De prof des écoles au CAFEP-CAPES anglais ?

Bonjour



Je ne sais si le sujet a été évoqué, mais je tente ma chance !



Je souhaiterais préparer le cafep anglais externe.

J'aurais pu demander la liste d'aptitude pour le capes, mais hélas selon le décret de 1989 ,je ne crois pas  que mes diplômes correspondent (Sciences Po et Doctorat en droit international public), bien qu'ayant un excellent niveau d'anglais ...😆



 Voici mes questions :

Comme je ne me "sens pas" de le préparer avec le cned, je souhaiterais le préparer à l'espe de mon académie. Est ce possible ? Le congé de formation sera t-il accordé ?
(D'autant plus qu'avec 85% du salaire, étant célibataire, cela va être ric-rac pour moi).



Si je réussis le capet, est ce comme le crpe , c'est à dire  dois je rester dans cette académie ? (Car je suis à Lyon) Ou  vaut-il mieux faire une formation à l espe de l'académie d'affectation voulue ?


Enfin, si jamais l'enseignement au collège se passe mal, puis-je retourner au primaire ?


Merci pour votre aide !! 😊

Hello,

Je pense que ça n'existe pas le CAPET anglais.

C'est soit le CAPES (Collège - Lycée GT) soit le CAPLP lettres / langues (Lycée Pro).

Pour le reste, je ne suis pas sure, donc je préfère ne pas répondre plutôt que de dire des bêtises.

DaphNenya a écrit:Hello,

Je pense que ça n'existe pas le CAPET anglais.

C'est soit le CAPES (Collège - Lycée GT) soit le CAPLP lettres / langues (Lycée Pro).

Pour le reste, je ne suis pas sure, donc je préfère ne pas répondre plutôt que de dire des bêtises.

Merci, j'ai corrigé :facepalm1:

Je ne suis pas professeur d'anglais mais je dois pouvoir apporter quelques précisions :
- le CAPET anglais n'existe pas : dans cette discipline, il y a le CAPES d'anglais pour enseigner cette discipline dans les lycées et collèges ; ou bien le CAPLP Lettres-Anglais qui permet d'enseigner les lettres et l'anglais dans les lycées professionnels. EDIT : corrigé plus haut
- les concours d'enseignement dans le second degré sont des concours nationaux, donc, une fois le concours réussi, tu deviens stagiaire dans l'académie dans laquelle tu as passé le concours (assez souvent mais cela peut se faire aussi dans une autre académie). A l'issue de cette année de stage, si tu es titularisé, tu participe au mouvement national de mutation : tu fais d'abord des voeux d'académie (phase interacadémique du mouvement) puis des voeux à l'intérieur d'une académie (phase intra-académique). Il y a un système de points et diverses bonifications qui peuvent, selon ta situation, te permettre de rester dans ta région mais, célibataire et sans enfants, tu as plus de chances/risques de te retrouver loin de Lyon.
- Concernant, le niveau d'anglais : ce n'est pas ma discipline, mais j'imagine qu'il ne suffit pas de savoir parler anglais pour réussir les concours (ce n'est pas parce que je parle parfaitement français que je peux enseigner les lettres). Il faut des connaissances en langue, littérature, civilisation : je te conseille de lire attentivement les rapports de jury.

Dans le public, il y a parfois la possibilité pour un PE de demander un détachement dans le second degré (pour enseigner les maths ou l'anglais ou autre chose...). Peut-être est-ce possible dans le privé ? A l'issue du détachement (un ou deux ans), on réintègre le corps des PE mais je crois qu'alors il faut repasser au mouvement...

Coucou,

Je peux te répondre parce que j'ai le même parcours. J'ai passé le CAPES Externe d'anglais en 2016, alors que j'étais instit en poste, à temps plein. Donc, oui, c'est possible !

Alors, en vrac, oui, tu peux demander un congé de formation, mais tu es peut-être hors délais pour cette année, sûrement même. Les critères d'attribution dépendent de ton académie.
Tu as raison aussi pour la liste d'aptitude et le détachement, ils exigent vraiment une licence d'anglais.
Reste le CAPES externe, les statistiques sont plutôt favorables en ce moment. C'est aussi le choix que j'ai fait. Tu peux aussi tenter le CAPES interne si tu as l'ancienneté requise, mais c'est à mon avis beaucoup d'énergie pour constituer le dossier RAEP, qui risque d'être corbeillé s'il ne concerne pas une séquence menée dans le secondaire.

Comme toi, j'ai refusé de m'inscrire au CNED, que je trouve bien trop cher. Je me suis débrouillée avec les rapports de jury (ma Bible), des bouquins de préparation au CAPES et beaucoup d'entraînements.

