Le Neo-défi lecture 2019 - Ici, on papote !

Pour le défi 16, un livre évoquant un des sept péchés capitaux :Le livre de Jonas dans l'Ancien Testament  sur la colère.
Ce livre convient aussi pour les défis 24 (prénom) et 29 (fidèle, infidèle)

Pour le défi 30, un livre écrit par un courtisan, je place Et si on dansait ? Eloge de la ponctuation d’Erik Orsenna (2009), puisque Wikipédia me dit de lui : « Il est la plume de François Mitterrand, dont il a été conseiller culturel de 1983 à 1984 ».
Ce livre m’a attirée par son sous-titre, qui m’avait fait espérer un essai fourni et inspiré, instructif et enthousiasmant. Bon, je me suis rendu compte qu’en fait il s’agit d’un roman jeunesse, une des suites à La grammaire est une chanson douce qui est un ouvrage honorable d’ailleurs mais ce n’est évidemment pas du même niveau que ce que j’attendais. Verdict : une lecture sympathique, sans plus, pour adolescents.

C'est drôle, je me suis posé la même question pour L'Eté des quatre rois de Camille Pascal dont je lis sur Wikipédia : "Après avoir occupé le poste de secrétaire général et de directeur de la communication du groupe France Télévisions, il fut conseiller du président Nicolas Sarkozy entre 2011 et 2012"...
C'est le prix du roman de l'Académie française et franchement c'est extrêmement documenté, c'est intéressant de suivre les événements de cet été 1830 depuis plusieurs endroits en même temps et de temps à autre, il y a quelques pointes d'ironie mais on dirait un cours d'histoire minutieux et en aucun cas un roman. C'est très long, 600 pages, et pour être honnête, je ne suis pas intéressée plus que ça. Je vais le finir d'un oeil ce soir... pour aller le revendre dès demain...

J'ai (enfin) commencé Les Douze Tribus d'Hattie que je savoure en parallèle de cette lecture fastidieuse.

En tout cas ça donne des pistes pour ce thème que je trouve vraiment pas évident

En fait, pour le courtisan j'avais posé la question "A qui pensez-vous?" lors de l'élaboration du défi et voici ce qu'avait répondu Aphrodissia :
A n'importe quel auteur qui vit de sa plume à la cour d'un grand de ce monde, qui se met au service du pouvoir. Je pense au XVIIe à La Fontaine ou Saint-Simon, mais on peut chercher d'autres auteurs: ce peut être Orsenna face à Mitterrand... (https://www.neoprofs.org/t121386p125-venez-creer-le-neo-defi-lecture-2019-a-vos-suggestions-maj-p-12?highlight=d%E9fi)

Amaliah a écrit:C'est drôle, je me suis posé la même question pour L'Eté des quatre rois de Camille Pascal dont je lis sur Wikipédia : "Après avoir occupé le poste de secrétaire général et de directeur de la communication du groupe France Télévisions, il fut conseiller du président Nicolas Sarkozy entre 2011 et 2012"...
C'est le prix du roman de l'Académie française et franchement c'est extrêmement documenté, c'est intéressant de suivre les événements de cet été 1830 depuis plusieurs endroits en même temps et de temps à autre, il y a quelques pointes d'ironie mais on dirait un cours d'histoire minutieux et en aucun cas un roman. C'est très long, 600 pages, et pour être honnête, je ne suis pas intéressée plus que ça. Je vais le finir d'un oeil ce soir... pour aller le revendre dès demain...

J'ai (enfin) commencé Les Douze Tribus d'Hattie que je savoure en parallèle de cette lecture fastidieuse.

Hi hi, mon père m'a offert L'été... à Noël mais ton retour n'est guère alléchant. :| Pour le moment je suis plongée dans d'autres lectures, dont un très réjouissant Les fantômes du vieux pays (mais sur papier,  alors ça traîne), on verra plus tard. 
Et pour Hattie, tu as pu te remettre du 1er chapitre ?

Sinon je voudrais des avis sur la question que je posais à la page précédente: une île déserte pour un livre dont l'action se situe dans un désert, OK ou niet ?

Et en passant,  Nicole, tu sais,  tu as le droit de nous donner ton avis sur tes lectures,  tu peux te sentir légitime...

Ton retour sur L'Eté... m'intéressera, Frisouille! Si ça se trouve, tu accrocheras plus que moi. C'est une oeuvre d'érudit pour moi (même si je ne suis pas à même de vérifier si tout est exact), pas un roman.

