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- valjNiveau 1
Bonjour,
Je viens de m'inscrire sur ce forum.
Je voudrais me relancer dans l'aventure agrégative interne en LM, après l'échec de cette session. Quelqu'un qui a passé le concours cette année pourrait-il m'expliquer comment procèder concrètement pour analyser/traiter le sujet de la dissert sur oeuvre? (avec le timing consacré à chaque étape pour contituer le plan?)
un grand merci à tous ceux qui m'apporteront leur lumière!
Et beaucoup de courage et de persévérance à tous!
Valérie
Je viens de m'inscrire sur ce forum.
Je voudrais me relancer dans l'aventure agrégative interne en LM, après l'échec de cette session. Quelqu'un qui a passé le concours cette année pourrait-il m'expliquer comment procèder concrètement pour analyser/traiter le sujet de la dissert sur oeuvre? (avec le timing consacré à chaque étape pour contituer le plan?)
un grand merci à tous ceux qui m'apporteront leur lumière!
Et beaucoup de courage et de persévérance à tous!
Valérie
- banou95Niveau 9
Bonsoir,
Je ne suis pas forcément un exemple à suivre, mais voilà ce que j'ai fait cette année pour Baudelaire.
Lecture du sujet : 5 minutes
Noter au brouillon tout ce qui me passe par la tête : 20 minutes.
Relecture du sujet, en entourant les mots, en le recopiant et le reformulant . 20 minutes.
Re notes au brouillon : 15 min
Plan schématique de trois grandes parties : 10 minutes
Pause toilette pour m'aèrer la tête.
Mise en place du plan : je surligne de trois couleurs ce que j'ai mis au brouillon pour rassembler mes idées. 10 min.
Plan au brouillon fait : 40 min.
Rédaction de toutes les transitions, de l'introduction et de la conclusion : 30 min.
Pause repas dans le couloir.
Rédaction environ 2h30.
Je suis partie une heure avant la fin je pense, j'ai toujours été très rapide, même si pour les oraux les prepa m'ont semblé parfois courtes !!!
Je ne suis pas forcément un exemple à suivre, mais voilà ce que j'ai fait cette année pour Baudelaire.
Lecture du sujet : 5 minutes
Noter au brouillon tout ce qui me passe par la tête : 20 minutes.
Relecture du sujet, en entourant les mots, en le recopiant et le reformulant . 20 minutes.
Re notes au brouillon : 15 min
Plan schématique de trois grandes parties : 10 minutes
Pause toilette pour m'aèrer la tête.
Mise en place du plan : je surligne de trois couleurs ce que j'ai mis au brouillon pour rassembler mes idées. 10 min.
Plan au brouillon fait : 40 min.
Rédaction de toutes les transitions, de l'introduction et de la conclusion : 30 min.
Pause repas dans le couloir.
Rédaction environ 2h30.
Je suis partie une heure avant la fin je pense, j'ai toujours été très rapide, même si pour les oraux les prepa m'ont semblé parfois courtes !!!
- valjNiveau 1
merci beaucoup pour ton éclairage. Je te souhaite d'être reçue, bonne chance!
- banou95Niveau 9
J'ai été reçue, avec 14 en dissert... Ma méthode a fonctionné...
- valjNiveau 1
Félicitations!!!
Et pour t'approprier les oeuvres au programme, tu a privilégié les relectures, les critiques, quels types de prises de notes?
J'ai du mal à m'y remettre
Et pour t'approprier les oeuvres au programme, tu a privilégié les relectures, les critiques, quels types de prises de notes?
J'ai du mal à m'y remettre
- banou95Niveau 9
Lecture deux fois, et des livres critiques surlignés. J'ai fait une dissert par œuvre comme ça j'ai bien approfondi. Je connaissais du coup beaucoup de citations, du livre et de critiques sans vraiment les apprendre.
Ensuite après les écrits, on a, entre copains, préparé beaucoup de plans de sujets de leçon, ça permet de se plonger dans l'œuvre. J'ai eu 18 en leçon, ça a payé.
