France- randonnées/balades avec âne pour gnomes vos expériences, vos suggestions.

Bonsoir à tous: tout est dans le titre ou presque. M.Ponocrates rêve de partir marcher cet été une semaine fin juillet, début août - moi j'aime la plage, mais c'est prévu aussi pas de panique Quand je lui demande où, émerge l'expression "Massif central", ce qui me semble un peu vague- et, en vrai, je ne le crois pas très fixé.Quand je vais sur le "oueb" je vois plein de choses, qui ont toute l'air très sympa sur l'écran - le réseau des âniers communique très bien-  mais comme je ne suis pas une trekkeuse dans l'âme- mon idéal de la promenade c'est une ville avec pas trop de dénivelé, beaucoup d'églises et de musées, une architecture particulière, voire quelques boutiques   , et que je ne  connais pas la région, je suis aussi perdue qu'un allemand de l'Est dans un supermarché de l'ouest au  4 octobre 90 - ou comme une poule avec un couteau à votre choix.
Comme j'aimerais quand même passer une bonne semaine, je pars à la pêche aux bons plans, aux conseils, aux mises en garde -plutôt balades de quelques jours ou rayonner à partir d'un point fixe ? -, sachant que nous partons avec des gnomes dont le plus jeune aura 4 ans -d'où l'idée de l'âne, à vous de me dire si elle est bonne, et oui j'ai déjà fait une balade d'une demi-journée mais avec moins de 400 m de dénivelé avec cet animal "si doux, si agréable" et si entêté  :diable: .
Je vous remercie d'avance pour vos témoignages et avis...( Où donc est le smiley qui s'incline "domo arigato style ?)

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Bonsoir,

C'était dans les Alpes, mais j'ai fait il y a quelques années un treck d'une semaine avec deux ânes pour cueillir de la lavande sauvage et récupérer de l'huile essentielle à l'issue de la récolte. C'était à La Sagne. Bon, deux jours dans la Pampa avec des ânes, un flacon d'huile essentielle, une visite de champs d'agriculture biologique et un petit tour dans une ville proche pourrait être un compromis qui charmerait plusieurs membres de la famille.

Babarette a écrit:Bonsoir,

C'était dans les Alpes, mais j'ai fait il y a quelques années un treck d'une semaine avec deux ânes pour cueillir de la lavande sauvage et récupérer de l'huile essentielle à l'issue de la récolte. C'était à La Sagne. Bon, deux jours dans la Pampa avec des ânes, un flacon d'huile essentielle, une visite de champs d'agriculture biologique et un petit tour dans une ville proche pourrait être un compromis qui charmerait plusieurs membres de la famille.

En effet : merci Babarette.

En Lozère une année, nous avons croisé la route du chemin Stevenson. Nous en avons fait une partie à pieds.
J'avais trouvé l'idée de la création du GR en hommage à son livre vraiment intéressante. On y a forcément croisé pas mal de familles avec des ânes. Il y a peu être un passage qui te conviendrait, ou faire la route avec le livre.

tchanq' a écrit:En Lozère une année, nous avons croisé la route du chemin Stevenson. Nous en avons fait une partie à pieds.
J'avais trouvé l'idée de la création du GR en hommage à son livre vraiment intéressante. On y a forcément croisé pas mal de familles avec des ânes. Il y a peu être un passage qui te conviendrait, ou faire la route avec le livre.

Oui, j'ai vu ce gr, mais il est assez long et j'ignore si tout le périple en vaut la peine...Sinon il y a aussi les chemins de Compostelle, mais en cette saison j'imagine que ce sera pire que le périphérique à l'heure de pointe...

Tu n'es pas obligée tout faire beaucoup de loueurs d'anes font des randos sur la journée. ça peut être un compromis avec Monsieur.

Oui, je pense en effet que nous allons rayonner plutôt que de partir plusieurs jours, au moins cette année.

