Yves Bonnefoy. Pièce toujours aussi puissante!
C'est la traduction que j'ai lue en premier, et elle reste ma préférée !
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
liskaya a écrit:J'ai fini , pour le défi 4 : un livre qui évoque l'esclavage, Underground railroad, de Colson Whitehead, dont je parlais un peu plus haut. J'ai beaucoup aimé.
J'ai prévu de le lire aussi!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AmaliahEmpereur
J'ai presque fini Le Premier Amour de Véronique Olmi. Le soir de son anniversaire de mariage, une femme tombe sur une annonce qui lui rappelle son amour de jeunesse et elle part immédiatement à la recherche de ce premier amour, et d'elle-même en fait. Je le rangerai dans la catégorie "Fidèle, infidèle". De la littérature contemporaine sans grand intérêt si ce n'est celui de se divertir un moment.
J'ai aussi lu Broadway limited tome 1 Un Dîner avec Cary Grant de Malika Ferdjoukh que mon fils en 3e a eu à Noël (j'avais suivi les conseils d'une Neo sur le topic "Livres à offrir") et qu'il a adoré. Je n'avais jamais rien lu de cet auteur, peut-être un a priori sur la série Quatre Soeurs que j'estimais un peu trop marqué filles (peut-être à tort, je vais aller la lire!), j'ai mis 150 pages à rentrer dans l'histoire (en 1948, un jeune Français arrive à new York et se retrouve hébergé dans la pension Giboulée au milieu de filles extravagantes, qui n'ont pas leur langue dans la poche et rêvent de devenir danseuses ou comédiennes) et à apprécier l'écriture dont j'ai parfois trouvé les métaphores hasardeuses mais ensuite j'ai adoré! Les histoires se croisent en un joyeux tourbillon, on rencontre à un moment Woody Allen alors qu'il n'est qu'un adolescent rouquin qui rêve de cinéma, on regrette juste que le roman ne fasse pas le double de pages, tant certains personnages comme les deux soeurs qui tiennent la pension sont seulement esquissées, de la très bonne littérature jeunesse!
Mon fils aura le tome 2 à son anniversaire, j'ai hâte!
Je me demandais si j'allais pouvoir le caser dans le défi : impossible de trouver le mois de naissance de Malika Ferdjoukh. Peut-être pour le prénom si le sous-titre est accepté. Ou alors, dernière possibilité : quelqu'un l'a-t-il lu pour le défi de l'an dernier?
J'ai aussi lu Broadway limited tome 1 Un Dîner avec Cary Grant de Malika Ferdjoukh que mon fils en 3e a eu à Noël (j'avais suivi les conseils d'une Neo sur le topic "Livres à offrir") et qu'il a adoré. Je n'avais jamais rien lu de cet auteur, peut-être un a priori sur la série Quatre Soeurs que j'estimais un peu trop marqué filles (peut-être à tort, je vais aller la lire!), j'ai mis 150 pages à rentrer dans l'histoire (en 1948, un jeune Français arrive à new York et se retrouve hébergé dans la pension Giboulée au milieu de filles extravagantes, qui n'ont pas leur langue dans la poche et rêvent de devenir danseuses ou comédiennes) et à apprécier l'écriture dont j'ai parfois trouvé les métaphores hasardeuses mais ensuite j'ai adoré! Les histoires se croisent en un joyeux tourbillon, on rencontre à un moment Woody Allen alors qu'il n'est qu'un adolescent rouquin qui rêve de cinéma, on regrette juste que le roman ne fasse pas le double de pages, tant certains personnages comme les deux soeurs qui tiennent la pension sont seulement esquissées, de la très bonne littérature jeunesse!
Mon fils aura le tome 2 à son anniversaire, j'ai hâte!
Je me demandais si j'allais pouvoir le caser dans le défi : impossible de trouver le mois de naissance de Malika Ferdjoukh. Peut-être pour le prénom si le sous-titre est accepté. Ou alors, dernière possibilité : quelqu'un l'a-t-il lu pour le défi de l'an dernier?
