Année de stage et situation psychologique et matérielle compliquée

Bonjour à tous,

Je suis censé être professeur stagiaire en lycée à la rentrée et jusqu'à hier tout allait bien : j'envisageais la chose avec un stress normal, j'étais assez enthousiaste.

Mais il vient de m'arriver une très mauvaise expérience qui bouleverse totalement mon rapport à la rentrée : cette nuit, j'ai été réveillé par deux cambrioleurs qui défonçaient ma porte à coups de pied, la porte a cédé, j'ai couru vers eux en hurlant et fort heureusement ils se sont enfuis en entendant mes cris et ceux de ma compagne.

Les conséquences : outre les démarches extrêmement fastidieuses et chronovores que cet événement induit, il me pose deux problèmes majeurs :

1) Matériellement, je n'ai plus vraiment de logement habitable pour l'instant, je vais être obligé de dormir çà et là pendant des jours, voire des semaines (hôtels, amis bienveillants, etc.). Et comme j'habite à Paris, retrouver un logement risque d'être un véritable enfer.

2) Psychologiquement, je suis pas mal chamboulé, et ma compagne est carrément traumatisée (ça peut paraître un peu ridicule au premier abord, mais vous pouvez vérifier que ce genre de mésaventure occasionne régulièrement des troubles psychologiques plus ou moins sérieux).

Du coup, j'appréhende énormément la rentrée, désormais. Je suis incapable de préparer mes cours, et je me vois très mal devant des classes de 35 élèves.

Voilà donc ma question : pensez-vous que je puisse espérer obtenir de l'établissement quelque chose qui puisse me permettre de me remettre de mes émotions et de retrouver une situation matérielle plus stable, c'est-à-dire de différer de quelques semaines au moins mon entrée en fonction ?

Je préfère entendre vos avis avant de contacter mon tuteur ou mon établissement, parce que j'ai bien peur qu'ils ne prennent pas du tout la chose au sérieux, et je ne veux pas déclencher inutilement leur incrédulité ou leur méfiance à mon égard.

Je vous remercie d'avance pour vos réponses, très bonne journée à vous.

Je suis désolée pour toi, je connais ce choc qui fait suite à ce genre d'effraction, mais je ne comprends pas bien pourquoi tu n'as plus de logement habitable. Il faut seulement changer la porte, non ?
Pour le choc psychologique, seul le temps et éventuellement une aide psy pourra aider. Mais en même temps, cela vient juste d'arriver, c'est normal d'être encore sous le choc, il faut laisser passer quelques jours au moins.
Quant au fait d'attendre quelque chose de l'établissement, je ne vois pas à quoi tu t'attends. Tu vas être fonctionnaire, tu vas percevoir un salaire, et à moins d'être mis en arrêt maladie (ce qui n'est guère une bonne idée l'année de stage, et même pour tes élèves, ne pas faire la rentrée est toujours plus compliqué), ton établissement ne fera rien.

Ce n'est pas la situation idéale pour entrer dans le métier, mais il faut bien te lancer, et le travail t'aidera certainement à ne pas ruminer ce qui t'est arrivé. Il ne faudrait pas que cette tentative de cambriolage te serve d'alibi pour retarder tes débuts dans l'enseignement, même si le stress provoqué par cette étape est bien légitime.

Je suis désolée de ce qui vous est arrivé, j'imagine le choc de cet événement. L'important est que vous alliez bien, personne n'a été blessé et c'est heureux. Pour la suite, il y aura ceux qui verront dans la reprise du travail le moyen de sortir de l'état de choc et de retrouver peu à peu un rythme de vie normal, et il y aura ceux qui ont besoin d'un arrêt maladie pour se remettre avant de reprendre le travail. Toi seul peut savoir ce dont tu as besoin. Tu peux voir ton médecin dans la semaine prochaine si tu as besoin d'un arrêt. Oui bien sûr la rentrée sera un peu chamboulée si tu n'es pas là, mais l'établissement s'adaptera. Tu ne seras pas absent pendant des mois, tu diffères juste un peu.

