- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Comment peut-on s'appeler NLM76 et terminer sa phrase par... "?!?!" ?
- CeladonDemi-dieu
C'est dingue. Ca fait 3 h qu'on est là-dessus, elle a raté son contrôle, et je ne suis pas certaine qu'elle ne rate pas le suivant.
C'est si compliqué à comprendre ? Elle ne fait pas la différence entre la phrase introductive et la subordonnée qui seule, doit se transformer avec tous les changements nécessaires. Je ne sais plus quoi faire. Même les jeux de rôle sont inopérants. ASCOURS !
C'est si compliqué à comprendre ? Elle ne fait pas la différence entre la phrase introductive et la subordonnée qui seule, doit se transformer avec tous les changements nécessaires. Je ne sais plus quoi faire. Même les jeux de rôle sont inopérants. ASCOURS !
- PonocratesExpert spécialisé
Condoléances...
J'imagine que vous avez fait la liste des éléments des paroles rapportées au style direct (guillemets, syntaxe pour l'interrogative etc.) comparés à ceux des paroles rapportées au style indirect ? J'imagine que vous avez pris une bd pour passer de la transcription des paroles au style direct puis à celle des paroles au style indirect ? Que vous avez fait des jeux de voix - l'une fait le narrateur, l'autre le personnage - et donc se tait en cas de paroles au style indirect...
Quoi qu'il en soit, parfois cela ne veut pas. Bon courage et bonne chance.
J'imagine que vous avez fait la liste des éléments des paroles rapportées au style direct (guillemets, syntaxe pour l'interrogative etc.) comparés à ceux des paroles rapportées au style indirect ? J'imagine que vous avez pris une bd pour passer de la transcription des paroles au style direct puis à celle des paroles au style indirect ? Que vous avez fait des jeux de voix - l'une fait le narrateur, l'autre le personnage - et donc se tait en cas de paroles au style indirect...
Quoi qu'il en soit, parfois cela ne veut pas. Bon courage et bonne chance.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- CeladonDemi-dieu
Ben oui, d'autant que mes CM2 avaient totalement pigé le truc grâce à la BD qu'ils ont faite... je croyais qu'en 4e ce serait une promenade. Bref.
- DerborenceModérateur
Sujets fusionnés.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- bernardoFidèle du forum
Celadon a écrit:C'est dingue. Ca fait 3 h qu'on est là-dessus, elle a raté son contrôle, et je ne suis pas certaine qu'elle ne rate pas le suivant.
C'est si compliqué à comprendre ? Elle ne fait pas la différence entre la phrase introductive et la subordonnée qui seule, doit se transformer avec tous les changements nécessaires. Je ne sais plus quoi faire. Même les jeux de rôle sont inopérants. ASCOURS !
Une hypothèse : elle ne sait peut-être pas ce qu'est une subordonnée ?
Peut-être vérifie qu'elle connaît les propositions subordonnées relatives, conjonctives introduites par "que" (complétives), conjonctives introduites par une conjonction de subordination autre que "que" (circonstancielles), interrogatives indirectes.
La phrase déclarative rapportée au discours direct devient une PSC conjonctive introduite par "que" au style indirect. (Il déclara : "Je ne viendrai pas." > Il déclara qu'il ne viendrait pas.)
La phrase interrogative rapportée au discours direct devient une PSII au style indirect. (Il me demanda : "Viendras-tu ?" > Il me demanda si je viendrais.)
La PSII est introduite par "si", si l'interrogation est totale (on peut répondre par "oui" ou "non") ou, si elle est partielle, par le même mot interrogatif que dans la question directe (Il me demanda : "comment fait-il ?" > Il me demanda comment il faisait.)
La concordance des temps est un peu délicate mais avec un tableau on s'en sort.
Pour les pronoms, bien préciser qui ils désignent.
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- IphigénieProphète
En effet, alors qu'on peut écrire:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Comment peut-on s'appeler NLM76 et terminer sa phrase par... "?!?!" ?
:lol:
- CeladonDemi-dieu
Merci Bernardo, mais tout cela nous l'avons vu. Ce n'est pas au niveau théorique que je dois intervenir, c'est déjà très compliqué pour elle, mais avec des "trucs" pratiques. La BD par exemple. Elle semble avoir compris après ce travail, mais dès que je la laisse seule face à un exo, elle inclut la phrase introductive dans les paroles du style direct. C'est infernal.
- LynaeNiveau 5
Bonjour,
J'ai une question à propos des propositions subordonnées.
Voici la phrase : Le jour où j'ai rencontré Sara, je me suis dit qu'on allait bien s'entendre.
Trois verbes, trois propositions. "je me suis dit" proposition principale, "qu'on allait bien s'entendre" proposition subordonnée conjonctive complétive, "où j'ai rencontré Sara" proposition subordonnée relative. Le problème, c'est : que faire de "Le jour" ?