- PointàlaligneExpert
Pour le défi n°8 (un roman d'un auteur haïtien) : L'Enigme du retour de Dany Laferrière. Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris, il demande sans doute plusieurs lectures, comme le Cahier d'un retour au pays natal de Césaire qu'il cite sans cesse.
Il est agréable d'écouter Dany Laferrière parler de Césaire (il existe des entretiens, sur youtube)...
Le livre convient aussi pour le défi : un roman poétique. Je l'y rangerai peut-être finalement...
Il est agréable d'écouter Dany Laferrière parler de Césaire (il existe des entretiens, sur youtube)...
Le livre convient aussi pour le défi : un roman poétique. Je l'y rangerai peut-être finalement...
- AdrenFidèle du forum
Ayant fait l'âne de Buridan avec le Goncourt des lycéens, j'ai lu pour le défi n°2 un classique de la littérature américaine Ce que savait Maisie d'Henry James, dans ma bibliothèque depuis une quinzaine d'années et jamais ouvert c'est pour ça que j'aime ce défi lecture, je vais enfin lire des livres que j'ai depuis des années. A propos du roman, fin XIXe à Londres (mais l'auteur est américain), les parents de Maisie divorcent et elle devient l'enjeu de leurs querelles. Chacun veut faire souffrir l'autre à travers l'enfant. Le jugement de divorce accorde l'enfant à chaque parent pendant 6 mois en alternance. Puis les parents retrouvent chacun amant et maîtresse et veulent se débarrasser de la fillette en la laissant à son autre parent. Puis ce sont la belle-mère et le beau-père qui tombent amoureux l'un de l'autre et essaient de garder Maisie, mais elle comprend que la seule personne qui tienne vraiment à elle c'est sa vieille gouvernante qui a perdu une fillette comme elle. La traduction est de Marguerite Yourcenar, ce qui ne gâche rien.
- SphinxProphète
Deux de plus
38. Un livre dont le titre contient une apostrophe. Jack Vance, L'homme sans visage. J'aime beaucoup Jack Vance (le cycle de Tschai bien sûr mais je suis surtout une grande fan de Lyonesse, histoire de sidhe et faerie à la sauce Shakespeare avec des relents de cycle arthurien) mais celui-ci m'a un peu moins plu : l'intrigue est bien ficelée bien sûr mais m'a semblé un peu rapide, et le personnage principal manque un peu de personnalité. C'est le premier roman d'un cycle mais je ne sais pas si je vais lire les autres. Dans un futur indéfini, la Terre a oublié les Terriens qui sont allés s'installer sur la lointaine planète Durdane et les habitants de Durdane ont oublié la Terre. Ils ont des restes de technologie à laquelle ils ne comprennent pas tout. Ils sont dirigés par l'Homme sans visage, qui a bien un visage mais que personne n'a jamais vu, et portent tous à partir de leur entrée dans l'âge adulte un collier que l'Homme sans visage peut faire exploser à distance si jamais ils enfreignent la loi ou lui déplaisent.
11. Un livre d'un auteur déclaré fou. Virginia Woolf, Mrs Dalloway. Alors là franchement ça fait partie avec le Nouveau Roman de ces expériences littéraires que je ne comprends juste pas. Il ne se passe rien, rien ne va nulle part, on a des élucubrations sur des pages et des pages auxquelles on ne comprend rien parce que c'est censé imiter un flot intérieur de pensées plus ou moins clairement formulées, on saute d'un personnage à l'autre, à la moindre mouche qui passe on a droit à une demi-page pour décrire le vol de la mouche, ce à quoi on pourrait comparer le vol de la mouche, ce à quoi pense la mouche (j'exagère avec les mouches mais à peine). Le seul "fil" intéressant est celui qui concerne le personnage qui fait une dépression après avoir été traumatisé à la Grande Guerre mais il est évacué avec beaucoup de désinvolture. L'écriture est poétique mais je la trouve abominablement ampoulée, avec des phrases que j'ai dû relire parfois deux fois pour en comprendre la syntaxe (d'accord, j'ai lu en anglais, ça n'aide pas, mais tout de même). Un vrai pensum ; je n'avais jamais mis comme ça un mois à terminer deux cents pages :| Enfin bref, pfff, c'est fait.
