- paindemieJe viens de m'inscrire !
Bonjour chers collègues,
J'ai besoin de votre aide.
Prof de philo, à l'origine, je me trouve à enseigner depuis un mois le FLS en UPE2A (parce que j'étais TZR sans remplacement et que le collège voisin de mon RAD avait besoin d'heures de FLS). Je suis dans des conditions qui je trouve assez dures (UPE2A inexistante quand je suis arrivée, donc un gros boulot administratif et de liaison avec les partenaires de l'école, collègues hostiles à l'accueil d'élèves étrangers, avec qui je dois faire un gros travail de coordination, qui m'en mettent régulièrement plein la tronche parce qu'ils ne me jugent pas compétente, j'assume en plus de l'UPE2A un remplacement du stagiaire de philo dans mon RAD, ce qui fait monter mon service hebdo à des 23-25h... je vais crever quand je vais avoir en plus les copies de philo...), mais j'adore enseigner aux enfants allophones. Dans l'idée de me former un peu et de compulser un ou deux bouquins de didactique du FLS pour gagner en compétences, je passe la certification complémentaire en FLS cette année.
Le fait de produire un écrit réflexif a tendance à vraiment me faire progresser sur le plan professionnel.
J'ai besoin de l'aide des experts du domaine ; j'ai vu en parcourant le forum que vous étiez pas mal à avoir obtenu, voire même à être dans les jurys de CC FLS. Pour le moment, j'ai pondu la première partie (présentation professionnelle). Je n'en suis pas satisfaite, mais je préfère avoir vos critiques libres et inspirées pour corriger la chose. C'est légèrement trop long, mais pas tant que ça (genre si je peux virer un ou deux paragraphes, ça serait bien).
Pouvez-vous me mettre une petite appréciation s'il vous plaît ?
Pour la deuxième partie, j'ai plusieurs pistes, et j'hésite encore.
J'ai bien envie de faire quelque chose sur la didactique des mathématiques en FLS, parce que c'est ce que j'ai le plus travaillé avec mes élèves, parce qu'ils adorent ça.
Mais c'est peut-être plus intéressant de travailler à un truc sur lequel j'achoppe en ce moment, comme les consignes ; ça me permettrait sans doute de réfléchir aux multiples manières de développer l'autonomie des apprenants dans une classe de FLS.
Si vous avez un avis là-dessus, je suis preneuse ;-)
Merci d'avance à ceux qui prendront le temps de me répondre !
J'ai besoin de votre aide.
Prof de philo, à l'origine, je me trouve à enseigner depuis un mois le FLS en UPE2A (parce que j'étais TZR sans remplacement et que le collège voisin de mon RAD avait besoin d'heures de FLS). Je suis dans des conditions qui je trouve assez dures (UPE2A inexistante quand je suis arrivée, donc un gros boulot administratif et de liaison avec les partenaires de l'école, collègues hostiles à l'accueil d'élèves étrangers, avec qui je dois faire un gros travail de coordination, qui m'en mettent régulièrement plein la tronche parce qu'ils ne me jugent pas compétente, j'assume en plus de l'UPE2A un remplacement du stagiaire de philo dans mon RAD, ce qui fait monter mon service hebdo à des 23-25h... je vais crever quand je vais avoir en plus les copies de philo...), mais j'adore enseigner aux enfants allophones. Dans l'idée de me former un peu et de compulser un ou deux bouquins de didactique du FLS pour gagner en compétences, je passe la certification complémentaire en FLS cette année.
Le fait de produire un écrit réflexif a tendance à vraiment me faire progresser sur le plan professionnel.
J'ai besoin de l'aide des experts du domaine ; j'ai vu en parcourant le forum que vous étiez pas mal à avoir obtenu, voire même à être dans les jurys de CC FLS. Pour le moment, j'ai pondu la première partie (présentation professionnelle). Je n'en suis pas satisfaite, mais je préfère avoir vos critiques libres et inspirées pour corriger la chose. C'est légèrement trop long, mais pas tant que ça (genre si je peux virer un ou deux paragraphes, ça serait bien).
Pouvez-vous me mettre une petite appréciation s'il vous plaît ?