Le mieux est de faire des exercices : colles, plans, explic...
J'ai plus travaillé la grammaire, le moyen age et le cinema, car c'est moins travaillé en général par les candidats...
Ensuite après les écrits, on a, entre copains, préparé beaucoup de plans de sujets de leçon, ça permet de se plonger dans l'œuvre. J'ai eu 18 en leçon, ça a payé.
Le mieux est de faire des exercices : colles, plans, explic...
J'ai plus travaillé la grammaire, le moyen age et le cinema, car c'est moins travaillé en général par les candidats...
- HermionyGuide spirituel
banou95 a écrit:Bonsoir,
Rédaction environ 2h30.
Effectivement, tu dois écrire très vite !
Il me faut 4h au minimum pour rédiger....sinon, je ne finis pas / ne me relis pas.
Donc pour moi :
-15 minutes : lecture et recopiage de la citation (c'est un conseil qu'on nous a donné car dès qu'on écrit, on a tendance à "fixer" la pensée. Recopier le sujet permet de le "retrouver" intact pour éviter de le déformer). J'entoure les mots qui se répètent, je repère les liens logiques, etc.
-20 / 25 minutes : découpage de la citation (phrase par phrase ou morceau par morceau), explicitation au brouillon
-2h : problématique à partir de mon analyse de citation / idées générales / élaboration du plan très détaillé / rédaction de l'intro au brouillon / conclusion au brouillon
-entre 4h et 4h30 : rédaction à partir de mon plan ultra détaillé (une colonne pour les idées, une pour les exemples, une feuille de brouillon pour chaque sous -partie, au cas où il faudrait inverser un A et un B) / relecture (très important dans mon cas car je suis une spécialiste des coquilles)
Pour la taille, nos profs nous conseillaient 4 copies doubles max (j'ai fait 14 ou 15 pages cette année, j'ai eu 13).
_________________
"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- mrlNiveau 10
Hermiony a écrit:banou95 a écrit:Bonsoir,
Rédaction environ 2h30.
Effectivement, tu dois écrire très vite !
Il me faut 4h au minimum pour rédiger....sinon, je ne finis pas / ne me relis pas.
Donc pour moi :
-15 minutes : lecture et recopiage de la citation (c'est un conseil qu'on nous a donné car dès qu'on écrit, on a tendance à "fixer" la pensée. Recopier le sujet permet de le "retrouver" intact pour éviter de le déformer). J'entoure les mots qui se répètent, je repère les liens logiques, etc.
-20 / 25 minutes : découpage de la citation (phrase par phrase ou morceau par morceau), explicitation au brouillon
-2h : problématique à partir de mon analyse de citation / idées générales / élaboration du plan très détaillé / rédaction de l'intro au brouillon / conclusion au brouillon
-entre 4h et 4h30 : rédaction à partir de mon plan ultra détaillé (une colonne pour les idées, une pour les exemples, une feuille de brouillon pour chaque sous -partie, au cas où il faudrait inverser un A et un B) / relecture (très important dans mon cas car je suis une spécialiste des coquilles)
Pour la taille, nos profs nous conseillaient 4 copies doubles max (j'ai fait 14 ou 15 pages cette année, j'ai eu 17).
Hermiony, tu ne voudrais pas partager ta problématique et le titre de tes trois axes ? Je pense que j'ai fait un hors-sujet, cela me le confirmerait avant que le rapport de jury ne paraisse
- HermionyGuide spirituel
@mrl :
Pas moyen de retrouver la formulation exacte de la problématique (je n'ai qu'un embryon sur mon brouillon...qui donnait : Faut-il penser le Spleen de Paris uniquement en fonction de son rapport avec la poésie ? N'y a-t-il aucune autonomie de la prose dans le Spleen ? )
Pour le plan :
1. La prose du Spleen comme répétition et déplacement de la poésie, comme moyen pour la poésie d'évoluer et de se dépasser elle-même.