38. Un livre dont le titre contient une apostrophe. Jack Vance, L'homme sans visage. J'aime beaucoup Jack Vance (le cycle de Tschai bien sûr mais je suis surtout une grande fan de Lyonesse, histoire de sidhe et faerie à la sauce Shakespeare avec des relents de cycle arthurien) mais celui-ci m'a un peu moins plu : l'intrigue est bien ficelée bien sûr mais m'a semblé un peu rapide, et le personnage principal manque un peu de personnalité. C'est le premier roman d'un cycle mais je ne sais pas si je vais lire les autres. Dans un futur indéfini, la Terre a oublié les Terriens qui sont allés s'installer sur la lointaine planète Durdane et les habitants de Durdane ont oublié la Terre. Ils ont des restes de technologie à laquelle ils ne comprennent pas tout. Ils sont dirigés par l'Homme sans visage, qui a bien un visage mais que personne n'a jamais vu, et portent tous à partir de leur entrée dans l'âge adulte un collier que l'Homme sans visage peut faire exploser à distance si jamais ils enfreignent la loi ou lui déplaisent.
11. Un livre d'un auteur déclaré fou. Virginia Woolf, Mrs Dalloway. Alors là franchement ça fait partie avec le Nouveau Roman de ces expériences littéraires que je ne comprends juste pas. Il ne se passe rien, rien ne va nulle part, on a des élucubrations sur des pages et des pages auxquelles on ne comprend rien parce que c'est censé imiter un flot intérieur de pensées plus ou moins clairement formulées, on saute d'un personnage à l'autre, à la moindre mouche qui passe on a droit à une demi-page pour décrire le vol de la mouche, ce à quoi on pourrait comparer le vol de la mouche, ce à quoi pense la mouche (j'exagère avec les mouches mais à peine). Le seul "fil" intéressant est celui qui concerne le personnage qui fait une dépression après avoir été traumatisé à la Grande Guerre mais il est évacué avec beaucoup de désinvolture. L'écriture est poétique mais je la trouve abominablement ampoulée, avec des phrases que j'ai dû relire parfois deux fois pour en comprendre la syntaxe (d'accord, j'ai lu en anglais, ça n'aide pas, mais tout de même). Un vrai pensum ; je n'avais jamais mis comme ça un mois à terminer deux cents pages :| Enfin bref, pfff, c'est fait.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Lady OscarNiveau 9
Lectures depuis noël:
3. Un classique de la littérature américaine.
To kill a mockingbird de Harper Lee (Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur): je ne l'avais jamais lu et je n'ai pas été emballée plus que ça par l'histoire. Le début est très lent, certes il faut mettre en place les personnages, l'atmosphère, l'ambiance de cette ville et de ses habitants mais j'ai trouvé cela bien trop long et la fin est très prévisible. Bref, pas extrêmement passionnée par cette lecture (mais plus que par L'Attrape-Coeurs cependant, autre classique américain lu un peu avant pour la première fois également et qui m'a totalement laissée de marbre.)
4. Un livre qui évoque l’esclavage.
Roots de Alex Haley (Racines) avec une préférence pour la première partie du roman, celle qui se déroule en Afrique...déçue à postériori car j'ai appris que le livre repose en grande partie sur du plagiat dans la partie qui m'a le plus intéressée!