- Spoiler présentation:
- I. Prémisses théoriques
1. Une formation initiale qui ne me prédisposait pas aux problématiques de l’enseignement du FLS
M’étant destinée assez tôt à l’enseignement, mon parcours universitaire ne m’a pourtant nullement permis de m’interroger sur la diversité des élèves et les nécessités pédagogiques de la différenciation, et encore moins l’inclusion d’élèves allophones, ou sur les spécificités de la langue de l’école. Après deux ans de CPGE, j’ai passé en 2011-2012 une licence de lettres modernes et une licence de philosophie à l’université de Nantes, avant d’orienter mon cursus universitaire plus résolument vers la philosophie (master 1 et master 2 recherche à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) ; se destiner à l’enseignement de la philosophie, dans la mouture actuelle des programmes, conduit à n’enseigner qu’à une frange assez homogène d’élèves : ceux qui sont en capacités d’accéder aux études supérieures.
Aussi cela conduit-il généralement le futur enseignant en philosophie à se désintéresser de problématiques qui s’imposent de fait aux collègues d’autres disciplines, comme celle de la « prise en compte de la diversité des élèves », qui doit conduire l’enseignant à « adapter son enseignement et son action éducative à la diversité des élèves » (1). Ce n’est pas que l’enseignant en philosophie considère que cette question serait moins digne d’intérêt que d’autres problématiques éducatives, mais plutôt que la spécificité de la mise en œuvre de sa discipline dans les programmes ne le conduit pas, dans sa formation initiale, à la rencontrer.
2. Des réflexions philosophiques sur le langage
C’est à l’occasion du travail de recherche en philosophie menée l’année de la rédaction de mon mémoire de master 2, en 2012-2013, que je me suis attardée sur des problèmes épistémiques, c’est-à-dire relevant des modalités d’acquisition des connaissances, incluant une réflexion sur le langage. En effet, l’enjeu de ce travail était de comparer les théories de la connaissance de Rousseau et de Condillac ; dans cette perspective, j’ai pu m’attarder sur le rôle fondateur du langage dans la genèse des idées abstraites et dans la production de jugements, plus spécifiquement en site condillacien (2). De plus, cela m’a permis de m’intéresser aux réflexions proto-linguistiques menées dans l’histoire de la philosophie, avec par exemple l’Essai sur l’origine des langues de Rousseau (3).
C’est donc par un biais philosophique, et même par le biais de l’histoire de la philosophie que j’ai forgé un premier point de vue sur le rôle du langage dans les apprentissages. Il est à souligner que mon approche était certes strictement théorique ; toutefois, ma volonté d’enseigner me faisait considérer la possibilité de transférer pratiquement ces hypothèses philosophiques dans le contexte d’une classe.
3. Une initiation aux questions de linguistique
De longues années d’apprentissage du latin (de la classe de cinquième à la préparation de l’agrégation à l’université, et encore aujourd’hui à mes heures perdues) ont développé un appétit purement spéculatif pour cette langue, que d’heureuses rencontres estudiantines avec des linguistes m’ont permis d’étendre à d’autres langues anciennes ou rares (le grec, le hittite, les racines indo-européennes). J’ai également étudié la phonétique historique, au titre d’initiation, pendant un an dans le cadre de ma licence de lettres modernes ; cela m’a permis d’apprendre l’alphabet phonétique international, auquel j’ai recours aujourd’hui pour comprendre la phonétique du français, par comparaison à la phonétique des langues de mes élèves. Je mentionne ici cette entrée dans la linguistique comme une anecdote, parce que je suis très ignorante dans ce domaine ; mais il me semble également essentiel de souligner que le latin comme la fréquentation d’amis linguistes ont développé chez moi à la fois un enthousiasme réel pour les questions de linguistique, et une véritable rigueur intellectuelle quand j’aborde ces questions.
La préparation aux concours de l’enseignement en philosophie a été l’occasion de la découverte de grandes œuvres de linguistique ; il faut en effet souligner que le langage, les langues et la parole sont au programme de l’enseignement de la philosophie en terminale. Ainsi, j’ai découvert des pans du Cours de linguistique générale de Ferdinand Saussure et des Problèmes de linguistique générale de Benveniste.
II. Approches pratiques
Il est rare qu’un professeur de philosophie ait affaire à des élèves allophones, puisqu’il n’enseigne qu’en terminales générales et technologiques, et qu’il est rare, à ma connaissance, que des EANA soient affectés dans ces classes. Durant mes deux premières années d’enseignement (en tant que contractuelle à Vaujours en Seine saint Denis en 2015-2016, puis en tant que professeur stagiaire à Semur en Auxois en Côte d’or en 2016-2017), je n’ai pas eu affaire à ces élèves. Je me suis intéressée aux cours de FLS que donnait une collègue de français à Semur en Auxois, mais cet intérêt n’est pas allé jusqu’à l’observer dans sa classe.
