- hellohelloNiveau 1
Bonjour à tous et à toutes,
J'ai 26 ans, je viens de l'académie de Lille et j'ai commencé ma troisième année d'enseignement à la rentrée. Je connais actuellement aussi mon premier arrêt maladie (une petite semaine) pour trouble anxio dépressif. J'ai besoin de votre aide pour avoir quelques pistes.
J'ai fait une licence de LEA (anglais-allemand) puis je suis partie en Master Tourisme que j'ai obtenu (j'avais toujours dit que je ne voulais pas être prof et j'étais un peu perdue après la licence). Seulement voilà, ce Master ne m'a pas plu et j'ai souhaité partir dans quelque chose qui avait du sens. J'ai donc passé le CAPES d'anglais que j'ai également obtenu et je me suis retrouvée stagiaire.
L'année de stage a été très difficile pour moi, je pleurais quasiment à la fin de chaque journée (j'avais deux élèves très difficiles qui me pourrissaient la classe de 5e). Poussée par mes parents et mon petit ami, j'ai tenu bon en me disant que tout cela était dû à mon manque d'expérience et à l'année de stage qui est quand même très chargée.
L'an dernier, je me suis retrouvée TZR en collège REP + et je faisais aussi quelques heures au lycée. Mon petit ami (lui aussi enseignant) a été envoyé à 1h30 de chez nous nous étions séparés la semaine. J'ai eu une classe très difficile en REP +, la route me fatiguait et je m'ennuyais au lycée (les élèves attendaient que ça passe et en langues... pas terrible).
Cette année je suis retournée au collège, en poste fixe, et je dois dire que tout se passe plutôt bien. Je n'ai pas de soucis de discipline (pas encore en tout cas) mais malgré tout je ne prends toujours aucun plaisir à enseigner. Je n'ai jamais aimé préparé des cours, je bloque parfois plusieurs heures sur une seule heure de cours. Je m'ennuie en classe et j'ai le sentiment que mes élèves aussi. Même si j'ai de très bons collègues que j'apprécie, je me sens seule dans mon établissement et je ne supporte plus les conversations en salle des profs.
Avant la reprise, je regardais déjà comment démissionner ou changer de métier. Je n'ai jamais autant pleuré que depuis que je me suis lancée dans cette aventure. J'angoisse déjà à l'idée de reprendre, de devoir préparer les cours et de corriger les copies. Je n'ai aucune envie de terminer cette année scolaire et je me sens complètement prisonnière. Je me suis renseignée pour les concours d'attaché territorial ou de bibliothécaire mais les places sont chères.
Savez-vous s'il est facile d'obtenir un détachement? Des anciens profs d'anglais ont-ils sauté le pas?
Merci à tous.
J'ai 26 ans, je viens de l'académie de Lille et j'ai commencé ma troisième année d'enseignement à la rentrée. Je connais actuellement aussi mon premier arrêt maladie (une petite semaine) pour trouble anxio dépressif. J'ai besoin de votre aide pour avoir quelques pistes.
J'ai fait une licence de LEA (anglais-allemand) puis je suis partie en Master Tourisme que j'ai obtenu (j'avais toujours dit que je ne voulais pas être prof et j'étais un peu perdue après la licence). Seulement voilà, ce Master ne m'a pas plu et j'ai souhaité partir dans quelque chose qui avait du sens. J'ai donc passé le CAPES d'anglais que j'ai également obtenu et je me suis retrouvée stagiaire.
L'année de stage a été très difficile pour moi, je pleurais quasiment à la fin de chaque journée (j'avais deux élèves très difficiles qui me pourrissaient la classe de 5e). Poussée par mes parents et mon petit ami, j'ai tenu bon en me disant que tout cela était dû à mon manque d'expérience et à l'année de stage qui est quand même très chargée.
L'an dernier, je me suis retrouvée TZR en collège REP + et je faisais aussi quelques heures au lycée. Mon petit ami (lui aussi enseignant) a été envoyé à 1h30 de chez nous nous étions séparés la semaine. J'ai eu une classe très difficile en REP +, la route me fatiguait et je m'ennuyais au lycée (les élèves attendaient que ça passe et en langues... pas terrible).
