- VerduretteModérateur
Hé ben voila, il aura fallu les gilets jaunes et les stylos rouges pour que je finisse par me créer un compte Facebook...
- DhaiphiGrand sage
"La première revendication est simple : après nous, le dégel : le point d'indice étant gelé depuis 2010, nous demandons une augmentation sine die de 10% de nos salaires..."
Original ! Rien n'a changé : on veut des sous !
Était-il besoin d'un mouvement des "stylos rouges" pour mettre en tête cette demande d'une banalité syndicale désarmante.
Original ! Rien n'a changé : on veut des sous !
Était-il besoin d'un mouvement des "stylos rouges" pour mettre en tête cette demande d'une banalité syndicale désarmante.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- marmotte27Niveau 3
Moi je m’apprête à faire de même. Dire que j'ai toujours été viscéralement opposé à ce réseau social et le resterai sur le fond. Mais c'est là que cela se passe apparemment aujourd'hui, ne nous déplaise.Verdurette a écrit:Hé ben voila, il aura fallu les gilets jaunes et les stylos rouges pour que je finisse par me créer un compte Facebook...
Première revendication: le rejet par l'Assemblé Nationale, des trois jours de carence pour les fonctionnaires votés par le Sénat. Puis une excuse publique, du gouvernement, du sénateur à l'origine de ce projet de loi et de tous les sénateurs l'ayant voté, pour cette insulte faite aux agents publics. Qu'ils osent faire cela dans le contexte social actuel, en ressortant encore la vielle rengaine maintes fois réfutée de l'absentéisme des fonctionnaires et de la prétendue égalité privé-public, c'est pour moi un doigt d'honneur à nos professions.
Je pense comme d'autres qu'un mouvement de fond des professeurs est à l'ordre du jour. Les syndicats ne bougeront pas, pas au delà de l'un ou l'autre jour de grève perlé qui n'ont plus besoin de prouver leur inefficacité.
Il y a plein d'autres sujets de mécontentement évidemment, le fait que malgré le rôle évident des services publics dans la redistribution des richesses nous sommes toujours les boucs émissaires et les premiers victimes des politiques d'austérité, oui les salaires en constante baisse réelle, les attaques incessantes contre nos retraites etc.
Plus particulier à notre métier de professeurs, les réformes iniques du collège et maintenant du lycée, le lycée 4.0 qui est le contraire d'une politique durable etc.
- SeptimusNiveau 8
L'idée n'est pas mauvaise mais il faut définir des modes d'actions qui soient véritablement efficaces et pas une pauvre journée de gréve qui n'aura aucun impact. Il faut rompre avec cette mentalité de dame patronnesse et l’éternelle excuse: "oui mais cela va nuire à l’intérêt des élèves" pour pouvoir être entendus.
- HéliandreExpert
Dhaiphi a écrit:"La première revendication est simple : après nous, le dégel : le point d'indice étant gelé depuis 2010, nous demandons une augmentation sine die de 10% de nos salaires..."
Original ! Rien n'a changé : on veut des sous !
Était-il besoin d'un mouvement des "stylos rouges" pour mettre en tête cette demande d'une banalité syndicale désarmante.
Septimus a écrit:L'idée n'est pas mauvaise mais il faut définir des modes d'actions qui soient véritablement efficaces et pas une pauvre journée de gréve qui n'aura aucun impact. Il faut rompre avec cette mentalité de dame patronnesse et l’éternelle excuse: "oui mais cela va nuire à l’intérêt des élèves" pour pouvoir être entendus.
Les sujets sont en débat, c'est le principe du groupe pour l'instant à ce que j'ai vu (je me suis inscrite aussi ;-)).
Il faut donc intervenir, si ça ne vous va pas (même si, les versions étant discutées depuis un moment et les commentaires nombreux, il me semble difficile d'influencer pour faire changer à ce stade, mais ça ne coûte rien d'aller débattre et proposer, d'autant qu'hier soir ils hésitaient encore sur la première revendication : sous ou effectifs...).