1. Neufchâteau, cité scolaire Pierre et Marie Curie
Après avoir été titularisée en septembre 2017, je me suis trouvée TZR sans service, rattachée administrativement au lycée Pierre et Marie Curie de Neufchâteau (Vosges, 88). J’ai cherché à me rendre utile à mon établissement de rattachement, en étant plus ou moins satisfaite, sur le plan professionnel, de faire de l’aide aux devoirs, de l’EMC, des initiations à la philosophie, etc. La proviseure m’a demandé de prendre en charge une fratrie d’Etats-uniens (trois élèves : Lily Ann, 18 ans ; Grayson, 15 ans ; Emelyn, 13 ans) afin de leur dispenser des cours particuliers de français. J’ai ainsi pris connaissance des textes juridiques qui encadrent l’enseignement du FLS, et du Cadre européen commun de références pour les langues. Toutefois, très ignorante de la didactique du FLS, j’ai eu tendance à leur enseigner une grammaire et un lexique isolés des situations de communication ; n’en ayant pas compris l’utilité, et par méconnaissance du plurilinguisme (qui m’a sans doute fait préjuger, à un moment, que ces élèves, parce qu’ils ignoraient le français, n’avaient aucune connaissance valorisable dans l’immédiat dans le contexte scolaire français), je n’ai réalisé aucun positionnement pour ces élèves qui avaient quelques connaissances rudimentaires en français à leur arrivée, acquises en autonomie sur internet (4). J’ai essentiellement produit les cours et exercices pour ces élèves, mais, sur les conseils d’une collègue expérimentée en FLE et FLS, j’ai également beaucoup utilisé le manuel Alter ego + (A1 et A2) comme support de cours (notamment pour les faire progresser en compréhension orale).
Cette première expérience dans l’accueil d’élèves allophones en milieu scolaire m’a surprise, parce que j’ai découvert que les personnels de direction de mon établissement avaient moins de connaissances que ce que je présumais sur l’accueil des EANA, ce qui nous a conduits à commettre beaucoup d’erreurs avec ces élèves (par exemple, Lily Ann a été inscrite en 2nde, alors qu’elle avait l’âge d’être en terminale) ; par exemple, l’emploi du temps d’Emelyn n’a pas été aménagé, et elle ne disposait que d’une heure de FLS par semaine. Ainsi, quand nous avons accueilli un élève turc en décembre, il n’a pas été intégré à mes cours, mais il a reçu des cours particuliers d’une autre collègue ; il me semble que le contexte d’une classe avec plusieurs apprenants avec lesquels construire des interactions langagières aurait été plus propice aux progrès de nos quatre élèves allophones qu’un contexte où l’on multipliait les cours particuliers.
De la fratrie que j’ai eue en cours, seul Grayson est encore scolarisé à la cité scolaire Pierre et Marie Curie ; Lily Ann est étudiante aux Etats Unis. Quant à Emelyn, elle a été déscolarisée après avoir été victime de harcèlement dans sa classe. On peut se demander dans quelle mesure les conditions défavorables dans lesquelles on a procédé à son inclusion en classe banale ont déterminé ce choix parental de déscolariser leur enfant.
2. Autun, collège de La Chataigneraie
De nouveau TZR sans service en septembre 2018, à Autun cette fois, je me suis proposée de prendre en charge des cours de FLS dans mon établissement ; en fait, on m’a confié une aide aux devoirs dans toutes les disciplines littéraires pour une élève italienne de terminale ayant acquis un très bon niveau en français (5). C’est en appelant le CASNAV pour avoir quelques conseils relatifs aux EAF pour cette élève qu’il m’a été proposé de rejoindre l’UPE2A de la Chataigneraie, qui ne disposait alors que de 6h poste.
Mon statut de TZR m’a ainsi permis de me rendre utile auprès du public allophone grandissant dans ce collège (32 élèves à la rentrée des vacances de la Toussaint 2018), en raison de politiques municipales de réinstallations humanitaires de familles syriennes réfugiées en Turquie. J’ai conservé quelques heures dans mon lycée de rattachement, et j’ai actuellement 12h d’enseignement avec les grands débutants et les débutants, tandis que ma collègue prend en charge, à raison de 6h hebdomadaires, les apprenants ayant davantage progressé.