Cette année je suis retournée au collège, en poste fixe, et je dois dire que tout se passe plutôt bien. Je n'ai pas de soucis de discipline (pas encore en tout cas) mais malgré tout je ne prends toujours aucun plaisir à enseigner. Je n'ai jamais aimé préparé des cours, je bloque parfois plusieurs heures sur une seule heure de cours. Je m'ennuie en classe et j'ai le sentiment que mes élèves aussi. Même si j'ai de très bons collègues que j'apprécie, je me sens seule dans mon établissement et je ne supporte plus les conversations en salle des profs.
Avant la reprise, je regardais déjà comment démissionner ou changer de métier. Je n'ai jamais autant pleuré que depuis que je me suis lancée dans cette aventure. J'angoisse déjà à l'idée de reprendre, de devoir préparer les cours et de corriger les copies. Je n'ai aucune envie de terminer cette année scolaire et je me sens complètement prisonnière. Je me suis renseignée pour les concours d'attaché territorial ou de bibliothécaire mais les places sont chères.
Savez-vous s'il est facile d'obtenir un détachement? Des anciens profs d'anglais ont-ils sauté le pas?
Merci à tous.
- PseudoDemi-dieu
Il n'est généralement pas facile d'obtenir un détachement (et de moins en moins parait-il).
Cela étant, un détachement pour quoi ? Pour faire quoi ? Vers où ?
Dans ton message, tu envisages les solutions pratiques (concours, détachement) avant de parler de ton projet, de ton envie. Par exemple, pourquoi attaché territorial (qui n'est pas un métier) ? Pourquoi bibliothécaire ?
Le risque, c'est de t'engouffrer dans une voie par fuite, et même "sauve-qui-peut" (comme tu l'as fait pour le tourisme, puis le capes alors que tu avais toujours dis que tu ne voulais pas être prof) pour te retrouver dans la même problématique : ennui, déprime.
Avant de définir la route à suivre, les modalités pratiques (concours, détachement ou autre), ne vaudrait-il pas savoir où tu vas ? Vers quoi ? Avec quel désir ?
Cela étant, un détachement pour quoi ? Pour faire quoi ? Vers où ?
Dans ton message, tu envisages les solutions pratiques (concours, détachement) avant de parler de ton projet, de ton envie. Par exemple, pourquoi attaché territorial (qui n'est pas un métier) ? Pourquoi bibliothécaire ?
Le risque, c'est de t'engouffrer dans une voie par fuite, et même "sauve-qui-peut" (comme tu l'as fait pour le tourisme, puis le capes alors que tu avais toujours dis que tu ne voulais pas être prof) pour te retrouver dans la même problématique : ennui, déprime.
Avant de définir la route à suivre, les modalités pratiques (concours, détachement ou autre), ne vaudrait-il pas savoir où tu vas ? Vers quoi ? Avec quel désir ?
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- amelienNiveau 6
Il faut avant tout te reposer, tu y verras plus clair.
_________________
Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
- hellohelloNiveau 1
Un poste d'attaché territorial dans la culture pourrait me plaire. J'aime les livres et j'ai toujours aimé l'atmosphère des bibliothèques.
A l'heure actuelle, j'aimerais au minimum faire quelque chose qui ne me "bouffe" pas... En ce qui concerne le tourisme, avec le recul, je n'ai jamais traîné les pieds pendant mon année d'expérience en office de tourisme. J'appréciais mes collègues et j'étais toujours heureuse de les retrouver, je ne comptais jamais les heures. Ce n'était simplement pas assez stimulant intellectuellement. Je me dis qu'il y a d'autres postes auxquels je pourrais accéder dans le tourisme avec quelques années d'expérience.
