Rapport du Sénat sur le métier d'enseignant.

Je suis d'accord avec Tristana.
Indépendamment du fond, Cassiopella a le mérite de s'exprimer dans un français très acceptable pour une non-francophone.

Tristana a écrit:
Le jour où nous serons tous capables, comme elle, d'aller débattre sur un forum d'enseignants russes sur des questions aussi pointues, on pourra se la ramener et se moquer des fautes qu'elle fait, dans l'orthographe ou la grammaire ou même la compréhension (le fameux "ce dont je ne suis pas" qu'elle n'a visiblement pas bien compris).

Je n'aurais pas l'idée d'aller expliquer à des enseignants russes comment ils doivent enseigner une langue que je ne maîtrise pas.

Provence a écrit:

Tristana a écrit:
Le jour où nous serons tous capables, comme elle, d'aller débattre sur un forum d'enseignants russes sur des questions aussi pointues, on pourra se la ramener et se moquer des fautes qu'elle fait, dans l'orthographe ou la grammaire ou même la compréhension (le fameux "ce dont je ne suis pas" qu'elle n'a visiblement pas bien compris).

Je n'aurais pas l'idée d'aller expliquer à des enseignants russes comment ils doivent enseigner une langue que je ne maîtrise pas.

En ce qui me concerne je n'irais pas expliquer à des enseignants d'un pays étranger comme ils doivent travailler sans connaître leur histoire, celle de leur système scolaire, leurs méthodes pratiquées actuellement, les mentalités des parents et des élèves, les enjeux politiques actuels liés à l'éducation et j'en passe. Hé, je pense que je n'irais même pas jusqu'à dire aux collègues de ma matière ce qu'ils devraient faire. Parce que chaque enseignant a ses points forts et ses faiblesses, travaille avec un public différent- rien que les 6 b à 9h et à 17h on passe de Mogwaï à Gremlins, alors dune classe à l'autre, d'un établissement à l'autre...
Nous le voyons bien, ici, quand un collègue demande de l'aide: chacun explique ce qui marche pour lui, pour elle, souvent en relativisant parce que ce qui fonctionne une fois ne fonctionnera pas forcément la suivante. Et chacun se saisit ensuite de ce qu'il pense qu'il pourra appliquer. Les vrais conseils, universels, il n'y en a pas tant que cela, cela pourrait d'ailleurs être intéressant de voir si on arrive à un consensus sur ce point

Cassiopella fait encore mieux : elle explique comment enseigner sans avoir jamais enseigné, ni ici ni là-bas non plus...

Aussi, à la fin, ça devient crispant de se faire donner des leçons ineptes mais pleines de suffisance dans une langue approximative : car la langue n'est pas, loin s'en faut, le pire dans ses propos.
On finit toutefois par s'agacer et réagir aussi sur la forme, puisque sur le fond il est impossible de se faire entendre d'elle.

Ce n'est pas très malin de le faire, je suis bien d'accord, Tristana, mais d'une certaine façon, elle récolte ce qu'elle a semé en se montrant si hautaine et pétrie de certitudes navrantes, façon "j'y connais rien mais j'ai lu trois articles et je vais t'apprendre à faire ton boulot car franchement, t'es trop nul". Aussi ai-je du mal à la plaindre pour le coup.