Pareil pour les modes d'actions, la foire aux idées et le débat sont ouverts là-bas. (Mais avec l'intention de ne pas traîner à agir...).
- Albert JarlHabitué du forum
Dhaiphi a écrit:"La première revendication est simple : après nous, le dégel : le point d'indice étant gelé depuis 2010, nous demandons une augmentation sine die de 10% de nos salaires..."
Original ! Rien n'a changé : on veut des sous !
Était-il besoin d'un mouvement des "stylos rouges" pour mettre en tête cette demande d'une banalité syndicale désarmante.
Je suis d'accord, il faudrait quelque chose de plus percutant et d'inédit. Mais quand même je ne crache pas sur les 10%
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Si vis pacem, para bellum
- Ramanujan974Érudit
Moi, je ne crois pas un instant à un mouvement massif du corps enseignant pour de simples raisons :
- certains sont pour le collège unique, d'autres contre
- certains sont pour le travail en ilôts, d'autres contre
- certains sont pour la sélection à la fac, d'autres contre
- certains sont pour la défiscalisation des HS, d'autres contre
- certains sont pour les sorties scolaires et voyages, d'autres contre
- certains sont pour le nouveau bac, d'autres contre
- certains sont pour la hausse du point d'indice, d'autres contre, préférant miser sur les primes
Je vais m'arrêter là, on pourrait s'amuser à compléter la liste.
On doit être la seule profession au monde à avoir autant de divergences.
- certains sont pour le collège unique, d'autres contre
- certains sont pour le travail en ilôts, d'autres contre
- certains sont pour la sélection à la fac, d'autres contre
- certains sont pour la défiscalisation des HS, d'autres contre
- certains sont pour les sorties scolaires et voyages, d'autres contre
- certains sont pour le nouveau bac, d'autres contre
- certains sont pour la hausse du point d'indice, d'autres contre, préférant miser sur les primes
Je vais m'arrêter là, on pourrait s'amuser à compléter la liste.
On doit être la seule profession au monde à avoir autant de divergences.
- Albert JarlHabitué du forum
Ramanujan974 a écrit:
- certains sont pour la hausse du point d'indice, d'autres contre, préférant miser sur les primes
Que le collègue qui est contre l'augmentation du point d'indice se manifeste. Je veux voir le phénomène !
Sinon tu n'as pas tort, il faut trouver des revendications consensuelles : je pense que personne n'est contre le dégel, voire l'augmentaion du point d'indice, personne n'est contre le fait d'obtenir des moyens supplémentaires pour limiter le nombre d'élèves par classes et/ou dédoubler, et enfin pesonne n'est contre l'idée d'élargir la voilure disciplinaire, tant sur le plan de l'offre, des horaires ainsi que des exigences.
Peut-on se mettre d'accord là-dessus ?
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Si vis pacem, para bellum
- Ajonc35Sage
Ramanujan974 a écrit:Moi, je ne crois pas un instant à un mouvement massif du corps enseignant pour de simples raisons :
- certains sont pour le collège unique, d'autres contre
- certains sont pour le travail en ilôts, d'autres contre
- certains sont pour la sélection à la fac, d'autres contre
- certains sont pour la défiscalisation des HS, d'autres contre
- certains sont pour les sorties scolaires et voyages, d'autres contre
- certains sont pour le nouveau bac, d'autres contre
- certains sont pour la hausse du point d'indice, d'autres contre, préférant miser sur les primes
Je vais m'arrêter là, on pourrait s'amuser à compléter la liste.
On doit être la seule profession au monde à avoir autant de divergences.
La richesse est dans la diversité et heureusement nous ne sommes pas tous identiques. Mais cette liste est aussi la preuve de la complexité de notre métier et pas de notre coeur de métier que l’on oublie trop souvent ( il y a un sujet néo qui parle de toutes ces activités qui remplacent nos cours) et pour lequel l'institution s'inquiète de moins en moins au nom de beaucoup de choses.