-les doublets avec les FM : inscription des FM dans le Spleen, discordance par rapport aux poèmes des FM.
-répétition des thèmes poétiques traditionnels (l'amour, la femme, le lyrisme) pour mieux les évacuer, les détruire
-la figure du poète mise à mal également, dégradée.
2.Le poème en prose est autonome : le Spleen introduit des éléments qui ne sont pas poétiques, il a ses propres sujets.
-adaptation à une "vie moderne" : l'écriture journalistique, les nouveaux mots...
-de nouveaux sujets : les monstres, les pauvres, le laid, la foule...
-un nouveau poète qui se reconnaît dans les éclopés de la vie, qui doit changer pour ne pas être seul et incompris (qui perd son auréole).
3.Le Spleen reprend et détruit la poésie, mais ce faisant, il fait oeuvre poétique, il devient poésie. La prose est de la poésie.
-une nouvelle beauté : la beauté grotesque, celle de la Muse familière.
-un nouveau langage : le discordant, les cris, la prose serait le "rat", les "excréments".
-un nouveau poète : la morale désagréable, un poète inspiré par le diable.
Pas moyen de retrouver la formulation exacte de la problématique (je n'ai qu'un embryon sur mon brouillon...qui donnait : Faut-il penser le Spleen de Paris uniquement en fonction de son rapport avec la poésie ? N'y a-t-il aucune autonomie de la prose dans le Spleen ? )
Pour le plan :
1. La prose du Spleen comme répétition et déplacement de la poésie, comme moyen pour la poésie d'évoluer et de se dépasser elle-même.
-les doublets avec les FM : inscription des FM dans le Spleen, discordance par rapport aux poèmes des FM.
-répétition des thèmes poétiques traditionnels (l'amour, la femme, le lyrisme) pour mieux les évacuer, les détruire
-la figure du poète mise à mal également, dégradée.
2.Le poème en prose est autonome : le Spleen introduit des éléments qui ne sont pas poétiques, il a ses propres sujets.
-adaptation à une "vie moderne" : l'écriture journalistique, les nouveaux mots...
-de nouveaux sujets : les monstres, les pauvres, le laid, la foule...
-un nouveau poète qui se reconnaît dans les éclopés de la vie, qui doit changer pour ne pas être seul et incompris (qui perd son auréole).
3.Le Spleen reprend et détruit la poésie, mais ce faisant, il fait oeuvre poétique, il devient poésie. La prose est de la poésie.
-une nouvelle beauté : la beauté grotesque, celle de la Muse familière.
-un nouveau langage : le discordant, les cris, la prose serait le "rat", les "excréments".
-un nouveau poète : la morale désagréable, un poète inspiré par le diable.
_________________
"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- mrlNiveau 10
Merci beaucoup Hermiony !
Edit : Je confirme que je suis tout à fait hors-sujet avec ma problématique sur la pertinence d'une définition générique. Mais il n'y a qu'une sous-partie que je n'aurais pas pu développer D'ailleurs, j'en ai développé quelques unes à l'identique
Ça me rassure pour l'an prochain !
Sinon, je peux partager ton plan sur le Trouble ?
Edit : Je confirme que je suis tout à fait hors-sujet avec ma problématique sur la pertinence d'une définition générique. Mais il n'y a qu'une sous-partie que je n'aurais pas pu développer D'ailleurs, j'en ai développé quelques unes à l'identique
Ça me rassure pour l'an prochain !
Sinon, je peux partager ton plan sur le Trouble ?
- HermionyGuide spirituel
mrl a écrit:Merci beaucoup Hermiony !
Edit : Je confirme que je suis tout à fait hors-sujet avec ma problématique sur la pertinence d'une définition générique. Mais il n'y a qu'une sous-partie que je n'aurais pas pu développer D'ailleurs, j'en ai développé quelques unes à l'identique
Ça me rassure pour l'an prochain !