Les chemins de Compostelle ne sont pas si bondés que ça. Le GR est tellement grand...
Je me suis retrouvée sur le chemin lors d'une rando d'une semaine dans le Lot (d'ailleurs, à mon avis, tu peux trouver dans cette région des randos sans trop de dénivelés en évitant les Causses). C'était assez rigolo parce qu'on le faisait à l'envers et que de nombreux randonneurs croyaient qu'on s'était trompé de chemin.

La rando avec un âne, j'ai fait quand j'étais gamine avec mes parents. Souvenirs inoubliables. Moi je trouve que quitte à louer un âne, mieux vaut l'itinérant, quitte à faire des étapes très courtes. Sinon, tu as aussi l'option roulotte : pas de dénivelés, possibilité de faire monter les petits dans la roulotte en cas de fatigue... et émotions avec le cheval.

Petite chose à savoir : généralement, les ânes portent les bagages, pas les petits. Ils ne sont, a priori, pas équipés pour cela (à voir cela dit avec l'ânier). Tu peux mettre un enfant dessus, mais il faut que quelqu'un reste à côté en cas de chute, et veiller à ce que le terrain soit bon. Je ne sais pas trop si c'est le bon plan de se lancer dans un circuit de plusieurs jours dans le Massif Central avec un enfant de quatre ans si vous n'êtes pas vraiment entraînés et si vous ne savez pas si le petit aime marcher.

Le chemin de stevenson commence à être assez connu et fréquenté. L'avantage c'est qu'on trouve sans souci des loueurs d'âne avec itinéraire "clé en main"

Pour notre part, il y a 3 ans, on a randonné 3 jours avec un âne, dans les Monts du Forez (frontière entre la Loire et le Puy de Dôme). C'est très bien pour les non-sportif comme moi, car on est essentiellement sur un plateau, il y a peu de dénivelé et les paysages sont sympas (et l'âne a le bon goût d'aller exactement à ma vitesse... plutôt lente !)... et il y a des kilos de myrtilles à ramasser le dernier jour pour faire des tartes (si c'est en août).

Pour trimballer le moins de choses possible, étant donné que nos filles montaient à tour de rôle sur l'âne, on avait fait du semi-itinérant, en passant les deux nuits intermédiaires dans la même auberge-refuge-centre de ski, sous la tente pour faire des économies (on prenait sur place le repas du soir et le petit déj, ils ont accepté sans souci qu'on dorme sous tente dans leur pré). Si je me souviens bien, il ne fallait pas dépasser un certain poids sur l'âne (30 kg? 40 kg?), on ne pouvait pas y mettre à la fois notre aînée et les bagages, il fallait choisir. Avec un enfant de 4 ans, il faudra certainement qu'il passe du temps sur l'âne (à moins d'être très entraîné), donc il faut trimballer les bagages à dos d'homme... ou avoir 2 ânes. Ou dormir plusieurs nuits au même endroit.
On s'est limité à 12 km par jour, vu notre manque d'entraînement... ça permettait de faire une bonne grasse matinée, d'arriver tôt à destination pour que les filles jouent avec les chiens du refuge, c'était un équilibre qui nous convenait bien.

Le souci c'est que notre loueur a pris sa retraite, mais il en existe un autre (un seul) dans la même région.

Je suis certain que ça n'a rien à voir et qu'en France, les animaux ne sont pas maltraités.


(Mais quand même, évitez la rando à cheval en Camargue en passant par les loueurs touristiques, Une connaissance qui a travaillé là-dedans m'a rapporté que son patron avait acheté un lot de chevaux destinés à l'abattoir pour leur faire promener les touristes, ne les soignait pas et les renvoyait à l'abattoir à la fin de la saison.)

Sei a écrit:
   Les chemins de Compostelle ne sont pas si bondés que ça.
   C'est une bonne nouvelle merci


   La rando avec un âne, j'ai fait quand j'étais gamine avec mes parents. Souvenirs inoubliables. Moi je trouve que quitte à louer un âne, mieux vaut l'itinérant, quitte à faire des étapes très courtes. Sinon, tu as aussi l'option roulotte : pas de dénivelés, possibilité de faire monter les petits dans la roulotte en cas de fatigue... et émotions avec le cheval.