Le problème est que j'ai toujours voulu faire des choses où il n'y a pas de débouchés (par exemple la traduction). Je commence ma vie d'adulte et je ne peux pas tout abandonner et reprendre des études comme j'ai pu le faire il y a quelques années. Je suis de nature assez introvertie donc autant dire que devoir supporter le bruit et l'agitation plusieurs heures par jour ce n'est pas vraiment ce qui me convient le plus. Je ne peux pas non plus partir à des centaines de kms puisque mon petit ami est prof et que nous avons une maison depuis peu.
A l'heure actuelle, j'aimerais au minimum faire quelque chose qui ne me "bouffe" pas... En ce qui concerne le tourisme, avec le recul, je n'ai jamais traîné les pieds pendant mon année d'expérience en office de tourisme. J'appréciais mes collègues et j'étais toujours heureuse de les retrouver, je ne comptais jamais les heures. Ce n'était simplement pas assez stimulant intellectuellement. Je me dis qu'il y a d'autres postes auxquels je pourrais accéder dans le tourisme avec quelques années d'expérience.
Le problème est que j'ai toujours voulu faire des choses où il n'y a pas de débouchés (par exemple la traduction). Je commence ma vie d'adulte et je ne peux pas tout abandonner et reprendre des études comme j'ai pu le faire il y a quelques années. Je suis de nature assez introvertie donc autant dire que devoir supporter le bruit et l'agitation plusieurs heures par jour ce n'est pas vraiment ce qui me convient le plus. Je ne peux pas non plus partir à des centaines de kms puisque mon petit ami est prof et que nous avons une maison depuis peu.
- hellohelloNiveau 1
amelien a écrit:Il faut avant tout te reposer, tu y verras plus clair.
Merci, je dois reprendre vendredi...
- madigoùNiveau 5
hellohello a écrit:Un poste d'attaché territorial dans la culture pourrait me plaire. J'aime les livres et j'ai toujours aimé l'atmosphère des bibliothèques.
A l'heure actuelle, j'aimerais au minimum faire quelque chose qui ne me "bouffe" pas... En ce qui concerne le tourisme, avec le recul, je n'ai jamais traîné les pieds pendant mon année d'expérience en office de tourisme. J'appréciais mes collègues et j'étais toujours heureuse de les retrouver, je ne comptais jamais les heures. Ce n'était simplement pas assez stimulant intellectuellement. Je me dis qu'il y a d'autres postes auxquels je pourrais accéder dans le tourisme avec quelques années d'expérience.
Le problème est que j'ai toujours voulu faire des choses où il n'y a pas de débouchés (par exemple la traduction). Je commence ma vie d'adulte et je ne peux pas tout abandonner et reprendre des études comme j'ai pu le faire il y a quelques années. Je suis de nature assez introvertie donc autant dire que devoir supporter le bruit et l'agitation plusieurs heures par jour ce n'est pas vraiment ce qui me convient le plus. Je ne peux pas non plus partir à des centaines de kms puisque mon petit ami est prof et que nous avons une maison depuis peu.
Tu as plein de projets, ça ne peut que te faire du bien. Pour le côté pratique, je ne sais pas si tu connais ce site https://www.apresprof.org/ qui aide à la reconversion professionnelle des profs. Je ne l'ai pas essayé donc je ne sais pas ce qu'il vaut. Mais peut-être t'aideront-ils à y voir plus clair dans les démarches à entreprendre.
Bon courage !
- PseudoDemi-dieu
hellohello a écrit:Un poste d'attaché territorial dans la culture pourrait me plaire. J'aime les livres et j'ai toujours aimé l'atmosphère des bibliothèques.
A l'heure actuelle, j'aimerais au minimum faire quelque chose qui ne me "bouffe" pas... En ce qui concerne le tourisme, avec le recul, je n'ai jamais traîné les pieds pendant mon année d'expérience en office de tourisme. J'appréciais mes collègues et j'étais toujours heureuse de les retrouver, je ne comptais jamais les heures. Ce n'était simplement pas assez stimulant intellectuellement. Je me dis qu'il y a d'autres postes auxquels je pourrais accéder dans le tourisme avec quelques années d'expérience.