"Le jour où j'ai rencontré Sara" est complément circonstanciel, donc j'aurais tendance à vouloir en faire une proposition subordonnée circonstancielle... sauf qu'elle n'est pas introduite par un mot subordonnant et que les seules propositions non introduites par un mot subordonnant sont les participiales ou les infinitives et, ici, ce n'est pas le cas.
Dans ce cas, faudrait-il rattacher "Le jour où [...]" à la principale ?
J'ai une question à propos des propositions subordonnées.
Voici la phrase : Le jour où j'ai rencontré Sara, je me suis dit qu'on allait bien s'entendre.
Trois verbes, trois propositions. "je me suis dit" proposition principale, "qu'on allait bien s'entendre" proposition subordonnée conjonctive complétive, "où j'ai rencontré Sara" proposition subordonnée relative. Le problème, c'est : que faire de "Le jour" ?
"Le jour où j'ai rencontré Sara" est complément circonstanciel, donc j'aurais tendance à vouloir en faire une proposition subordonnée circonstancielle... sauf qu'elle n'est pas introduite par un mot subordonnant et que les seules propositions non introduites par un mot subordonnant sont les participiales ou les infinitives et, ici, ce n'est pas le cas.
Dans ce cas, faudrait-il rattacher "Le jour où [...]" à la principale ?
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Iphigénie a écrit:En effet, alors qu'on peut écrire:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Comment peut-on s'appeler NLM76 et terminer sa phrase par... "?!?!" ?
:lol:
Y'a quelqu'un qui a raté sa formation TICE
- SacapusHabitué du forum
Lynae a écrit:
Dans ce cas, faudrait-il rattacher "Le jour où [...]" à la principale ?
Bonjour.
Bien sûr que oui.
Comme dans la phrase "ce jour-là, je me suis dit..."
Un simple groupe nominal, complément circonstanciel.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Je l'analyserai comme "Hier, je me suis dit qu'on allait bien s'entendre."
- LynaeNiveau 5
Merci beaucoup à vous deux !
Je ne sais pas pourquoi ça me dérangeait de raccrocher ce groupe nominal à la principale.
Je ne sais pas pourquoi ça me dérangeait de raccrocher ce groupe nominal à la principale.
- bernardoFidèle du forum
Lynae a écrit:Bonjour,
J'ai une question à propos des propositions subordonnées.
Voici la phrase : Le jour où j'ai rencontré Sara, je me suis dit qu'on allait bien s'entendre.
Trois verbes, trois propositions. "je me suis dit" proposition principale, "qu'on allait bien s'entendre" proposition subordonnée conjonctive complétive, "où j'ai rencontré Sara" proposition subordonnée relative. Le problème, c'est : que faire de "Le jour" ?
"Le jour où j'ai rencontré Sara" est complément circonstanciel, donc j'aurais tendance à vouloir en faire une proposition subordonnée circonstancielle... sauf qu'elle n'est pas introduite par un mot subordonnant et que les seules propositions non introduites par un mot subordonnant sont les participiales ou les infinitives et, ici, ce n'est pas le cas.
Dans ce cas, faudrait-il rattacher "Le jour où [...]" à la principale ?
Idem :
P1 : Le jour je me suis dit (un jour je me suis dit)
P2 : où j'ai rencontré Sara
P3 : qu'on allait bien s'entendre
> P1 est la principale de P2 et de P3
> P2 est une PSR subordonnée à P1 (complément de l'antécédent "le jour")
> P3 est une PSC complétive subordonnée à P1 (COD du verbe "se dire")
La PSR "coupe" souvent sa principale : Le garçon /que j'aime/ m'a dit /qu'on allait bien s'entendre.
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Fou qui fait le délicat
- Thalia de GMédiateur
"Le jour où" ne serait-il pas une locution conjonctive de subordination synonyme de "lorsque" ?
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- bernardoFidèle du forum
Thalia de G a écrit:"Le jour où" ne serait-il pas une locution conjonctive de subordination synonyme de "lorsque" ?
Je ne pense pas : "où" est un pronom relatif.
Ou alors dans "La nuit où j'ai rencontré Sara..." il faudrait considérer que "La nuit où" est aussi une locution conjonctive de subord.
Cela ferait beaucoup de locutions (au moment où, à l'instant où, l'année où, etc.), non ?
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- Thalia de GMédiateur
Je sais bien que où est un pronom relatif.
Comment analyser "au cas où" si on prend chacun des éléments séparément ?
Comment analyser "au cas où" si on prend chacun des éléments séparément ?
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Soleil noir de mes mélancolies.
- bernardoFidèle du forum
Thalia de G a écrit:Je sais bien que où est un pronom relatif.
Comment analyser "au cas où" si on prend chacun des éléments séparément ?
Un peu comme "au moment où" qui introduit une circonstancielle temporelle, alors ?