A ta place aujourd'hui je sais que je me "forcerais" à aller au travail le jour J car je sais que ça me ferait le plus grand bien. Et si je n'étais pas sûre d'être capable, je saurais en tout cas que le stress de me dire que je serais absente à la rentrée, que mon tuteur va se poser des questions, mes collègues, mon chef... serait bien trop pesant pour moi. Mais c'est moi, je sais que je fonctionne ainsi.

Pour le moment : pas besoin de prendre de décisions. Pas besoin de préparer tes cours. Avant tout repose toi, prenez soin de vous, entourez vous de vos proches si possible et gérez le problème de logement. C'est le plus urgent. Tu verras mercredi ou jeudi comment tu te sens et comment tu envisages la rentrée.

Bonjour,
Je suis absolument désolée de ce qui vient de vous arriver.
Pour répondre à tes interrogations, il n’y aura aucun aménagement, ni de rentrée différée pour toi, à moins que ta souffrance soit signifiée par un arrêt maladie de ton médecin traitant.
Ce sera la seule voie qui te permette de ne pas rentrer en temps et en heure et si tu en as besoin, il ne faut pas s’en dispenser.
Ceci dit, différer la rentrée peut peser sur ton année, avec les élèves ( gestion de classe, prise en main) et avec ton administration et reprendre le travail peut aussi être bénéfique sur ton moral ( éviter de ruminer L’évènement traumatisant, occupation de l’esprit ).
Un soutien psychologique en dehors de tes heures pourrait vous aider à «  digérer «  ce qui vous est arrivé.
Voilà.

Merci beaucoup pour vos réponses.

Pour la porte, ça va prendre quelques jours et franchement, c'est l'angoisse pure de vivre encore dans cet appartement (toute victime de cambriolage le sait), surtout sachant que je vis dans une situation très particulière : je vis dans des bureaux vides. La porte de mon appartement est une bête porte d'intérieur d'appartement (du genre porte de salon), et l'immeuble, immense, est manifestement accessible à des individus malintentionnés (il y a déjà eu un vol et maintenant une effraction, et l'entreprise qui nous loue les locaux refuse toute mesure de sécurité).

J'ai bien conscience que ne pas commencer l'année avec mes élèves est un problème, et j'hésite beaucoup, mais franchement, si j'en arrive à envisager de "faire une pause", c'est vraiment que je ne me sens pas apte.

Je vais attendre un peu et aller voir un médecin, vous avez raison .

PS : je ne sais pas du tout quelle forme prendrait une absence de quelques semaines, mais ce n'est pas du tout une question de salaire, je trouverais totalement normal de ne pas toucher de salaire pendant cette absence, évidemment !

Meersch a écrit:

1) Matériellement, je n'ai plus vraiment de logement habitable pour l'instant, je vais être obligé de dormir çà et là pendant des jours, voire des semaines (hôtels, amis bienveillants, etc.). Et comme j'habite à Paris, retrouver un logement risque d'être un véritable enfer.

As-tu la possibilité financière de trouver un airbnb en attendant?

2) Psychologiquement, je suis pas mal chamboulé, et ma compagne est carrément traumatisée (ça peut paraître un peu ridicule au premier abord, mais vous pouvez vérifier que ce genre de mésaventure occasionne régulièrement des troubles psychologiques plus ou moins sérieux).

Ce n'est pas pour rien qu'on parle de viol de domicile. Je comprends que vous soyez chamboulés: c'est une expérience connue pour être traumatisante.

Voilà donc ma question : pensez-vous que je puisse espérer obtenir de l'établissement quelque chose qui puisse me permettre de me remettre de mes émotions et de retrouver une situation matérielle plus stable, c'est-à-dire de différer de quelques semaines au moins mon entrée en fonction ?

Non, aucun établissement ne libérera ainsi un enseignant. Si ça ne va pas, consulte ton médecin qui t'arrêtera s'il le juge nécessaire. Mais faire normalement ta rentrée peut aussi t'aider à passer ce cap difficile.

Merci d'être compréhensif .

Oui je pensais évidemment à consulter un médecin pour un arrêt maladie, désolé pour l'imprécision.

Pour Airbnb, c'est effectivement une bonne idée (ça me pousse à payer deux loyers simultanément, mais c'est gérable).

