- endomorphismeNiveau 1
Bonjour à tous,
Lauréat de l'agrégation de mathématiques en 2020 (l'année du premier confinement, ce qui a entraîné l'annulation des oraux...), j'ai demandé (et obtenu) un report de stage pour effecteur un M2 recherche en 2020/2021, puis un congé sans traitement de 3 ans pour effectuer une thèse en maths fondamentales. En parallèle de ma thèse, j'assure des Travaux Dirigés au sein de l'université afin de valider le stage.
Pour l'année prochaine, je compte candidater sur des postes d'ATER : d'une part, car ça me permettrait de gratter quelques précieux mois avant la soutenance... et d'autre part, car je suis bien à la fac, les activités d'enseignement que j'y assure me plaisent beaucoup, et j'aimerais par la suite viser soit un poste de maître de conf (compliqué à avoir malheureusement...) soit un poste de PRAG (plus accessible si l'on postule aussi sur les postes en IUT/écoles d'ingé). [Un poste en CPGE m’intéresserait aussi dans l'absolu, mais n'étant pas passé moi-même par une CPGE, et ayant un classement "moyen" dont je ne sais pas trop quoi penser (au vu des conditions particulières dans lesquelles se sont déroulées les épreuves et des taux de réussite historiquement bas des prépas universitaires cette année là), j'ai l'impression que ça risque d'être un peu compliqué à avoir sans passer d'abord par la case lycée...].
Concernant l'obtention d'un poste d'ATER, mon directeur de thèse est assez confiant, la politique de recrutement de mon labo étant de privilégier les doctorants "locaux" en fin de thèse (je compte aussi candidater dans d'autres facs "au cas où"). Seulement, une fois le poste obtenu, il va me falloir demander un détachement au rectorat. Et c'est cette étape là qui m'angoisse beaucoup plus, car j'ai cru comprendre que d'une personne à l'autre, ça pouvait être très facile comme ça pouvait tourner au parcours du combattant...
Même si je croise les doigts pour que cette étape se passe au mieux, je ne peux m'empêcher d'imaginer le pire cas possible, à savoir une affectation dans un endroit pourri et un refus net du rectorat de me détacher sur un poste d'ATER. Si ce scenario catastrophe se présente, je réfléchis à démissionner de l'EN pour prendre quand même mon poste d'ATER, histoire de finir tranquillement ma thèse et de gagner un peu d'expérience d'enseignement tout en ayant de bonnes conditions de travail (car oui, même si les ATER font souvent le boulot que personne d'autre ne veut faire à la fac, ça reste à mon sens une situation bien plus enviable que d'aller faire le boulot que personne ne veut faire dans le second degré...). Le problème, si je dois en arriver à une telle extrémité, c'est que je perds mon filet de sécurité. Les postes de MCF sont chers, et les débouchés niveau recherche sont donc assez incertains.
Je me demandais donc quels pouvaient être les débouchés dans l'enseignement supérieur hors EN pour un jeune docteur en mathématiques (ex-agrégé, avec un peu d'expérience d'enseignement en université). Je pense en particulier à La Catho et à tout son réseau d'écoles d'ingénieur/de commerce avec prépa intégrée, mais aussi à toutes les grandes écoles privées qui pourraient avoir besoin de profs de maths. Y-a-t-il des personnes sur ce forum qui enseignent dans ce genre d'écoles ? Si oui, comment se passe le recrutement ? Recrutent-ils des personnels de l'EN détachés sur ces postes, ou recrutent-ils directement en CDD/CDI comme le ferait une entreprise quelconque ? Encore une fois, ce n'est pas mon plan A (j'espère que je pourrais obtenir mon détachement sur un poste d'ATER), mais si jamais je me retrouve confronté à cette situation, j'aimerais que ma décision de quitter l'EN soit une décision éclairée, en ayant un minimum préparé mes arrières, et non une décision prise sur un coup d'énervement que je risquerais de regretter par la suite...
Merci d'avance pour vos retours !