Sinon, je peux partager ton plan sur le Trouble ?
Oui, tu peux, il n'a pas de copyright pour l'instant ! (et je suis inscrite aussi sur le Trouble, même si j'y vais très peu...)
_________________
"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- banou95Niveau 9
Je mettrai mon plan sur weblettres je pense, ainsi que leçon et explication / grammaire.
- valjNiveau 1
Merci Hermiony pour ton éclairage sur le sujet.
C'est quoi le Trouble? Comment s'y connecter?
C'est quoi le Trouble? Comment s'y connecter?
- mrlNiveau 10
Le trouble, c'est ici : http://www.letrouble.net/f24-forum-agregation
- Antinéa_Niveau 1
Bonjour,
Je réactualise ce sujet car j'essaie de m'entraîner en dissertation et pour un sujet, je ne parviens pas à faire de plan dialectique : seul un plan analytique me vient. Le plan analytique est-il rédhibitoire ? J'imagine qu'il l'est s'il se contente, par exemple, de découper le sujet en trois et de traiter chacun de ses mouvements dans une partie. Mais est-il acceptable en traitant deux aspects du sujet dans les deux premières parties, puis en dépassant la question en troisième partie ?
Merci par avance.
Je réactualise ce sujet car j'essaie de m'entraîner en dissertation et pour un sujet, je ne parviens pas à faire de plan dialectique : seul un plan analytique me vient. Le plan analytique est-il rédhibitoire ? J'imagine qu'il l'est s'il se contente, par exemple, de découper le sujet en trois et de traiter chacun de ses mouvements dans une partie. Mais est-il acceptable en traitant deux aspects du sujet dans les deux premières parties, puis en dépassant la question en troisième partie ?
Merci par avance.
- sifiÉrudit
Ils aiment bien les plans dialectiques quand même... ma méthode (qui a fonctionné): 1re partie, analyse détaillée de la citation (OUI, c'est vrai, il y a ça, ça et ça ...), puis 2ème partie MAIS (on peut quand même discuter tel ou tel aspect, qui ne correspondent pas vraiment), 3ème partie ON DEPASSE (en fait, tout ça c'est bien beau, mais on peut aller encore plus loin).
Pour l'analyse du plan, j'étais assez proche de certaines:
-recopiage de la citation, et découpage de celle-ci en phrases/ propositions/ éventuellement groupes syntaxiques que je numérotais (10 minutes)
-puis sur papier, analyse quasi stylistique de chaque "morceau" de la citation, je notais tout ce qui me venait (1 heure environ)
-puis, temps de réflexion, tri, observation, surlignage des points récurrents avec des couleurs différentes. Le jour J j'ai aussi noté sur un brouillon toutes les citations qui me venaient, parce qu'avec la fatigue on perd en lucidité. Je ne les ai pas toutes utilisées, mais au moins je les avais sous la main. (30 minutes)
-en général, c'est là que j'avais un déclic: une question qui me revient sans cesse en tête, un mot qui me semble particulièrement important dans la citation... là, généralement, la problématique vient assez vite, j'ai toujours essayé de la formuler vraiment simplement, et de là le plan. Je commençais aussi à rédiger l'intro au brouillon, souvent juste le début pour le fignoler. (1h sans doute)
-au bout de 3h OBLIGATOIREMENT, passage à la rédaction, coûte que coûte. Il m'est d'ailleurs souvent arrivé de modifier le plan en cours de route, pour cause d'illumination (ou au contraire, en me rendant compte qu'une sous-partie était vraiment inepte). Rédaction de la conclusion dans la foulée (jamais réussi à faire une conclusion au début).