Meersch a écrit:PS : je ne sais pas du tout quelle forme prendrait une absence de quelques semaines, mais ce n'est pas du tout une question de salaire, je trouverais totalement normal de ne pas toucher de salaire pendant cette absence, évidemment !

Le médecin t'arrête pour X temps (une semaine, deux semaines...), tu envoies l'arrêt maladie à ton établissement (juste le premier volet si je ne me trompe pas) et tu es payé pendant cette période.

Prends le temps de mûrir ta décision car rester chez soi à ruminer le choc du cambriolage + l'angoisse de manquer le début de l'année (et la prise en main de tes classes, et la relation avec le personnel, surtout pour une année de stage) ne fait pas forcément du bien au moral. Je suis la première à comprendre l'envie de se réfugier et de ne pas aller au travail dans cet état mais souvent ça empire les choses. Du repos pendant une semaine, un suivi psy le temps qu'il faudra, et en attendant la reprise du travail permet vraiment de se secouer et de penser à autre chose.

Courage Je sais qu'à ta place je détesterais qu'on me conseille d'aller au travail, mais c'est vraiment par souci de ton bien-être.

Il n'y a pas 36 000 possibilités : soit ton médecin estime que ton état de santé nécessite un arrêt de travail, et tu ne vas pas travailler, soit tu prends sur toi et tu y vas (ce que je te conseille vivement pour les raisons données par les membres t'ayant répondu), soit tu n'y vas pas de ton propre chef et c'est un abandon de poste.

Je vais être un peu brusque, désolée, mais je pense nécessaire de t'amener à considérer les choses sous cet angle : essaye de bien faire la part des choses entre ton angoisse de la prise de fonction et des premiers cours, et les repercussions de cette tentative de cambriolage : il ne faudrait pas que les secondes te servent inconsciemment d'alibi pour te dispenser de faire face aux premières.

Si j'étais toi, je ferais aussi la rentrée car c'est un bon moyen de ne pas se laisser manger par le traumatisme subi.
Je te conseille de te tourner vers ton assurance pour savoir s'il est possible de résilier ton bail locatif de façon anticipée : dans la mesure où ton immeuble et ton logement ne semblent pas présenter toutes les garanties de sécurité, il y a peut-être un moyen juridique qui te sera suggéré. Puisque tu sembles envisager de déménager, cela t'éviterait de payer deux loyers simultanément. Par ailleurs, vois avec ton assurance si le préjudice subi peut donner lieu à une indemnisation.
Dans le même temps, prends contact avec le service de l'action sociale du Rectorat de Paris. Leur page (https://www.ac-paris.fr/portail/jcms/piapp1_7202/logement ) propose beaucoup de ressources de logement temporaire à Paris, ce qui te laissera la possibilité d'entamer tranquillement une recherche pour un appartement durable. N'hésite pas à appeler le Rectorat en plus de parcourir les ressources qu'ils donnent sur Internet, tu obtiendras sans doute du gestionnaire des conseils supplémentaires qui pourront t'être utiles.
Bon courage et tiens-nous au courant...

Bonjour,
Je penche également pour la solution de Provence. Le Airnb est intéressant. Se forcer à aller au travail également. J'ai vécu quelques situations compliquées (divorces, etc), et le travail a été une véritable aubaine, même si les premiers jours, la souffrance transparaissait. Avoir un nouveau travail, c'est une chose ; rencontrer de nouvelles personnes ravive un sentiment de liberté.
Bon courage. Si besoin de parler...

Il faudrait voir mais je crois que tu dois pouvoir suspendre le paiement de ton loyer si ton logement n'est plus habitable en l'état (et sans porte, c'est le cas), ce qui ne te ferait qu'un seul loyer.
Cependant, à moins de changement complètement d'habitation, ne plus habiter sur les lieux ne me semble pas une bonne idée parce que cela ne fait qu'entériner le traumatisme.
D'autre part, je suis presque sûre qu'aucune assurance habitation ne fonctionne avec une porte d'entrée comme tu la décris, il faut que ton propriétaire fasse quelque chose.