17. Un livre dont l'un des mots du titre évoque la météo
Soleil Vert de Harry Harrison: je suis actuellement dans des lectures science-fiction/post-apocalypse/dystopie. C'est le prologue fort prophétique qui m'a attirée vers cette lecture: roman écrit en 1966, l'auteur se demande à quoi ressemblera l'univers à la fin du siècle si la population américaine continue à s'accroitre au même rythme avec la consommation des matières premières qui en découle.
42. Un livre d'un auteur sur lequel on a des a priori.
Sérotonine de Michel Houellebecq: je n'ai pas aimé les phrases à n'en plus finir, l'intrigue brouillonne, les recours aux scènes pornographiques et les remarques homophobes...bref, je n'avais jamais lu de Houellebecq, je me suis laissée tenter par le libraire sans rien savoir du roman avant de l'ouvrir...bof
3. Un classique de la littérature américaine.
To kill a mockingbird de Harper Lee (Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur): je ne l'avais jamais lu et je n'ai pas été emballée plus que ça par l'histoire. Le début est très lent, certes il faut mettre en place les personnages, l'atmosphère, l'ambiance de cette ville et de ses habitants mais j'ai trouvé cela bien trop long et la fin est très prévisible. Bref, pas extrêmement passionnée par cette lecture (mais plus que par L'Attrape-Coeurs cependant, autre classique américain lu un peu avant pour la première fois également et qui m'a totalement laissée de marbre.)
4. Un livre qui évoque l’esclavage.
Roots de Alex Haley (Racines) avec une préférence pour la première partie du roman, celle qui se déroule en Afrique...déçue à postériori car j'ai appris que le livre repose en grande partie sur du plagiat dans la partie qui m'a le plus intéressée!
17. Un livre dont l'un des mots du titre évoque la météo
Soleil Vert de Harry Harrison: je suis actuellement dans des lectures science-fiction/post-apocalypse/dystopie. C'est le prologue fort prophétique qui m'a attirée vers cette lecture: roman écrit en 1966, l'auteur se demande à quoi ressemblera l'univers à la fin du siècle si la population américaine continue à s'accroitre au même rythme avec la consommation des matières premières qui en découle.
42. Un livre d'un auteur sur lequel on a des a priori.
Sérotonine de Michel Houellebecq: je n'ai pas aimé les phrases à n'en plus finir, l'intrigue brouillonne, les recours aux scènes pornographiques et les remarques homophobes...bref, je n'avais jamais lu de Houellebecq, je me suis laissée tenter par le libraire sans rien savoir du roman avant de l'ouvrir...bof
- TivinouDoyen
Eh bien... il est temps que je me mette à jour. Je n'ai pas trouvé le temps de vous lire, et pourtant je suis en quête de bonnes idées pour certains défis...
Voilà où j'en suis:
Défi 29: fidèle, infidèle. Sur les conseils de je ne sais plus qui, j'ai lu la Lettre à Helga, et c'est une petite merveille!
Défi 31 Un livre écrit par un auteur d'un pays nordique. Arnaldur Indridason, Le Lagon noir.
Deux romans islandais lus à peu près en même temps, c'était intéressant. Mais autant j'ai aimé la Lettre à Helga, autant je n'ai pas trouvé le polar d'Indridason extraordinaire. On passe.
Défi 5: Un livre poétique "pauca meae" de Victor HUGO, relecture pour les élèves.
J'ai du mal avec les poèmes un peu longs, je préfère le Hugo qui manque de souffle.
Défi 22: Un livre évoquant le franchissement d'une frontière, réelle ou symbolique. Emmanuelle Piquet, Te laisse pas faire!
Un livre sur le harcèlement à l'école, qui s'intéresse non pas aux harceleurs, mais aux harcelés, et à la façon dont on peut les aider à faire cesser le harcèlement, donc à franchir certaines frontières, en changeant de comportement, en préparant "des flèches" pour les harceleurs.
J'aime bien le côté concret des solutions proposées, qui visent à améliorer la vie du harcelé plutôt qu'à rétablir l'ordre.