Est-ce que ton île déserte est un désert? Est-ce que c'est une étendue de sable ou est-ce qu'il y a de la végétation?

J'ai beaucoup repensé à ce que tu avais dit du premier chapitre d'Hattie, et en fait, c'est à cause de ce que tu avais dit que je ne l'ai commencé que maintenant, je ne sais pas pourquoi, j'avais imaginé une scène sordide de viol d'une jeune fille noire et j'avais remis la lecture à plus tard. En fait, ce n'est pas du tout ça... Mais mon coeur a frémi. J'ai lu la fin du chapitre alors que je n'en étais qu'au milieu et j'ai arrêté de lire hier soir, afin de ne pas m'endormir avec tous les détails en tête et j'ai fini la deuxième moitié du premier chapitre ce matin.

Frisouille a écrit:Et en passant,  Nicole, tu sais,  tu as le droit de nous donner ton avis sur tes lectures,  tu peux te sentir légitime...

Lorsqu'il s'agit de classiques archi-connus je me tais, sinon je crois avoir posté un commentaire à chaque fois.

Frisouille a écrit:Sinon je voudrais des avis sur la question que je posais à la page précédente: une île déserte pour un livre dont l'action se situe dans un désert, OK ou niet ?

Je trouve ça un peu hors-sujet.

5. Un livre poétique.

L’Homme Rapaillé, de Gaston Miron.
Je ne connaissais ce poète que de nom, mais après avoir entendu la lecture de certains de ses textes par Trintignant, j’ai eu envie de découvrir, et c’est vraiment très beau. Un mélange d’images amoureuses à la Aragon et d’étrangetés surréalistes, auxquelles s’ajoutent quelques tournures québécoises que j’aime tout particulièrement.

Spoiler:

https://www.youtube.com/watch?v=grNY9uvv12Q


20. Une pièce de théâtre d'un auteur qui s'est aussi illustré dans d'autres genres.

Le Marquis de la baleine, de François Place
J’adore François Place (l’auteur des Derniers Géants). Il s’agit ici de son dernier album, une pièce de théâtre qui se déroule dans le royaume de Minotruche. Le roi et la reine apprennent par leur neveu, de retour de l’étranger, que le territoire n’est considéré par aucun autre pays. Il leur propose alors d’organiser un grand banquet, dont une baleine serait le plat central. C’est le début d’un long délire complètement absurde.
Les illustrations sont toujours aussi belles, et le récit très drôle !


24. Un livre dont le titre comporte un prénom féminin ou un prénom masculin.
Le très bel album de Rébecca Dautremer, Les Riches Heures de Jacominus Gainsborough. J’ai adoré cet album, même s’il m’a laissée aussi très mélancolique. Les illustrations sont sublimes (il y a du Brueghel là-dedans, du Beatrix Potter, un trait d’une finesse incroyable), j’ai hâte de pouvoir le lire à mon petit C


Maintenant je suis sur le défi 42 (auteur sur lequel on a des a priori) avec Les Particules élémentaires de Houellebecq. Je l’avoue, je n’avais jamais rien lu de lui, parce que j’en avais une image très glauque, très racoleuse. Pour l’instant, certains aspects se confirment, d’autres me touchent beaucoup.

miss sophie a écrit:    Pour le défi 30, un livre écrit par un courtisan, je place Et si on dansait ? Eloge de la ponctuation d’Erik Orsenna (2009), puisque Wikipédia me dit de lui : « Il est la plume de François Mitterrand, dont il a été conseiller culturel de 1983 à 1984 ».
  Ce livre m’a attirée par son sous-titre, qui m’avait fait espérer un essai fourni et inspiré, instructif et enthousiasmant. Bon, je me suis rendu compte qu’en fait il s’agit d’un roman jeunesse, une des suites à La grammaire est une chanson douce qui est un ouvrage honorable d’ailleurs mais ce n’est évidemment pas du même niveau que ce que j’attendais. Verdict : une lecture sympathique, sans plus, pour adolescents.

