Comment les faire progresser en dictées / orthographe ?

Pareil mais j'utilise en ore '' qui / quoi'' tellement la réflexe de ka construction est difficile.

Amaliah a écrit:Dès la 6e, méthode infaillible sans question qui / quoi (celle du TDL) :
- On cherche d'abord le verbe, puis son sujet.
- On écarte les verbes d'état.
- On met le verbe à l'infinitif et on réfléchit à sa construction : verbe quelque chose, verbe quelqu'un  (COD) / verbe à ou de quelque chose, à ou de quelqu'un (COI). Ensuite on repère le COD / COI dans la phrase.
- On passe aux CC.

Pareil, si ce n'est que je trouve que donner la construction du verbe avant le sujet permet d'éviter les erreurs de ceux qui répondent trop vite.
Qui est-ce qui a fait qqch ? plutôt que Qui est-ce qui a fait ?

Je n’ai pas parcouru le fil de discussion, j’espère donc que la question n’a pas été déjà posée : pratiquez-vous la dictée collaborative ? C’est ce que je tenterai prochainement mais j’ai un doute sur l’organisation.
Les élèves seront en groupes (constitués par moi). Est-ce qu’ils écrivent tous puis confrontent leurs versions, avant de recopier une version définitive ? Est-ce qu’ils écrivent une phrase à tour de rôle ?… Qu’en pensez-vous ?

Tournesol a écrit:Je n’ai pas parcouru le fil de discussion, j’espère donc que la question n’a pas été déjà posée : pratiquez-vous la dictée collaborative ? C’est ce que je tenterai prochainement mais j’ai un doute sur l’organisation.
Les élèves seront en groupes (constitués par moi). Est-ce qu’ils écrivent tous puis confrontent leurs versions, avant de recopier une version définitive ? Est-ce qu’ils écrivent une phrase à tour de rôle ?… Qu’en pensez-vous ?

J'ai pratiqué et je n'en suis pas satisfaite : mes élèves ont encore fait plus de fautes que d'habitude car ils se sont mis des doutes les uns les autres.

J'avais opté pour des phrases écrites à tour de rôle en laissant du temps après chaque phrase.

Merci pour ta réponse.

Tournesol, ta première proposition s'appelle aussi "dictée négociée". Chacun écrit la dictée puis suit une phase  
de confrontation avec d'argumentation en petit groupe (et accès à tout étayage possible : dictionnaire, affichage, leçons... ).

maikreeeesse a écrit:Tournesol, ta première proposition s'appelle aussi "dictée négociée". Chacun écrit la dictée puis suit une phase  
de confrontation avec d'argumentation en petit groupe (et accès à tout étayage possible : dictionnaire, affichage, leçons... ).

Et chaque élève a écrit intégralement le texte ? Quelle copie est rendue après ? Le groupe réécrit une version finale (au risque de faire des fautes en recopiant) ? Ce qui me plaît, c’est l’idée qu’ils argumentent entre eux.
J’ai prévu des groupes de quatre élèves maximum (et un minimum, pour ceux qui ont toujours 19,5 ou 20, avec droit de me poser une question).

Voilà ce que j'ai vu lorsque je tourne sur les écoles, (mais c'est en primaire). Chaque élève écrit la dictée puis suit la négociation par petits groupes de 2 ou 3 maximum. Les élèves  peuvent utiliser les dictionnaires, le cahier de leçon, les affichages, tout outil. Ils recopient en un exemplaire la dictée négociée. Parfois j'ai vu des tableaux dans lesquels les élèves inscrivaient les mots négociés, comment étaient résolus les différends (ou pas). L'enseignant corrige la première dictée. En différé (l'après-midi ou le lendemain) suit une correction collective (avec argumentation et justification à l'oral). Selon la rapidité d'écriture des élèves, et c'est très variable d'une classe à une autre, peut suivre une copie.
Ce n'est jamais utilisé exclusivement mais est proposé parmi d'autres formes de dictée.

J’ai tenté ce matin : ils étaient quatre maximum par groupe, ont tous écrit la dictée, puis ont travaillé sur l’une des versions du groupe, ont argumenté (échanges vraiment intéressants pour moi), puis ont recopié une version finale qu’ils m’ont rendue. Et j’ai noté. Peut-être n’aurais-je pas dû. J’ai fait les groupes en fonction des capacités en orthographe, j’ai écouté les échanges des très faibles et ce que j’ai entendu m’a plu. Ce que j’ai lu, moins. Cela a profité à deux groupes de moyens, qui ont réussi à compenser leurs lacunes. Pour les autres, statu quo. Quant aux très bons, ils ont travaillé seuls, avec possibilité de me poser une question.

Quant aux élèves, un peu perturbés au départ, la communication n’a pas été toujours facile au sein du groupe. Au final, certains (très faibles) m’ont même dit préférer travailler individuellement finalement.