A lire.
Défi 34. Un livre dont l'histoire se déroule en 24 heures. Jean GENET, les Bonnes.
Encore une relecture, mais toujours aussi prenante et dérangeante. J'aime beaucoup. On verra si les élèves aiment aussi.
Défi 42: un livre d'un auteur sur lequel on a des a priori. Agnès Martin-Lugand, Entre mes mains le bonheur se faufile.
J'ai déjà évoqué plus haut dans le fil cet a priori... que ce roman n'a fait que confirmer.
Une bonne petite épouse se découvre des talents de couturière et se libère de sa famille pour tomber sous la coupe de Marthe, qui va la guider dans le monde de la couture... Elle est bonne et aimante, son mari est un sale type. PFFFF.
Un roman qui se lit très vite, et qu'on peut aussi se passer de lire!
Bref, plus jamais on ne m'y prendra!
Et enfin...
Je suis en train de relire (cette fois pour moi, pas pour les élèves), le Chant du monde de Giono pour le défi le défi 15 (un livre évoquant un des cinq sens). Tous les sens y sont sollicités et exacerbés, et le texte est très beau. Antonio plongeant dans le courant du fleuve et le ressentant dans toutes les fibres de son corps, marchant de nuit et se repérant aux odeurs puis au toucher, en marchant pieds nus pour bien sentir la terre... Une pure merveille.
C'est mon roman préféré parmi les premiers romans de Giono (ceux qui précèdent les chroniques romanesques)... mais du coup, je vais peut-être en relire d'autres.
Voilà où j'en suis:
Défi 29: fidèle, infidèle. Sur les conseils de je ne sais plus qui, j'ai lu la Lettre à Helga, et c'est une petite merveille!
Défi 31 Un livre écrit par un auteur d'un pays nordique. Arnaldur Indridason, Le Lagon noir.
Deux romans islandais lus à peu près en même temps, c'était intéressant. Mais autant j'ai aimé la Lettre à Helga, autant je n'ai pas trouvé le polar d'Indridason extraordinaire. On passe.
Défi 5: Un livre poétique "pauca meae" de Victor HUGO, relecture pour les élèves.
J'ai du mal avec les poèmes un peu longs, je préfère le Hugo qui manque de souffle.
Défi 22: Un livre évoquant le franchissement d'une frontière, réelle ou symbolique. Emmanuelle Piquet, Te laisse pas faire!
Un livre sur le harcèlement à l'école, qui s'intéresse non pas aux harceleurs, mais aux harcelés, et à la façon dont on peut les aider à faire cesser le harcèlement, donc à franchir certaines frontières, en changeant de comportement, en préparant "des flèches" pour les harceleurs.
J'aime bien le côté concret des solutions proposées, qui visent à améliorer la vie du harcelé plutôt qu'à rétablir l'ordre.
A lire.
Défi 34. Un livre dont l'histoire se déroule en 24 heures. Jean GENET, les Bonnes.
Encore une relecture, mais toujours aussi prenante et dérangeante. J'aime beaucoup. On verra si les élèves aiment aussi.
Défi 42: un livre d'un auteur sur lequel on a des a priori. Agnès Martin-Lugand, Entre mes mains le bonheur se faufile.
J'ai déjà évoqué plus haut dans le fil cet a priori... que ce roman n'a fait que confirmer.
Une bonne petite épouse se découvre des talents de couturière et se libère de sa famille pour tomber sous la coupe de Marthe, qui va la guider dans le monde de la couture... Elle est bonne et aimante, son mari est un sale type. PFFFF.
Un roman qui se lit très vite, et qu'on peut aussi se passer de lire!
Bref, plus jamais on ne m'y prendra!
Et enfin...