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Pour l'analyse du plan, j'étais assez proche de certaines:
-recopiage de la citation, et découpage de celle-ci en phrases/ propositions/ éventuellement groupes syntaxiques que je numérotais (10 minutes)
-puis sur papier, analyse quasi stylistique de chaque "morceau" de la citation, je notais tout ce qui me venait (1 heure environ)
-puis, temps de réflexion, tri, observation, surlignage des points récurrents avec des couleurs différentes. Le jour J j'ai aussi noté sur un brouillon toutes les citations qui me venaient, parce qu'avec la fatigue on perd en lucidité. Je ne les ai pas toutes utilisées, mais au moins je les avais sous la main. (30 minutes)
-en général, c'est là que j'avais un déclic: une question qui me revient sans cesse en tête, un mot qui me semble particulièrement important dans la citation... là, généralement, la problématique vient assez vite, j'ai toujours essayé de la formuler vraiment simplement, et de là le plan. Je commençais aussi à rédiger l'intro au brouillon, souvent juste le début pour le fignoler. (1h sans doute)
-au bout de 3h OBLIGATOIREMENT, passage à la rédaction, coûte que coûte. Il m'est d'ailleurs souvent arrivé de modifier le plan en cours de route, pour cause d'illumination (ou au contraire, en me rendant compte qu'une sous-partie était vraiment inepte). Rédaction de la conclusion dans la foulée (jamais réussi à faire une conclusion au début).
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- KsieznicaNiveau 1
Bonjour
J'évite d'ouvrir un nouveau sujet et je profite de celui-ci pour poser une question qui me taraude l'esprit depuis quelques jours.
Est-il vain de chercher un point d'ancrage commun aux oeuvres du programme ? Existe-t-il un lien, aussi ténu soit-il, entre toutes ces oeuvres ou bien sont-elles à lire indépendamment les unes des autres ? Je sais bien qu'il ne s'agit pas de littérature comparée, que les attendus ne sont pas là, mais j'ai tendance à penser que si lien il y a, il pourra très certainement m'aider le jour de la dissertation, en cela que mon cerveau connectera plus rapidement les idées entre elles ?
Suis-je dans l'erreur ?
Merci beaucoup pour votre aide, et bonne journée !
J'évite d'ouvrir un nouveau sujet et je profite de celui-ci pour poser une question qui me taraude l'esprit depuis quelques jours.
Est-il vain de chercher un point d'ancrage commun aux oeuvres du programme ? Existe-t-il un lien, aussi ténu soit-il, entre toutes ces oeuvres ou bien sont-elles à lire indépendamment les unes des autres ? Je sais bien qu'il ne s'agit pas de littérature comparée, que les attendus ne sont pas là, mais j'ai tendance à penser que si lien il y a, il pourra très certainement m'aider le jour de la dissertation, en cela que mon cerveau connectera plus rapidement les idées entre elles ?
Suis-je dans l'erreur ?
Merci beaucoup pour votre aide, et bonne journée !
- ElodieNiveau 5
Bonjour,
J'aurais tendance à dire non mais la réponse des autres m'intéresse.
Elodie
J'aurais tendance à dire non mais la réponse des autres m'intéresse.
Elodie
- IphigénieProphète
Quand on travaille à fond un programme d’œuvres, si différentes soient-elles on leur trouve toujours des points communs, ne serait-ce que parce que les grandes œuvres posent les questions fondamentales de la condition humaine: je crois que c'est non pas une illusion d'optique, mais une optique quand même donnée par le travail des concours, et qui n'a, je pense, pas de rapport avec le travail de la dissertation sur oeuvre. Mais je ne parle que d'après expérience personnelle et antique!Ksieznica a écrit:Bonjour
J'évite d'ouvrir un nouveau sujet et je profite de celui-ci pour poser une question qui me taraude l'esprit depuis quelques jours.
Est-il vain de chercher un point d'ancrage commun aux oeuvres du programme ? Existe-t-il un lien, aussi ténu soit-il, entre toutes ces oeuvres ou bien sont-elles à lire indépendamment les unes des autres ? Je sais bien qu'il ne s'agit pas de littérature comparée, que les attendus ne sont pas là, mais j'ai tendance à penser que si lien il y a, il pourra très certainement m'aider le jour de la dissertation, en cela que mon cerveau connectera plus rapidement les idées entre elles ?