Mais il me semble que "au moment où" (comme "au cas où") est plus figé que "le jour où" (qui pourrait être : la nuit où, l'année où, etc.)
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- Thalia de GMédiateur
C'est ainsi que je le vois en effet.
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- bernardoFidèle du forum
Ce serait facile de glisser un adjectif qualificatif entre "Le jour" et "où", par exemple :
Le jour merveilleux où j'ai rencontré Sara...
Mais je ne sais pas si c'est un argument
Le jour merveilleux où j'ai rencontré Sara...
Mais je ne sais pas si c'est un argument
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- Thalia de GMédiateur
J'ai cherché ce qui pouvait confirmer, ou infirmer mon hypothèse et j'ai trouvé ceci :
http://mamiehiou.over-blog.com/article-conj-de-sub-et-locutions-conjonctives-classees-cause-consequence-but-temps-condition-comparaison-112747743.html
Les grammairiens ne sont pas d'accord entre eux, mais l'Académie considère que c'est une loc. conjonctive.
"Le jour merveilleux où j'ai rencontré Sara..." : bonne question.
http://mamiehiou.over-blog.com/article-conj-de-sub-et-locutions-conjonctives-classees-cause-consequence-but-temps-condition-comparaison-112747743.html
Les grammairiens ne sont pas d'accord entre eux, mais l'Académie considère que c'est une loc. conjonctive.
"Le jour merveilleux où j'ai rencontré Sara..." : bonne question.
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Soleil noir de mes mélancolies.
- bernardoFidèle du forum
Thalia de G a écrit:J'ai cherché ce qui pouvait confirmer, ou infirmer mon hypothèse et j'ai trouvé ceci :
http://mamiehiou.over-blog.com/article-conj-de-sub-et-locutions-conjonctives-classees-cause-consequence-but-temps-condition-comparaison-112747743.html
Les grammairiens ne sont pas d'accord entre eux, mais l'Académie considère que c'est une loc. conjonctive.
"Le jour merveilleux où j'ai rencontré Sara..." : bonne question.
Je comprends bien les deux possibilités mais, par exemple, si on compare "au moment où" (locution) et "le jour où", cela donnerait :
Le merveilleux jour de juillet où j'ai rencontré Sara...
vs
Au merveilleux moment de juillet où j'ai rencontré Sara...
J'ai l'impression que la locution supporte moins bien le changement
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- SacapusHabitué du forum
Oui, mais on peut quand même écrire : "au moment même où...", "au moment opportun où...", "au moment fatidique où..."
D'ailleurs, même la phrase "au moment merveilleux où j'ai rencontré Sara" fonctionne.
Ce qui ne fonctionne pas, c'est la locution "le moment de juillet". Et ce n'est pas de la faute de la grammaire, c'est une histoire de collocation lexicale.
D'ailleurs, même la phrase "au moment merveilleux où j'ai rencontré Sara" fonctionne.
Ce qui ne fonctionne pas, c'est la locution "le moment de juillet". Et ce n'est pas de la faute de la grammaire, c'est une histoire de collocation lexicale.
- bernardoFidèle du forum
Sacapus a écrit:Oui, mais on peut quand même écrire : "au moment même où...", "au moment opportun où...", "au moment fatidique où..."
D'ailleurs, même la phrase "au moment merveilleux où j'ai rencontré Sara" fonctionne.
Ce qui ne fonctionne pas, c'est la locution "le moment de juillet". Et ce n'est pas de la faute de la grammaire, c'est une histoire de collocation lexicale.
C'est vrai !
Disons qu'on peut réactiver la locution figée "au moment où".
Et qu'on a le choix de considérer ou non "le jour où" comme une locution figée (qu'on peut réactiver).
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- Cath61Niveau 2
Bonsoir à tous,
Je suis tentée d'analyser la proposition relative "où j'ai rencontré Sarah" comme liée à l'emploi de l'article défini dans le GN "le jour". La proposition permet d'identifier ou de spécifier ce à quoi renvoie "le jour" ( on ne peut la supprimer *Le jour, je me suis dit qu'on allait bien s'entendre). Le référent auquel renvoie "le jour" demande obligatoirement une complémentation ( cataphorique). C'est aussi ce qui permet d'expliquer les possibles expansions du nom: "le superbe et merveilleux jour où..."
Je suis tentée d'analyser la proposition relative "où j'ai rencontré Sarah" comme liée à l'emploi de l'article défini dans le GN "le jour". La proposition permet d'identifier ou de spécifier ce à quoi renvoie "le jour" ( on ne peut la supprimer *Le jour, je me suis dit qu'on allait bien s'entendre). Le référent auquel renvoie "le jour" demande obligatoirement une complémentation ( cataphorique). C'est aussi ce qui permet d'expliquer les possibles expansions du nom: "le superbe et merveilleux jour où..."
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La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent pleinement vécue, c'est la littérature Marcel Proust
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