Si tu réussis, ce que je te souhaite de tout cœur, tu es placé en détachement d'office pour effectuer ton stage. Tu deviens certifié stagiaire, à mi-temps devant élèves et à mi-temps en formation à l'ESPE. Comme tu es titulaire, tu es dispensé du M2 et tu dois valider le DU lors de ton année de stage (fastoche).
Etant titulaire de l'EN dans le premier degré, tu ne participes pas au mouvement inter et tu es affecté d'office dans ton académie d'origine. On te mettra sur un berceau de stage dans ton département en principe. C'est la même chose pour le mouvement de l'année d'après, tu ne participes pas à l'inter et tu as une grosse bonification pour rester dans ton département, puisque les PE sont titulaires d'un département.

Pour le retour en arrière possible, oui, puisque tu es placé en détachement pour une durée d'un an. Sache tout de même que tu ne pourras pas retrouver le poste que tu occupais dans le premier degré sauf si celui-ci redevenait vacant et que tu l'obtiennes à nouveau au mouvement. Laisse passer du temps et ne prends pas de décision hâtive, il y a des moments où on a des coups de mou pendant l'année de stage et c'est bien normal. On se retrouve débutant, stagiaire, évalué et sous pression et il est parfois bien tentant de retourner faire ce qu'on sait faire les yeux fermés. Je te dis ça parce que ça a failli m'arriver. Il faut se laisser du temps et bien peser le pour et le contre. Mais si tu prends maintenant la décision de préparer un concours, c'est que tu ne supportes plus d'être dans le premier degré. Souviens-toi des raisons qui t'ont poussé à changer quand tu auras un coup de blues.

Euh, je ne sais pas quoi te dire d'autre, si tu as d'autres questions, n'hésite pas. Une précision tout de même, toutes les infos que je t'ai données ne sont valables pour le public. Pour le privé, je ne sais pas du tout comment ça fonctionne.

Bon courage à toi pour ce beau projet !

Laverdure a écrit:Je ne suis pas professeur d'anglais mais je dois pouvoir apporter quelques précisions :
- le CAPET anglais n'existe pas : dans cette discipline, il y a le CAPES d'anglais pour enseigner cette discipline dans les lycées et collèges ; ou bien le CAPLP Lettres-Anglais qui permet d'enseigner les lettres et l'anglais dans les lycées professionnels. EDIT : corrigé plus haut
- les concours d'enseignement dans le second degré sont des concours nationaux, donc, une fois le concours réussi, tu deviens stagiaire dans l'académie dans laquelle tu as passé le concours (assez souvent mais cela peut se faire aussi dans une autre académie). A l'issue de cette année de stage, si tu es titularisé, tu participe au mouvement national de mutation : tu fais d'abord des voeux d'académie (phase interacadémique du mouvement) puis des voeux à l'intérieur d'une académie (phase intra-académique). Il y a un système de points et diverses bonifications qui peuvent, selon ta situation, te permettre de rester dans ta région mais, célibataire et sans enfants, tu as plus de chances/risques de te retrouver loin de Lyon.
- Concernant, le niveau d'anglais : ce n'est pas ma discipline, mais j'imagine qu'il ne suffit pas de savoir parler anglais pour réussir les concours (ce n'est pas parce que je parle parfaitement français que je peux enseigner les lettres). Il faut des connaissances en langue, littérature, civilisation : je te conseille de lire attentivement les rapports de jury.

Ce n'est pas le cas pour un agent déjà titulaire de l'EN. Il reste dans son académie d'origine.

Sinon, pour le reste, oui évidemment, il faut des connaissances en littérature, en civilisation, en linguistique.
Et il ne faut pas négliger la traduction. C'est un exercice particulier. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'on progresse forcément en s'entraînant !

Merci pour vos réponses !
Oui, c'est bien CAFEP !

Mais j 'ai un peu peur quand j lis le fil "du public au privé" où la situation des certifiés en établissements sous contrat semble plus difficile que dans le public ( multiplication et durées des réunions, favoritisme, rareté des postes).

J 'envisage le privé car le public du collège me semble ingérable ( j 'ai eu tous les niveaux du primaire, en zone rurale , urbaine mais surtout ECLAIR et REP+). Quand j 'ai eu des cycle 3, cela a été l horreur !

En fait, mon envie de passer au cafep-capes résulte de plusieurs facteurs :
-enseigner ce que j'aime (certes, je n'ai pas fait la fac d'anglais mais je me suis tapée du droit américain en VO pour ma thèse....donc j ai des lacunes en linguistique/ traduction)
- gagner plus qu'un PE (mais est ce un mythe ?) grâce aux primes
- faire moins la police en étant dans le privé (mythe aussi ??)


Je suis depuis 4 ans  en maternelle  en REP+. Certes, c'est bcp de ...."devenir élève" et gérer un autiste sans AVS   ,  mais cela me "pourrit" moins la vie perso et la santé  que le C2/C3, avec les exigences intenables de l'institution et des parents .  (*euphémisme*).

