- trompettemarineMonarque
Je ne sais si je poste au bon endroit, je m'en excuse d'avance auprès des modérateurs.
Voici le lien : http://media.devenirenseignant.gouv.fr/file/externe/01/2/Rj-2018-capes-externe-lettres_1001012.pdf
Deux points ont attiré mon attention :
Est-ce à dire qu'il existe une concurrence entre LC et LM dès le concours (d'autant que les LC ont de meilleures notes en dissertation.) ? Ou bien deux stratégies de recrutement s'opposent-elle, l'une plus stricte que l'autre ?
Je comprends mal cette différence d'objectifs.
Voici le lien : http://media.devenirenseignant.gouv.fr/file/externe/01/2/Rj-2018-capes-externe-lettres_1001012.pdf
Deux points ont attiré mon attention :
Président du jury du Capes de Lettres a écrit: Si on n’enregistre pas encore de nets progrès sur le plan de la quantité, et notamment en Lettres classiques dont la situation reste préoccupante, une certaine progression en termes de qualité et d’engagement a été cette année
ressentie par tous. C’est la raison pour laquelle le jury n’a pas eu d’hésitation, du moins en Lettres modernes, à pourvoir cette année la totalité des postes mis au concours.
Un candidat reçu, même dans un rang modeste, peut être certain qu’il a gagné la confiance du jury et qu’à la faveur des oraux et de l’échange avec le jury, a été vérifié et apprécié son authentique potentiel à enseigner. Est-ce à dire que tout est acquis pour lui ? Demeurent parfois bien des lacunes, dont les candidats d’ailleurs ont eux-mêmes souvent conscience. Comment en serait-il autrement ? Il leur reste encore à lire, et quelques grands classiques parfois, qui manquent cruellement à leur culture. Il reste surtout, au risque d’insister d’année en année, à travailler encore et surtout la connaissance de la langue française qu’il vont enseigner. Son analyse, nos épreuves en témoignent, reste pour eux trop souvent lacunaire, défaillante. Et comment donneront-ils à nos élèves l’amour de langue, plus encore que sa seule « maîtrise », s’ils n’en ont qu’une connaissance très approximative ?
Puisse la session de 2019 s’inscrire dans la suite de l’heureuse impression laissée par la session 2018.
Est-ce à dire qu'il existe une concurrence entre LC et LM dès le concours (d'autant que les LC ont de meilleures notes en dissertation.) ? Ou bien deux stratégies de recrutement s'opposent-elle, l'une plus stricte que l'autre ?
Je comprends mal cette différence d'objectifs.
- lucBNiveau 9
J'aime bien le "qu'il vont", moi...trompettemarine a écrit:Je ne sais si je poste au bon endroit, je m'en excuse d'avance auprès des modérateurs.
Voici le lien : http://media.devenirenseignant.gouv.fr/file/externe/01/2/Rj-2018-capes-externe-lettres_1001012.pdf
Deux points ont attiré mon attention :Président du jury du Capes de Lettres a écrit: Si on n’enregistre pas encore de nets progrès sur le plan de la quantité, et notamment en Lettres classiques dont la situation reste préoccupante, une certaine progression en termes de qualité et d’engagement a été cette année
ressentie par tous. C’est la raison pour laquelle le jury n’a pas eu d’hésitation, du moins en Lettres modernes, à pourvoir cette année la totalité des postes mis au concours.
Un candidat reçu, même dans un rang modeste, peut être certain qu’il a gagné la confiance du jury et qu’à la faveur des oraux et de l’échange avec le jury, a été vérifié et apprécié son authentique potentiel à enseigner. Est-ce à dire que tout est acquis pour lui ? Demeurent parfois bien des lacunes, dont les candidats d’ailleurs ont eux-mêmes souvent conscience. Comment en serait-il autrement ? Il leur reste encore à lire, et quelques grands classiques parfois, qui manquent cruellement à leur culture. Il reste surtout, au risque d’insister d’année en année, à travailler encore et surtout la connaissance de la langue française qu’il vont enseigner. Son analyse, nos épreuves en témoignent, reste pour eux trop souvent lacunaire, défaillante. Et comment donneront-ils à nos élèves l’amour de langue, plus encore que sa seule « maîtrise », s’ils n’en ont qu’une connaissance très approximative ?
Puisse la session de 2019 s’inscrire dans la suite de l’heureuse impression laissée par la session 2018.
Est-ce à dire qu'il existe une concurrence entre LC et LM dès le concours (d'autant que les LC ont de meilleures notes en dissertation.) ? Ou bien deux stratégies de recrutement s'opposent-elle, l'une plus stricte que l'autre ?
Je comprends mal cette différence d'objectifs.
- ditaNeoprof expérimenté
Merci pour le lien. J'adore la dissertation d'un candidat, très réussie mais non intimidante, avec deux citations de séries.
- AmaliahEmpereur
Le deuxième extrait me fait, une année de plus, halluciner... Que tous les classiques ne soient pas lus, certes, il m'en reste moi-même un certain nombre à lire (ce qui en soi est réjouissant) mais recruter des professeurs de Lettres qui ont "une connaissance très approximative" de la langue française...
- InvitéInvité
@Amaliah : il suffit de s'infliger des groupes de partage entre candidats ou même entre frais impétrants pour être effrayé de ce point de vue.
Mais ce n'est pas grave, ils n'injecteront qu'un petit soupçon de grammaire dans leurs zoulies séquences.
Mais ce n'est pas grave, ils n'injecteront qu'un petit soupçon de grammaire dans leurs zoulies séquences.
- AmaliahEmpereur
Je ne me rends pas compte, je vis dans un bastion d'irréductibles.
- ditaNeoprof expérimenté
Oui, genre je suis jeune prof, j'ai au whatmille temps de lire Balzac, Proust et consorts, mais j'avais autre chose à faire, et maintenant que je découvre les joies du métier, bon sang, mais c'est bien sûr, je vais les lire, je n'ai que ça à faire, je n'attends que ça.
- InvitéInvité
Disons que certains accueilleront avec soulagement l'avis de ces formateurs ESPE qui jugent suffisant d'avoir une leçon d'avance sur les élèves.Amaliah a écrit:Je ne me rends pas compte, je vis dans un bastion d'irréductibles.
- PlutarqueNiveau 10
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