NOTES:
(1) Référentiel des compétences des métiers du professorat et de l’éducation, arrêté du 1-7-2013, J.O. du 18-7-2013. BO du 25 juillet 2013.
(2) Plus exactement, l’Essai sur l’origine des connaissances humaines de Condillac (1746) expose le rôle analytique du langage dans la constitution des idées générales et abstraites (ainsi l’idée de société, par exemple), qui permet « l’exposition diachronique d’éléments fournis tous en même temps dans la perception (…) Cette modification temporelle nous permet d’y prêter successivement attention, i.e. de les considérer les uns à part des autres – ce qui constitue le geste même de l’abstraction » (André Charrak, Empirisme et métaphysique, L’essai sur l’origine des connaissances humaines de Condillac, p. 82). En d’autres termes, d’après Condillac, le langage n’a pas pour seul rôle de rendre compte de nos connaissances acquises, ni même seulement de les organiser, fut-ce en un ordre dynamique qui générerait de nouvelles idées ; bien plus que cela, le langage est la médiation nécessaire qui expose successivement des jugements, qui sont trop enveloppés dans l’expérience perceptive, et ne peuvent, sans le langage, accéder au rang de savoirs positifs. C’est donc le langage qui nous permet d’acquérir des connaissances sur le monde, et c’est lui qui nous permet à la fois de générer et de manipuler les idées générales et abstraites si précieuses pour raisonner.
(3) Mais aussi le Cratyle de Platon ou le De arte combinatoria de Leibniz, et son projet d’une langue rationnelle universelle, la characteristica universalis. Ces lectures ont été contextualisées dans des problématiques précises, soit relatives à l’acquisition des connaissances à un niveau individuel, soit relatives à une problématique épistémologique concernant le rôle du langage dans la constitution de sciences comme la physique, par exemple (l’énonciation des lois de la nature vise-t-elle une expression, ou encore une explication exhaustive du monde ? le langage peut-il prétendre à une telle exhaustion ?).
(4) Il est à noter que ces élèves avaient un profil particulier qui les conduisait à être très autonomes dans leurs apprentissages, parce qu’ils avaient essentiellement été instruits à la maison avant leur arrivée en France.
(5) Je n’ai pas procédé au positionnement de cette élève, mais elle faisait en septembre des exercices niveau B1 avec aisance.
Pour la deuxième partie, j'ai plusieurs pistes, et j'hésite encore.
J'ai bien envie de faire quelque chose sur la didactique des mathématiques en FLS, parce que c'est ce que j'ai le plus travaillé avec mes élèves, parce qu'ils adorent ça.
Mais c'est peut-être plus intéressant de travailler à un truc sur lequel j'achoppe en ce moment, comme les consignes ; ça me permettrait sans doute de réfléchir aux multiples manières de développer l'autonomie des apprenants dans une classe de FLS.
Si vous avez un avis là-dessus, je suis preneuse ;-)
Merci d'avance à ceux qui prendront le temps de me répondre !
- brin d'acierNiveau 6
Je ne peux pas t'aider mais suis intéressée aussi par les remarques de ceux qui ont l'expérience.
J'aimerais passer la certification complémentaire aussi, mais, suis à l'étranger pour l'instant, il faudrait que je me déplace en France juste pour passer l'oral. Et puis, je pense que j'ai raté les inscriptions pour cette année.
J'aimerais passer la certification complémentaire aussi, mais, suis à l'étranger pour l'instant, il faudrait que je me déplace en France juste pour passer l'oral. Et puis, je pense que j'ai raté les inscriptions pour cette année.
- MalacaEsprit éclairé
Je suis dans le 1er degré, je travaille dans un département où 50 à 80% (selon le site) des élèves sont allophones, et j’ai un diplôme universitaire en FLS, je ne sais pas dans quelle mesure ma contribution sera judicieuse …
Bonne suite.
- Spoiler:
Il y a des posts déjà ouverts sur le sujet, peut-être lire et échanger avec d’autres personnes qui envisagent aussi de présenter la certification. Dans ces posts il y a déjà aussi des liens et conseils donnés.
Là par exemple
Il semble que tu aies déjà lu les rapports de jury, je cite (Versailles) parce qu’il y a des choses qui me paraissent importantes par rapport à tes propositions.