Ceci dit, dans ce poste "plus calme",  j'ai alors l "impression " de ne pas exploiter tout mon potentiel, de ne pas être "reconnue" pour mon travail.  



C'est un choix difficile, voilà pourquoi avant de me lancer dans mon 3ème changement de carrière (sic), j'aimerais recueillir aussi des avis sur le vécu.

Merci à tous !

Même dans le privé, ça reste des ados et c'est un public très différent de la maternelle !

Concernant les mutations, tu peux oublier tout ce que je t'ai écrit, je pense que ça ne s'applique pas.

Pour moi, oui, je gagne un peu plus que quand j'étais PE, parce que j'ai une heure supp et que je suis PP. Mais pendant mon année de stage, mon salaire était identique, il me semble.
Sinon, j'apprécie de n'enseigner qu'une matière, d'avoir plusieurs classes, de ne plus surveiller les récrés, soigner les bobos, etc.

Mais le rapport particulier qu'on a avec sa classe me manque, même si on le retrouve un peu avec la classe dont on est PP. Malgré tout, le bilan est positif pour moi et je ne reviendrais en arrière pour rien au monde !

Bonjour,

Tu sais, le "privé" ne signifie pas que les élèves seront plus faciles à gérer. A Roubaix, j'ai l'exemple d'un très très gros collège qui scolarise des élèves pas faciles. Alors, certes, les chefs peuvent renvoyer plus facilement. Mais ils ne le font que si les effectifs le permettent.

Etrangement, la totalité des élèves à qui je donne des cours particuliers d'anglais viennent d'un collège / lycée privé; et bien je peux te dire qu'ils ne sont pas tous "sympas" (tu es limite le larbin de service qui passe après le premier avec qui le gosse est infect).

Ce n'est pas une règle, bien sûr. Il y a aussi des parents fortunés (oui, je n'ai pas dit riches) qui se comportent civilement.

Les collègues du privé viendront moduler mon commentaire mais je pense qu'il doit /peut exister des rapports humains différents dans ce type d'établissement et que surtout comme dans le public, aucun collège ne ressemble à un autre.

Je précise que ce message n'a pas vocation à opposer le public et le privé.

Panta Rhei a écrit:Bonjour,

Tu sais, le "privé" ne signifie pas que les élèves seront plus faciles à gérer. A Roubaix, j'ai l'exemple d'un très très gros collège qui scolarise des élèves pas faciles. Alors, certes, les chefs peuvent renvoyer plus facilement. Mais ils ne le font que si les effectifs le permettent.

Etrangement, la totalité des élèves à qui je donne des cours particuliers d'anglais viennent d'un collège / lycée privé; et bien je peux te dire qu'ils ne sont pas tous "sympas" (tu es limite le larbin de service qui passe après le premier avec qui le gosse est infect).  

Ce n'est pas une règle, bien sûr. Il y a aussi des parents fortunés (oui, je n'ai pas dit riches) qui se comportent civilement.

Les collègues du privé viendront moduler mon commentaire mais je pense qu'il doit /peut exister des rapports humains différents dans ce type d'établissement et que surtout comme dans le public, aucun collège ne ressemble à un autre.

Je précise que ce message n'a pas vocation à opposer le public et le privé.

Totalement d'accord. On a plus de soucis avec certains parents notamment qui croient qu'ils nous paient et donc obligation de résultats.

Hehe Phanta Rhei en même temps à Roubaix on a 6 sur 7 collèges publics en REP+. Les élèves qui vont dans les collèges privés de Roubaix viennent de Roubaix puisque la plupart des gens fuient cette ville. Donc c'est logique que le public accueilli n'y soit pas le public traditionnel d'un établissement privé dans une ville plus "moyenne".
Nous, le public à Roubaix, on récupère les virés du privés, donc oui on sait qu'ils en ont des sacrés aussi, mais c'est chez nous qu'ils finissent dans tous les cas, tous ensemble, avec les plus fragiles.
Bref, si déjà tu dis que les élèves du privé à Roubaix ne sont pas faciles, que dire des élèves dans le public ?
J'ai bien compris que tu ne voulais pas opposer les deux mais je trouve ça un peu foireux de prendre Roubaix en exemple pour "le privé a aussi des élèves difficiles" dans une ville où on a énormément de pauvreté et de problèmes sociaux, avec un des taux de chômage les plus élevés du pays, idem pour la proportion de gens vivant sous le seuil de pauvreté. Bref, pour moi, le privé ici n'est pas représentatif.

Happy Rock dit qu'elle trouve déjà les cycle 3 "durs" en REP+ (je ne critique pas hein, je comprends, c'est juste pour citer) donc je ne conseillerais pas de venir dans le public où on a des chances d'être en REP+ ou REP pendant un paquet d'années, et où les cycle 3 sont bien les plus choupinous !!