- Ramanujan974Érudit
Ajonc35 a écrit:Ramanujan974 a écrit:Moi, je ne crois pas un instant à un mouvement massif du corps enseignant pour de simples raisons :
- certains sont pour le collège unique, d'autres contre
- certains sont pour le travail en ilôts, d'autres contre
- certains sont pour la sélection à la fac, d'autres contre
- certains sont pour la défiscalisation des HS, d'autres contre
- certains sont pour les sorties scolaires et voyages, d'autres contre
- certains sont pour le nouveau bac, d'autres contre
- certains sont pour la hausse du point d'indice, d'autres contre, préférant miser sur les primes
Je vais m'arrêter là, on pourrait s'amuser à compléter la liste.
On doit être la seule profession au monde à avoir autant de divergences.
La richesse est dans la diversité et heureusement nous ne sommes pas tous identiques.
Les notaires, les médecins, les taxis, les CRS, les agriculteurs, eux aussi, sont tous différents.
Mais lorsqu'il s'agit de leurs revenus, ils arrivent à être d'accord. Pas nous.
- DhaiphiGrand sage
Certes, quoiqu'il me semble avoir entendu que le système français était déjà un des plus onéreux pour des Résultats (PISA et autres) de piètre qualité.Albert Jarl a écrit:personne n'est contre le fait d'obtenir des moyens supplémentaires pour limiter le nombre d'élèves par classes et/ou dédoubler,
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- pseudo-intelloSage
Ramanujan974 a écrit:On doit être la seule profession au monde à avoir autant de divergences.
Je pense que les pro-point d'indice ne cracheront pas sur une prime, et que les pro-primes ne cracheront pas sur le point d'indice.
Les anti-défiscalisation des heures sup ne soutiendront en aucun cas la refiscalisation si pas de contreparties salariales tangibles ; les anti-défiscalisation, en réalité, c'est pas tellement qu'ils soient anti-, c'est surtout qu'ils disent que c'est un miroir aux alouettes, une fausse revalorisation.
Pour moi, c'est une affaire de justice sociale : on paie des impôts sur tous les revenus, et ça nourrit les services publics, donc la République. Ceci étant, quand no voit le CICE, l'évasion (pardon : optimisation) fiscale et le taux d’imposition des plus grosses fortunes, je comprends parfaitement que ça donne moins envie de payer ses impôts, et que la défiscalisation des heures sup soit considé&rée comme normale par certains.
- marmotte27Niveau 3
Dans l'immédiat il faut lutter contre les 3 jours de carence ! Les plus gros absentéistes (prouvé eux !) du monde politique osent s'ériger en donneurs de leçons !
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/12/10122018Article636800229312816411.aspx
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/12/10122018Article636800229312816411.aspx
- Albert JarlHabitué du forum
Dhaiphi a écrit:Certes, quoiqu'il me semble avoir entendu que le système français était déjà un des plus onéreux pour des Résultats (PISA et autres) de piètre qualité.Albert Jarl a écrit:personne n'est contre le fait d'obtenir des moyens supplémentaires pour limiter le nombre d'élèves par classes et/ou dédoubler,
Au risque de faire un peu de provoc, j'ai envie de dire que ce n'est pas notre problème (si tant est qu'il faille prendre au sérieux ce genre de propagande).
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Si vis pacem, para bellum
- MathadorEmpereur
marmotte27 a écrit:Dans l'immédiat il faut lutter contre les 3 jours de carence ! Les plus gros absentéistes (prouvé eux !) du monde politique osent s'ériger en donneurs de leçons !
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/12/10122018Article636800229312816411.aspx
Ils ont été retirés par l'AN le 13 décembre.
PS: seulement les deux de plus. Le jour unique de carence reste, bien sûr .
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Albert JarlHabitué du forum
marmotte27 a écrit:Dans l'immédiat il faut lutter contre les 3 jours de carence ! Les plus gros absentéistes (prouvé eux !) du monde politique osent s'ériger en donneurs de leçons !
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/12/10122018Article636800229312816411.aspx
Excellent ! A ajouter à la liste des revendications consensuelles. Il faut même revenir sur le jour de carence qui est une honte.
