Concours général

Passé dans l'indifférence totale des medias.
La remise des prix hier, le palmarès et quelques sujets :

http://www.education.gouv.fr/cid132784/concours-general-des-lycees-et-des-metiers-2018-ceremonie-de-remise-des-prix.html

On voit que les lauréats ne viennent pas tous des grands lycées parisiens.
Avez-vous envoyé des élèves ?

Ce matin, sur France-Inter, un sujet a été consacré à une jeune fille du Nord, venue à la Sorbonne avec toute sa famille recevoir son prix dans la discipline "technique d'usinage" (= métier de tourneur-fraiseur).

Oudemia a écrit:Passé dans l'indifférence totale des medias.
La remise des prix hier, le palmarès et quelques sujets :

http://www.education.gouv.fr/cid132784/concours-general-des-lycees-et-des-metiers-2018-ceremonie-de-remise-des-prix.html

On voit que les lauréats ne viennent pas tous des grands lycées parisiens.
Avez-vous envoyé des élèves ?

C'est vrai pour la dissertation de philosophie et pour la composition française mais les grands lycées parisiens sont souverains en Physique-Chimie et Mathématiques. La lecture des prénoms des lauréats est intéressante aussi.

nicole 86 a écrit:

Oudemia a écrit:Passé dans l'indifférence totale des medias.
La remise des prix hier, le palmarès et quelques sujets :

http://www.education.gouv.fr/cid132784/concours-general-des-lycees-et-des-metiers-2018-ceremonie-de-remise-des-prix.html

On voit que les lauréats ne viennent pas tous des grands lycées parisiens.
Avez-vous envoyé des élèves ?

C'est vrai pour la dissertation de philosophie et pour la composition française mais les grands lycées parisiens sont souverains en Physique-Chimie et Mathématiques. La lecture des prénoms des lauréats est intéressante aussi.

Pas seulement, par exemple :

Arts plastiques

1er prix : Victoria Thomson du lycée polyvalent Jacques Cartier à Saint-Malo
2e prix : Emil Turchi du lycée général et technologique Gabriel Fauré à Annecy
3e prix : Carla Stussi du lycée des métiers à Chamalières

Biotechnologies

1er prix : Nathan Broussaudier du lycée général et technologique Louis Pergaud à Besançon
2e prix : Aurélie D'Agostino du lycée polyvalent Julien Wittmer à Charolles
3e prix : Rachel Feuillois du lycée des métiers Sidoine Apollinaire à Clermont-Ferrand

Pour les disciplines technologiques, c'est un peu normal : il n'y a pas de filières technologiques dans les grands lycées parisiens (sauf une STI2D à LLG qui n'a pas de ES par ailleurs). Je ne sais pas si ces lycées ont une option de spécialité arts plastiques dans leurs L. En mathématiques, physique, langues anciennes, SI, SES, il y a quand même une bonne représentation des grands lycées parisiens. Je pense que l'ouverture du CG aux disciplines technologiques puis professionnelles a conduit, de fait, à diversifier les candidatures et donc les origines des lauréats.

C'est vrai, je n'avais pas pensé aux options qu'on ne trouve pas partout.

nicole 86 a écrit:C'est vrai pour la dissertation de philosophie et pour la composition française mais les grands lycées parisiens sont souverains en Physique-Chimie et Mathématiques. La lecture des prénoms des lauréats est intéressante aussi.

Je pense que la médiocrité environnante porte plus facilement atteinte en maths, où les énoncés sur lesquels on travaille* limitent considérablement la profondeur de la réflexion mathématique des élèves, alors qu'en français et en philo il me semble qu'il y a assez de liberté dans un commentaire ou une dissertation pour faire un travail excellent sur un énoncé adapté à une classe médiocre.

* De ce point de vue, les « problèmes ouverts » ne sont pas réellement ouverts, bien qu'ils fassent des exercices intéressants; le seul type d'exercice que je vois qui se rapprocherait des exercices littéraires du lycée au niveau du choix laissé à l'élève consiste à poser une situation-problème, puis de lui demander ce qu'il en pense.

Or, le système des lycées de niveau parisiens permet aux lycées d'élite de dépasser, parfois largement, ces programmes (@Ramanujan974 avait déjà donné ailleurs un lien vers un sujet de DS de la TS d'élite de LLG: il y a bien au moins 6 mois d'avance sur un TS de province standard); de plus certains lycées organisent une préparation spécifique au concours général, tandis que dans celui où j'étais (carte scolaire: banlieue défavorisée + campagne) elle s'est limité à mon prof de maths (que je remercie au passage) qui me laissait travailler sur des annales pendant les cours.

Oudemia a écrit:C'est vrai, je n'avais pas pensé aux options qu'on ne trouve pas partout.

J'y ai participé en arts plastiques en classe de première puis en terminale !

Laverdure a écrit:Pour les disciplines technologiques, c'est un peu normal : il n'y a pas de filières technologiques dans les grands lycées parisiens (sauf une STI2D à LLG qui n'a pas de ES par ailleurs).

Ah, pardon ! Le lycée de la rue Pirandello devrait être compté comme faisant partie des grands lycées parisiens : du moins bénéficie-t-il du système de recrutement dérogatoire. Lycée technologique, avec les moyens, il pourrait s'illustrer un peu mieux.