Suis-je dans l'erreur ?
Merci beaucoup pour votre aide, et bonne journée !
- sifiÉrudit
Je suis d'accord avec Iphigénie: à force de travailler les oeuvres, on peut y voir des échos, des points communs ou au contraire contradictoires. Je ne pense pas en revanche que ce soit volontaire de la part du jury, je crois simplement que c'est inhérent aux grandes questions ontologiques que tout écrivain se pose un jour où l'autre, finalement.
- LfifNiveau 3
Bonjour,
Ma question est peut-être naïve. Comment choisissez-vous les citations à retenir quand vous lisez l'oeuvre? Ou y a-t-il un principe pour dégager les thèmes? Dans les rapports de jury, les citations sont toutes suivies du numéro de page. Est-ce qu'il faut retenir les numéros des pages ou des chapitres pour citer? Est-ce qu'il faut mettre une citation par paragraphe, ou par partie, ou on peut se limiter à résumer un passage du livre? Finalement, est-ce qu'on cite que le livre étudié, ou on peut utiliser d'autres citations, comme au CAPES?
Cela fait beaucoup de questions, en fait...
Ma question est peut-être naïve. Comment choisissez-vous les citations à retenir quand vous lisez l'oeuvre? Ou y a-t-il un principe pour dégager les thèmes? Dans les rapports de jury, les citations sont toutes suivies du numéro de page. Est-ce qu'il faut retenir les numéros des pages ou des chapitres pour citer? Est-ce qu'il faut mettre une citation par paragraphe, ou par partie, ou on peut se limiter à résumer un passage du livre? Finalement, est-ce qu'on cite que le livre étudié, ou on peut utiliser d'autres citations, comme au CAPES?
Cela fait beaucoup de questions, en fait...
- ernyaFidèle du forum
-Pour ma part, je choisis de retenir des phrases qui m'ont marquée à la lecture (parce que ironiques pour voltaire, parce que très antiromanesque pour Scarron, etc). Je les relève parce que je peux les associer à une thématique littéraire. A mon avis, à part quelques citations qu'on retrouve dans les usuels spécial agrégation, mieux vaut avoir des citations personnelles, que les autres n'auront pas. Tu te démarqueras ainsi plus facilement, je pense. Donc vas-y aussi au feeling, je pense. (Après tout, quitte à apprendre des trucs par coeur, autant apprendre ce qui nous plaît).Lfif a écrit:Bonjour,
Ma question est peut-être naïve. Comment choisissez-vous les citations à retenir quand vous lisez l'oeuvre? Ou y a-t-il un principe pour dégager les thèmes? Dans les rapports de jury, les citations sont toutes suivies du numéro de page. Est-ce qu'il faut retenir les numéros des pages ou des chapitres pour citer? Est-ce qu'il faut mettre une citation par paragraphe, ou par partie, ou on peut se limiter à résumer un passage du livre? Finalement, est-ce qu'on cite que le livre étudié, ou on peut utiliser d'autres citations, comme au CAPES?
Cela fait beaucoup de questions, en fait...
-J'essaye dans la mesure du possible de tenter de retenir le chapitre dont elles sont extraites mais c'est tout ! Le numéro de pages n'a pas lieu 'être dan la copie, les rapports le mentionnent par souci de transparence (et parce qu'ils le peuvent vu qu'ils ont les livres sous les yeux, ils ne font pratiquement rien de mémoire !).
-Tu fais ce que tu peux avec ce que tu as et ce dont tu te souviens. La citation ne vaut rien si elle ne sert pas le propos et si elle n'est pas analysée. Un exemple du livre sans citation bien analysé peut être plus pertinent.
-Tu peux aussi citer des critiques, comme au CAPES mais la dissertation portant sur l'oeuvre, rien d'obligatoire à citer autre chose que les oeuvres au programme. On ne t'attendra pas là-dessus.
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