Amaliah a écrit:C'est drôle, je me suis posé la même question pour L'Eté des quatre rois de Camille Pascal dont je lis sur Wikipédia : "Après avoir occupé le poste de secrétaire général et de directeur de la communication du groupe France Télévisions, il fut conseiller du président Nicolas Sarkozy entre 2011 et 2012"...
C'est le prix du roman de l'Académie française et franchement c'est extrêmement documenté, c'est intéressant de suivre les événements de cet été 1830 depuis plusieurs endroits en même temps et de temps à autre, il y a quelques pointes d'ironie mais on dirait un cours d'histoire minutieux et en aucun cas un roman. C'est très long, 600 pages, et pour être honnête, je ne suis pas intéressée plus que ça. Je vais le finir d'un oeil ce soir... pour aller le revendre dès demain...

J'ai (enfin) commencé Les Douze Tribus d'Hattie que je savoure en parallèle de cette lecture fastidieuse.

miss sophie a écrit:En fait, pour le courtisan j'avais posé la question "A qui pensez-vous?" lors de l'élaboration du défi et voici ce qu'avait répondu Aphrodissia :
A n'importe quel auteur qui vit de sa plume à la cour d'un grand de ce monde, qui se met au service du pouvoir. Je pense au XVIIe à La Fontaine ou Saint-Simon, mais on peut chercher d'autres auteurs: ce peut être Orsenna face à Mitterrand... (https://www.neoprofs.org/t121386p125-venez-creer-le-neo-defi-lecture-2019-a-vos-suggestions-maj-p-12?highlight=d%E9fi)

Je suis toujours d'accord avec moi-même. Je pensais pour ma part davantage à La Fontaine ou Saint-Simon mais quand je tape "écrivain courtisan président" dans mon moteur de recherche, je tombe sur Orsenna ou Philippe Besson, par exemple. On peut sans doute en chercher d'autres encore.

Jenny a écrit:

Frisouille a écrit:Sinon je voudrais des avis sur la question que je posais à la page précédente: une île déserte pour un livre dont l'action se situe dans un désert, OK ou niet ?

Je trouve ça un peu hors-sujet.

Je suis assez d'accord avec Jenny: je ne pense pas que ce soit le même type de récit: sur une île déserte, on s'attend à une robinsonnade ou une histoire de pirates, dans un désert, je pense que c'est davantage la découverte de soi, l'introspection, l'attente : je dis peut-être une bêtise, j'ai peu lu de roman se passant dans un désert.

Jenny a écrit:

Frisouille a écrit:Sinon je voudrais des avis sur la question que je posais à la page précédente: une île déserte pour un livre dont l'action se situe dans un désert, OK ou niet ?

Je trouve ça un peu hors-sujet.

Pani pwo,  merci à vous !

Pour le défi 38. Un livre dont le titre contient une apostrophe, je viens de lire C'est un complot ! de Christophe Bourseiller.

Cet essai est une plongée dans le monde des complots et des complotistes. L'assassinat de JFK ? Complot ! Les attentats du 11 septembre ou du 13 novembre ? Complot ! La guerre en Irak ? Complot ! Le rock ? Complot ! Les traînées blanches laissées par les avions ? Complot !

Mon avis : un livre assez effrayant finalement. L'auteur décrit les principales théories du complot qui, finalement, tournent toujours autour des sociétés secrètes, des extra-terrestres et des Juifs. Certains chapitres sont assez drôles comme celui sur le rock ou les avions. D'autres sont glaçants notamment ceux tournant autour de la négation de la Shoah, des attentats... Je regrette un peu que l'auteur n'ait pas plus fouillé et démonté certaines théories mais cela est sans doute difficile tant certaines sont délirantes. Et donc ce livre est effrayant car la bêtise humaine est effrayante.

La Fontaine, courtisan ?
Comme le dit bien Wikipédia :

Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière.

:jesors:

Delia a écrit:La Fontaine, courtisan ?
Comme le dit bien Wikipédia :

Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière.

Pardonnez mon inculture, quels sont les "vrais" courtisans parmi les auteurs classiques des XVII et XVIII siècles ? Mme de la Fayette, Mme de Sévigné sont-elles des courtisanes ? Racine ?

Wikipédia est ton ami, derechef (je copie, cela m'évite de reformuler) :

Au contraire de la courtisane, le courtisan n'a aucun rapport avec la prostitution.

Un courtisan est un homme souvent haut placé, par sa fortune ou sa naissance, et qui fréquente la cour, ou est attaché à la cour au service d'un souverain (prince, roi, empereur, voire président ou encore pape). Pour garder son influence et les bonnes grâces de son souverain, il le courtise et cherche à lui plaire, notamment par des manières obséquieuses et flatteuses... Soucieux avant tout de complaire à celui auquel il s'attache, le courtisan lui dit souvent « oui » sans se soucier du bien-fondé de ce qu'il peut dire.