Je suis en train de relire (cette fois pour moi, pas pour les élèves), le Chant du monde de Giono pour le défi le défi 15 (un livre évoquant un des cinq sens). Tous les sens y sont sollicités et exacerbés, et le texte est très beau. Antonio plongeant dans le courant du fleuve et le ressentant dans toutes les fibres de son corps, marchant de nuit et se repérant aux odeurs puis au toucher, en marchant pieds nus pour bien sentir la terre... Une pure merveille.
C'est mon roman préféré parmi les premiers romans de Giono (ceux qui précèdent les chroniques romanesques)... mais du coup, je vais peut-être en relire d'autres.
- AdrenFidèle du forum
Fidèle, infidèle : Nos séparations, David Foenkinos. Le coup de foudre, puis les séparations du couple Alice/Fritz, les infidélités, il la trompe la veille de leur mariage, elle le quitte avant la cérémonie, les années passent, mariés chacun de leur côté ils se retrouvent, deviennent amants... Pourrait aussi convenir pour le narrateur peu fiable, dans le sens premier, puisque c'est écrit à la première personne et que le narrateur trompe sa femme
Lu suite au post de gregforever Chapitre fatal à la cathédrale de Jacques Fortier pour le livre qui commence par une mort, mais convient aussi pour récit en 24h (comme l'a classé gregforever), ou intrigue qui se déroule avant la naissance de l'auteur, ou livre lu par un autre néo dans le cadre du défi. Deux récits entre croisés situés dans la cathédrale de Strasbourg, pendant une étape de sa construction au XVe siècle, puis le 14 juillet 1922 où un meurtre est commis à 5h du matin. La cathédrale est fermée pour 24h et le détective Jules Meyer dispose de ce laps de temps pour mener l'enquête avant qu'elle ne soit confiée à la police...
Lu suite au post de gregforever Chapitre fatal à la cathédrale de Jacques Fortier pour le livre qui commence par une mort, mais convient aussi pour récit en 24h (comme l'a classé gregforever), ou intrigue qui se déroule avant la naissance de l'auteur, ou livre lu par un autre néo dans le cadre du défi. Deux récits entre croisés situés dans la cathédrale de Strasbourg, pendant une étape de sa construction au XVe siècle, puis le 14 juillet 1922 où un meurtre est commis à 5h du matin. La cathédrale est fermée pour 24h et le détective Jules Meyer dispose de ce laps de temps pour mener l'enquête avant qu'elle ne soit confiée à la police...
- JennyMédiateur
Tivinou a écrit:Défi 29: fidèle, infidèle. Sur les conseils de je ne sais plus qui, j'ai lu la Lettre à Helga, et c'est une petite merveille!
C'est LE livre du défi 2019.
- TivinouDoyen
Jenny a écrit:Tivinou a écrit:Défi 29: fidèle, infidèle. Sur les conseils de je ne sais plus qui, j'ai lu la Lettre à Helga, et c'est une petite merveille!
C'est LE livre du défi 2019.
Oh que oui... mais pour celles et ceux qui ont déjà rempli le défi 29, et qui ont la chance de ne pas encore avoir lu la Lettre à Helga, c'est aussi Le livre du défi 5, du défi 24, du défi 31, du défi 35, du défi 45...
- nicole 86Expert spécialisé
Tivinou a écrit:Jenny a écrit:Tivinou a écrit:Défi 29: fidèle, infidèle. Sur les conseils de je ne sais plus qui, j'ai lu la Lettre à Helga, et c'est une petite merveille!
C'est LE livre du défi 2019.
Oh que oui... mais pour celles et ceux qui ont déjà rempli le défi 29, et qui ont la chance de ne pas encore avoir lu la Lettre à Helga, c'est aussi Le livre du défi 5, du défi 24, du défi 31, du défi 35, du défi 45...
Je suis ravie que vous partagiez mon enthousiasme ! La littérature islandais recèle des pépites (je ne me prononce pas pour les policiers qui ne sont pas vraiment ma tasse de thé).
- JennyMédiateur
@Sphinx : J'avais pensé à Mrs Dalloway, je ne sais pas si je vais rester sur cette idée.
