- marjoDoyen
Pour préparer ma première séquence, je cherche désespérément des poèmes sur le thème du voyage. J'ai éliminé "Heureux qui comme Ulysse", "Ma bohême" et "Les conquêrants", cités de nombreuses fois, parce que je les trouve trop difficiles.
Pour le moment, j'ai retenu "Départ" de Supervielle, le début de "Venise" de Musset, "Demain dès l'aube" et "Nuit japonaise" (qui a été suggéré sur ce forum). En évaluation, je voudrais donner "Le relais" de Nerval.
Ce que je trouve me parait soit trop difficile pour des 5e, soit un peu cucul. Je cherche plutôt des poèmes de forme fixe me permettant de voir les différents de vers, de rimes, de strophes.
Pour le moment, j'ai retenu "Départ" de Supervielle, le début de "Venise" de Musset, "Demain dès l'aube" et "Nuit japonaise" (qui a été suggéré sur ce forum). En évaluation, je voudrais donner "Le relais" de Nerval.
Ce que je trouve me parait soit trop difficile pour des 5e, soit un peu cucul. Je cherche plutôt des poèmes de forme fixe me permettant de voir les différents de vers, de rimes, de strophes.
- caroloNiveau 6
Le voyage de Baudelaire (les premières strophes):
Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :
Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.
Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom
Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :
Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.
Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom
- MargotierNiveau 5
je fais cette séquence aussi!
Voici les textes que j'ai retenu l'année dernière :
- Quand je me mettrai à voler, Ch. D'Orléans
- Heureux qui comme Ulysse, Du Bellay + Version de Ridan
- Iles, Cendrars
- Un Hémisphère dans une chevelure, Baudelaire qui est
- Ma bohème, Rimbaud
- Voyage, Apollinaire (calligramme)
- L'invitation au voyage, Baudelaire.
En espérant t'avoir donné des idées!
Voici les textes que j'ai retenu l'année dernière :
- Quand je me mettrai à voler, Ch. D'Orléans
- Heureux qui comme Ulysse, Du Bellay + Version de Ridan
- Iles, Cendrars
- Un Hémisphère dans une chevelure, Baudelaire qui est
- Ma bohème, Rimbaud
- Voyage, Apollinaire (calligramme)
- L'invitation au voyage, Baudelaire.
En espérant t'avoir donné des idées!
- miss sophieExpert spécialisé
"Conjugaison" de Queneau :
Soit le verbe « je m’embarque » particulièrement irrégulier :
J’embarque
Tu bateau
Il navigue
Nous coulons
Ils îles désertes (à distinguer soigneusement de « ils déserts » du verbe « je chameau » et de « ils désertent » du verbe « je m’engage ».)
Soit le verbe « je m’embarque » particulièrement irrégulier :
J’embarque
Tu bateau
Il navigue
Nous coulons
Ils îles désertes (à distinguer soigneusement de « ils déserts » du verbe « je chameau » et de « ils désertent » du verbe « je m’engage ».)
- miss sophieExpert spécialisé
Baudelaire : "L'invitation au voyage"
Hugo, un extrait d' "Oceano nox"
Hugo, un extrait d' "Oceano nox"
- gautierNiveau 7
Je fais aussi cette séquence. En plus de certains déjà cités, j'ai retenu :
"Le réveil en voiture" de Nerval (c'est une odelette)
"Le port" de Baudelaire
"Le Navigateur solitaire" de Queneau
"Le réveil en voiture" de Nerval (c'est une odelette)
"Le port" de Baudelaire
"Le Navigateur solitaire" de Queneau
_________________
"L’absence totale de fardeau fait que l’être humain devient plus léger que l’air, qu’il n’est plus qu’à moitié réel et que ses mouvements sont aussi libres qu’insignifiants."
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum