Droit de retrait interdit dans un établissement de zone prévention violence

Bonjour,

Je ne sais guère où poster ce message, mais j'aimerais des précisions concernant l'action de la proviseure de l'établissement de mon conjoint. Ce dernier travaille dans un lycée professionnel classé en zone prévention violence. Il me semble, mais corrigez-moi si je me trompe, que tout professeur a un droit de retrait en cas d'aggravation de la violence sur son lieu de travail, or, la proviseure a fait savoir à l'ensemble des enseignants que tout droit de retrait serait considéré comme un abandon de poste. Est-ce seulement légal ? Comment lutter contre cela ?
Les conditions de travail se dégradent terriblement et mon conjoint est à bout.

Merci de votre aide,
Osore

http://cache.media.education.gouv.fr/file/Bien-etre_et_sante_au_travail/86/2/Sante-et-securite-au-travail-fiche-info-organigramme-droit-alerte-retrait_245862.pdf

A mon avis, ce qui peut poser problème, c'est l'interprétation de la notion de danger grave et imminent.

Je crois qu'en effet il y a une gradation et qu' avant le droit de retrait il faut mettre en avant son " devoir d'alerte" auprès de la hiérarchie. Si, après avoir diffusé l'information à qui de droit, rien ne s'améliore, le droit de retrait est possible.
J'avais cherché des textes à une époque, j'en avais eu besoin et j'avais reçu la même réponse catégorique de la proviseure. Heureusement, les choses s'étaient arrangées.
A vérifier.

Merci pour vos réponses et le document PDF qui m'ont bien aidée. Théoriquement donc, si les étapes qui mènent au retrait sont respectées (et l'argument recevable), le supérieur hiérarchique ne peut en rien s'opposer à l'enseignant. C'est plus clair !

J'espère ne pas me tromper, j'espère aussi que ton conjoint va pouvoir trouver rapidement une solution et que tout va s'arranger! Courage!