Tu me conseillerais quoi pour le polar italien ?
Tu me conseillerais quoi pour le polar italien ?
- AmaliahEmpereur
Amaliah a écrit:J'ai presque fini Le Premier Amour de Véronique Olmi. Le soir de son anniversaire de mariage, une femme tombe sur une annonce qui lui rappelle son amour de jeunesse et elle part immédiatement à la recherche de ce premier amour, et d'elle-même en fait. Je le rangerai dans la catégorie "Fidèle, infidèle". De la littérature contemporaine sans grand intérêt si ce n'est celui dese divertir un moment.
Maintenant que je l'ai fini, je me cite pour corriger mon jugement : à lire si vous voulez perdre votre temps...
- *Ombre*Grand sage
Je suis toujours vivante, hein. J'en suis page 500 des Mémoires de Saint-Simon. Plus que 750... Mais bon, ça tient ses promesses. Quelques longueurs (un mort, un mort, un mariage, un mort, un mort...) mais dans l'ensemble, j'aime beaucoup.
- SphinxProphète
Jenny a écrit:@Sphinx : J'avais pensé à Mrs Dalloway, je ne sais pas si je vais rester sur cette idée.
Tu me conseillerais quoi pour le polar italien ?
- Malvaldi que j'ai lu pour le défi, si tu aimes les polars un peu légers et pas trop prise de tête
- Camilleri qu'on ne présente plus, pour la Sicile
- pour un polar historique, la série des Commissaire Ricciardi de Maurizio di Giovanni (ça se passe à Naples sous le Duce) : pas ma série préférée (l'intrigue est assez bien ficelée mais je n'aime pas trop les romans où l'auteur est visiblement amoureux de son personnage, comme Peter Tremayne avec Soeur Fidelma :lol:) mais ma mère en est totalement fan, elle a acheté toute la série. Di Giovanni a aussi une autre série, plus moderne, Commissaire Lojacono, avec une bande de policiers "ripoux" mis à l'écart dans un commissariat, j'ai acheté le premier la dernière fois que je suis passée dans une Feltrinelli mais je ne l'ai pas encore lu.
- Donna Leon (elle n'est pas italienne mais elle vit depuis trente ans à Venise et ça se passe à Venise, donc pour moi ça compte comme "polar d'Europe du Sud")
- Leonardo Sciascia est un auteur sicilien plus "littéraire" mais il a aussi écrit des romans policiers comme Le Jour de la Chouette ou Le contexte, que je n'ai pas lus (mais j'aime bien Leonardo Sciascia, il a une écriture assez acérée dans ses nouvelles).
- J'ai failli oublier Danila Comastri Montanari dont j'ai beaucoup aimé la série du sénateur Publius Aurélius Statius qui enquête sous l'empereur Claude.
Globalement je trouve les polars italiens beaucoup moins durs et violents que les polars scandinaves, ou alors c'est que je n'ai pas lu les bons
Pour Mrs Dalloway, je suppose que ça passe ou ça casse. Ma mère adore. Moi j'en suis à me demander ce qu'ils ont bien pu mettre dans l'adaptation avec Meryl Streep tellement l'histoire est vide
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- BabaretteDoyen
Amaliah a écrit:Amaliah a écrit:J'ai presque fini Le Premier Amour de Véronique Olmi. Le soir de son anniversaire de mariage, une femme tombe sur une annonce qui lui rappelle son amour de jeunesse et elle part immédiatement à la recherche de ce premier amour, et d'elle-même en fait. Je le rangerai dans la catégorie "Fidèle, infidèle". De la littérature contemporaine sans grand intérêt si ce n'est celui dese divertir un moment.
Maintenant que je l'ai fini, je me cite pour corriger mon jugement : à lire si vous voulez perdre votre temps...
Je ne savais pas que Games of Thrones était de Saint Simon! :lol:
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