Madame de La Fayette faisait partie du cercle d'Henriette d'Angleterre dont elle se fit biographe : elle appartient bien à la cour.
Madame de Sévigné est connue du roi, qui courtisa (mais en vain) sa fille mais elle ne fait pas partie de la cour où elle n'a pas de charge.

Racine, historiographe du roi, fait partie des « cireurs de pompe » officiels tout en restant fidèle au jansénisme...

Merci Delia.

Aphrodissia a écrit:

Jenny a écrit:

Frisouille a écrit:Sinon je voudrais des avis sur la question que je posais à la page précédente: une île déserte pour un livre dont l'action se situe dans un désert, OK ou niet ?

Je trouve ça un peu hors-sujet.

Je suis assez d'accord avec Jenny: je ne pense pas que ce soit le même type de récit: sur une île déserte, on s'attend à une robinsonnade ou une histoire de pirates, dans un désert, je pense que c'est davantage la découverte de soi, l'introspection, l'attente : je dis peut-être une bêtise, j'ai peu lu de roman se passant dans un désert.

Euh, je ne suis pas sûr d'être d'accord avec vous. Pour moi une île déserte est bien un désert et convient donc parfaitement pour ce défi.

Malaga a écrit:Pour le défi 38. Un livre dont le titre contient une apostrophe, je viens de lire C'est un complot ! de Christophe Bourseiller.

Cet essai est une plongée dans le monde des complots et des complotistes. L'assassinat de JFK ? Complot ! Les attentats du 11 septembre ou du 13 novembre ? Complot ! La guerre en Irak ? Complot ! Le rock ? Complot ! Les traînées blanches laissées par les avions ? Complot !

Mon avis : un livre assez effrayant finalement. L'auteur décrit les principales théories du complot qui, finalement, tournent toujours autour des sociétés secrètes, des extra-terrestres et des Juifs. Certains chapitres sont assez drôles comme celui sur le rock ou les avions. D'autres sont glaçants notamment ceux tournant autour de la négation de la Shoah, des attentats... Je regrette un peu que l'auteur n'ait pas plus fouillé et démonté certaines théories mais cela est sans doute difficile tant certaines sont délirantes. Et donc ce livre est effrayant car la bêtise humaine est effrayante.

He bien, certains ont des idées fort saugrenues. C'est inquiétant, que des personnes soient à ce point dans le déni.

Ryuzaki a écrit:Euh, je ne suis pas sûr d'être d'accord avec vous. Pour moi une île déserte est bien un désert et convient donc parfaitement pour ce défi.

Je suis d'accord avec Amaliah, la question qui se pose est :

Amaliah a écrit:Est-ce que ton île déserte est un désert? Est-ce que c'est une étendue de sable ou est-ce qu'il y a de la végétation?

En effet, la définition du désert exclut une île luxuriante ou même à la végétation banale, quand bien même il n'y aurait personne (aucun humain) à y vivre : (Wikipédia) Un désert est une zone de terre stérile et très peu propice à la vie, où de très faibles précipitations se produisent à de rares occasions, et où par conséquent les conditions de vie sont hostiles pour les plantes ainsi que pour la vie des animaux. Les déserts font partie des environnements extrêmes.

Ce peut être un désert de sable, de roche, de glace...

Alors que le dictionnaire de l'Académie insiste sur la signification d'inhabité avant de donner le sens spécifique à la géographie :
http://www.cnrtl.fr/definition/academie8/d%C3%A9sert
http://www.cnrtl.fr/definition/d%C3%A9sert

Parce que la première définition est celle de l'adjectif.

Jenny a écrit:Parce que la première définition est celle de l'adjectif.

Qui se répercute dans le premier sens du substantif.  


Edit : De toutes façons j'ai déjà rempli ce défi avec un désert qui combine les deux significations.

Delia a écrit:La Fontaine, courtisan ?
Comme le dit bien Wikipédia :

Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière.

Oui, mais il dédicace certains livres au Dauphin parce qu'il a besoin de soutiens à la cour. C'est une position ambivalente dans laquelle entre, en partie, une attitude courtisane.

Il avait besoin de sponsors... Le dauphin, c'est pus honorable que Justin Bridou, AMHA !