« Rappelons que le rapport doit se composer « d’au plus cinq pages », comme l’indique le BO du 28 octobre 2004. Le contenu du dossier n’est pas un simple CV suivi d’une lettre de motivation, ou bien un journal de bord. Le propos ne doit pas rester descriptif ou narratif : il convient avant tout de sélectionner les éléments qui mettront en valeur les expériences professionnelles en relation avec le FLS et le public allophone en France. D’autre part, le rapport n’est pas un document universitaire, et ne cherche pas à synthétiser la pensée théorique d’un courant quelconque. »
Je pense que ta présentation respecte bien « l’esprit » qui est attendu de cette présentation.
Toutefois – et ce n’est que mon avis , mais il faut bien lancer l’échange – je trouve que d’un point de vue pratique c’est effectivement trop long sur un total de 5 pages qui devront être axées sur le concret, l'analyse; la partie « prémisses théoriques » est peut-être … trop théorique.
Ces éléments viennent expliquer, de façon qui se veut trop exhaustive je pense, le « goût des choses », mais cela devrait être plus « sélectif » dans le parcours pour étayer ton intérêt pour le FLS. (plus ciblé, trop de notes sans lien avec le FLS par exemple) .
C’est bien écrit, mais en l’état je trouve la lecture "fastidieuse", désolée je ne veux pas te froisser, mais je trouve pas d’autre mot pour un dossier professionnel, qui doit à la lecture donner envie d’en savoir plus sur les expériences, la réflexion, la projection du candidat sur une nouvelle mission.
Je crois que je ne ferais pas deux parties distinctes , j’attaquerais directement par ton intro « il est rare qu’un professeur de philo … » parce que c’est affectivement rare et que ça « accrocherait » dès le début du dossier. Et parce que c’est l’attendu principal : « mettre en valeur les expériences professionnelles en relation avec le FLS. (la certification valide des compétences existantes, n’ouvre pas la porte à une formation mais y fait suite, qu’elle soit institutionnelle ou autodidacte …)
Le « pourquoi du comment » et les autres éléments « explicatifs » du parcours (sans les dates, ni les détails du mémoire de Master par exemple, inutile à ce niveau, tu n'es plus étudiante mais enseignante et présente un dossier dans ce cadre) ne viendraient qu’étayer l’intérêt pour le langage (je garderais l'approche intéressante par le « biais philosophique ») et les questions linguistiques (les connaissances en linguistique générale sont intéressantes à souligner; attention toutefois, l’apprentissage du latin « grammaire, traduction » est loin des méthodologies en FLS … )de façon réflexive et succincte.
Et cela devrait permettre d’enchaîner sur une problématique.
« Il est souhaitable qu’une problématique pédagogique et/ou didactique claire organise les propos. Pour cela, le rapport s’appuie sur une analyse didactique de certaines situations vécues ou envisagées. »
Le langage mathématique est loin de ta formation de base aussi, cela peut interroger …
« Enseigner le Français en UPE2A », de toute évidence la maîtrise de la langue française est transversale, les didactiques d'autres disciplines y trouvent de plus en plus leur place, surtout dans le secondaire … un travail de la langue française dans la discipline serait donc effectivement envisageable : apprentissage, acquisition des formulations, énoncés, consignes, traitement de l’implicite, opérations cognitives et langagières dans ce domaine. Fonctions heuristique et méthodologique plutôt que langagières du coup ? (représentations, chronologie, causalité, spatialisation, comparaison …)
Je trouve aussi intéressant l’aspect « … par comparaison à la phonétique des langues de mes élèves … », mais pas par le biais de l’alphabet phonétique (pour les mêmes raisons d'ordre pédagogique que le latin) et pas que du point de vue phonologique, mais aussi de la structure langagière, des composantes lexicales, grammaticales ... (s'appuyer sur la distance, les similitudes, les articulations...)
La tendance actuelle est d'ailleurs à chercher du côté de « l’appui (interactions) sur les langues d’origine » , « l’insécurité linguistique » « la conscience langagière », « l’approche interculturelle» et tous les « outils » pédagogiques, d’ordre méthodologique conduisant à l’autonomie et l’intégration d’un élève allophone, que l’on peut mettre en place pour tirer parti de la richesse du multilinguisme dans une classe (dans toutes les disciplines).
C’est en tout cas le cas dans les DOM.
Le CASNAV doit pouvoir confirmer les grandes orientations locales dans ton académie.
Bonne suite.
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