       Sauf que Monsieur n'aime le cheval que dans son assiette- l'âne en revanche ne lui pose pas de problème comme compagnon, allez comprendre. Et il en a envie de vraiment marcher

Sei a écrit:
   Petite chose à savoir : généralement, les ânes portent les bagages, pas les petits. Ils ne sont, a priori, pas équipés pour cela (à voir cela dit avec l'ânier).

       Oui, j'ai vu que selon les loueurs le discours n'était pas le même -les races peut-être non plus- certains parlent de 25 kg de charge d'autres de 40

Sei a écrit:
   Tu peux mettre un enfant dessus, mais il faut que quelqu'un reste à côté en cas de chute, et veiller à ce que le terrain soit bon. Je ne sais pas trop si c'est le bon plan de se lancer dans un circuit de plusieurs jours dans le Massif Central avec un enfant de quatre ans si vous n'êtes pas vraiment entraînés et si vous ne savez pas si le petit aime marcher.

       Si, si, on sait : pas longtemps :lol:


   Pat B Si le dénivelé est important, 12 km cela me semble déjà beaucoup pour les gnomes trop lourds pour pouvoir compter sur l'âne... Pour la grasse mat' , j'en rêve depuis mon premier accouchement: il semblerait que nous ne produisions que des gnomes matinaux -excepté les jours d'école, cela va sans dire. Et je note pour les Monts du Forez.
   Merci en tout cas pour vos conseils.
   Ycombe, j'ai un terrible souvenir de Santorin, visitée dans mon enfance, l'ânier battant comme plâtre les ânes qui raclaient les murets au mépris des jambes de leur cavalier - c'est que c'est intelligent ces bêtes-là...Et, oui, c'était affligeant. Mais nous serons très gentils, promis.
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Coucou,
J'ai fait une journée de randonnée avec des ânes dans le Vexin il y a deux ans. Les gnomes avaient respectivement 3 ans et demie et 5 ans - mais je sais que l'organisme organisait des trucs sur plusieurs jours.
On avait deux ânes bâtés qui portaient le pique-nique et les affaires, et qui ont porté les garçons également une bonne partie de la journée.

Avantage du "tane" - oui parce qu'à force de dire "regarde le petit âne" (oui, tout est petit quand on a des enfants), l'enfant à force d'entendre la liaison pense que c'est "un tane". La bestiole n'est absolument pas craintive. Si un chien arrive, le cheval ou le poney risque de paniquer et de se barrer alors que l'âne reste stoïque. L'âne ne part pas comme un dératé.
Inconvénient du tane : s'il a décidé qu'il ne bougerait pas, bah il bougera pas jusqu'à ce qu'il ait estimé que c'était l'heure de reprendre.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Et pourtant, quand le tane veut avancer, ça n'est pas forcément simple de le suivre!

Exactement. C'est un peu le tane qui dirige en fait.

Elaïna a écrit:
Inconvénient du tane : s'il a décidé qu'il ne bougerait pas, bah il bougera pas jusqu'à ce qu'il ait estimé que c'était l'heure de reprendre.