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- MoonchildSage
Dhaiphi a écrit:Certes, quoiqu'il me semble avoir entendu que le système français était déjà un des plus onéreux pour des Résultats (PISA et autres) de piètre qualité.Albert Jarl a écrit:personne n'est contre le fait d'obtenir des moyens supplémentaires pour limiter le nombre d'élèves par classes et/ou dédoubler,
Ce n'est pas étonnant, il ne sert à rien de démultiplier les investissements dans une institution qui est structurellement défaillante ; à force d'être réformée n'importe comment, l'EN est devenue un panier percé.
Moins d'élèves par classe c'est plus facile à gérer, mais ça ne fera pas de miracle tant que les programmes seront incohérents et/ou infaisables, qu'on nous incitera à mettre en place des méthodes et dispositifs pédagogiques inefficaces et que les élèves passeront systématiquement dans la classe suivante quels que soient leurs acquis.
Si on ne s'attaque pas au problème de fond, il ne sera pas crédible de demander plus de moyens.
- Albert JarlHabitué du forum
Moonchild a écrit:Dhaiphi a écrit:Certes, quoiqu'il me semble avoir entendu que le système français était déjà un des plus onéreux pour des Résultats (PISA et autres) de piètre qualité.Albert Jarl a écrit:personne n'est contre le fait d'obtenir des moyens supplémentaires pour limiter le nombre d'élèves par classes et/ou dédoubler,
Ce n'est pas étonnant, il ne sert à rien de démultiplier les investissements dans une institution qui est structurellement défaillante ; à force d'être réformée n'importe comment, l'EN est devenue un panier percé.
Moins d'élèves par classe c'est plus facile à gérer, mais ça ne fera pas de miracle tant que les programmes seront incohérents et/ou infaisables, qu'on nous incitera à mettre en place des méthodes et dispositifs pédagogiques inefficaces et que les élèves passeront systématiquement dans la classe suivante quels que soient leurs acquis.
Si on ne s'attaque pas au problème de fond, il ne sera pas crédible de demander plus de moyens.
J'en déduis, toujours dans mon idée de faire consensus, qu'il faut coupler la demande de moyens à la réaffirmation d'une véritable liberté pédagogique, avec des programmes et supports qui soient conçus en mode bottom up et non plus top down.
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Si vis pacem, para bellum
- NLM76Grand Maître
La vraie résistance, c'est de faire cours. C'est d'un subversif énorme. Transmettre des connaissances. Aider les élèves à progresser; faire en sorte, dans ma matière, qu'ils se cultivent et maîtrisent la langue française. Travailler avec le GRIP à construire de vrais programmes cohérents, de la maternelle à l'université, et écrire des manuels qui les appliquent. Perdre le moins de temps possible à brasser du vent.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Ajonc35Sage
Oh que non. Tu te trompes. Parmi les agriculteurs, il y aussi des intérêts divergents, entre éleveur, viticulteur, céréaliers, etc,.... chez les médecins aussi : spécialistes, generalistes, public, privé. Il en est de même pour les artisans, les commerçants, et bien d'autres. Mais tu as raison, quand on parle salaire, conditions de travail, et tout le reste il y a tellement de catégories que même si on est d'accord , on finit par ne pas l'être . Sans compter les syndicats, combien pour les enseignants? Et nos ministres le savent.Ramanujan974 a écrit:Ajonc35 a écrit:Ramanujan974 a écrit:Moi, je ne crois pas un instant à un mouvement massif du corps enseignant pour de simples raisons :
- certains sont pour le collège unique, d'autres contre
- certains sont pour le travail en ilôts, d'autres contre
- certains sont pour la sélection à la fac, d'autres contre
- certains sont pour la défiscalisation des HS, d'autres contre
- certains sont pour les sorties scolaires et voyages, d'autres contre
- certains sont pour le nouveau bac, d'autres contre
- certains sont pour la hausse du point d'indice, d'autres contre, préférant miser sur les primes
Je vais m'arrêter là, on pourrait s'amuser à compléter la liste.