Lauréat de l'agrégation de mathématiques en 2020 (l'année du premier confinement, ce qui a entraîné l'annulation des oraux...), j'ai demandé (et obtenu) un report de stage pour effecteur un M2 recherche en 2020/2021, puis un congé sans traitement de 3 ans pour effectuer une thèse en maths fondamentales. En parallèle de ma thèse, j'assure des Travaux Dirigés au sein de l'université afin de valider le stage.
Pour l'année prochaine, je compte candidater sur des postes d'ATER : d'une part, car ça me permettrait de gratter quelques précieux mois avant la soutenance... et d'autre part, car je suis bien à la fac, les activités d'enseignement que j'y assure me plaisent beaucoup, et j'aimerais par la suite viser soit un poste de maître de conf (compliqué à avoir malheureusement...) soit un poste de PRAG (plus accessible si l'on postule aussi sur les postes en IUT/écoles d'ingé). [Un poste en CPGE m’intéresserait aussi dans l'absolu, mais n'étant pas passé moi-même par une CPGE, et ayant un classement "moyen" dont je ne sais pas trop quoi penser (au vu des conditions particulières dans lesquelles se sont déroulées les épreuves et des taux de réussite historiquement bas des prépas universitaires cette année là), j'ai l'impression que ça risque d'être un peu compliqué à avoir sans passer d'abord par la case lycée...].
Concernant l'obtention d'un poste d'ATER, mon directeur de thèse est assez confiant, la politique de recrutement de mon labo étant de privilégier les doctorants "locaux" en fin de thèse (je compte aussi candidater dans d'autres facs "au cas où"). Seulement, une fois le poste obtenu, il va me falloir demander un détachement au rectorat. Et c'est cette étape là qui m'angoisse beaucoup plus, car j'ai cru comprendre que d'une personne à l'autre, ça pouvait être très facile comme ça pouvait tourner au parcours du combattant...
Même si je croise les doigts pour que cette étape se passe au mieux, je ne peux m'empêcher d'imaginer le pire cas possible, à savoir une affectation dans un endroit pourri et un refus net du rectorat de me détacher sur un poste d'ATER. Si ce scenario catastrophe se présente, je réfléchis à démissionner de l'EN pour prendre quand même mon poste d'ATER, histoire de finir tranquillement ma thèse et de gagner un peu d'expérience d'enseignement tout en ayant de bonnes conditions de travail (car oui, même si les ATER font souvent le boulot que personne d'autre ne veut faire à la fac, ça reste à mon sens une situation bien plus enviable que d'aller faire le boulot que personne ne veut faire dans le second degré...). Le problème, si je dois en arriver à une telle extrémité, c'est que je perds mon filet de sécurité. Les postes de MCF sont chers, et les débouchés niveau recherche sont donc assez incertains.
Je me demandais donc quels pouvaient être les débouchés dans l'enseignement supérieur hors EN pour un jeune docteur en mathématiques (ex-agrégé, avec un peu d'expérience d'enseignement en université). Je pense en particulier à La Catho et à tout son réseau d'écoles d'ingénieur/de commerce avec prépa intégrée, mais aussi à toutes les grandes écoles privées qui pourraient avoir besoin de profs de maths. Y-a-t-il des personnes sur ce forum qui enseignent dans ce genre d'écoles ? Si oui, comment se passe le recrutement ? Recrutent-ils des personnels de l'EN détachés sur ces postes, ou recrutent-ils directement en CDD/CDI comme le ferait une entreprise quelconque ? Encore une fois, ce n'est pas mon plan A (j'espère que je pourrais obtenir mon détachement sur un poste d'ATER), mais si jamais je me retrouve confronté à cette situation, j'aimerais que ma décision de quitter l'EN soit une décision éclairée, en ayant un minimum préparé mes arrières, et non une décision prise sur un coup d'énervement que je risquerais de regretter par la suite...
Merci d'avance pour vos retours !
- Panta RheiExpert
Bonjour,
Ton post est très agréable à lire.
Postes à pourvoir à l’EDHEC.
A partir du portail de la Catho, tu trouveras en un seul lieu toutes les écoles du « groupe ».
Bon courage !
Ton post est très agréable à lire.
Postes à pourvoir à l’EDHEC.
A partir du portail de la Catho, tu trouveras en un seul lieu toutes les écoles du « groupe ».
Bon courage !
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
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