@abricotedapi Pas de souci, tu comprends très bien la situation et je trouve tes conseils pertinents. Merci à toi .

@henriette Je crois qu'il serait plus juste de voir les choses comme suit : le traumatisme du cambriolage et le stress de la toute première année d'enseignement sont, séparément, tout à fait gérables, mais l'addition des deux amène une situation vraiment difficile.

De façon générale, il faut bien voir que c'est ma toute première année : je réagirais sans doute différemment s'il s'agissait d'un simple retour au travail.

@Mrs D. Merci beaucoup pour toutes ces informations !

@HesperC Idem, merci pour le soutien !

Pour tout ce qui concerne le bail, c'est difficile à expliquer parce que ce n'est pas un bail ordinaire, c'est tout à fait différent du point de vue légal (tout à fait merdique pour être exact), mais je me renseignerai auprès des services indiqués par Mrs. D.

Pour des conseils sur tes droits de locataire:
https://www.anil.org/lanil-et-les-adil/votre-adil/

Meersch, ton bail relève-t-il du CRT (contrat de résidence temporaire) ? Pour ce que j'en ai lu sur Internet en cherchant un peu, c'est un cadre légal qui te donne un certain nombre de droits, notamment un préavis réduit à 15 jours et la possibilité de ne plus payer la redevance une fois que tu as quitté les lieux dans le courant de ce préavis.
Si c'est le cas et si j'étais toi, je chercherais à me reloger rapidement, soit directement dans un logement définitif si vous avez les moyens, avec ta compagne, de vous tourner vers le parc privé et d'avancer les frais de départ (caution, frais d'agence éventuels), soit en optant pour une solution temporaire le temps que tu perçoives tes premiers salaires.
Dans tous les cas, tu peux aussi te dire que c'est l'occasion de prendre un nouveau départ qui accompagne ton entrée dans le métier. Courage !

Cherche un autre appartement rapidement. C'est la meilleure solution, je ne pense pas que tu puisses te sentir à nouveau en sécurité dans ton appartement actuel. Bon courage.

Pour la rentrée, c'est délicat de ne pas la faire. Ce sera plus difficile de débuter en cours d'année et il faudrait qu'un médecin te fasse un arrêt de travail long pour ce motif (ce dont je doute un peu...).

C'est compliqué de te conseiller quoi que ce soit.
Pour l'instant, pare au plus pressé : avoir un logement sécurisé! Ensuite, tu aviseras selon ton état pour la rentrée ...

Je pense qu'effectivement, l'urgence est de trouver un autre logement, celui_ci n'étant de toute façon pas fiable à long terme (les cambrioleurs ont us être surpris de trouver des locataires!), tu risques d'avoir à faire à des squatteurs en plus. Bon, je sais qu'à Paris, ce n'est pas facile mais selon où tu te trouves, où vous devez travailler ta compagne et toi, peut-être t'expatrier un peu en banlieue. Je sais que par deux fois, deux collègues , suite à des séparations, ont pu loger sur place dans des logements de fonction du collège non occupés par la direction. Mais ce n'était pas à Paris, et elles n'étaient pas stagiaires. Mais tu ne risques rien à passer un coup de fil au rectorat, va savoir.
Pour le reste, il y a une semaine, tu verras où tu en seras. Maintenant, tu risques d'avoir une semaine ou deux maximum d'arrêt et donc ce ne sera pas forcément mieux. Mais i tu n'es pas capable, va voir un médecin. ou quelqu'un pour en parler. Courage en tout cas.

Vous pouvez avoir une assistance psychologique avec l'assurance habitation aussi.

Il n'y aura aucune souplesse, j'ai vécu un cambriolage le week-end de veille de rentrée de vacances de Noël (je rentre de vacances et ma porte de maison est ouverte aux quatre vents... dans une ville de 100 000 habitants... tous les étages allumés, avec un chat des rues qui y a élu domicile, et évidemment des choses volées dont mon PC), j'ai passé tout le dimanche au commissariat à attendre de pouvoir porter plainte et j'ai dû aller travailler le lundi, en laissant ma porte bloquée avec un bout de bois pendant 2 mois, le temps que ma porte blindée arrive !! (et j'habitais seule)
Bref, je te souhaite de galérer moins que moi, mais essaie de voir le positif : tu as réussi à les faire partir sans qu'il n'y ait aucun autre dégât que la porte.
Tu vas te remettre de tes émotions petit à petit et tu ne vas pas oublier cet événement avant longtemps, mais ça serait vraiment préjudiciable de rater la rentrée pour toi, c'est ton stage, tu dois mettre toutes les chances de ton côté !
Va porter plainte, essaie de déménager dès que possible si tu ne veux pas rester (ça me semble compréhensible...), mais dis-toi qu'il y a 40 cambriolages par jour à Paris et que le choc que tu as eu de le vivre en direct peut peut-être être compensé par le fait que tu n'as rien perdu à part ta porte ! Vous allez y arriver !

Je compatis à ta situation, Meersch, et, à ta place, je serais moi aussi traumatisée et paralysée. En plus, personnellement, travailler ne m'aide pas quand je suis angoissée, alors...
Mais, je pense vraiment que, dans beaucoup d'établissements, il serait mal vu qu'un nouveau professeur, stagiaire qui plus est, ne fasse pas la rentrée, à moins d'une hospitalisation... ou accident . Pour moi, il faut vraiment que tu prennes sur toi pour faire face à tes obligations professionnelles, du moins dans un premier temps.
Comme il te l'a été conseillé :
- Va voir ton médecin, il te prescrira certainement des anxiolytiques ; demande lui aussi s'il peut te conseiller un psy (ou peut-être un groupe d'échanges "d'urgence" ?) ; n'oublie pas éventuellement l'assistance psychologique (et aussi juridique d'ailleurs) de ton assurance habitation (si tu en avais bien une, avec ce bail particulier...) ;
- Porte plainte (mais cela, je suppose que c'est déjà fait) ;
- Prends contact avec le service de l'action sociale du Rectorat de Paris.
- Si après les premiers jours de prise de fonction dans l'établissement, ça ne va toujours pas mieux, là, tu pourras envisager de demander un arrêt maladie à ton médecin.
Je te souhaite bon courage .

Bonsoir à tous,

Je fais une réponse courte car j'ai peu de temps, mais je vous remercie tous sincèrement pour vos réponses et votre soutien.
Je pense que je vais effectivement assurer mes cours malgré la situation.  Ce qui me panique le plus, c'est de ne pas pouvoir les préparer alors que j'ai toujours besoin d'être irréprochable pour être à l'aise, mais bon, je trouverai des palliatifs.

Merci encore à tous et bonne nuit !

D'abord, tu t'occupes de l'urgent : plainte, sécurisation de vos bien (déménagement sin nécessaire), retrouver un logement sûr (le même via une réparation de porte, ou un autre), emménagement suffisamment avancé pour que ce ne soit pas trop galère au quotidien.

En fonction du temps que cela t'aura pris, et de ton état psychologique, va voir ton médecin pour te faire ton arrêt ou non. Évidemment, dans l'absolu, faire la rentrée serait mieux, mais mieux vaut ne pas la faire, que de la faire à tout prix et d'en payer les pots cassés lorsque le contre-coup arrivera, ou de la faire super mal et d'en payer le prix toute l'année (quand on foire sa rentrée, il n'est pas facile de bien reprendre les choses en main, même avec de l'expérience).

Courage.

Meersch a écrit:Bonsoir à tous,

Je fais une réponse courte car j'ai peu de temps, mais je vous remercie tous sincèrement pour vos réponses et votre soutien.
Je pense que je vais effectivement assurer mes cours malgré la situation.  Ce qui me panique le plus, c'est de ne pas pouvoir les préparer alors que j'ai toujours besoin d'être irréprochable pour être à l'aise, mais bon, je trouverai des palliatifs.

Merci encore à tous et bonne nuit !

Je suis persuadée que c'est la meilleure chose à faire. Bon courage pour toutes les démarches.

Ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave de ne pas tout préparer avant la rentrée. Le plus important là, c'est le repos et le problème de logement. Tu seras capable d'assurer le reste ensuite et de retomber sur tes pattes.