Le problème est que j'ai toujours voulu faire des choses où il n'y a pas de débouchés (par exemple la traduction). Je commence ma vie d'adulte et je ne peux pas tout abandonner et reprendre des études comme j'ai pu le faire il y a quelques années. Je suis de nature assez introvertie donc autant dire que devoir supporter le bruit et l'agitation plusieurs heures par jour ce n'est pas vraiment ce qui me convient le plus. Je ne peux pas non plus partir à des centaines de kms puisque mon petit ami est prof et que nous avons une maison depuis peu.
C'est le grand dilemme : faire un job stimulant (et potentiellement "bouffant", en fait, ça va souvent de pair) ou s'emmerder dans un poste plan plan. Remarque, avec prof, tu as les deux : emmerdant et bouffant...
Pour ce qui est des débouchés, je connais peu de branches qui ne le sont pas. A part dans l’hôtellerie pour être exploité et payé au lance pierre.
Pour l'instant tu ne vois que les obstacles. Seule solution : regarder au-delà (c'est à dire vers ce vers quoi tu veux aller) quand tu te sera un peu reposée.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- hellohelloNiveau 1
Oui, c'est le problème avec le tourisme... Je crois que je préfère quand même m'ennuyer un peu mais au moins avec tout mon temps de repos pour moi plutôt que de toujours penser au boulot et de culpabiliser quand je ne travaille pas le weekend et pendant les vacances.
C'est ce que je vais essayer de faire!
- amelienNiveau 6
Si tu ne te sens pas prête, il vaut mieux ne pas reprendre et prolonger l'arrêt.
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
- FenrirFidèle du forum
hellohello a écrit:
Oui, c'est le problème avec le tourisme... Je crois que je préfère quand même m'ennuyer un peu mais au moins avec tout mon temps de repos pour moi plutôt que de toujours penser au boulot et de culpabiliser quand je ne travaille pas le weekend et pendant les vacances.
C'est ce que je vais essayer de faire!
Pour quoi faire, les vacances sont la aussi et surtout pour se reposer. Que tu y aménages des plages de travail, certes. Mais si tu bosses tout le temps, tu te fais du mal. Idem pour le week-end. L'enseignement n'est pas un sacerdoce (c'est ce qu'on veux te faire croire) C'est un métier, et on peut très bien le faire sans la "vocation", et avec le temps je me dis que c'est peut-être plus salutaire justement 'enseigner sans la vocation, ça évite que les instructions ministérielles, les injonctions de la hiérarchie et l'attitude globale des élèves ne te pourrissent l'esprit.
Ni l'institution, ni le reste de la population française ne te remerciera si tu te tue à la tâche.
Attention, je ne dis pas qu'il faut saloper le travail, je dis qu'il y a un point médian (fan d'écriture inclusive, je vous salue) à trouver. Et qu'il est différent pour chacun de nous.
_________________
À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- hellohelloNiveau 1
Fenrir a écrit:hellohello a écrit:
Oui, c'est le problème avec le tourisme... Je crois que je préfère quand même m'ennuyer un peu mais au moins avec tout mon temps de repos pour moi plutôt que de toujours penser au boulot et de culpabiliser quand je ne travaille pas le weekend et pendant les vacances.
C'est ce que je vais essayer de faire!
Pour quoi faire, les vacances sont la aussi et surtout pour se reposer. Que tu y aménages des plages de travail, certes. Mais si tu bosses tout le temps, tu te fais du mal. Idem pour le week-end. L'enseignement n'est pas un sacerdoce (c'est ce qu'on veux te faire croire) C'est un métier, et on peut très bien le faire sans la "vocation", et avec le temps je me dis que c'est peut-être plus salutaire justement 'enseigner sans la vocation, ça évite que les instructions ministérielles, les injonctions de la hiérarchie et l'attitude globale des élèves ne te pourrissent l'esprit.
Ni l'institution, ni le reste de la population française ne te remerciera si tu te tue à la tâche.