On doit être la seule profession au monde à avoir autant de divergences.
La richesse est dans la diversité et heureusement nous ne sommes pas tous identiques.
Les notaires, les médecins, les taxis, les CRS, les agriculteurs, eux aussi, sont tous différents.
Mais lorsqu'il s'agit de leurs revenus, ils arrivent à être d'accord. Pas nous.
- gp20Niveau 9
La secrétaire de mairie de mon village ne se gêne pas pour bosser avec son gilet jaune au bureau...bernardo a écrit:Les professeurs gilets jaunes, sans hésiter.
Il faut nourrir le mouvement, pas en créer un autre.
Et il ne faut pas spécifier que c'est en dehors des syndicats. Je suis syndiqué ET j'ai manifesté avec les gilets jaunes.
J'ai même eu très envie d'aller faire cours avec un gilet jaune... mais évidemment je ne l'ai pas fait
- HypermnestreÉrudit
NLM76 a écrit:La vraie résistance, c'est de faire cours. C'est d'un subversif énorme. Transmettre des connaissances. Aider les élèves à progresser; faire en sorte, dans ma matière, qu'ils se cultivent et maîtrisent la langue française. Travailler avec le GRIP à construire de vrais programmes cohérents, de la maternelle à l'université, et écrire des manuels qui les appliquent. Perdre le moins de temps possible à brasser du vent.
Cette revendication va de pair avec d'autres : on ne peut bien faire cours devant des classes de 35 ; si la profession continue à être si mal rémunérée, plus personne ne voudra être professeur (on en prend déjà le chemin), hormis ceux qui n'auront pas le choix et iront là où on les prendra - et la qualité de l'enseignement, là encore, s'en ressentira...
- MathadorEmpereur
Hypermnestre a écrit:Cette revendication va de pair avec d'autres : on ne peut bien faire cours devant des classes de 35 ;
Cela dépend de l'attitude des élèves et de la quantité de dédoublement. Si l'on résout les problèmes criants de discipline (coucou #pasdevague !) la classe à 35 devient déjà plus envisageable.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Albert JarlHabitué du forum
Hypermnestre a écrit:NLM76 a écrit:La vraie résistance, c'est de faire cours. C'est d'un subversif énorme. Transmettre des connaissances. Aider les élèves à progresser; faire en sorte, dans ma matière, qu'ils se cultivent et maîtrisent la langue française. Travailler avec le GRIP à construire de vrais programmes cohérents, de la maternelle à l'université, et écrire des manuels qui les appliquent. Perdre le moins de temps possible à brasser du vent.
Cette revendication va de pair avec d'autres : on ne peut bien faire cours devant des classes de 35 ; si la profession continue à être si mal rémunérée, plus personne ne voudra être professeur (on en prend déjà le chemin), hormis ceux qui n'auront pas le choix et iront là où on les prendra - et la qualité de l'enseignement, là encore, s'en ressentira...
Bien sûr. Il faut des programmes simples, clairs et réalistes. Des démarches pédagogiques pluralistes émanant d'associations où le professeur libre pourrait puiser en fonction de ses convictions, capacités, dispositions, expériences, etc. Un tel fonctionnement nécessiterait des moyens à la hauteur de ses ambitions au service de la réussite des élèves et notamment des enseignants bien payés car dans un tel système ils redeviennent de véritables intellectuels et non pas de simples exécutants.
Voilà comment les choses devraient se passer. Vous trouvez cela utopiste ? Nous avons bien 1% des individus les plus riches qui détiennent plus de 80% des richesses mondiales, si je ne savais pas que c'était vrai j'aurais du mal à le croire.
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Si vis pacem, para bellum
- bernardoFidèle du forum
non, pas utopiste, on est en plein dans le concret, là, et, à mon avis, c'est le moment ou jamais (puisqu'on a en face un président qui ne fait plus illusion) de réclamer... un monde et une vie meilleurs
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- laMissSage
Il faut tenter. Battre le fer tant qu'il est chaud.
Sait-on jamais.
Sait-on jamais.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
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