Oui, ça on s'en rend compte généralement très vite

Je vais regarder pour fournir des informations plus précises mais on avait passé une semaine vers Serre Ponçon en ballade avec des ânes et  deux enfants de 4 et 6 ans. On partait la journée et on revenait dormir (dans une yourte) le soir. Très beau séjour. La femme à qui appartenait les ânes venait avec nous (pour les passages de ruisseaux par exemple, pour en prendre soin, pour nous guider ). C'était une vraie, se laver à l'eau froide passait l'année dans une yourte, et qui ne se nourrissait et se soignait qu'avec les plantes ramassées (les discussions avec mon mari scientifique étaient...animées). Le coin était magnifique, des rencontres improbables ( un groupe de fille qui chantait magnifiquement bien, avec un violoncelle. On a fait des veillées avec mon mari qui jouait du violoncelle, loin de tout , sous les étoiles!) Mais je m'égare. Mon bilan: l’âne certes marche très lentement MAIS ne fait pas de pause, enfin pas les mêmes que nous et garde son rythme  dans les dénivelés, il n'est pas du tout facile à suivre  si cela monte beaucoup. Les enfants doivent tout de même bien marcher, 40 kg porté mais pas en permanence et il y a l'eau, le bât qui pèsent.

Je me souviens d'un séjour en famille dans une ferme-camping du Quercy qui louait des ânes pour des promenades à la journée. C'était l'option parfaite : une région vallonnée mais sans dénivelés trop importants, des randonnées en étoile avec donc possibilité de raccourcir le trajet en cas de fatigue, un âne qui ne portait que le pique nique, l'eau et un des enfants alternativement, hébergement bon marché. Par contre c'était il y a longtemps, aucun souvenir de l'endroit exact.
Pour la gestion de l'animal le conseil du loueur était : "il se comportera comme un enfant de 5 ans, traitez le comme tel". J'en ai tenu compte et je l'ai géré exactement comme je fais avec les élèves : en douceur mais très ferme au début et respect absolu des règles de la classe (dans ce cas : on ne s'arrête pas pour brouter au gré des envies et on marche derrière le maître). Tout s'est très bien passé.
J'attends avec impatience que les petits enfants aient l'âge requis pour m'y remettre.

Lors de la Grande guerre,

les tests militaires déterminent une charge de 50 à 75 kg par bête (presque la moitié de leur poids), charge qui atteindra vite 100 kg !

Source : livret de l'exposition l'âne en guerre parrainée par le Conseil général du Val d'Oise

Maikreeesse, c'était peut-être ici [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ?
Néomath dans le quercy je vois cela [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Delia, s'ils traitaient les ânes comme les soldats, je vais sans doute plutôt écouter le loueur
Quoi qu'il en soit, merci.

Tu peux venir une semaine fin juin dans mon etb, si tu veux. :dehors2:

J'ai profité de l'occasion pour rappeler que ce sont les ânes qui ont gagné la guerre, tout absents des statistiques qu'ils soient.

Rabelais a écrit:Tu peux venir une semaine fin juin dans mon etb, si tu veux. :dehors2:

Si le bât et le licol sont fournis, que les "propriétaires" sont d'accord...

Ponocrates a écrit:   Pat B Si le dénivelé est important, 12 km cela me semble déjà beaucoup pour les gnomes trop lourds pour pouvoir compter sur l'âne... Pour la grasse mat' , j'en rêve depuis mon premier accouchement: il semblerait que nous ne produisions que des gnomes matinaux -excepté les jours d'école, cela va sans dire. Et je note pour les Monts du Forez.
   Merci en tout cas pour vos conseils.
   Ycombe, j'ai un terrible souvenir de Santorin, visitée dans mon enfance, l'ânier battant comme plâtre les ânes qui raclaient les murets au mépris des jambes de leur cavalier - c'est que c'est intelligent ces bêtes-là...Et, oui, c'était affligeant. Mais nous serons très gentils, promis.
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Justement, dans les monts du Forez, on a randonné quasi exclusivement sur le plateau, à 1300-1500m d'altitude (au frais!), quasi pas de dénivelé ; on a fait une dizaine de km par jour à une allure tranquille. Les filles alternaient sur le dos de l'âne (45 min de marche à la fois).
Et je nuancerais la placidité de l'âne : le nôtre a marché sur un nid de guêpe... mon homme a eu juste le temps d'attraper notre fille qui était dessus, l'animal s'est sauvé sans qu"il parvienne à le retenir... On n'en menait pas large, mais on l'a retrouvé au refuge, 3/4h de marche plus loin.