Attention, je ne dis pas qu'il faut saloper le travail, je dis qu'il y a un point médian (fan d'écriture inclusive, je vous salue) à trouver. Et qu'il est différent pour chacun de nous.
Même les plages de travail me paraissent insurmontables... Je n'ai juste plus l'envie. Et même sans vocation, ça n'empêche rien de tout cela (pas pour moi en tout cas).
- PolarBearNiveau 1
Je comprends très bien ce que tu ressens, parceque je ressens la même chose, en moins aigu.
Tu as la vie devant toi, tu maitrises l'anglais, ne pense plus a l'EN, cherche toi autre chose.
Tu sais qu'il y a des organismes qui proposent des cours d'anglais pour adultes, genre cadres en formation continue, les gens qui enseignent dans de telles structures estiment que le boulot est sans comparaison avec les classes de collège lycée ...
Pas de sécurité d'emploi mais un boulot vraiment sympa parfois.
Tu as la vie devant toi, tu maitrises l'anglais, ne pense plus a l'EN, cherche toi autre chose.
Tu sais qu'il y a des organismes qui proposent des cours d'anglais pour adultes, genre cadres en formation continue, les gens qui enseignent dans de telles structures estiment que le boulot est sans comparaison avec les classes de collège lycée ...
Pas de sécurité d'emploi mais un boulot vraiment sympa parfois.
- ProfessOrNiveau 2
Bonjour,
Ton post me touche beaucoup... J'ai une histoire un peu similaire... Prof d'anglais aussi, année de stage difficile mais réussie, puis affectation à 250 km de chez moi... En REP¨. J'ai fait plus de 700 kms par semaine pendant 2 ans pour maintenir ma vie de couple, sans compter le contexte et les élèves compliqués. J'ai mis mes coups de mou récurrents sur le dos de cette affectation douloureuse, pensant qu'une mutation réglerait tout. J'ai fini donc par muter depuis septembre, bien plus près de chez moi mais en tant que TZR. Je suis dans un "bon" établissement (AFA) mais malgré tout, le coeur n'y est plus. Je sature... Et j'angoisse constamment. Bref, je me sens pas épanouie.. Je me pose beaucoup de questions. Est-ce que ce métier me plait encore ou est-ce que je fais une dépression après plusieurs années de surmenage... Je ne sais pas. J'hésite à demander un TP pour l'année prochaine (en effet, je suis à 20h + PP cette année et quelque chose me dit qu'un peu moins d'heures me ferait respirer et peut-être tout simplement reprendre mon souffle pour davantage comprendre ce que je ressens et ce que je souhaite faire)... Tu n'es pas seule dans cette galère, on est beaucoup à se sentir comme ça... Où en es-tu? As-tu repris?
Ton post me touche beaucoup... J'ai une histoire un peu similaire... Prof d'anglais aussi, année de stage difficile mais réussie, puis affectation à 250 km de chez moi... En REP¨. J'ai fait plus de 700 kms par semaine pendant 2 ans pour maintenir ma vie de couple, sans compter le contexte et les élèves compliqués. J'ai mis mes coups de mou récurrents sur le dos de cette affectation douloureuse, pensant qu'une mutation réglerait tout. J'ai fini donc par muter depuis septembre, bien plus près de chez moi mais en tant que TZR. Je suis dans un "bon" établissement (AFA) mais malgré tout, le coeur n'y est plus. Je sature... Et j'angoisse constamment. Bref, je me sens pas épanouie.. Je me pose beaucoup de questions. Est-ce que ce métier me plait encore ou est-ce que je fais une dépression après plusieurs années de surmenage... Je ne sais pas. J'hésite à demander un TP pour l'année prochaine (en effet, je suis à 20h + PP cette année et quelque chose me dit qu'un peu moins d'heures me ferait respirer et peut-être tout simplement reprendre mon souffle pour davantage comprendre ce que je ressens et ce que je souhaite faire)... Tu n'es pas seule dans cette galère, on est beaucoup à se sentir comme ça... Où en es-tu? As-tu repris?
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